« Vous n’allez pas me juger à pile ou face ?! » Face aux jurés de la cour d’assises des Bouches-du-Rhône, accusé d’être le commanditaire d’un règlement de comptes commis en 2016 à Marseille, Kamel Meziani s’est montré, une semaine durant, fin stratège pour tenter de décrocher « un acquittement qui s’impose ». Mais c’est finalement à trente ans de réclusion criminelle que les jurés ont condamné, vendredi 10 février, cet homme de 38 ans qui est aux yeux de la police judiciaire l’un des principaux « patrons » du narcobanditisme marseillais. Il a été reconnu coupable de complicité de meurtres et de tentative de meurtre en bande organisée par instruction, aide et assistance.
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