La responsabilité des réseaux pointée du doigt
«Nous avons travaillé sans relâche pour aider à combattre cette crise nationale en éradiquant les vendeurs de drogues illicites de notre plateforme», a réagi un porte-parole de Snapchat sollicité par l’AFP.
La firme californienne ajoute utiliser une technologie de pointe pour «détecter de manière proactive et fermer les comptes» des dealers, ainsi que bloquer dans son moteur de recherche, les résultats liés aux stupéfiants. Mais pour Sam Chapman, le système ne fonctionne tout simplement pas car les dealers utilisent des émojis et des mots codés qui ne sont pas bloqués.
La loi régissant actuellement ces plateformes «a été écrite en 1996. Les législateurs n’avaient aucune idée de ce qu’internet serait aujourd’hui».
L’association de victimes VOID souhaite que les réseaux sociaux soient tenus pour responsables de ce qui arrive à leurs utilisateurs sur leurs plateformes, ce qui n’est pas le cas actuellement. «Si vous êtes dans un supermarché et que vous glissez et tombez, vous pouvez les poursuivre», a plaidé le président de VOID lors de la manifestation.
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