Plus les hommes se droguent, plus l’État se renforce par des mesures liberticides.
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Malgré une politique répressive, la France ne parvient pas à endiguer le trafic de drogue. Ou quand la prohibition ne donne jamais de résultats satisfaisants.
En France, l’opinion bouge mais les pouvoirs publics restent figés dans leur approche qui apparait de plus en plus dépassée par les succès
de la légalisation des drogues.
Estimant religieusement que l’Homme doit se soumettre à leur vision hygiéniste, qui est forcément la meilleure, nos dirigeants successifs ont tous suivi la même ligne : la simple consommation de drogue doit mener à la case prison – même si les tribunaux se montrent de plus en plus tolérants avec les simples consommateurs de cannabis – où, c’est bien connu, l’environnement et les fréquentations constituent la meilleure cure de désintoxication. On en ressortait braqueur, cette école du crime forme dorénavant des djihadistes. Belle reconversion forcée au nom du bien. De notre bien. Mais nous savons que l’enfer est pavé de bonnes intentions.
C’est bien le drame de l’État-providence qui infantilise les citoyens assimilés à de grands enfants.