Au moins 28 acteurs politiques ont été assassinés depuis le début de la campagne.
Le Honduras vit en crise perpétuelle depuis le coup d’Etat de 2009, qui a démis le président de gauche, Manuel Zelaya (2006-2009) et placé le Parti national (PN, droite) au pouvoir. Les 5 millions d’électeurs doivent décider s’ils donnent un coup de balai radical dans l’administration de leurs institutions, ou s’ils maintiennent au pouvoir des responsables politiques souvent accusés de trafic de drogue, de corruption et de blanchiment. La justice américaine n’a pas hésité à qualifier le Honduras de « narco-Etat ».
0000