Hier, la distribution de produits décrétés illicites était cachée et confidentielle.
Hier, les régaliennes en charge de lutter contre les narcotrafics faisaient dans la discrétion hormis lors du bilan annuel qui permettaient aux hiérarchies de se montrer…
Mais ça c’était hier!
Aujourd’hui, chaque jour, des « communicants » des grands services, qu’ils soient de la Douane, de la Gendarmerie et de la Police, nous abreuvent d’informations toutes destinées à démontrer leur efficacité sans réussir à convaincre les observateurs attentifs des différentes actions menées. Utiliser les Finances publiques pour se promouvoir et s’autoglorifier n’étonne plus personne alors que nous frisons aujourd’hui l’overdose. Il serait peut-être temps de revenir à plus de modération dans les propos tenus à longueur de semaines par des services dédiés uniquement à la promotion, cherchant sans aucun doute à tromper sur l’efficacité des dites régaliennes sur le terrain.
Comment s’étonner alors que des dealers fassent de la pub alors qu’ils pratiquent déjà les réseaux sociaux pour distribuer tous types de stupéfiants, tous types d’armes et tous types de propositions pedocriminelles sans modération aucune des grands serveurs.
0000