3 ème round
Extrait de l’article de Vincent Monnier
Depuis le début du procès, le 9 mai, les six anciens patrons de la Direction nationale du Renseignement et des Enquêtes douanières (DNRED), renvoyés devant le tribunal correctionnel de Paris en raison de supposées dérives, s’attachent à ne jamais citer le nom de celui qui fut, durant de longues années, le « tonton » préféré de leur service. A chaque audience, c’est donc la valse des alias : tour à tour, il est « Monsieur Z », « Z », « Alex », « le Grand », « ZP », « Zoran »… Déformation professionnelle, à n’en pas douter. Tant pis si l’intéressé, assis deux rangs derrière eux, figure lui aussi parmi les prévenus et si la presse a depuis longtemps révélé son patronyme, sans parler de la présidente du tribunal comme des deux procureurs qui ne s’embarrassent pas des mêmes précautions.
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