AprÚs la DNRED et son énarque caviardeur, le bien nommé Erwan Guilmin, voilà un autre dossier qui donne des sueurs froides, cette fois-ci, à Beauvau.
Le 23 novembre 2015, lâactuel directeur des Affaires europĂ©ennes et internationales au ministĂšre de lâIntĂ©rieur a officiellement convolĂ© avec un vendeur de stups.
Jean Mafart, Ă lâĂ©poque, occupait la fonction de secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la Direction gĂ©nĂ©rale de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure (DGSI) ! Le Renseignement intĂ©rieur est pourtant censĂ© passer au tamis la vie privĂ©e de tous ses agents, a fortiori celle de ses hauts cadres.
Lâhistoire est dâautant plus croquignolette que la DGSI est chargĂ©e, au terme dâune enquĂȘte minutieuse, de distribuer et de renouveler (tous les cinq ans, et Ă tous les fonctionnaires du pays) les habilitations « secret-dĂ©fense ».
Ce label, Jean Mafart le connaĂźt bien : auparavant, il avait sĂ©vi dans la maison dâen face, la DGSE, au titre de sous-directeur au budget (un poste des plus sensibles, lâargent restant le nerf des opĂ©rations clandestines).
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