
Une opĂ©ration menĂ©e par la mairie de Perpignan avec le concours des forces de l’ordre, et que le maire Louis Alliot (Rassemblement National) assume : « Ce qui a motivĂ© l’opĂ©ration c’est la colĂšre des riverains. Il y a des habitants, il y a des familles. On est Ă proximitĂ© d’Ă©coles, de jardins d’enfants et systĂ©matiquement vous aviez des dealers statiques sur ce point de deal, qui importunaient les gens qui passent ou qui les menaçaient. Donc il fallait bien rĂ©agir ! »
Des habitants soulagĂ©s… mais hors camĂ©ra
Difficile pourtant pour notre Ă©quipe de reportage de faire parler devant la camĂ©ra ces fameux riverains « en colĂšre » d’aprĂšs le maire. Est-ce la la peur de reprĂ©sailles, une forme de loi du silence ? Hors camĂ©ra, de nombreux habitants se disent Ă la fois soulagĂ©s et rassurĂ©s. Et les personnes qui ont acceptĂ© de rĂ©pondre Ă quelques questions devant l’objectif ne se montraient, elles, pas particuliĂšrement enthousiastes quant Ă cette opĂ©ration.
Sandrine, une mĂšre de famille qui habite le quartier depuis trois ans, prĂ©cise mĂȘme que les dealers « ne l’embĂȘtaient pas du tout « , les jugeant mĂȘme « polis : ils me disent bonjour tous les jours ». Et lĂąchant mĂȘme :« C’est embĂȘtant quand mĂȘme qu’il y ait toujours la police. Je n’aime pas trop ça. Ca donne une mauvaise image du quartier. »
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