Comme la plupart des trafiquants de crack de la capitale, Abdou vient du SĂ©nĂ©gal. Depuis son arrivĂ©e en France il y a plus de quinze ans, il fabrique et vend ses « galettes » de drogue. Elles lui rapporteraient de 100 Ă 200 euros par jour « maximum« . Mais selon lui, les gros dealers peuvent gagner quotidiennement de 2 000 Ă 3 000 euros.
Au sein de la filiĂšre, Abdou est ce qu’on appelle un « cuisinier » ou un « chimiste ».Â
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