Bart De Wever l’a annoncé avec fierté.
Il lance « la plus grande opération de sécurité dans la ville en vingt ans ». C’est surtout une opération de communication qui vise à cacher le manque de résultat de sa fameuse war on drugs, cheval de bataille de son début de mandat.
par Muriel Lefevre
Les critiques contre un certain laxisme se font entendre ces dernières semaines à Anvers.
Les habitants se sentent abandonnés par leur bourgmestre et la police, tandis qu’autour d’eux, des gangs liés à la drogue lancent des grenades et tirent avec des mitraillettes. Et c’est vrai que les règlements de comptes ont été particulièrement nombreux au sein de la mafia anversoise. La police et les douanes ont saisi plusieurs cargaisons de cocaïne ces dernières semaines, ce qui aurait engendré du ressentiment et de la méfiance entre les membres des gangs de drogue et entraîné cette nouvelle recrudescence de violence. Rien de bien neuf cependant puisque le port d’Anvers, ou la cocaïne rentre par tonne, est le cadre d’une guerre sans fin.
En France, on a un ministre qui roule des mécaniques pour cacher également son impuissance!
Effets d’annonce, matraquage d’autosatisfaction, remises de décorations à tout va, déplacements tous azimuts….