Malgré la succession des spectaculaires opérations policières dans ce quartier depuis une dizaine d’années, celles-ci n’ont pas permis d’y éradiquer le trafic, loin s’en faut.
La cité de la Castellane illustre de manière emblématique le phénomène d’incrustation endémique du trafic de drogue dans de nombreux quartiers populaires et l’emprise croissante qui exercent les réseaux délinquants.
Les forces de l’ordre ne sont certes pas inactives mais la succession des spectaculaires opérations policières dans ce quartier depuis une dizaine d’années n’a pas permis d’y éradiquer le trafic, loin s’en faut. Tout se passe comme si l’une des têtes de l’hydre coupée était remplacée par une autre. Cette repousse, plus ou moins rapide, semble en moyenne prendre deux ou trois ans pour qu’un nouveau réseau n’atteigne une taille conséquente. La chronologie des opérations policières depuis 2010 à la Castellane illustre ce processus de régénération permanente.
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