La parlementaire Camila Flores a soutenu que malgré que ce ne soit pas prévu dans la loi, « comme un policier dont le test se révèle positif est licencié et perd son emploi, je pense que dans le cas des parlementaires, il devrait en être exactement pareil »
Le 13 juillet, la Chambre des députés a approuvé le projet incorporant un règlement visant à contrôler la consommation de drogues et de stupéfiants pour les députés en exercice.
La nouvelle réglementation vise à réglementer « la prévention de la consommation abusive de stupéfiants ou de substances psychotropes » et « à éviter la commission d’infractions liées au trafic de drogue ou à celles-ci ».
Ce mercredi 17 août, la Corporation a tiré au sort les 78 parlementaires qui, entre le 22 et le 30 août, doivent effectuer un contrôle dans le laboratoire de l’Université du Chili. Si l’analyse est positive, le mandataire doit donner son autorisation écrite pour que son compte bancaire soit contrôlé.
Dans une conversation avec Primera Pauta de Radio PAUTA, la députée de Renovación Nacional (RN), Camila Flores, a soutenu que « celui qui consomme de la drogue, celui qui est toxicomane devrait perdre son poste de député. C’est mon avis, ce n’est pas ce qui est prévu dans la législation, mais il devrait quitter ses fonctions. Comme un carabinero dont le test est positif est licencié et perd son emploi, je pense que dans ce cas, il devrait en être exactement ainsi »
La députée, qui est l’une des 78 parlementaires qui doivent passer le test, a précisé qu’à travers le test « le but est de marquer une étape importante devant le public de qui sont ceux qui consomment des drogues illicites » et a ajouté qu’il s’agit d’une « étape significative pour éviter les situations de corruption ».
De plus, la députée Flores a souligné que ce test a été établi comme une loi, de sorte que les personnes sélectionnées pour le subir doivent respecter la loi à la lettre : « Ce test est obligatoire car il a été établi par la loi« .
Dans le même ordre d’idées, Flores a souligné que si l’une des personnes soumises au test revient positive pour la consommation d’une substance illicite, elle doit répondre à la loi et révéler où elle s’est procurée ladite drogue : « Si elle ressort positive, elle devra dire d’où ça vient ! »
. « C’est une étape importante pour éviter ce type de situation de corruption », a ajouté la députée du Renouveau national en référence à cette nouvelle loi qui vise à détecter la consommation de substances illicites par les hommes politiques et les agents du système public.
En France, une pétition est en ligne pour que nos élus soient soumis à un test
Pour accéder à cette pétition
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