FRANCE 🇫🇷 (Avril 2005) : quand l’agent NS 55 de la DNRED écrivait à Jean François Copé, le ministre du Budget

Quand on constate que les politiques menées n’ont pas évolué d’un iota

A jean François Copé, ministre du Budget

« J’ai bien reçu votre lettre du 4 avril, réf JFC/AR6 et je vous remercie de l’attention que vous portez à ma situation qualifiable pour le moins de Kafkaïenne.

Vous avez certainement regardé l’émission « Zone interdire » diffusée ce dimanche 10 avril à 20 H 50 sur les Douanes et les actions de la DNRED en particulier. Vous avez donc pu constater qu’après TF1 et son émission « 7 à 8 » en 2002, Elise Lucet et ses émissions « Pièces à conviction » de 2003 et 2004, les nombreuses émissions sur Euronews de FR3 et des services régionaux de cette même chaîne TV, alertant l’opinion publique sur ma situation, la chaîne M6 continue à s’intéresser à l’anomalie que je finis par représenter dans le paysage carcéral français.

Comment ne pas être surpris, dans ma position, de constater en lisant un article dans le Monde du 8 avril 2005, intitulé : « Plan cocaïne : l’impasse américaine », commis par Alain Délétroz qui est vice-président de l’International crisis group que ce dernier ne faisait que reprendre ce que j’écrivais déjà il y a dix ans du fond de ma prison d’Alhaurin de la Torre (Malaga) en Andalousie, démontrant ainsi qu’en une décennie, les politiques rétrogrades autant qu’improductives menées par nos dirigeants n’ont pas permis d’avancer dans la résolution de ce problème majeur de société.

Du côté des guerres menées par les USA, celle contre la cocaïne est vouée à l’échec et cela, malgré les innombrables victimes du conflit colombien, comme d’ailleurs les plus de 3 milliards de dollars dépensés par Washington, majorés d’autres fonds qui ne font qu’entretenir une guerre dans laquelle les services impliqués n’ont absolument pas pour objectif premier d’arriver à éradiquer ce fléau qui serait alors la fin du « jackpot » pour eux. Seulement avec une très bonne communication, les « mercenaires » de cette cause arrivent encore à donner le change, mais pour combien de temps encore. La politique antidrogue est à revoir de A à Z, mais, pour cela, il faudrait que l’intérêt supérieur de la préservation des économies souterraines générées par ces trafics ne soit plus une priorité due au maintien d’une certaine paix sociale.

Actuellement, les populations concernées par cette guerre, surtout celles des pays producteurs de coca, qu’il ne faut pas confondre à celles de la Colombie qui transforment ce produit naturel et culturel andin en substance hallucinogène pour les plus riches des Etats Unis et de l’Europe, perçoivent cette action belliqueuse comme particulièrement injuste.

Après une période de grands cartels comme ceux de Cali et Medellin, est venu le temps des mini organisations toutes aussi dangereuses et encore plus performantes puisque plus difficile à combattre. Plus de 20 000 morts en 2004 en Colombie ! Les paramilitaires tiennent le haut du pavé, facilitant la transformation de la ‘pasta basica’ en cocaïne et entretiennent les meilleurs contacts avec les organisations mafieuses internationales. Les organismes bancaires continuent de mettre à disposition leur système pour incorporer ces masses importantes d’argent sans que cela perturbe nos dirigeant politiques occidentaux qui ne prennent que des « mesurettes » pour donner l’impression de lutter contre cette plaie du 21ème siècle et cela, malgré des programmes d’épandage par avions agricoles d’herbicides puissants de type défoliants qui n’ont réussi qu’à entraîner une diminution de la surface plantée sans pour autant modifier les quantités de cocaïne qui continuent d’atterrir sur les marchés consommateurs qu’ils soient européens ou américains.

La politique antidrogue est dans une impasse totale et le premier résultat n’est que cette guerre en Colombie et l’aggravation de la pauvreté, de la précarité et de l’instabilité en Bolivie et au Pérou. Je pourrais être beaucoup plus prolixe sur les productions du Rif marocain… et tout le collatéral s’y rattachant, mais je pense que l’émission de la chaîne de télévision « M6 » était parfaitement explicite.

Comment espérer, en continuant systématiquement à criminaliser une consommation, la contrôler pour la ralentir pour mieux pouvoir la supprimer ?

Les méthodes de confiscation des biens que le ministre de la justice, Monsieur Dominique PERBEN, voudraient promouvoir, ne feront que radicaliser un peu plus une réactivité des trafiquants, dealers et autres intervenants dans la chaîne commerciale de la distribution de ces produits, sans pour autant apporter rapidement les résultats escomptés, mais c’est déjà un premier pas à franchir. Le deuxième, et qui n’est pas des moindres, sera celui de ne pas affecter une prescription pour les fonds générés par ces trafics et les biens acquits qui resteront saisissables même 15 ou 20 ans plus tard. Voilà une mesure qui pourrait sérieusement permettre de lutter contre cette plaie et qui permettrait dans le même temps de récupérer des fonds très importants pour pouvoir les utiliser pour « traiter » les masses de consommateurs accrochés à ces paradis artificiels. Que le gouvernement mette en place les mesures pour que cela devienne enfin effectif, ce sera parfait, mais qu’il évite d’en faire de la publicité. Ce genre de décrets peut être pris sans en faire « six caisses » ! Nul n’est sensé ignorer la loi et je n’imagine personne déclencher une campagne de presse pour défendre les intérêts des pourris qui se sont sucrés.

Mais faudrait-il encore que la loi soit cohérente pour que nos magistrats ne l’appliquent pas sans aucun bon sens. En 2000, j’ai déclaré devant la commission d’enquêtes parlementaires contre le blanchiment d’argent, ici à la Maison d’Arrêt de Fresnes, durant de longues heures. Déposition que j’avais souhaitée pour éclairer les parlementaires sur la perversité de nos institutions.

A la suite du compte-rendu que me transmis Monsieur Vincent PEILLON, la seule réaction fut celle de mon avocat, Maître Pech de Laclause qui m’écrivait le 10 octobre 2000 :

« Enfin s’agissant de votre audition par la mission parlementaire sur le blanchiment d’argent, je vous remercie de bien vouloir m’adresser une copie du compte-rendu que vous a transmis Monsieur PEILLON, le 15 septembre 2000. Je me permets d’attirer votre attention sur la nécessaire prudence dont vous devez faire preuve à cet égard puisque vos déclarations ne vous mettent pas à l’abri de poursuites judiciaires.

Aussi, si vous souhaitez faire part de vos observations, comme son Président vous y invite, il serait utile de me soumettre ces observations préalablement, et ce d’autant que Monsieur MONTEBOURG ne m’a pas caché l’intérêt qu’il prêtait à vos déclarations. Il ne faudrait donc pas que vous vous exposiez à un risque supplémentaire qui n’engendrerait que des complications.

Si vous en êtes d’accord, je vous propose donc d’écrire à Monsieur PEILLON pour lui dire que je suis votre avocat et qu’il faut donc m‘aviser préalablement des utilisations qui pourraient être faites de votre témoignage ainsi que des nouvelles auditions qu’il souhaitait organiser à l’avenir. »

Il est particulièrement invraisemblable que moi, l’agent infiltré NS 55, je n’ai pu déclarer officiellement contre des officines basées au Liechtenstein et contre des grandes banques étrangères (ABN Amro, Barclays Bank, Westminster Abbay, Banco Atlantico, etc…) du seul fait que la justice m’aurait poursuivi, moi…l’aviseur NS 55 de la DNRED.

En conclusion, supprimer l’usage de produits hallucinogènes qui sont consommées depuis la nuit des temps n’est pas encore prévu pour demain, surtout avec les méthodes employées jusqu’alors. Faire en sorte que les politiques menées deviennent enfin réalistes et efficaces est la priorité absolue.

Je vous remercie du temps que vous consacrerez à la lecture de ce courrier et j’ai le regret de constater qu’à ce jour, hormis l’intérêt que m’a porté Madame PIERRARD, le Juge d’application des peines de Fresnes qui envisage de me présenter devant le TAP (Tribunal d’application des peines) pour une éventuelle libération conditionnelle, je n’ai pas encore pu vérifier que les services rendus à la France m’aient permis de bénéficier d’une accélération réelle du traitement de ma situation, alors que du seul fait de l’application des textes aujourd’hui en vigueur, j’aurais pu déjà être libéré.

Ce 14 avril, je suis toujours en grève de la faim, puisque c’est la seule action réactive que tolère le C.P.P.

L’Administration Pénitentiaire, quant à elle, après avoir refusé depuis 20 mois toutes les demandes de visite des chercheurs du CNRS, chargés d’une recherche sur les stratégies nationales et transnationales des organisations criminelles françaises sous l’égide de l’I.H.E.S.I. sous la direction de Michel SCHIRAY, Directeur de recherches au CNRS-CIRAD/EHESS, saisit toutes les lettres des journalistes qui m’écrivent… et sublime dans des procédures obscures, s’appuyant sur des textes qui ne s’appliquent même pas à la situation !

Comment positiver après tout cela ?

Je vous prie, Monsieur le Ministre du Budget, de bien vouloir accepter mes sincères et respectueuses salutations. »

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FRANCE 🇫🇷 (publié dans Le PARISIEN il y a 20 ans) : quand l’agent NS 55 rencontrait le ministre…

Spéciale information pour Isabelle Braun-Lemaire, Michel Baron,Thomas Charvet, Erwan Guilmin et Elizabeth Melscoet

Le 24 avril 2003 à 00h00 – Par C.D. 

IL SE TARGUE d’avoir « réveillé » les douanes et fait passer les saisies de drogue de 5 à 35 tonnes.

Michel Charasse, ex-ministre du Budget entre 1988 et 1992, a entretenu des rapports particuliers avec l’agent NS 55. Des relations singulières qui ont valu au sénateur une audition comme témoin par l’IGPN (la police des polices) dans le cadre d’une plainte déposée en août 2001 par Marc Fiévet pour « complicité de trafic de stupéfiants » et « subornation de témoin ». Le raisonnement est simple : « Puisqu’il a été condamné pour trafic de drogue, pourquoi ne pas poursuivre ses complices ?, souligne l’avocat de l’aviseur, Me Christophe Pech de Lacclause. Par ailleurs, il a subi des pressions des douanes pour ne pas révéler sa qualité d’aviseur, ce qui relève de la subornation de témoin. » Une bonne partie de la haute administration douanière a été entendue, ainsi que des diplomates, qui ont rendu visite à l’aviseur en prison.

Lors de son audition, Michel Charasse confirme avoir « entendu parler » de Fiévet lors de son arrivée au ministère. Rien d’anormal. Le fidèle de François Mitterrand dit se tenir « informé régulièrement des activités des agents des douanes et de personnes comme Fiévet qui travaillent pour leur compte contre rémunération ». En effet, l’une des priorités du ministre est d’« engager partout dans le monde des informateurs sûrs, discrets et efficaces ». Il relève au passage qu’il a dû lui-même « protéger des douaniers » impliqués dans une livraison « contrôlée » de stupéfiants.

Des activitées classées « secret défense »

Michel Charasse est assuré du soutien du président Mitterrand qui attache un « grand prix à cette politique ». Une stratégie que personne ne conteste : « Les douanes françaises n’ont eu qu’à se féliciter des activités de l’ensemble des agents, y compris Fiévet. » D’autant que l’agent NS 55 est basé à Gibraltar, considéré comme un « point stratégique ». Les rencontres avec Fiévet ? « Pas plus souvent que d’autres agents des douanes », assure Michel Charasse. Il poursuit : « Il m’est arrivé de lui faire dire ma satisfaction. Il m’est aussi arrivé de le lui dire directement lorsque je le voyais ou lorsque je lui parlais au téléphone. »

L’ancien directeur général des douanes, Jean-Dominique Comolli, plus précis, se souvient au moins d’une rencontre « dans le bureau du ministre ». L’aviseur Fiévet apporte, en effet, ses éclaircissements sur ses conditions de travail « pas faciles ».

En résumé, Michel Charasse assure non sans humour qu’il a toujours « su ce qu’il faisait », « mais on ne peut pas dire que nous vivions ensemble ». Un homme courageux, efficace… Les éloges ne manquent pas.

Les ennuis de Fiévet en 1994 ?

Michel Charasse n’est plus en poste (il a été remplacé par Nicolas Sarkozy) et il les apprend – dit-il – par la presse. Malgré les sollicitations de sa famille, Michel Charasse se refuse à intervenir. De toute façon, ces opérations sont classées « secret défense », car elles concernent des « activités particulièrement dangereuses ».

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FRANCE (Douane francaise): retour en vidéo sur l’affaire Fievet – NS 55 DNRED

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FRANCE 🇨🇵 (Guerre des stups à Marseille) : « On va couper les vivres des trafiquants », prévient la préfète Frédérique Camilleri

Le narco-business marseillais est terrorisé…

Les régaliens permettent d’éliminer des concurrents et offrent des opportunités aux acquéreurs potentiels des fonds de commerce devenus disponibles.

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Après trois mois de violences inédites sur fond de trafic de drogue, la préfète de police, Frédérique Camilleri organise la riposte, tandis que les premiers commandos sont arrêtés

Elle est arrivée à Marseille en décembre 2020 avec un concept qui a d’abord fait sourire.

Le « pilonnage » prôné par Frédérique Camilleri consistait à harceler les points de deal par des descentes de police répétées. C’était six mois avant le déclenchement d’une première « guerre » de la drogue, entre la Paternelle et Bassens, déjà. Suivie immédiatement d’un deuxième conflit tout aussi sanglant, tandis que Marseille devenait une priorité au plus haut sommet de l’État. Le plan « Marseille en grand » allait voir déferler les moyens, policiers d’abord. Ils affluent encore.

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FRANCE 🇫🇷 (SURV de la Douane) : bonne pioche sur l’A 31 pour les douaniers de la BSI de NANCY

Lundi 24 avril, la brigade de Nancy, en alerte maximum, effectue des contrôles sur l’autoroute A31 dans le sens sud/nord.

Bien rencardés, ou au flair traditionnel particulièrement développé, les douaniers repèrent un camion frigorifique. Ils décident de l’arrêter sur l’aire de Sandaucourt-les-Rappes dans les Vosges. A son bord, deux chauffeurs de nationalité espagnole.

Après l’ouverture du camion, les douaniers constatent la présence de 46 caisses en bois contenant des citrons. Ils finissent par découvrir plusieurs sacs dissimulés sous les fruits. Des sacs contenant de l’herbe de cannabis.

Le camion est alors totalement vidé et fouillé. Les gabelous découvrent 376 kilos d’herbe de cannabis et 1,1 Kilo de résine de cannabis.

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FRANCE 🇨🇵 (DGDDI) : la CNIL met en demeure le ministère de l’Économie de régulariser un fichier utilisé par les douanes

Rattachée au ministère chargé de l’économie, la direction générale des douanes (DGDDI) utilise le système d’information du renseignement des navires et équipages (SIRENE) pour recenser toutes les personnes contrôlées en mer ou à quai et lutter contre la fraude. Cependant, l’utilisation de ce fichier ne repose sur aucun texte légal et n’est pas conforme à la loi sur plusieurs points.

Isabelle Braun-Lemaire le savait elle?

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AUSTRALIE 🇦🇺: Robert Gordon Pollybank Gee condamné à près de 20 ans de prison

C’est Gavroche Hebdo qui nous apprend que Robert Gordon Pollybank Gee a été condamné en Australie🇦🇺 le 12 avril pour des accusations de trafic de drogue remontant à 2006.

Le tribunal a appris que cet homme de 64 ans avait joué un rôle central dans le fonctionnement d’un réseau de trafic de drogue qui importait illégalement de grandes quantités de cocaïne, de méthamphétamine, de MDMA et de LSD, selon le verdict du tribunal.

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EUROPE 🇪🇺 (Narco-business) : comment les narcos infiltrent les ports européens

La réalité des « frontières passoires »

Un rapport d’Europol de l’inefficacité des contre-mesures adoptées par les pouvoirs publics

Depuis un poste de contrôle situé sur le port du Havre (Seine-Maritime), le 4 février 2022.
Depuis un poste de contrôle situé sur le port du Havre (Seine-Maritime), le 4 février 2022. OLIVIER LABAN-MATTEI / MYOP POUR « LE MONDE »

Deux chiffres suffisent à comprendre l’intérêt des principaux ports européens pour le crime organisé : en 2021, 98 millions de conteneurs y ont transité et 2 % du total seulement ont été inspectés. Cette proportion a beau atteindre 10 % s’agissant des cargaisons en provenance d’Amérique du Sud, il n’en reste pas moins vrai que : « La probabilité que des conteneurs contenant des marchandises illicites soient détectés reste faible, en particulier compte tenu de l’importance du trafic et du débit journalier de conteneurs. »

Le transport maritime demeure un vecteur privilégié d’acheminement de marchandises prohibées – drogues, cigarettes de contrebande, articles contrefaits.

Aucune compagnie ne semble pouvoir échapper à leur industrie, que ce soit par le biais de l’exportation astucieuse, la technique du Rip-Off, la fraude et par la corruption.

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DOUANE FRANÇAISE 🇫🇷 (DNRED): le dossier de Marc Fievet est classé secret défense…Pourquoi?

Le champ d’ application “du secret de la défense nationale”, aux termes de l’ article 413-9 du code pénal, recouvre les renseignements, objets, documents, procédés, données informatisées et fichiers intéressant la défense militaire, la diplomatie, la défense civile, la sécurité intérieure, la protection des activités économiques, environnementales ou industrielles et la protection du patrimoine scientifique et culturel de la France.
La classification des informations est de la seule responsabilité de chaque ministre dans son domaine de compétence.

Le Premier Ministre est l’ autorité compétente pour définir les critères et les modalités des informations classifiés “très secret défense” qui concernent exclusivement les priorités gouvernementales majeures de défense.
La décision de classification est matérialisée par l’ apposition de tampons ou de marquages bien définis, destinés à traduire un niveau de classification “très secret défense”“secret défense” ou “confidentiel défense” .
L’ accès à un document classifié est alors limité aux seules personnes habilitées. Cependant, le fait d’ être habilité est une condition nécessaire mais non suffisante pour avoir accès à une information classifiée car il faut de plus que la personne puisse invoquer “le besoin d’ en connaître”. Si cette exigence est remplie par les nécessités des investigations conduites par les enquêteurs, le parquet ou le magistrat instructeur, seuls les premiers cités pourront avoir accès aux informations classifiées et cela à condition qu’ ils soient titulaires d’ une habilitation en cours de validité et du niveau des informations en question. Les magistrats, pour leur part, ne possèdent pas l’ habilitation requise et ne peuvent donc pas prendre connaissance des documents.
D’ autre part, il ne peut pas y avoir de déclassification d’ informations classifiées concernant de façon globale une affaire ou un dossier mais seulement une déclassification d’ un ou de plusieurs documents ou objets (logiciel informatique, prototype…).

En outre, une personne habilitée ne peut être déliée de ses obligations contractées au titre de son habilitation au secret défense. Ainsi, il est inutile de demander à une autorité administrative d’ autoriser l’ un de ses agents à venir déposer sur telle ou telle information encore classifiée. Il convient au contraire de demander la déclassification du document supportant cette information pour que l’ agent puisse ensuite s’ exprimer devant le juge si le dit document a été déclassifié.
Enfin, les règles relatives au secret de la défense nationale sont applicables en vertu de législations très diverses…

source

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AVIS
Avis n° 2005-03 du 27 janvier 2005

NOR: CSDX0508078V

Vu la loi n° 98-567 du 8 juillet 1998, et en particulier ses articles 4 (2e alinéa), 7 et 8 ; Vu la lettre de saisine du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie en date du 16 décembre 2004 et la demande présentée le 17 novembre 2004 par Mme Sophie Clement, vice-présidente chargée de l’instruction au tribunal de grande instance de Paris, dans le cadre de l’instruction ouverte à son cabinet sur plainte de M. Marc Fievet concernant ses relations avec les douanes françaises ;

La Commission consultative du secret de la défense nationale, régulièrement convoquée et constituée, ayant examiné l’ensemble des documents classifiés qu’elle a recueillis au terme des investigations conduites par son président en vertu des pouvoirs que lui confèrent les articles 5 et 6 de la loi susvisée,

Emet un avis défavorable à la déclassification des pièces contenues dans le dossier établi au nom de M. Fievet, en sa qualité d’aviseur de la direction générale des douanes et droits indirects.

Fait à Paris, le 27 janvier 2005.
Pour la Commission consultative du secret de la défense nationale:
Le président,
P. Lelong

source legifrance

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FRANCE 🇨🇵 (DNRED) : l’incroyable histoire de l’ancien aviseur de l’échelon de Nantes

Cet article me rappelle que suite à l’attaque à mains armés du restaurant Saint Georges à Estepona par des sbires du GAL, durant laquelle ces messieurs nous ont attachés mon épouse et moi avec du fil de fer avant de me filer des coups de crosse sur la tronche, j’avais demandé à Gatard de m’envoyer des gabelous de l’échelon de Nantes avec un fourgon pour me déménager sans que la police locale du commissaire Ricardo Kohl, de mèche avec les GAL, ne puisse savoir où je partais.

Il fut impossible que les gabelous se déplacent en Andalousie, Sarkozy non content d’avoir interdit toutes les actions d’infiltration avait également interdit de sortie du territoire les gabelous sans autorisation spéciale…

Je venais d’infiltrer Mario de Madrid qui se révélera 6 mois plus tard être Locatelli, c’est donc lui qui m’aida à quitter le Saint Georges.

Jamais je n’ai appris la suspension des actions d’infiltration !

L’éthique morale de nos gabelous n’a pas permis que je sois prévenu, exfiltré avec ma famille, vu les dangers bien réels qui pouvaient nous atteindre désormais.

L’honneur de la DG de la Douane française ne serait-elle qu’une façade ! Il est vrai que les sépulcres blanchis qui occupent les étages supérieurs de Bercy et Montreuil n’en ont aucun !

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Il a comparu en toute discrétion, bientôt sept ans après les faits. Ce jeudi 3 mars 2022, un Nantais de 51 ans, ancien aviseur des Douanes, a été jugé pour avoir tiré sur un Lillois en 2015, à Saint-Sébastien-sur-Loire.

L’histoire semble tout droit sortie d’un polar.

On y croise un indic, ou plutôt un aviseur des douanes, qui a aidé à faire tomber un important réseau de trafic de cocaïne en provenance d’Amérique du Sud, un Yacht à 300 000 €, une fuite sur l’identité de l’informateur depuis Paris, des menaces ou des coups de pression, c’est selon, des hommes venus à Nantes dans une Mégane blanche tout spécialement louée pour un aller-retour express. Et au bout du voyage, un coup de feu sur un parking, un homme touché au thorax et un indic en garde à vue pour tentative de meurtre.

L’article

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FRANCE 🇫🇷 (DNRED) : retour sur l’opération « Gisèle  et les stratagèmes douaniers

Pour rappeler quelques souvenirs à Jacques Dallest !

En préalable, avant de lire cet article, j’avais fait un tweet au Procureur Jacques Dallest, juge d’instruction à l’époque des faits

@jacques_dallest

Je viens de relire le dossier « Gisèle » … abordé par Philippe Bordes dans « Enquête aux frontières de la loi ». Quelle différence entre les écrits de toutes sortes et la réalité! Une vérité judiciaire dérangeante.

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Le journal « Le Monde » du 7 octobre 1992 faisait paraitre cet article sous le titre:

LIRE

Suite à cette opération, sur le million de francs prévus qui devait me rétribuer , JH Hoguet, en présence de Bastien et Estavoyer me taxera de 500.000 pour pouvoir faire installer une grue sur un navire en prévision d’un chargement de coke.

Charasse me fera vendre le Windarra à perte et chargera JD Comolli de me dédommager… Ce que ce dernier n’a jamais fait. Perte sèche pour moi de 800.000 frs lors de la revente.

Sur le fret transporté de 1.285 kikos pour la DNRED, effectivement 1085 kilos ont été saisis place Carnot à Lyon, mais 200 kilos seront revendus par Jean Pierre Cazé et ses collègues douaniers pour conforter une cagnotte voire des comptes d’ épargne offshore, naturellement !

J’ai voulu rencontrer Jacques Dallest à l’époque mais j’ai été menacé et raccompagné à la frontière quasiment manu militari.

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Coke en stock CCCLXXXI (381) : le désastre Bolsonaro (7) 

COKE EN STOCK

On aura mis un temps fou à comprendre la structure de cette toile d’araignée de trafiquants qui s’est déployée sur une bonne partie du Brésil. Mais aujourd’hui on en a une idée globale : c’était une fusée à plusieurs étages, bien compartimentée. En gros et tout d’abord des petits hélicos pour sortir la coke du Paraguay, elle-même venant de Bolivie par de petits Cessna, puis des transports-relais par bimoteurs à pistons choisissant de petits aérodromes discrets (ruraux) pour remonter dans le pays, et enfin les deux façons de faire quitter la coke du Brésil : les jets privés ou les containers sur cargos. Tout cela brassant des millions de reals voire de dollars, parfois retrouvés dans des valises, à bord des appareils, ou dans des coffres remplis à ras bord, dans des villas somptueuses : on a acheté ainsi en liquide les hélicoptères gros porteurs entrevus aux épisodes précédents !!!…

Voir l’article original 7 722 mots de plus

FRANCE 🇫🇷 (DNRED – DOD) : entre Montpellier, l’Espagne et la Lozère, Olivier était-il chef d’un réseau de stups ou travaillait-il pour les gabelous ?


En tous les cas,Yanick Philipponnat, journaliste  à  Midi Libre consacre ce 25 avril 2023 un papier sur ce Héraultais incarcéré depuis juin 2021 et qui est remis en liberté deux mois avant son procès. Ce dernier conteste formellement être le chef d’un réseau international de drogue et affirme travailler pour les douanes. Reste à La Cour de cassation de statuer sur la requête en nullité pour « déloyauté ».

INTERVIEW d’Olivier par Marc Fievet en bas de page

L’article écrit par Yanick Phiiplipponnat, journaliste  à  Midi Libre

EXTRAITS

Selon nos informations, le tribunal judiciaire de Montpellier a remis en liberté le 19 avril quatre individus soupçonnés d’un vaste trafic international de stupéfiants entre l’Espagne, l’Hérault, la Lozère et la région parisienne.  Le tout, lors d’une audience relais, alors qu’ils seront jugés début juin, délai légal maximal avant lequel ils doivent comparaître.

Parmi eux, Olivier D., un Héraultais de 46 ans, désigné comme le chef du réseau par les enquêteurs et qui se retrouve au cœur d’un imbroglio judiciaire hors-norme. “Dédé” se présente ainsi comme un aviseur des douanes : ces personnes qui infiltrent la criminalité organisée pour devenir informateur contre rétribution. Ce que contestent les gabelous. Mais jusqu’à cacher son existence comme le soutient la défense ?

Tentative de meurtre, coke, blanchiment et cryptomonnaie

Quand l’affaire a éclaté, avec au départ une tentative de meurtre par arme à feu, les gendarmes de la section de recherches de Montpellier, au terme de plusieurs mois de surveillances, ont interpellé une quinzaine de suspects. Pour eux, Olivier D., surnommé également “l’ami”, sept condamnations au compteur, est à la tête d’un fructueux trafic de résine de cannabis et de cocaïne, si bien structuré qu’il irait jusqu’à blanchir des dizaines de milliers d’euros dans des sociétés immobilières en Espagne ou de la cryptomonnaie.

Des « informations prometteuses mais inexploitables »

« Les premières fois que l’on a dit qu’il était aviseur, ils nous ont ri au nez » déplore Me Luc Abratkiewicz, l’avocat du quadragénaire. Qui a, depuis un an et demi, multiplié les recours pour que les douaniers soient entendus. Sans succès, même si ces derniers ont fini par expliquer qu’ils avaient eu quatre rencontres avec Dédé. Mais ils le dénigrent : ses informations jugées « prometteuses » auraient été finalement « inexploitables ou fausses » de la part de celui qui est décrit comme un grand manipulateur et qui aurait seulement voulu éviter d’être interpellé.

La juge d’instruction, elle, a apposé le “secret-défense” sur les identités des agents des douanes.

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La suite intégrale de cet article

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A la lecture de cet article, Aviseur international, toujours surpris de l’utilisation du ‘secret défense’ a réussi à interviewer Olivier.

Marc FievetSuite à l’article paru ce mardi 25 avril dans le midi libre concernant les faits pour lesquels vous aviez été incarcéré puis libéré qu’avez vous à dire ?

Olivier: comme ce que je dis depuis le début … j ai été recruté par la DOD (Direction des Opérations Douanières) pour enquêter sur l’OFAST (ex OCRTIS) et leurs informateurs en Andalousie, pas sur des trafiquants classiques . C’était la condition! Mon aide ponctuelle ne devait concernait uniquement que ces gens là qui font de l’incitation à l’infraction en organisant des remontées surveillées avec l’OFAST. J ai accepté de faire cela car un proche a été victime de ce système tout simplement.

Marc Fievet – Pouvez vous prouver ce que vous avancez ?

Olivier: tout à fait j’ai toutes les conversations avec la DOD le prouvant et j’ai proposé maintes fois à la juge d instruction de les lui donner, mais la vérité ne semble pas l’intéresser, elle veut juste me faire payer de m’être attaqué à un aussi prestigieux service de police .

Marc Fievet – Pourquoi les douaniers nient en partie les faits en disant que vous leur avez transmis que des informations inexploitables ?

Olivier: c’est totalement faux et je peux le prouver … Après ils m’avaient prévenu que leurs patrons n’assumeraient pas une nouvelle guerre des services comme à l’époque de l’OCRTIS et de François Thierry si j’étais découvert et ils m’ont tout simplement lâché !

Marc Fievet Qu’avez vous à rajouter ?

Olivier: je n’ai jamais rien fait d illégal et j’ai toujours eu l’accord des douanes, avant, pendant et après ! Je ne mens pas et je tiens à préciser qu’il n’y a pas d’armes dans ce dossier; le seul revolver est en règle et il n’y a pas non plus de cryptomonnaie, ni de 350 kilos de cocaïne à Barcelone ! C’est grave de travestir la vérité à ce point ! Je ne m’appelle pas « l’ami » non plus et mon avocat Me Abratkiewicz a été menacé de 5 ans de prison juste parce qu il me défend. C’est hallucinant ! Mais j ai confiance en la justice et je pense que si le président de la plus haute instance française s’est auto saisi du dossier ce n’est pas pour rien ! C’est très grave ce qui s’est passé et l’acharnement que j’ai subi pour m’être attaqué à ces gens là … Je veux juste que la vérité éclate et c’est bien parti pour …

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SINGAPOUR 🇸🇬 (la peine capitale pour un kilo de shit) : la réaction de Richard Branson et la réponse

Richard Branson

I have long spoken up against the death penalty and its continued use around the world. In the coming days, Singapore is planning to carry out yet another execution, a case as egregious as previous ones I have followed. If the state gets its way, Tangaraju Suppiah will be hanged on Wednesday at Singapore’s Changi Prison, convicted under more than dubious circumstances for conspiracy to smuggle about one kilo of cannabis.

In fact, Singapore may be about to kill an innocent man.

Tangaraju’s case is shocking on multiple levels. Singapore has a long and troubled history of executing drug offenders, following mandatory sentencing laws that proscribe the death penalty for certain threshold amounts of drugs. The country’s government has repeatedly claimed that its draconian laws serve as an effective deterrent of drug-related crime. However, Singaporean authorities have repeatedly failed to provide any tangible evidence for that assertion. Killing those at the lowest rungs of the illicit drug supply chain, often minorities living in poverty, is hardly effective in curbing an international trade worth hundreds of billions every year. Killing people for allegedly smuggling cannabis is particularly cruel and misguided, given that more countries are now introducing sensible drug policy by decriminalising and regulating both medicinal and recreational cannabis, using revenues to advance education, prevention, and harm reduction. From the vantage point of the Global Commission on Drug Policy, of which I am a member, Tangaraju’s execution will not make Singapore any safer than it already is, and it will do absolutely nothing to stop the flow of illicit drugs into the city state.

Equally, if not more disconcerting about this case is that Tangaraju was actually not anywhere near these drugs at the time of his arrest. This was largely a circumstantial case that relied on inferences. Investigators and prosecutors acted on the fact that his mobile numbers were stored on the actual drug traffickers’ phone, interpreting phone records and text messages as “proof” of his involvement. Tangaraju’s alleged co-conspirator – who was actually caught in possession of the drugs – pleaded guilty to a non-capital offence. The other three people connected to the case were “discharged not amounting to an acquittal” by the prosecution. Tangaraju himself has maintained his innocence from the very beginning of his ordeal.

Tangaraju Suppiah's family

In Singapore as in other countries, there is a high bar for criminal convictions, and the standard of proof required is to establish culpability “beyond a reasonable doubt.” Even setting aside my fundamental opposition to the death penalty and the grave injustice of killing people for non-violent drug offences, it appears to me that Tangaraju’s conviction didn’t meet that standard at all. Many observers have been shocked by how thin the evidence against him was and feel he should never have been charged, let alone convicted, to begin with. I agree.

No matter where one stands on the death penalty, if a criminal justice system cannot safeguard and protect those at risk of execution despite credible claims of innocence, the system is broken beyond repair. This is certainly true of the death penalty in the US, where nearly 190 people have been exonerated and freed from death row since 1976. It is also true in Singapore, where capital punishment has already been in the spotlight due to its disproportionate use on minorities, an obsession with small-scale drug traffickers, and the widely reported harassment of human rights defenders and capital defence lawyers.

I hope Singapore’s authorities will take a pause to review Tangaraju’s case and grant reprieve. Singapore is an otherwise wonderful country, so it’s very sad to see some of its policies harking back to colonialism, and even reminiscent of medieval times. The death penalty is already a dark stain on the country’s reputation. An execution following such an unsafe conviction would only make things worse.

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Ministry of Home Affairs

Ministry of Home Affairs’ Response to Mr Richard Branson’s Blog Post on 24 April 2023

Published: 25 April 2023

1.   We refer to Sir Richard Branson’s blog post published on 24 April 2023, on the capital sentence on Tangaraju S/O Suppiah (“Tangaraju”), a convicted drug trafficker. We would like to correct some points made by Mr Branson.

Facts of the Case

2.   Tangaraju, a 46-year old Singaporean, was convicted of abetting the trafficking of 1017.9 grammes of cannabis. The Misuse of Drugs Act provides for the death penalty if the amount of cannabis is more than 500 grammes. 1017.9 grammes is more than twice the capital threshold, and sufficient to feed the addiction of about 150 abusers for a week. 

3.   Mr Branson claimed that Tangaraju’s conviction did not meet the standards for criminal conviction and that “Singapore may be about to kill an innocent man”. This is patently untrue. 

(a)   Tangaraju’s case was tried before the High Court of Singapore. Upon examination of all the evidence, including Tangaraju’s defence, the High Court found that the charge against Tangaraju had been proven beyond a reasonable doubt. 

(b)   Upon Tangaraju’s appeal, the Court of Appeal affirmed the High Court’s findings and upheld the conviction against Tangaraju.

(c)   Tangaraju was represented by legal counsel throughout the court process. 

4.   Far from the suggestion that Tangaraju was innocent because he was “not anywhere near the drugs at the time of his arrest”, the evidence clearly showed that he was the person coordinating the delivery of drugs, for the purpose of trafficking.

(a)   Tangaraju was involved in a case with two others, where his phone numbers were used to communicate with the two others involved in the delivery of the cannabis.

(b)   Tangaraju’s defence was that he was not the person communicating with the two others involved in the case. However, the High Court found Tangaraju’s evidence unbelievable, and found that he was communicating with the two others and was the one coordinating the delivery and receipt of cannabis to himself, through the two others.1

(c)   The High Court also found that Tangaraju had an intention to traffic in the cannabis.

5.   It is regrettable that Mr Branson, in wanting to argue his case, should resort to purporting to know more about the case than Singapore’s Courts, which had examined the case thoroughly and comprehensively over a period of more than three years. He shows disrespect for Singapore’s judges and our criminal justice system with such allegations.        


Singapore’s Approach Towards Drugs and the Death Penalty

6.   Despite multiple clarifications we have made previously, we note that Mr Branson continues to make sweeping assertions against Singapore’s approach on drugs, including the use of the death penalty on those who traffic in large amounts of drugs.

7.   Singapore adopts a zero-tolerance stance against drugs and applies a multi-pronged approach to combat drugs. This includes having rehabilitation programmes for drug abusers and tough laws against drug traffickers, such as the death penalty for traffickers that traffic substantial amounts of drugs, which Singapore applies judiciously with stringent safeguards. The death penalty is an essential component of Singapore’s criminal justice system and has been effective in keeping Singapore safe and secure.

8.   Mr Branson also said that Singaporean authorities have repeatedly failed to provide any tangible evidence for the effective deterrent of drug-related crime. This is untrue. We have repeatedly set out clear evidence of the deterrent effect of the death penalty in Singapore’s context, which Mr Branson seems to have conveniently ignored.2  

(a)   In the four-year period after the introduction of the mandatory death penalty for trafficking more than 500 grammes of cannabis, there was a 15 to 19 percentage point reduction in the probability that traffickers would choose to traffic above the capital sentence threshold.3 

(b)   Studies have also found that drug traffickers deliberately restricted the amount of drugs they carried in order not to exceed the capital sentence threshold. They were willing to risk imprisonment, but not the death penalty.4

(c)   A 2021 study conducted in parts of the region outside Singapore, from where some of Singapore’s arrested drug traffickers have come in recent years, shows that most persons in these countries are deterred by the death penalty. 87% believed that the death penalty makes people not want to traffic substantial amounts of drugs into Singapore, and 83% believed the death penalty is more effective than life imprisonment in discouraging people from trafficking drugs into Singapore.

9.   As for Mr Branson’s other allegations about Singapore’s “disproportionate use [of capital punishment] on minorities, an obsession with small-scale drug traffickers, and the widely reported harassment of human rights defenders and capital defence lawyers” – these assertions are false. We have responded to the allegations before, and it is regrettable that he continues to assert these falsehoods.6 

10.   Singapore’s policies on drugs and the death penalty are derived from our own experience. Our approach has worked for us, and we will continue charting our own path according to what is in the best interests of Singaporeans.  Mr Branson is free to advocate his beliefs for his own countrymen, but he should respect Singaporeans’ choice. 


[1]   Public Prosecutor v Tangaraju s/o Suppiah [2018] SGHC 279

[2]   Ministry of Home Affairs’ Response to Sir Richard Branson’s Blog Post on 10 October 2022.

[3]   The Death Penalty in Singapore, 5 November 2021.

[4]   MHA COS 2022 on ‘Singapore’s Approach to Criminal Justice’

[5]   Perception of Residents in Regional Cities on Singapore’s Crime Situation, Law and Safety, 2021.

[6]   Ministry of Home Affairs’ Response to Sir Richard Branson’s Blog Post on 10 October 2022.

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CORÉE DU SUD 🇰🇷 (SEJONG) : augmentation du budget pour lutter contre le trafic de drogue

La Corée du Sud, une nation qui se présentait auparavant comme exempte de drogues, a connu une augmentation significative du trafic de stupéfiants. Le nombre de personnes arrêtées pour consommation de drogues a fortement augmenté, passant de 9.984 en 2014 à 18.395 en 2022.

Le vice-ministre de la Justice, Lee Noh-kong, a également souligné la nécessité de maintenir une coordination étroite entre les organismes compétents afin d’éliminer le trafic de drogue et de traiter les personnes souffrant d’addiction.

La Corée du Sud a intensifié ses efforts pour lutter contre le trafic de drogue en allouant un budget de 4,9 milliards de wons (3,67 millions de dollars) au ministère de la Justice en 2023, soit une augmentation de 10,8% par rapport à l’année précédente, selon des données fournies par le ministère des Finances.

En outre, le gouvernement a distribué 3,1 milliards de wons à la police pour la lutte contre le trafic de drogue, soit une augmentation de 43,1% sur la période, a ajouté le ministère.

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FRANCE 🇨🇵 : conclave à Beauvau

Ce matin à Beauvau, le nonce élyséen Darmanin a réuni ses archevêques, évêques et vicaires généraux pour leur rappeler les priorités qu’ils auront à gérer dans les prochaines semaines : la lutte contre la délinquance, en particulier contre les rodéos, et le combat contre le trafic de drogues.

Il leur a également demandé une vigilance accrue à l’approche de la saison des feux de forêts pour protéger l’environnement et la biodiversité.

Son éminence Gérald Darmanin a rappelé que les troubles occasionnés par les concerts de casseroles devaient cesser au plus vite, en précisant que seuls les bruits des casseroles des personnels politiques et de la haute fonction publique étaient harmonieux.

Le conclave s’est terminé par une incantation commune pour soutenir le Saint Père Emmanuel dans sa difficile mission de rédemption de l’humanité.

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SINGAPOUR 🇸🇬 : condamné à mort pour 1 kilo de cannabis

Un homme âgé de 46 ans, Tangaraju Suppiah qui a été condamné à la peine capitale en 2018 pour sa participation dans le trafic de 1,01 kilo de cannabis, , doit être pendu mercredi 26 avril.

Sa famille a appelé les autorités à la clémence et demandé un nouveau procès, ce dimanche 22 avril.

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