FRANCE 🇫🇷 (Chanvre) : une décision française contre la loi et l’ordre

La France vient de rendre sa copie revue aux autorités européennes sur l’arrêté encadrant la culture, l’importation et l’exportation de chanvre. Et elle n’est pas bonne. Le gouvernement français s’apprête à mettre en œuvre un cadre réglementaire non seulement contraire au droit, mais également contreproductif en matière de santé publique et d’ordre public. Cet arrêté pénaliserait également le développement économique national, et en premier lieu celui des territoires oubliés de la République.

Alors que l’innocuité de la molécule de chanvre CBD (non psychotrope) fait l’objet d’un large consensus et que de nombreux utilisateurs témoignent d’une amélioration de leur qualité de vie (stress, sommeil, récupération musculaire, etc.), le gouvernement choisit d’en bannir la vente sous forme de fleurs et de feuilles séchées, tournant ainsi le dos à tout raisonnement scientifique.

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FRANCE 🇫🇷 (DNRED – BSI de Bourges) : les valises marocaines ont fait place aux sacs de sport…

Le 20 août 2021 vers 18 heures, les agents de la BSI de Bourges, sont informés par les services de la DNRED (Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières) qu’un véhicule est susceptible de remonter d’Espagne vers la région parisienne sur l’autoroute A20, chargé de produits stupéfiants.

Après la mise en place d’un dispositif d’interception  au péage de Vierzon-Centre, le véhicule ciblé est intercepté par les douaniers vers 23 heures. À l’intérieur du véhicule, les agents constatent la présence de 23 sacs de sport qui après pesée révéleront contenir 684.929 grammes de pollen de cannabis.

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FRANCE 🇫🇷 (Cannabis) : combien de consommateurs de cannabis chez les fonctionnaires ?

Plus de 5,5 millions d’agents de la fonction publique en France

Parmi toutes ces personnes, combien sont-elles à consommer régulièrement du haschich ? Personne n’en parle !

Comment font-ils ces fonctionnaires des régaliennes qui chassent le consommateur de cannabis méthodiquement sur ordres de leur hiérarchie ?

Fument-ils un pétard pour se détendre une fois les ordres exécutés ?

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FRANCE 🇫🇷 (Villeurbanne) : «La prohibition ne fait pas disparaître le cannabis»

Agrégé d’histoire et professeur émérite à l’université Claude-Bernard à Villeurbanne, Didier Nourrisson est spécialisé dans l’histoire contemporaine médicale. Chaque semaine, nous sondons avec lui l’histoire de nos addictions.   Dans ce quatrième et dernier volet, Didier Nourrisson parle d’une drogue sur laquelle les débats sont animés, particulièrement à Villeurbanne : le cannabis. Depuis son interdiction finalement récente, jusqu’au débat concernant sa légalisation ou réglementation, petit topo sur l’histoire de cette drogue.

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TUNISIE 🇹🇳 : suite à la saisie de 17.5 Kg de cocaïne, deux agents de la douane ont été arrêtés par les agents d’investigation

Le porte-parole de la douane nationale Haithe Zined a déclaré ce samedi que le ministère public avait autorisé la mise en détention de 2 agents de la douane suspectés d’être impliqués dans le trafic de plus de 17.5 Kg de cocaïne, soit la plus grosse quantité jamais saisie en Tunisie.

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HONDURAS 🇭🇳 : le maire de l’île hondurienne de Roatán, Jerry Hynds, a été arrêté pour avoir escorté un camion-citerne transportant 2.430 kilos de cocaïne

Le maire de l’île hondurienne de Roatán, Jerry Hynds, a été arrêté pour avoir escorté un camion-citerne transportant de la cocaïne.

Le porte-parole de l’Agence technique d’enquête criminelle (ATIC) du Honduras, Jorge Galindo, a déclaré que le maire et trois autres personnes seront présentés devant le tribunal territorial national en matière pénale, accusés de délits de trafic de drogue aggravé.

Galindo a ajouté qu’une citerne qui transportait de l’eau avait été contrôlée avec 98 balles totalisant « 2.430 kilos de cocaïne ».

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BRÉSIL 🇧🇷 (terminal à conteneurs de Paranaguá) : la police fédérale a saisi 333 kg de cocaïne

La police fédérale a saisi, aux premières heures de ce samedi 28/08, un chargement de 333 kg de cocaïne.

La cargaison de cocaïne était conditionnée en comprimés et une partie du produit a été retrouvée à l’extérieur d’un conteneur par les responsables de TCP (Terminal à conteneurs de Paranaguá). L’autre partie a été trouvée par les employés du Port et par la Police à l’intérieur du conteneur.

La drogue était destinée au port de Rotterdam, aux Pays-Bas.

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FRANCE 🇫🇷 (Noisy-le-Sec) : exécuté pour avoir tenté d’acheter de la cocaïne avec de faux billets

L’homme de 35 ans avait été tué par balle le 17 août dernier à Noisy-le-Sec sur fond de vente de cocaïne qui a mal tourné. Son meurtrier présumé a été mis en examen à Bobigny en début de semaine.

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ESPAÑA 🇪🇸 : la Guardia Civil incauta 2,5 toneladas de cocaína y 30 de hachís en una operación internacional

La droga ha sido hallada en los puertos de Algeciras, Barcelona y Las Palmas de Gran Canaria durante la séptima edición de la operación Orión, cerrada con cifras récord

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FRANCE 🇫🇷 (Marc Fievet) : l’argent sale est partout assurément

Les enquêteurs de la Gendarmerie avaient trouvé dans les locaux de l’Échelon de la DNRED du Havre près de 800 000 euros, dont 740 000 dans une valise et 40 000 dans un fauteuil.
Aviseur international avait à l’époque fait un article sous le titre :

DNRED (Douane française): 800 000 euros saisis lors de perquisitions dans les échelons de Rouen et du Havre

Et l’Essor de la Gendarmerie Nationale aussi, sous le titre :

Pratiques d’enquêtes douteuses : l’ex-numéro 2 du renseignement douanier mis en examen

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Depuis, Marc Fievet, pour « Aviseur international », a de nombreuses fois tenté de contacter Erwan Guilmin, à Bercy où il occupe un poste officiel, comme à la DG de la Douane Française, en vain.
A Bercy, il n’apparait sur aucune liste de fonctionnaires en poste et à la DG, on bredouille qu’on ne sait pas, qu’on….Qu’on, qu’on ne savait pas où le loger !

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lire ou relire

DOUANE FRANÇAISE (DNRED): qui est Erwan Guilmin?

FRANCE: certains de la DNRED allaient de magouilles en manipulations

ET

FRANCE 🇫🇷 (DNRED de la Douane Française): grandeur et décadence d’une hiérarchie perdue

Les relations de François Thierry de l’OCRTIS et de son apporteur d’affaires, Sofiane Hambli, intéressaient au plus haut point Erwan Guilmin, le directeur de la DOD (la Direction des opérations douanières) qu’il n’hésita pas à faire saisir une cargaison de plus de 7 tonnes de cannabis…appartenant à Hambli, n’imaginant pas le cataclysme qu’il allait provoquer.
A la suite de cette saisie, l’enquête, comme c’est la coutume, fut confiée à l’OCRTIS qui fut dessaisi quelques jours plus tard et pour cause, puisque la cargaison était sous contrôle de François Thierry…et le dossier fut refilé aux gendarmes!
Entre ces cousins policiers et douaniers des régaliennes chargés de la lutte contre les stups, c’est la mésentente depuis des décennies et toutes les vilenies dont se rendirent coupables les policiers contre la DNRED seraient trop longues à détailler ici.
Policiers et douaniers n’étant pas réellement des amis, et ces derniers ayant trop souvent subi les attaques des policiers qui n’hésitaient jamais à chasser le douanier plutôt que les trafiquants… De perturber les opérations que menaient François Thierry ne pouvait que réjouir les ‘superdouaniers’ de la DOD!
Sauf que… pour s’engager dans ce type d’opérations, il faut, comme on dit vulgairement, avoir le cul propre. Pas de bol, Erwan Guilmin n’avait pas le cul propre!

Et tout ce qui arrive, ce renvoi de six hauts gradés de la DNRED en correctionnelle par la juge Aude Buresi, est donc la conséquence logique de la suffisance d’Erwan Guilmin, la conséquence logique des règles élémentaires de sécu qu’il ne s’appliquait pas et la conséquence logique de son ambition dévorante due sans doute au fait qu’en tant qu’énarque, il se sentait au dessus de la loi, entrainant alors avec lui tous les egos surdimensionnés qui l’entouraient.

Les résultats réclamés par les ‘stratifs’ de Montreuil, l’ex DG Jérôme Fournel et l’ex DG Hélène Crocquevieille, ne peuvent justifier une telle dérive.

L’échelon DNRED du Havre était un coffre-fort

Les gendarmes méthodiquement vont donc effectuer des perquisitions légales et là, lors de l’une d’elles, à l’échelon DOD du Havre, ils trouvent un gros paquet de biffetons…800.000 euro! Pascal Schmidt, explique sérieusement que l’argent appartient à un certain Zoran Petrovic…

Quatre mois plus tard, douze personnes ont été placées en garde à vue, dont Pascal Schmidt, le responsable de la DOD du Havre, et plusieurs supérieurs hiérarchiques. Tristement, quelques semaines après la perquisition, un adjoint de Pascal Schmidt se suicidera sur son lieu de travail.

Pour la justice, ces hauts gradés « ont enfreint la loi dans l’unique but de réaliser des saisies avantageuses pour l’image médiatique de la DNRED mais sans aucun résultat concret sur le plan de la lutte contre la contrebande« , c’est la conviction de la juge Aude Buresi et du parquet et donc dans son ordonnance du 11 mai, la juge Aude Buresi a décidé de faire juger Jean-Paul Garcia pour « détournement de fonds publics par négligence ». La magistrate, conformément au réquisitoire du parquet de Paris, estime qu’il « est resté sourd aux multiples alertes » de ses services, permettant ainsi la collaboration et la rémunération de Zoran Petrovic, l’informateur au cœur de l’affaire, pourtant sur liste noire depuis 2009. Mais il est bon de se poser la question

Jean Paul Garcia et l’ancien patron de la Direction des opérations douanières (DOD) au Havre, Pascal Schmidt, seront les deux principaux prévenus du procès, accusés d’être la cheville ouvrière de ces importations de marchandises contrefaites, et seront aussi jugés pour « corruption » et « blanchiment ».

La juge ordonne également un procès pour Vincent Sauvalère, ex-numéro 2 de la DNRED et pour son successeur Erwan Guilmin. Son adjointe à l’époque des faits, Magalie Noël sera également jugée. Tous trois ainsi qu’un responsable régional seront jugés, notamment, pour « complicité » des importations frauduleuses, « escroquerie en bande organisée » et « détournement de fonds publics ».

La marchandise frauduleuse déclenchant les poursuites et à l’origine de l’affaire judiciaire, n’était qu’un bidonnage à la mode douanière d’une saisie d’une cargaison de café, d’un poids total de 43 tonnes, qui avait été « découverte » le 3 juillet 2015 dans un camion et un hangar, officiellement sur la base d’un renseignement recueilli par les super-douaniers de la DOD de la DNRED.

La honte, ils montaient des opérations bidons pour faire croire qu’ils étaient super rencardés … c’est plus facile!

A Bercy, on s’était même fendu d’un communiqué triomphant : »Une première sur le territoire national »…. Là aussi, quand il s’agit d’exister médiatiquement, tous, ministres en tête, sont de bons clients!

Le 10 décembre 2019, j’abordais cette triste affaire sous le titre:

DOUANE FRANÇAISE 🇫🇷 (DNRED): la DOD ou le royaume des magouilleurs

Vincent Sauvalère était en poste à Bruxelles…à l’OLAF plus précisément, le machin anti-fraude de l’Europe. Vincent Sauvalère venait de la DOD (Direction des Opérations Douanières de la DNRED) et c’est l’énarque Erwan Guilmin qui l’avait remplacé.

Ça commence bien cette histoire, sauf que, sauf que ces grands spécialistes des opérations douanières avaient trouvé la solution pour se faire « mousser »( c’est bon pour le déroulement de carrière), en organisant, avec un comparse recruté pour ses connaissances dans le monde obscur des trafics en tous genres, des opérations bidons, voire des trafics qu’ils couvraient.

Tout a une fin, même quand on s’estime au dessus des lois.

Dans un rapport de synthèse d’octobre 2017 deux juges d’instruction, Aude Buresi et Clément Herbo, qui enquêtaient sur ces brillants satrapes de Bercy, ont écrit :

« Nos investigations font ressortir, pour chaque affaire douanière, une implication incriminante de l’aviseur (Zoran Petrovic), et matérialisent une complicité du commandement de la Direction des opérations douanières (DOD) dans les schémas d’importation de marchandise de fraude», tout en soulignant «la participation active de Zoran Petrovic à de multiples trafics». Très loin, donc, des «dysfonctionnements localisés» avancés au début de l’enquête ouverte au pôle financier de Paris, à la suite d’une saisie particulièrement suspecte en juillet 2015.

Erwan Guilmin

Dans le cadre de cette procédure, un document classé «secret défense» a même été caviardé par l’énarque menteur Erwan Guilmin pour dissimuler à la justice le véritable statut du trafiquant indicateur.
Suspicions

Ancien parachutiste de l’armée serbe reconverti dans l’import-export, Zoran Petrovic a été condamné plusieurs fois pour vols et séjours irréguliers depuis son arrivée en France, en 1992.

«Tamponné» par la Brigade de répression du banditisme à la fin des années 90, il collabore ensuite avec plusieurs services de police et de renseignements, très intéressés par sa connaissance du milieu yougoslave et ses connexions dans les Balkans.

Vincent Sauvalère

En novembre 2008, par l’intermédiaire d’un autre informateur, le Serbe est approché par Vincent Sauvalère, qui vient de prendre la tête de la Direction des opérations douanières (DOD), la principale division opérationnelle de la DNRED. D’abord affecté au groupe «stups», Zoran Petrovic permet d’initier un premier dossier portant sur un chargement de 700 kilos de cocaïne, mais l’affaire périclite rapidement. Peu de temps après, son nom est associé à une autre affaire de drogue, baptisée «Hard Rock Cafe», qui lui vaudra d’être mis en examen pour «trafic de stupéfiants».

Véronique Degerman

Lors d’une réunion au parquet de Paris, la vice-procureure de la République, Véronique Degermann, exprime son «ras-le-bol» mais accepte que la DNRED continue à travailler avec Zoran Petrovic, à condition qu’il oublie les stups.

Toujours cornaqué par Vincent Sauvalère, l’aviseur se rapproche alors du groupe «cigarettes», dont il était jusqu’ici un objectif important en raison de sa proximité avec un des principaux réseaux chinois de contrebande. «Là, Sauvalère nous dit que Zoran est quelqu’un
d’envergure, et que nous avons tout intérêt à en faire un aviseur plutôt qu’une cible», a expliqué l’ancien responsable du service aux magistrats. Une importante affaire de cigarettes est alors réalisée avec le parquet du Havre mais, à nouveau, des doutes apparaissent sur les véritables intentions de l’indic. «Je sentais qu’il y avait des choses bizarres qui se passaient autour de cette source sans pour autant les identifier précisément», confiera Roger Combes, alors chef de la DOD de Paris, tout en précisant avoir eu pour «ordre» de travailler avec le Serbe en dépit de ses suspicions.

Peu de temps après, des menaces de mort proférées par Zoran Petrovic contre l’un de ses agents traitants, vont finalement conduire le service à s’en séparer.

«Je crois vraiment que nous avons tout intérêt à nous débarrasser, une fois pour toutes, d’un partenaire devenu bien trop instable», écrit Roger Combes dans un mail d’octobre 2009.

Officiellement, «Z» est blacklisté dans la base centrale des sources, comme le veut la procédure. Ce qui ne va pas empêcher Vincent Sauvalère de continuer à le faire travailler en s’affranchissant de toutes les règles d’usage. Il faut comprendre..c’est tellement facile de se la péter pour des résultats bidons ! Beau tremplin pour Bruxelles !

Embrouilles administratives

Rattaché successivement aux antennes de Bordeaux et de La Rochelle afin de diversifier les juridictions référentes, Zoran Petrovic est finalement positionné à l’antenne du Havre. Il a désormais deux agents traitants : le nouveau patron de la DOD du Havre, Pascal Schmidt, et l’inévitable Vincent Sauvalère dont l’adjointe, Magalie Noël, est également dans la combine. Le grand patron de la DNRED, Jean-Paul Garcia, aurait eu une «connaissance exhaustive» de tous les dossiers réalisés grâce à Zoran Petrovic, s’est il fait enfler par ces forcenés du résultat!

Jean-Paul Garcia

Pour mieux brouiller les pistes, quatre nouvelles immatriculations sont attribuées à Zoran Petrovic, créées sur la base de vrais faux papiers d’identité dont l’enquête n’a pas encore permis de déterminer l’origine.
Une de ces identités est exclusivement utilisée pour les affaires de contrefaçons, une autre pour les cigarettes et une troisième pour les armes. Pendant au moins six ans, le Serbe va ainsi servir de pivot aux principales affaires douanières. Pour la seule année 2013, sur 181 tonnes de cigarettes saisies par les douanes, plus de 105 tonnes sont passées par le port du Havre. Le reste se répartit principalement entre les antennes de Bordeaux et de La Rochelle, elles aussi rencardées par le célèbre aviseur.

Un business parfaitement rodé. «Mon rôle était toujours le même,raconte le Serbe en garde à vue. Je devais assurer l’entrée de la marchandise sur le territoire et l’emmener jusque dans l’entrepôt situé au Havre. Tout cela a été fait sous le contrôle des douaniers, du début à la fin.» A chaque fois, le modus operandi est identique : un nom de société existante est pris au hasard et désigné comme destinataire de la marchandise. Une fois la marchandise arrivée au port du Havre, les cargaisons transitent ensuite par des entrepôts contrôlés par la DNRED. L’antenne du Havre avait «la maîtrise totale de la logistique», insiste Zoran Petrovic. Selon nos informations, des équipes de douaniers étaient régulièrement réquisitionnées pour escorter les cargaisons du Serbe jusqu’à leur destination finale.

« Au cours de ces opérations clandestines, les agents avaient ordre de leur hiérarchie de couper leurs portables et d’utiliser des téléphones d’emprunt, comme de vulgaires dealers. »

«En toute amitié»

Pour chaque conteneur saisi, Zoran Petrovic était rémunéré au moins 20 000 euros par l’administration douanière.

Mais les véritables bénéfices étaient réalisés sur la marchandise qu’il importait par ailleurs en toute tranquillité. Des dizaines de tonnes de cigarettes de contrebande ont ainsi inondé le marché sans être saisies, en dépit de nombreuses alertes, avec la » bénédiction » des magouilleurs de la DOD.

En février 2015, les autorités américaines avertissent leurs homologues français de l’arrivée de plusieurs conteneurs de cigarettes.
Trois mois plus tard, c’est l’attaché douanier à Dubaï qui signale la présence d’un conteneur. Aucun n’est contrôlé.

Mais régulièrement, en vertu du deal avec la DNRED, ces livraisons donnent lieu à une saisie spectaculaire.

Comme ce 20 juillet 2015, dans l’Aisne, lorsque les douaniers de Laon interceptent plus de 9 tonnes de cigarettes de marque Che et Richman dans un poids lourd immatriculé en Croatie. Le communiqué triomphal est encore visible sur le site des douanes. «Cette nouvelle saisie est le résultat d’une stratégie globale de protection de l’espace national», s’y félicitent les gabelous.

Le grain de sable

Mais le système va finir par dérailler. Le 3 juillet 2015, la DNRED réalise une saisie record : 43,3 tonnes de café contrefait découvert dans un semi-remorque et un entrepôt à Argenteuil (Val-d’Oise). En une seule prise, les douaniers sont passés de 30 % à 45 % de leurs objectifs annuels. Mais là encore, l’affaire a été montée de toutes pièces par «Z» qui, en contrepartie, a bénéficié de l’absence de contrôle par les douaniers du Havre de six conteneurs de cigarettes de contrebande, soit environ 70 tonnes. «Le café n’était qu’un leurre permettant à la DNRED d’afficher une belle saisie en volume de marchandise contrefaite alors qu’elle n’était que la contrepartie d’une absence de contrôle des importations réalisées et organisées par Zoran Petrovic » soulignent les magistrats.

Le » Boomerang «

En décembre 2016, (à la suite de la saisie de cannabis Bd Exelmans (affaire Francois Thierry et Sofiane Hambli), l’OCRTIS est dessaisi du dossier au profit de la Gendarmerie et…) lors d’une perquisition à l’échelon DNRED du Havre, les gendarmes découvrent près de 800 000 euros en espèces dans le bureau de Pascal Schmidt, un des agents traitants de Petrovic.

Le parfum de corruption est d’autant plus tenace que les enquêteurs mettent aussi la main sur une montre Chopard au domicile du douanier. En garde à vue, «Z» fini par reconnaître que la tocante venait bien de lui. «Le fait d’offrir une montre à Pascal Schmidt, ce n’est pas de la corruption pour moi, s’est-il justifié. C’est un cadeau en toute amitié.»

Jusqu’où la haute hiérarchie douanière a-t-elle couvert les trafics de sa poule aux œufs d’or ?

Interrogés plusieurs fois, les principaux responsables se sont renvoyés la balle, mettant en avant les objectifs chiffrés et la pression du résultat. «Nous étions d’accord pour dire que ces objectifs quantitatifs étaient déconnectés de la réalité du trafic de cigarettes sur le territoire national, et que de fait ils nous obligeaient à orienter nos sources sur le trafic de cigarettes», a expliqué Magalie Noël, évoquant les «pressions de la Direction générale». «Les objectifs contrefaçons et cigarettes étaient en augmentation constante et ne pouvaient pas être atteints sans une saisie de conteneurs», a abondé Vincent Sauvalère. Soupçonnés d’avoir couvert les activités de «Z» pendant des années, ils ont été mis en examen, entre autres, pour «escroquerie en bande organisée», «détournement de fonds publics», «faux et usage de faux» et «importation en bande organisée de marchandises contrefaites».
«Manipulation»

Autre cadre épinglé : Erwan Guilmin, le successeur de Vincent Sauvalère à la tête de la DOD, qui a juré ses grands dieux ne jamais avoir été informé de la présence de Zoran Petrovic sur liste noire. «On m’a sans doute berné», a expliqué Guilmin aux juges, allant jusqu’à évoquer une «manipulation».
Une version mise à mal depuis par un autre témoignage accablant. Il émane d’un cadre du secrétariat général de la DNRED, chargé de gérer la base centrale des sources et de tenir à jour les enregistrements, les radiations et la fameuse liste noire. Début 2016, le cadre reçoit une réquisition judiciaire du juge Jean Gervillié, qui enquête sur une affaire de stups impliquant Zoran Petrovic «Jean-Paul Garcia [alors patron de la DNRED] m’a demandé sur un Post-it de vérifier une liste de noms, a raconté le témoin. J’ai fait opérer immédiatement par mes services cette vérification et fait rédiger une note classifiée manuelle par un de mes agents. Cette note mentionnait expressément que Zoran Petrovic était sur liste noire

La note doit alors être envoyée au service juridique, chargé de la transmettre au juge d’instruction. «Je devais faire porter cette note par un chauffeur sous pli fermé, poursuit le cadre. Mais M. Erwan Guilmin m’a indiqué qu’il se chargeait de l’amener directement. Je n’ai pas pu refuser car il m’en a donné l’ordre.»
Le cadre s’exécute. Mais à la suite d’une demande de déclassification, un an et demi plus tard, l’inspection générale des douanes se rend compte que le document transmis à la justice, pourtant classé « secret défense », ne correspond pas à l’original. L’écriture est différente.

Surtout, le nom de Zoran Petrovic n’apparaît plus sur liste noire. Un tour de passe-passe assimilable à une dissimulation de preuves, délit passible de cinq ans de prison. Contactés par Libération, les avocats des personnes mises en cause, toutes présumées innocentes, n’ont pas souhaité réagir.

Depuis, Erwan Guilmin est devenu « Chargé de mission à la sous-direction des politiques sociales – Secrétariat général » au Ministère de l’économie et des finances en janvier 2018.

Introuvable et ne figurant sur aucun listing téléphonique à Bercy, et…

Et à la DG de la Douane française, contactée par Marc Fievet, on ne sait que bredouiller…Alzheimer a frappé grave!

Encore heureux que dans ces affaires le « SECRET DEFENSE » n’a pas été décrété !

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En complément d’informations, à lire le livre d’Emmanuel Fansten

Et sa conclusion

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FRANCE 🇫🇷 (Frédéric Ploquin) : l’argent sale est partout

Frédéric Ploquin, journaliste d’investigation, publie « Les narcos français brisent l’omerta : restaurants, salons de massage, kebabs, banque, immobilier : l’argent sale est partout » aux éditions Albin Michel. Il était l’invité de Patrick Roger et Cécile de Ménibus dans le Grand Matin Sud Radio, le 10 février 2021.

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FRANCE 🇫🇷: la prohibition tue, légalisons le cannabis

Cette mesure ne rangerait pas illico les kalachs dans les placards. Mais la question doit être posée pour affronter la réalité plutôt que de la fuir en comptant les morts, comme ce week-end à Marseille.

A Marseille, un jeune de 14 ans est mort ce week-end, sans doute victime d’un nouveau règlement de comptes. (François Nascimbeni/AFP)

par Michel Henry, Rédacteur en chef adjoint de la revue

Derrière la recrudescence des règlements de compte à Marseille, il est une constante : ce ne sont pas les drogues illégales qui tuent, mais la prohibition, ce système vicieux et vicié qui, depuis cinquante ans, apporte chaque jour la preuve de son inanité.

Pourtant, ses adeptes unis par une croyance aveugle restent fervents, réfractaires à toute donnée démontrant que le modèle s’écroule sous leurs yeux.

Source

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FRANCE 🇫🇷 (Rendez-Vous 24 avec Frédéric Ploquin) : les politiques sont-ils les idiots utiles des trafiquants ?

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NARCONEWS de MEXICO 🇲🇽 : las ultimas del 27 de agosto de 2021

PÉROU 🇵🇪 (Coke en Stock – CCCXLVIII) : le Pérou approvisionneur du Brésil

Logiquement, après l’épisode précédent, nous voici naturellement à devoir parler de la situation au Pérou, ex premier producteur en 2013 re-dépassé à nouveau depuis 2018 par… la Colombie. Il fournit en grande partie le Brésil, via sa frontière commune qui fait 2 995 kilomètres. On y rencontre beaucoup de ‘Cessna’ et moins de ‘Beechraft’, et surtout un nombre important de laboratoires de transformation de la cocaïne disséminés dans la partie haute de l’Amazone.

Et on pourra lire les révélations tonitruantes du roi des narcos du pays

A l’époque un homme observe tout cela en souriant : il s’agît de Demetrio Chávez Peñaherrera, surnommé « Vaticano » (Le Vatican mais aussi Gerónimo, Loco Limonier, Patron, Garrincha, Coca Loca, Irak, Sadam ou Al Capone) considéré comme le plus grand trafiquant de drogue du pays, directement lié aux trafiquants de drogue colombiens Rodríguez Orejuela (cartel de Cali) et Pablo Escobar (cartel de Medellín).

Il manipulait 80 % de la production péruvienne e pâte de cocaïne  par an à cette époque). En précurseur de ce qui se fait aujourd’hui, il avait fait construire à la frontière péruvienne avec la Colombie et le Brésil un gigantesque laboratoire de traitement du chlorhydrate de cocaïne doté d’une piste d’atterrissage de 1 500 mètres, d’une villa et d’un entrepôt alimentaire. Il avait investi pour 1 million de dollars US en intrants chimiques !!!

Le 13 janvier 2016; le voici qu’il sort de prison, après y avoir passé 22 ans, et sa première déclaration est tout simplement explosive, accusant ouvertement l’ex président Fujimori de l’avoir aidé, carrément à installer le trafic et le faire perdurer : « C’était une période désastreuse pour le Pérou, il y avait un narco-état là-bas et c’est indéniable. Ce que j’ai fait, je ne l’ai pas fait seul mais avec consentement ; s’ils m’auraient dit de ne pas le faire, je ne l’aurai pas fait.«  a-t – il déclaré à la presse lorsqu’il a rappelé ses activités illégales . 

Il a également mentionné que: « L’ancien président Fujimori était au courant de la piste d’atterrissage qu’il avait dans la jungle pour l’expédition de drogue et qu’il aurait toléré son fonctionnement jusqu’à deux ans après avoir reçu un document du gouvernement américain demandant sa fermeture (!!!). »

Selon les historiens, en effet: « En mai 1996, des agents du renseignement de l’armée de l’air péruvienne ont découvert une cargaison de 176 kilos de cocaïne, pas moins que dans l’avion présidentiel. Le pilote Luis Escárcega Ishikawa, était l’un du président Alberto Fujimori. En juillet de la même année, ils trouvèrent une autre cargaison, cette fois sur un navire de la Marine. La révélation causa stupeur et confusion dans le pays. Cependant, un an après la saisie de la drogue, en juillet 1997, le président de l’époque, Alberto Fujimori, a disculpé les officiers de l’équipage du narco-avion dans un discours public. Non seulement les officiers ont été acquittés, mais l’un d’entre eux, le colonel FAP Óscar Salinas, a obtenu une promotion ».

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AERO-NARCOTRAFIC (Coke en Stock – CCCXLVII) : au Brésil, la coke vient de Bolivie ou du Pérou

Au Brésil, l’activité n’a pas cessé cet été, le fait d’appareils connus, des Cessna 210 et des Beechcraft B58 notamment : on les a rencontrés alternativement, comme l’année précédente, les deux modèles agissant en duo pour venir récupérer un chargement conséquent resté coincé dans un appareil qui s’était écrasé. S’y ajoute l’inévitable hélicoptère Robinson R44, très présent là-bas comme on le sait, avec à la clé un beau cas de figure de policier trafiquant. 

Un récidiviste notoire (et pas le seul)

Autre histoire avec un autre avion monomoteur Cessna, modèle 182P immatriculé PT-IMY (ici à gauche), capturé le 3 juillet dernier à Ituverava à l’intérieur de l’Etat de São Paulo avec un chargement conséquent de chlorhydrate de cocaïne de 243 kilos d’une valeur de 15 millions de Reais, selon le registre disponible en consultation sur le site de l’ANAC (Agence nationale de l’aviation civile), il appartient à un pilote de Corumba nommé Luiz Augusto de Barros Lima, originaire du Mato Grosso do Sul, aujourd’hui âgé de 77 ans, qui a comme particularité d’avoir eu son nom impliqué au moins déjà deux fois dans une histoire de trafic de cocaïne. Ce 3 juillet, l’avion avait été chargé au Paraguay, dont il provenait, attendu sur l’aérodrome par une camionnette. Or le fameux Luiz Augusto de Barros Lima avait déjà  été arrêté il y a 14 ans, dans une situation très similaire à celui enregistré cette après-midi-là. En 2007, en effet, le propriétaire du Cessna Aircraft 210L, immatriculé PT-JIC avait été surpris, également à l’intérieur de São Paulo, en train de piloter cet un autre monomoteur le 18 octobre, à Guararapes (SP). Dans l’avion transporté par Luiz Augusto, alors âgé de 63 ans, des policiers du Denarc (Département des enquêtes sur les stupéfiants) de l’État voisin avaient trouvé 200 kilogrammes de cocaïne. Le hic, c’est qu’à cette date, Augusto était déjà un récidiviste : en 2002, il avait été condamné à cinq ans et quatre mois de prison parce qu’il avait été arrêté une première fois avec 104 kilos de cocaïne dans la région du Pantanal !!!

Le PT-JIC avait alors été évalué à 130 000 dollars.

L’État qui l’avait incorporé un temps dans la police, lui aussi (ici à droite), l’avait revendu après… et cet avion on le connaît bien ici : il a fini ses jours le 13 février 2019 planté net dans une maison de Benguí, à Belém.

Son copilote Lucas Ernesto Santos e Santos, 24 ans est décédé à l’hôpital, son pilote casse-cou n’a que 22 ans et il s’appelle Bruno Alencar Wachekowski (ici à droite), qui « traînait derrière lui un lourd CV de (jeune) délinquant » ai-je écrit ici même : en 2016 il avait déjà été impliqué dans un autre crash, son avion étant tombé dans une ferme en Bolivie. À l’époque, il avait 19 ans !!!.  « L’avion avait été retrouvé broyé, posé sur le dos arborant une fausse immatriculation de papier en PT-JKX… «  Il avait remis ça en 2017, avec un autre Cessna encore : en novembre 2017, Bruno et quatre autres hommes qui prévoyaient de reprendre un avion saisi avec près de 500 kilogrammes de droguev ont été arrêtés dans la municipalité de Tangará da Serra, à 242 km de Cuiabá » avait-on appris…

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RDC 🇨🇩 (Kinshasa) : démantèlement d’un atelier de fabrication de la drogue « Bombé »

Les autorités de la République démocratique du Congo (RDC), ont annoncé, jeudi, avoir démantelé un atelier de « Bombé », une drogue artisanale fabriquée à base de poussière noire extraite des catalyseurs d’échappements des véhicules, mélangée avec du Nutriline, en vente libre dans les pharmacies de Kinshasa, et faisant des ravages parmi les jeunes.

« On a interpellé un ressortissant tunisien, propriétaire d’une usine de la drogue à Gombe ( Centre – ville), les autres ont été arrêtés dans d’autres communes », a déclaré à l’Agence Anadolu, le général Sylvano Kasongo, chef de la police à Kinshasa.

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BRÉSIL 🇧🇷 (opération ‘Tamoios’) : des bateaux et des ‘narcoplongeurs’ pour transporter de la cocaïne d’Espírito Santo dans l’État de Rio de Janeiro jusqu’au port de Rotterdam, aux Pays-Bas 🇳🇱

Au cours de l’enquête, qui a duré environ deux ans, les agents de PF ont saisi 14 voitures de luxe. Six propriétés haut de gamme étaient également situées à Rio et Mangaratiba, dans la région métropolitaine de l’État, et à Guarapari, Espírito Santo, en plus de 200 kilos de cocaïne (dans un bateau et dans une voiture) et 827 000 R$. En deuxième lieu, la bande a utilisé de petits bateaux de pêche et des plongeurs professionnels.
Huit suspects ont été arrêtés dans lors de cette opération Tamoios.

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ESPAGNE 🇪🇸 (Ibiza) : saisie de 107 kilos de cocaïne, deux kilos de méthamphétamine et 500 grammes de cocaïne rose

Un total de 16 détenus et une saisie de 107 kilos de cocaïne, deux kilos de méthamphétamine et 500 grammes de cocaïne rose. Il s’inscrit dans le bilan d’une opération conjointe déployée par la « Policia Nacional » et la « Guardia civil », qui a conduit au démantèlement d’un groupe « spécialisé et très actif » de trafiquants de drogue qui introduisaitt et distribuait d’importants lots de cocaïne à Ibiza.

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PÉROU 🇵🇪 (Piura) : le Portugais Gonçalo Gabriel Simões Mateus alias « Docteur et Marginal kid » a été arrêté avec 157 kilos de cocaïne

Gonçalo Gabriel Simões Mateus et Leonel do Nascimento Costa

Gonçalo Gabriel Simões Mateus, un habitant de Coimbra connu dans les milieux criminels sous le surnom de « Docteur » ou/et « Marginal kid », et Leonel do Nascimento Costa, de nationalité brésilienne, ont été arrêtés cette semaine par la police nationale péruvienne en possession de 157 kilos de cocaïne.

Les arrestations des deux hommes et la saisie de 157 kilos de coke ont eu lieu mardi matin dans un appartement au 4e étage d’une copropriété de la ville de Piura, dans le nord de ce pays sud-américain. L’action faisait partie d’une opération que la police nationale péruvienne a appelée « Caso Trombas ».

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