Cette mesure ne rangerait pas illico les kalachs dans les placards. Mais la question doit être posée pour affronter la réalité plutôt que de la fuir en comptant les morts, comme ce week-end à Marseille.
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par Michel Henry, Rédacteur en chef adjoint de la revue
Derrière la recrudescence des règlements de compte à Marseille, il est une constante : ce ne sont pas les drogues illégales qui tuent, mais la prohibition, ce système vicieux et vicié qui, depuis cinquante ans, apporte chaque jour la preuve de son inanité.
Pourtant, ses adeptes unis par une croyance aveugle restent fervents, réfractaires à toute donnée démontrant que le modèle s’écroule sous leurs yeux.