
Il n’y a pas seulement les armes que le président auto-proclamé de Djibouti achemine depuis le Brésil, un important trafic d’armes orchestré avec la complicité de la société Forjas Taurus, il y a aussi la cocaïne. A l’instar du tristement célèbre Noriega, l’ancien président panaméen, le narco-dictateur Ismail Omar Guelleh trempe dans le trafic de cocaïne. Et le pot aux roses a été découvert grâce à une minutieuse investigation menée conjointement par les experts de l’Office des Nations Unies de lutte contre la drogue et le crime (ONUDC) et les enquêteurs de la DEA (Drug Enforcement Administration), l’agence fédérale américaine en charge de la lutte contre le trafic et la distribution de drogues aux États-Unis.
En effet, les agents chevronnés de l’ONUDC et de la DEA ont intercepté, fin décembre 2016, un important acheminement de la cocaïne. Ce jour-là, plus de 500 kg de cocaïne en provenance du Brésil, d’une valeur marchande de plus d’un milliard de nos francs, la cocaïne était dissimulée dans des sacs et sous un chargement de fleurs, ont été saisis au port de Djibouti. Pris la main dans le sac, l’époux d’Odette/Khadra Haid rejette tout de suite la responsabilité sur trois malheureux lampistes avant de les jeter en prison. « Pensons-y ! Celui que l’on punit n’est plus celui qui a commis l’action. Il est toujours le bouc émissaire. », écrivait le philosophe allemand Friedrich Nietzsche.

La pratique du bouc émissaire est l’une des spécificités du malfrat IOG, un lâche qui a toujours fait porter le chapeau sur autrui.
A défaut d’incrimination, les enquêteurs onusiens et américains demandent expressément au narco-dictateur Guelleh de rendre publique la saisie record de cocaïne et surtout ordonnent la destruction immédiate de la maudite cargaison.
Coke en stock dans le Falcon 7X « J2-HPV » : le narco-dictateur IOG fait transporter depuis quelques années de la cocaïne à bord de l’avion dit présidentiel, sous la bonne garde de son gendre Tommy Tayoro Nyckoss. Rempli à ras bord de la mortifère poudre blanche, l’appareil sillonne le monde entier. Entre le 2 août et le 21 août 2019, « Air cocaïne » a par exemple effectué plus de 87 heures de vol et a traversé à cinq reprises la Manche et l’Océan Atlantique et le 28 janvier 2019 l’avion décolle vers 23h40 GMT de Lagos (Nigeria) en direction d’Abidjan (Côte-d’Ivoire). Juridiquement, un avion présidentiel est considéré comme un territoire étranger et ne peut être fouillé. Cependant, l’immunité diplomatique peut être levée en cas de violation du droit international. A quand l’arrestation du trafiquant de drogue Ismail Omar Guelleh ?
Lire plus
0000
WordPress:
J’aime chargement…