Coke en stock CCCLXXVII (377) : le désastre Bolsonaro (3)

COKE EN STOCK

Peut-être qu’un jour les historiens retiendront les années pendant lesquelles Jaïr Bolsonaro était au pouvoir comme étant celle de l’ère des hélicoptères Robinson, qui sait. Son inventeur décédé l’année dernière se serait bien passé de cette consécration (1) mais il est vrai que ces quatre pénibles années de son mandat ont été marquées par un nombre incalculables de citations de sa machines dans des affaires douteuses de transport de minera d’or, de cocaïne ou encore de mercenaires pour aller reprendre en mains les territoires indiens, quand ils ne transportaient pas de la nourriture ou des tonnes d’essence pour les chercheurs d’or qui ont défiguré le pays dans des proportions que nous sommes seulement en train de réaliser. Notre bolsonariste de service décrit dans l’épisode précédent lui aussi en a utilisé (2), même si l’on retient pour l’instant ce qu’il a pu faire avec ces « Esquilo », ces Bell Ranger ou…

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FRANCE 🇫🇷 (Cocaïne) : un marché en pleine expansion

Des chiffres inquiétants. Depuis une dizaine d’années, la consommation de cocaïne est en nette hausse, avec une accélération récente, a indiqué lundi Santé publique France, à partir de données sur les passages aux urgences.  « Ces résultats mettent en lumière une augmentation forte et continue sur la période 2010-2022 et ce, quelle que soit la région », résume SPF, dans un communiqué accompagnant la publication de chiffres actualisés.

Selon ces données, 23.335 passages aux urgences en lien avec la consommation de cocaïne ont été enregistrés entre 2010 et 2022. Cela inclut les différentes formes de la drogue : poudre, crack, …

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IRAN 🇮🇷 : la police saisit près de 1,3 tonne d’opium dans le sud-est du pays

La police iranienne a saisi 1,295 tonne d’opium après des échanges de tirs avec des trafiquants de drogue dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, dans le sud-est du pays, a rapporté dimanche l’agence de presse officielle IRNA.

Quatre trafiquants ont été arrêtés lors de deux opérations simultanées menées par la brigade anti-stupéfiants dans deux districts, a indiqué l’IRNA, citant le commandant de la police du Sistan-et-Baloutchistan Doostali Jalilian.

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FRANCE 🇨🇵 (SURV de la Douane – Hautes-Alpes) : 187 kilos de haschich dissimulés dans le châssis d’une camionnette

La brigade des douanes de Gap a saisi 187 kilos de résine de cannabis, ce jeudi 23 mars lors d’un contrôle à Chorges (Hautes-Alpes), a indiqué, par communiqué, ce lundi le parquet de Gap.

« La drogue était dissimulée dans le plancher du châssis dans un petit camion de marque Iveco, immatriculé en Espagne« , a souligné le parquet.

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UK 🇬🇧 (NCA) : Bristol man charged over attempted drug importation

A Bristol man has been charged with drug offences following his arrest by National Crime Agency officers investigating the attempted importation of cocaine with a potential street value of around £1.75 million.

Derick Everton Grant, 52, originally from Jamaica, is the director of a food importation company that allegedly arranged the shipment in 10 pallets of ackee, the national fruit of Jamaica, imported to Portbury Dock, Bristol. 

When Border Force officers diligently searched the shipment on Friday (17 March) they identified a number of boxes in which the tins were filled with cocaine rather than fruit. The tins contained a total of 22kgs of cocaine.

Grant was arrested yesterday morning as he exited a flat on Broomhill Road in Bristol, carrying a bag containing his passport, a large quantity of cash and two high value watches.

Two other individuals from the Bristol area, a 41 year old man 35 year old woman, were also arrested yesterday. They have both been released on bail following interviews.  

The operation was supported by Border Force, the Avon and Somerset police, the South West Regional Organised Crime Unit and HMRC.

Anthony Hubbard, operations manager for the NCA said: “This operation will have a significant impact on the supply of illegal drugs in the Bristol area. It is a superb example of what we achieve through collaboration, working with law enforcement partners to disrupt criminal activity, and protect the UK’s border security.

“We share a determination to bear down on criminal exploitation of our ports and yesterday’s operation demonstrates that in action, and I want to thank those partners who worked with us. Our investigation continues.”

21 March 2023

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UK 🇬🇧: Gold shipment forfeited after NCA links it to drug cartels

The National Crime Agency has obtained a civil recovery order for gold worth an estimated £4 million that was being laundered by South American drug cartels.

NCA financial investigators took up the case after the shipment of gold weighing 104 kilos was seized at Heathrow in June 2019.

Gold 2The gold was in the cargo section of a plane which had arrived from the Cayman Islands.

It was being transported from the Caymans to Switzerland via Heathrow, having earlier been shipped to the Caymans on a private jet which had arrived from Venezuela.

NCA officers worked closely with authorities in the Cayman Islands to prove a false paperwork trail had been created to hide the true origin of the gold as Venezuela, and that those involved in the organisation and physical movement of the gold had links to organised crime.

The remaining 20 per cent will be returned to companies with a financial interest in the gold.
 

NCA Branch Commander Andy Noyes said: “Criminals are attracted to gold as a way of moving drugs money due to the high value contained in relatively small amounts.

“Our investigation showed this shipment was linked to drug cartels operating out of South America, but we were able to stop it reaching its final destination thanks to established links with overseas partners.

“This intervention has disrupted the criminal network, stopping them from reinvesting in further criminality that causes harm to our communities.”

21 March 2023

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CATALOGNE 🇪🇦 (STUPS) : ‘Guardia Civil’ et ‘Mossos d’Esquadra’ stoppent une flotte de « narcolanchas » qui opéraient entre le Maroc et la Catalogne

Les policiers catalans et la Guardia Civil ont démantelé un réseau très organisé qui avait construit toute une flotte de « narcolanchas », des « bateaux de drogue » à grande vitesse, pour introduire du haschisch en Catalogne depuis le Maroc. 13 personnes ont été interpellées dont six ont été placées en détention provisoire.

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BELGIQUE 🇧🇪 (port d’Anvers) : 280 kilos de cocaïne retrouvés, neuf personnes arrêtées

Une cargaison de 280 kilos de cocaïne a été découverte dans un conteneur du quai 1742 de l’Europa Terminal (MPET) dans la zone portuaire d’Anvers ce vendredi, rapporte le SPF Finances.

La COKE était cachée dans un conteneur déchargé vendredi du MSC Oriane, un porte-conteneurs battant pavillon panaméen.

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EUROPOL 🇪🇺 (narco-business) : pour Jean-Philippe Lecouffe, l’imagination et les moyens des trafiquants sont sans limites

Propos recueillis par Hervé Chambonnière

EXTRAITS

Les cartels latino-américains ont débarqué dans les ports européens et ont importé leurs méthodes ultraviolentes. Y a-t-il une organisation qui vous inquiète plus qu’une autre ?

Elles nous inquiètent toutes : « Mocro maffia » (organisation néerlando-marocaine), ‘Ndrangheta calabraise et autres pègres italiennes, des Balkans, russes, colombiennes… Ce qui nous étonne c’est qu’on ne voit pas les Mexicains tant que ça et on ne voit pas pourquoi ils ne seraient pas là. On les cherche.

Et avec les cartels mexicains, redoutez-vous le scénario américain, avec un tsunami fentanyl, cette drogue 50 fois plus mortelle que l’héroïne ?

Nous sommes très attentifs à cela. Nos collègues américains nous ont rapporté comment, sous l’impulsion de ces cartels, la cocaïne avait laissé la place à cette drogue de synthèse, très addictive et nocive (NDLR : un Américain meurt toutes les 7 minutes des effets du fentanyl ; près de 71 000 morts en 2021), qui coûte beaucoup moins cher à fabriquer et qui rapporte donc encore plus. Pour le moment, il y a très peu de traces de fentanyl en Europe occidentale.

Le général français (gendarmerie) Jean-Philippe Lecouffe, directeur exécutif d'Europol depuis mai 2021, en charge des opérations.
Au poste de directeur exécutif adjoint d’Europol depuis mai 2021, en charge des opérations, le général français Jean-Philippe Lecouffe dispose d’une vision internationale de la criminalité organisée. (Arturas Gudavicius Europol)

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EUROPE 🇪🇺 (Belgique et Parlement Européen) : une corruption complexe mais totalement avérée

L’enquête retentissante sur la corruption au Parlement européen et la lutte contre le trafic de drogues placent la Belgique sous le feu des projecteurs. Pourtant, la police fédérale manque de bras, certains bâtiments tombent en lambeaux, et les dossiers s’accumulent faute de moyens pour les traiter. Un contexte qui peut laisser penser que la Belgique est à la traîne dans la lutte contre la corruption.

Et le GRECO (Groupe d’États contre la corruption) de régulièrement épingler l’État belge pour non-respect de ses recommandations. Cet organisme « constate surtout que la Belgique est dans le peloton des pays européens« , avance, quant à lui, Eric Snoeck, directeur général de la police judiciaire fédérale. « Je peux vous dire qu’on prend ses recommandations très au sérieux. »

Autre son de cloche du côté du juge d’instruction Michel Claise, en charge du dossier de corruption au Parlement européen, qui répète depuis quelques années que la Belgique ne prend pas la corruption au sérieux. « Je pense qu’il lance à juste titre un signal d’alarme sur l’importance de la corruption et surtout sur les ravages que peut faire la corruption dans un État qui ne se structurerait pas« , relève Eric Snoeck, au micro de Sébastien Georis sur La Première.

Et d’affirmer : « au niveau de la police judiciaire, en particulier depuis trois ans et demi, on a pris le problème à bras-le-corps. Les enquêtes sont menées principalement au sein de l’office central pour la répression de la corruption (OCRC), […] dans lequel nous avons réinvesti un certain nombre de capacités. Nous avons quasiment doublé les effectifs. »

Des policiers sous pression et courtisés par les criminels

Combien de policiers travaillent à lutter contre la corruption justement ? Une cinquantaine, « complétée par des enquêteurs des directions déconcentrées de la police judiciaire, qui elle aussi traite ponctuellement des dossiers de corruption« , note Eric Snoeck.

Outre la lutte contre la corruption, l’OCRC est également chargé de lutter contre les fraudes des marchés publics et des subsides. Le dossier Nethys en passe d’être bouclé, c’est l’OCRC; les perquisitions au Parlement wallon à Namur il y a deux semaines, c’est entre autres l’OCRC. Une cinquantaine d’enquêteurs, est-ce suffisant ?

« On a réinvesti, mais je peux témoigner du fait que ces collègues travaillent sous une pression en effet très importante. D’une part, le nombre de dossiers liés à la corruption a augmenté, notamment en raison de l’émergence de la criminalité organisée. Je ne sais pas s’il y a plus de corruption, mais elle a été rendue plus visible« , reconnaît Eric Snoeck.

« D’autre part, la corruption est aussi de plus en plus complexe. Le temps où on remettait une enveloppe sous la table à un fonctionnaire, je ne dis pas que ça n’existe plus, mais on est aussi en face d’un certain nombre de flux financiers complexes, internationaux. Donc oui, on a réinvesti et en effet, je pense qu’on va devoir revoir assez vite notre dispositif à ce niveau-là parce que les enquêteurs sont confrontés parfois avec les magistrats à des choix qui sont parfois cornéliens« , poursuit-il.

Une police débordée ?

Depuis l’infiltration par la police judiciaire fédérale d’une messagerie utilisée par des criminels de la drogue, plus de 3000 suspects ont pu être identifiés et 1500 personnes arrêtées, relève l’invité de Matin Première.

Pourtant, force est de constater que la situation se dégrade. Le volume de cocaïne qui arrive entre autres via le port d’Anvers ne diminue pas, la violence de plus en plus visible et les explosifs utilisés par les criminels pour intimider toujours plus puissants. Une situation rendue possible en raison d’une police débordée ? « Débordée, probablement pas, sous pression, certainement, et déterminée à faire les bons choix et les bonnes priorités pour continuer la lutte judiciaire contre ces phénomènes, sans aucun doute« , rétorque son directeur général.

« Je pense que le travail judiciaire est un travail tout à fait indispensable et nécessaire, mais qui n’est sans doute pas suffisant. Il y a une conscience de plus en plus collective au niveau des entités fédérales, mais aussi locales. […] C’est important de continuer à arrêter des gens, à saisir des biens, mais c’est important aussi de mettre en place des modèles barrières, de s’inquiéter de la sécurisation du port d’Anvers, de mettre en place des mesures à prendre parfois par l’autorité administrative. C’est un travail de longue haleine, un travail de moyen terme qui fera en sorte que la Belgique restera résiliente par rapport à ce problème important« , développe-t-il.

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PACIFIQUE : la douane fait sa pub !

La nouvelle recrue de la douane n’a pas d’uniforme mais un flair infaillible qui promet des sueurs froides à tout trafiquant de drogues. Cret, c’est son nom, a rejoint les rangs de la brigade cynophile qui lutte contre les stupéfiants à l’entrée comme à l’intérieur de nos frontières.

Méfiez vous de sa petite bouille de chien, car même sans uniforme, Cret au flair légendaire ne laisse rien passer. Formée en Nouvelle Zélande pendant 2 mois, elle détecte non seulement l’odeur de la drogue mais aussi de l’argent, et ce, sur tous les terrains.

Cret chien anti-stupéfiants au travail à l'aéroport de Tahiti Faaa
Cret chien anti-stupéfiants au travail à l’aéroport de Tahiti Faaa • ©Teupoo Fatupua Avae / Polynésie la 1ère

« Que ce soit le maritime, l’aérien, le postal… les envois rapides également. Donc on peut être amenés à être appelés par d’autres administrations, comme là… on peut prêter main forte à la police, à la gendarmerie, quand ils sont en manque d’effectifs. Donc oui effectivement on est amenés à travailler partout. » confie Thierry Amaru, Agent de constatation principal 1ère classe BSE de Faa’a

Cret, le chien anti-stupéfiant au travail 03
Cret, le chien anti-stupéfiant au travail 03 • ©Teupoo Fatupua Avae / Polynésie la 1ère

Le fléau de l’Ice

L’ice, la métamphétamine, est devenue depuis ces 10 dernières années, un fléau en Polynésie française. La crise covid en 2020, a réduit le trafic entre la Polynésie et l’International, les frontières ont même été fermées pendant quelques mois, ce qui a eu un impact direct sur l’importation de cette drogue. La rareté du produit a fait grimper la demande et les prix, le marché a ainsi repris de plus belle en 2021, avec 10 kilos saisis par les autorités. En 2022, les saisies doublent, aujourd’hui cela représente près de 10% du total des saisies sur l’ensemble du territoire français, triste record.
Entre les trafiquants et les forces de l’ordre, c’est un véritable jeu de cache-cache et de devinettes. La drogue peut ainsi être dissimulée à l’intérieur de jouets, de coussins ou encore de rames de paddle-surf

« Les 2 dernières grosses saisies ont été effectuées dans des sacs (…) de boxe. Et aussi dans des appareils électroniques. Des vidéos projecteurs, des enceintes, ou même des confiseries. »Selon Samuel Loiseau Contrôleur principal des douanes à l’aéroport de Faaa

Cret, le chien anti-stupéfiant au travail 02
Cret, le chien anti-stupéfiant au travail 02 • ©Teupoo Fatupua Avae / Polynésie la 1ère

Les trafiquants, rivalisent d’ingéniosité et prennent des risques pour l’appât du gain, car en Polynésie, le gramme d’ice se vend à prix d’or, entre 150 000 et 300 000 francs ici (entre 1000 et 3000 euros) contre 3000 francs (28€) en moyenne dans les autres territoires français. Pour lutter contre ce trafic, les deux brigades des douanes ont été renforcées l’année dernière. Au total, ils sont : 

 « 60 agents de surveillance, avec 3 équipes cynophiles. On a des agents formés également en matière de fouille de navires, donc on diversifie nos moyens, et on diversifie les différents vecteurs d’interventions. » selon Dominique Legaud Chef divisionnaire des douanes en Polynésie Française

Des moyens diversifiés qui nécessitent une synergie d’équipe, et un suivi. Tous les 3 mois, les chiens de la brigade cynophile reçoivent la visite de leur maître néo zélandais, pour mettre à jour leur formation.

Contrôle douanier à l'aéroport Tahiti-Faaa
Contrôle douanier à l’aéroport Tahiti-Faaa • ©Teupoo Fatupua Avae / Polynésie la 1ère

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NARCO-AVIONES : Uruguay pidió la extradición de un concordiense, pero en Argentina no hay nadie imputado

El Juzgado Federal de Concordia concedió la extradición de un ciudadano argentino, oriundo de Concordia, que es requerido para ser juzgado por las autoridades judiciales en la República Oriental del Uruguay.

Está acusado de ser parte de una organización vinculada al tráfico de cocaína. Se trata del Piloto Comercial de Primera Clase y Flight Instructor, Francisco Emanuel Fogel, que piloteaba un avión propiedad de otro concordiense.

Tras 6 allanamientos acontecidos en Concordia, el 28 de septiembre de 2021, en el marco de la investigación de una triangulación de tráfico ilegal de drogas mediante vuelos irregulares que transportaban estupefacientes desde Paraguay hasta su destino en Uruguay, utilizando al territorio argentino como base de abastecimiento logístico aéreo, Fogel había desaparecido de la ciudad por el término de un mes al menos. El piloto que será extraditado al Uruguay fue detenido en diciembre pasado, pero no está imputado por la Justicia Argentina, al igual de quienes serían “socios” en la supuesta logística que brindaban en la ruta del narco desde Perú, pasando por Bolivia y Paraguay, hasta su destino Uruguay.

Las explicaciones de la fiscal federal, Josefina Minatta.

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FRANCE 🇫🇷 (Essonne) : la police démantèle un “call-center” de cocaïne

Quatre hommes ont été interpellés en début de semaine dernière par les enquêteurs de la sûreté départementale pour avoir réceptionné, conservé et livré de la cocaïne à travers le département.

Tout était organisé minutieusement dans un petit « call-center ». Les clients devaient appeler pour se faire livrer de la cocaïne. La livraison était possible dans tout le département. Les quatre hommes avaient chacun leur rôle : « Il y avait un chef, deux nourrices aussi revendeurs, et un livreur »,

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