La confiance au contrôle et aux douanes…
(Celle là, on l’avait pas encore entendu! Surtout quand il n’y a pas de contrôle et un douanier qui facilite le passage.)
Questionné sur la possibilité qu’il ait transporté des stupéfiants à son insu, un jeune pilote âgé de 33 ans a concédé que « ce n’est pas impossible » : « Je ne l’exclus pas, comme tous les pilotes. On fait confiance au contrôle et aux douanes« .
« Le client est roi dans l’aviation privée, il est difficile de poser des questions », a-t-il assuré, comme ses collègues.
Retraité de l’aviation civile et ancien employeur de Bruno Odos, Alain Galon n’avait pas été tendre devant les enquêteurs : « 26 valises chargées dans un Falcon 50, j’ai jamais vu. Ou ils sont neuneus, ou ils sont dans le coup. Il y a trop de faisceaux pour ne pas se poser des questions.
En plus, la République Dominicaine est une plaque tournante ».
Aujourd’hui, c’est pédale douce
Aujourd’hui, à l’audience, ce témoin est apparu moins tranché. « Ils ont été imprudents. Il faut se demander à qui appartiennent les valises », a-t-il déclaré, tout en expliquant le comportement des accusés par leur passé comme pilotes de chasse:
« Un pilote militaire ne pose pas de questions, à la différence d’un pilote civil, plus râleur. Un militaire, on lui dit : « Tu vas là-bas, il va là-bas » « .
Des experts…Quels experts?
Qualifiant Alain Galon « d’enfant de chœur de l’accusation », Me Eric Dupond-Moretti, avocat des deux pilotes, a rappelé que selon les experts « le commandant de bord n’est responsable que de la bonne répartition des bagages » dans l’appareil.
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