Le rapport 2023 de l’ONUDC souligne que les trafiquants ont diversifié leurs routes et envoient de plus en plus de cocaïne en la faisant passer par le port d’Algésiras considéré comme la plaque tournante du trafic international de cocaïne vers l’Europe via le détroit. Naturellement, le trafic continue vers les ports d’Anvers, de Rotterdam et de Hambourg.
L’utilisation de la logistique de transport du haschich du Maroc vers les Pays-Bas via l’Espagne sert également pour le trafic de cocaïne.
« Il apparaît que ces routes de trafic sont gérées par des réseaux basés dans le Campo de Gibraltar », souligne le rapport.
Il reste difficilement compréhensible qu’avec autant de précisions, nos élites anti-narcotrafic n’aient pas encore trouvé la solution pour combattre en priorité la consommation.
Quand à l’utilisation d’Algésiras, il est bon de se rappeler que ce port réceptionnait tous les Ro-Ro en provenance de Tanger lestés en cannabis et parfois en coke pour redistribution sur l’Europe, du temps des GAL qui pouvaient trafiquer en toute impunité puisque protégés par la « Guardia Civil » et la « Policia ».
Il fallait bien que les membres du GAL soient payés des services qu’ils rendaient au gouvernement espagnol puisque les fonds réservés destinés à les rémunérer, restaient dans les poches de ministres.
Donc, les GAL pouvaient trafiquer!
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AVISEUR INTERNATIONAL 