
Le procureur Yves Le Clair explique cette « politique pénale à titre expérimental » par sa volonté « d’augmenter la prise de matière en diminuant l’impact sur les services ».
Jusqu’à 1,5 kilo de cocaïne
Principalement « in corpore », en partance pour l’aéroport d’Orly​, une « procédure simplifiée » sera possible et la notification en accord avec le parquet, « d’un classement sous conditions » de l’affaire. La personne interpellée est alors libre avec interdiction de paraître à l’aéroport de Cayenne « pendant six mois » et une « inscription au FPR » [Fichier des personnes recherchées] et « une information du service des douanes ».
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Entre 1,5 et 4 kilos de coke
la personne reçoit directement de l’officier de police judiciaire une convocation pour comparaître au tribunal
-soit pour une audience classique,
-soit une audience sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC ou « plaider- coupable »).
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Au-delà de 4 kilos
Le trafiquant est présenté au parquet en vue d’une CRPC, s’il reconnaît les faits, ou d’une comparution immédiate s’il les conteste.
Un bilan en septembre
« Un bilan sur la pertinence de ces mesures sera réalisé en septembre », conclut le procureur dans son courrier.
La réaction du syndicat Synergie-Officiers
« Comment peut-on en arriver à une politique pénale de cette nature pour le trafic de cocaïne dont la Guyane est le principal point d’entrée en métropole ? On peut toujours demander plus à la Police mais pas en sabordant son action ».
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