par Fabrice Rizzoli
Le 19 juillet en début d’après-midi, une Fiat 126 bourrée de 100 kilos de Simtex et de Tritolo désintègre Paolo Borsellino et les hommes de son escorte via d’Amelio, à Palerme
Plusieurs enquêtes et procès ont démontré des complots impliquant des membres de l’État dans cet événement. Il a été démontré dans un tribunal que des policiers ont fait accusé un innocent comme exécutant…
Les preuves judiciaires sont une chose exigeante mais les preuves historiques et géopolitiques sont toutes aussi importantes.
Ce jour là , 10 minutes après l’explosion une dizaine de membre des services secrets (en poste à Rome) en costume cravate était déjà sur les lieux de l’attentat (témoignages de policiers…).
Puis, un policier a été photographié en train de subtiliser la sacoche du juge Borsellino dans la voiture en flamme… Évitant les bouts de cadavres, il a ensuite remis la sacoche dans la voiture ! (Ce sont SES déclarations au procès…). L’agenda rouge avec les notes confidentiels du juge a disparu… Le policier en question n’a pas été condamné…
Je passe sur les mobiles de cet attentat totalement irrationnel pour l’organisation mafieuse. En effet, quelques jours après le parlement devait mettre fin à des mesures antimafias provisoires. Avec l’attentat, les politiques ont voté l’article 41 bis du CPP « isolement strict » pour les chefs mafieux afin des les inciter à collaborer…
Bref, les complots ça existe !
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