Les documents citent le prĂ©sident hondurien Juan Orlando Hernández comme disant qu’il voulait » pousser la drogue jusqu’au nez des gringos, en inondant les États-Unis de cocaĂŻne « .
Les motions dĂ©posĂ©es vendredi auprès du district sud des États-Unis de New York ne nomment pas spĂ©cifiquement le prĂ©sident, le qualifiant de «CC-4», ou co-conspirateur n ° 4, mais l’identifient clairement en nommant son frère et son propre poste comme PrĂ©sident.
Le prĂ©sident, qui n’a pas Ă©tĂ© inculpĂ©, a niĂ© Ă plusieurs reprises tout lien avec des trafiquants malgrĂ© la condamnation en 2019 d’un de ses frères, Juan Antonio Hernandez. Au cours de ce procès, le prĂ©sident a Ă©tĂ© accusĂ© d’avoir acceptĂ© plus d’un million de dollars du trafiquant de drogue mexicain JoaquĂn «El Chapo» Guzmán – une accusation rĂ©pĂ©tĂ©e dans les nouvelles requĂŞtes.
Pour toute rĂ©ponse, Il a rĂ©torquĂ© que les trafiquants l’accusaient Ă tort et cherchaient Ă se venger.
L’ambassadeur du Honduras aux États-Unis, Luis Fernando Suazo, a rejetĂ© samedi les nouvelles dĂ©positions, qualifiant les affirmations des procureurs de «sans fondement» et rĂ©itĂ©rant la position du prĂ©sident selon laquelle elles se basent uniquement sur les dĂ©clarations de trafiquants de drogue.
Affaire Ă suivre