
DubaĂŻ, lâun des sept membres de la fĂ©dĂ©ration des Emirats arabes unis, a une longue histoire avec le trafic de stupĂ©fiants. Bien avant lâindĂ©pendance de la fĂ©dĂ©ration, en 1971, ce port Ă©tait une place centrale de la contrebande maritime dâor avec lâInde et le Pakistan, dont ses bateaux revenaient souvent chargĂ©s dâopium, voire dâhĂ©roĂŻne, en partie Ă©coulĂ©s vers lâIran..
Le « choc pĂ©trolier » de 1973, dont Abou Dhabi, capitale de la fĂ©dĂ©ration, a immensĂ©ment profitĂ©, a rendu obsolĂštes ces trafics dâun autre Ăąge. Mais les facilitĂ©s multiples que le paradis fiscal de DubaĂŻ garantit Ă ses hĂŽtes fortunĂ©s ont fait de lâĂ©mirat une base de repli privilĂ©giĂ©e pour des narcotrafiquants notoires, recherchĂ©s par les polices europĂ©ennes.
CâĂ©tait du moins vrai jusquâĂ ce que, rĂ©cemment, une sĂ©rie dâaccords dâextradition mette fin Ă lâexil dorĂ© Ă DubaĂŻ des barons europĂ©ens de la drogue.
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