Un total de 719 lieux de vente de stupĂ©fiants ont Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ©s sur les 3.952 recensĂ©s en janvier 2021 en France mĂ©tropolitaine et en Outremer par le ministĂšre de lâIntĂ©rieur, a affirmĂ© GĂ©rald Darmanin dimanche sur Twitter.
« Depuis janvier 2021, prĂšs de 1.000 opĂ©rations de pilonnage de points de deal sont menĂ©es chaque mois. Ces opĂ©rations ont permis de faire baisser le nombre de points de deal de prĂšs de 20%, de 3.952 Ă 3.233 », a tweetĂ© le ministre de lâIntĂ©rieur, qui a fait de la lutte antistupĂ©fiants lâune de ses prioritĂ©s.
Un point de deal est dĂ©fini par le ministĂšre comme un lieu sur la voie publique oĂč des trafiquants vendent quotidiennement des produits stupĂ©fiants. Les plus importants peuvent rapporter plusieurs dizaines de milliers dâeuros par jour.
« Organisations agiles et inventives »
« Ăa ne veut pas dire que tous ces points ont dĂ©finitivement disparu, puisque ces organisations sont assez agiles et inventives pour investir de nouveaux lieux dâimplantation ou se diversifier en utilisant les rĂ©seaux sociaux avec ce que lâon appelle âlâuberisationâ des trafics », a nuancĂ© la cheffe de lâOffice antistupĂ©fiants (Ofast), StĂ©phanie Cherbonnier, dans un entretien au « Journal du dimanche ».
Mais, selon une note de la police judiciaire citĂ©e par le JDD, le phĂ©nomĂšne du narcobanditisme « bien dĂ©crit et documentĂ© Ă Marseille, oĂč il est prĂ©sent depuis plusieurs annĂ©es (…) a essaimĂ© pour sâinscrire dans dâautres villes du territoire national » de plus petite taille.
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