Moufide Bouchibi réclamait sa « libération immédiate » au motif qu’il avait été remis le 12 mai à la France de manière irrégulière, « en dehors de toute procédure d’extradition » et « en méconnaissance » d’une convention d’extradition liant la France aux Émirats arabes unis.
« C’est une extradition déguisée », qui visait à éluder les règles d’une telle procédure, souvent longue, selon son avocat Thomas Bidnic. « Il semble qu’il n’y a pas eu de demande d’extradition. Or, une telle décision était indispensable à l’exercice de toutes mesures coercitives à son encontre ».