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Détenu au Maroc, cet homme d’affaires français est accusé par la justice béninoise de trafic de stupéfiants. Retour sur un imbroglio qui devrait prendre des allures d’affaire d’État.
Arrêté le 12 octobre au Maroc, en application d’un mandat d’arrêt international émis par le Bénin qui l’accuse de trafic de drogue et d’association de malfaiteurs, l’homme d’affaires français Hubert Goutay, spécialisé dans le négoce de matières premières et patron de la société Goodness SAS (société de négoce française de denrées alimentaires), est toujours incarcéré dans une prison de Rabat. Son sort est l’objet de tractations entre les autorités marocaines, béninoises et françaises, comme nous l’avions révélé le 19 novembre.
La police du pays, en collaboration avec les services spécialisés ont mis la main sur 750 kilos de cocaïne récemment. La cargaison de coke se trouvait dans le magasin d’un riche commerçant libanais présent au Bénin depuis plusieurs années.
Mario Mètonou, le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), via un communiqué de presse, informe que 2.575.35 kilos de cocaïne ont ete découverts dans un entrepôt de stockage qui se trouvait à Ekpè PK 10 dans la commune de Sèmè-Kpodji. Il est la propriété de Zafer El Dorr, un libanais. Celui-ci l’a loué à Kouadio Kipre, un ressortissant ivoirien.
L’enquête qui s’est ouverte suite à la découverte de ces stupéfiants a déjà permis d’interpeller 11 individus. C’est ce qu’indique le communiqué du procureur spécial de la Criet
Des suspects de plusieurs nationalités
Ces suspects sont de diverses nationalités. Il y a d’un côté les africains ( béninois, des togolais burkinabé) et de l’autre les européens ( hollandais, allemands) et libanais
Ces six personnes vont être en détention pour encore un bon moment. Le magistrat Guillaume Laly, juge en charge du dossier, a rejetté la demande de mise en liberté provisoire de ces détenus.
L’affaire de 145 kg de cocaïne retrouvés dans l’un des conteneurs de sucre de la société SONIMEX était au rôle à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ce jeudi 5 août 2021.
Dans ce dossier, six personnes sont en détention provisoire dont le PDG de SONIMEX, Séraphin Yéto, quatre cadres de la société et le commissaire de l’OCERTID, Constant Badé. Elles sont poursuivies pour trafic international de drogue, complicité de trafic international de drogue et corruption.
Ces derniers mois, les saisies records de drogues se succèdent sur le continent. Malgré l’épidémie de Covid-19, le trafic s’est intensifié, de nouvelles routes se sont créées et, surtout, la consommation locale s’accroît.
Plaque tournante de la drogue depuis 20 ans, l’Afrique est confrontée en 2021 à une augmentation sans précédent du trafic de stupéfiants.
Pour atteindre l’Europe, la cocaïne colombienne emprunte désormais presque systématiquement la route du Golfe de Guinée, avant de traverser le Sahel, où groupes jihadistes et milices ont la haute main sur tous les trafics. L’héroïne afghane, elle, emprunte la « route du Sud » plutôt que celle des Balkans, désormais plus sécurisée.
Si la majeure partie des drogues sont destinées aux marchés occidentaux, le commerce de produits dérivés – d’opioïdes notamment – pour la consommation locale explose. Alors que l’usage non-médical du Tramadol continue de faire des ravages en Afrique de l’Ouest, les héroïnomanes ont plus que triplé en Afrique de l’Est et australe et la consommation de cannabis reste toujours au dessus de la moyenne mondiale, avec un taux de prévalence d’environ 7 % chez les 15-65 ans.
Parmi les personnes arrêtées, quatre employés de Bénin Terminal, filiale du groupe Bolloré, deux de l’armateur MSC, et d’autres d’entreprises de manutention et de transit.
Ce jeudi 15 juillet s’est ouvert à Cotonou le procès dit « cocaïne », qui fait suite à une saisie record de drogue, dans un conteneur le 18 mai dernier, dans le port de Cotonou. Le patron de la brigade des stupéfiants et 11 autres complices sont impliqués.
Deux mois après la saisie de 145 kg de cocaïne dans un conteneur au port de Cotonou, le procès de douze personnes s’est ouvert ce jeudi à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).
Mais le parquet a demandé à la Criet de se déclarer incompétente, car c’est la chambre correctionnelle de la Criet qui était saisie, et non la chambre criminelle. Or les faits principaux relèvent bien de crimes et non de délits, estime le parquet.
Le juge a donc renvoyé l’affaire au 5 août, date à laquelle il se prononcera sur sa compétence. Soit il conservera le dossier, soit il le renverra vers une commission d’instruction qui décidera de le confier à une autre chambre. En attendant, les 12 prévenus restent en détention.
Le chef de l’Ocertid sous les verrous
Le conteneur rempli de cocaïne se trouvait dans un lot de 20 conteneurs de sucre en provenance du Brésil et arrivé à Cotonou après un crochet par l’Espagne. Parmi les personnes arrêtées, quatre employés de Bénin Terminal, filiale du groupe Bolloré, deux de l’armateur MSC, et d’autres d’entreprises de manutention et de transit.
Han participado la Guardia Civil, el Servicio de Vigilancia Aduanera, el Cuerpo Nacional de Policía y la Agencia Nacional contra el Crimen del Reino Unido.
Las fuerzas de seguridad españolas han interceptado en Benin, con la colaboración de las autoridades de ese país africano, una partida de 190 kilos de cocaína oculta en dos contenedores procedentes de Brasil que habían hecho escala en el puerto de Las Palmas de Gran Canaria.
Le patron de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Drogues et des Précurseurs (Ocertid) et le Président Directeur Général de la société SONIMEX mis aux arrêts.
Ils sont attendus à la Criet cet après midi de ce vendredi 25 juin2021 , pour être écouté par le procureur spécial dans une affaire de drogue qui aurait été découvert dans l’un des conteneurs du directeur général de SONIMEX, société d’importation de matériaux de construction et de denrées alimentaires au Bénin. D’autres personnes impliquées dans l’affaire sont aussi interpellées ce vendredi.
El conflicto actual de Libia ha facilitado su transformación en un promisorio centro de tránsito de cocaína
En el transcurso de una semana se conocieron dos hallazgos de cocaína en dos contenedores de carga distintos con destino a Libia, un fuerte indicio de que tanto el país norteafricano como la región entera están convirtiéndose en nuevas rutas de tránsito para la cocaína hacia Europa y el Medio Oriente
Malgré la détermination des responsables de la police, il est toujours difficile de démanteler certains marchés d’écoulement de la drogue car, lotis au dans des zones résidentielles et intouchables. Narcisse Gaffan, le directeur départemental de la police républicaine a décidé de mettre un coup de pieds dans la fourmilière des dealers, mêmes les plus protégés, au risque de sa carrière.
Informé de l’existence des marchés de trafic de drogues développés aux abords du domicile du président Patrice Talon, le colonel Narcisse Gaffan a monté en toute discrétion une opération de démantèlement de la mafia implantée dans ces rues huppées de Cotonou.
Dans la matinée du 18 décembre, les agents du colonel appuyés d’une unité spéciale ont nettoyé les rues avoisinantes de la résidence du chef de l’État Patrice Talon des dealers de cocaïne.
Cette mission audacieuse menée par le colonel soulève cependant certaines interrogations . Comment est-ce possible que des dealers développent leurs commerces à moins de 300 mètres de la maison de Patrice Talon ?
Les alentours du domicile du président sont minutieusement surveillés par les forces de l’ordre. Alors, il est quasiment impossible de mener de telles activités dans ce giron sans que les gardes présidentielles et les services de renseignement ne soient au courant. D’habitude, les trafiquants de drogues à moins d’être couverts, préfèrent toujours s’éloigner des zones sous surveillance pour asseoir leur deal.
En cherchant un peu, on se rend compte que le secteur de l’acajou est contrôlé par la famille Talon qui est aux commandes du pays et que le conteneur en question aurait été chargé au port sec de Allada au centre du pays.
Cette importante quantité de coke dans ce type de cargaison aurait normalement dû entrainer des investigations poussées, mais pas à Cotonou.
L’interception un an plutôt d’une cargaison de plusieurs tonnes de cocaïne à destination de Cotonou montre que Cotonou s’est transformé en plate-forme tournante du trafic de stupéfiants et régulièrement, le nom de Talon est cité dans ces affaires de trafic de cocaïne.
Le pouvoir de Patrice Talon favorise t-il l’émancipation des réseaux criminels à Cotonou ?
Même s’il est clair que c’est sur le dos de l’Etat que Patrice Talon a bâti son empire, certains pourraient avancer, au regard de ces faits étranges, qu’il tremperait également dans le commerce de stupéfiants, mais ce ne sont que des suppositions…
Le ‘scanning’ des containers est désormais une réalité au Port de Cotonou. A la manœuvre, l’entreprise Bénin Control, gestionnaire du Programme de vérification des importations.
Avant l’arrivée du Boeing plein de cocaïne à Tarkint, une autre arrivée par jet avait défrayé la chronique, déjà, avec un autre jet, certes plus petit mais il faut bien prendre conscience de son importance, car il relie à la fois les militaires narcos de Guinée-Bissau et ce même Boeing comme vous allez le voir et il implique également les mêmes acteurs français.
L’un d’entre eux surtout, qui a toujours échappé à tout, pour le résumer, en passant par le Sénégal, le Mali, puis le Bénin et aujourd’hui… le Togo. Il fait désormais dans la quincaillerie, dit-il. La précédente consistait en bric à brac en fond de hangars où l’on repeignait de vieux avions achetés une bouchée de pain… ou obtenus par d’autres méthodes comme nous allons le voir un peu plus loin ici. Qu’il n’ait jamais été inquiété davantage est de l’ordre de l’incompréhensible.
Ce gars-là est béni des Dieux… aériens, ce n’est pas possible autrement !
L’affaire qui a tout révélé
Puis il y eut le « scoop »du « jet ». Souvenez-vous donc, c’était le 12 juillet 2008. Un Gulfstream II G1159B, datant certainement de la fin des années 60 (avec de vieux réacteurs Spey), s’était posé en Guinée Bissau, vite entouré de militaires du pays qui l’avaient délesté rapidement de son contenu, prétextant des « colis médicaux » à bord. L’avion était parti de Tocumen au Mexique avec un passage au Panama avant de traverser l’Atlantique (des informations relevées par les enquêteurs dans les téléphones satellitaires laissés à bord de l’appareil).
Ses membres d’équipage s’appelaient Carmelo Vásquez Guerra, Carlos Luis Justiniano Núñez et Daniel Aguedelo Acevedo (photographies ici).
A bord le chargement faisait 600 kilos et c’était bien de la cocaïne pure, découvrira-t-on plus tard. C’est le premier jet VIP à se faire pincer ainsi (depuis il s’en pose toutes les semaines des avions similaires, bourrés de coke, en Amérique Centrale, vous le savez). Un avion … récidiviste du fait : dans le Palm de Carmelo Vasquez Guerra) on trouvera aussi le versement en sa faveur de 900 000 dollars et il en était à sa cinquième livraison du genre depuis le mois de mars !!! Ce n’était donc pas sa première visite !!!
Des doutes avaient été rapidement émis sur le vieil avion, qui a été repeint à neuf, visiblement, et qui était resté bloqué sur place car il avait eu des problèmes techniques et a réussi à redécoller dans un premier temps mais a dû revenir se poser.
Envoyé dans un hangar pour y être réparé, on avait découvert que c’est un avion qui a été effectivement maquillé et cloné, car c’est en réalité le N221SJ et non le N351SE existant : un troublant cliché retrouvé depuis en fait foi : c’est la photo prise le 12 février 2008 d’un Gulfstream arborant bien le numéro N351SE mais aux couleurs… du N211SJ (voir plus bas ici) ! Sidérante découverte et confirmation de l’intuition que j’avais eue : tout concordait, y compris le fait que les lettres couleur bordeaux paraissaient bien plus larges que les originales qu’elles recouvraient tout simplement !!! C’était donc bien le fameux N211SJ !!!
Cet avion a un cursus passionnant : exporté au Mexique le 12 juin 2007, devenu XB-KHU, vendu alors par Mobarak Aircraft en Floride, il avait déjà été saisi par les autorités vénézuéliennes et incorporé dans la flotte officielle de l’armée bolivarienne, pour trafic de drogue !
Très vite j’avais en fait eu l’intuition de cette origine, en comparant simplement des photos fournies par les vénézuéliens, que l’on commençait alors seulement à soupçonner de trafic massif de cocaïne.
Mais à ce moment-là, personne n’osait encore incriminer le régime de Chavez, auréolé d’une gloire qui perdure encore chez les Mélenchonistes notamment, telle Clémentine Autain, qui refuse toujours de condamner le régime de Maduro !).
Et pourtant… l’appareil, soupçonné d’avoir servi au trafic de drogue au Vénézuela, avait été carrément saisi et versé ensuite à l’armée vénézuélienne, qui l’avait rebaptisé 0010, pour s’en servir comme avion de VIPs pour ses généraux. Il avait été photographié à Caracas à La Carlota (General Francisco Miranda) en juin 2008 encore aux côtés d’autres avions officiels.
Avec leur bras armé, la DEA (Drug Enforcement Administration), les États-Unis frappent fort…
Mais le trafic se déplace, se transforme, s’adapte. Une nouvelle génération de trafiquants émerge à la fin des années 1970, qui recherche à la fois l’argent et le pouvoir.
Si Pablo Escobar est le plus emblématique de tous, Totò Riina en Sicile, Khun Sa dans le Triangle d’or, et Félix Gallardo au Mexique ont aussi bouleversé le destin de leur pays et fait exploser le trafic à l’échelle mondiale.
Ils défient les États, menacent les pouvoirs en place.
Il faut près de vingt ans pour que ces derniers s’organisent et fassent tomber les quatre barons de la drogue.
Le conteneur en partance pour le port d’Anvers est de la société à responsabilité limitée FRITEB INTERNATIONAL et le destinataire est BEIMS FRUIT INTERTRADE BV, une entreprise sise en Belgique.
La police béninoise a saisi une grande quantité de cocaïne estimée à 557 kg dissimulée en 21 sacs dans un conteneur de cajou, vendredi après-midi au Port Autonome de Cotonou, a rapporté samedi la presse locale.
Selon plusieurs quotidiens et sites d’informations béninois, ce conteneur arraisonné serait en partance pour le port d’Anvers en Belgique pour le compte d’une entreprise béninoise.
De sources proches du ministère béninois de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Bénin est envahi depuis quelques années par des trafiquants qui y ont trouvé une nouvelle route pour faire acheminer la drogue en Europe, en Asie et dans d’autres pays du monde.
Le président du parti union social libérale (usl), Sébastien Germain Ajavon a été une fois blanchi dans le dossier de trafic de stupéfiants qui lui a valu 8 jours de garde à vue.
En effet, à l’issue de l’audience qui a eu lieu au tribunal de première instance de première classe de Cotonou pour diffamation contre le président du patronat, le président du PVR, Loth Houénou a écopé de deux (02) ans d’emprisonnement ferme et le payement d’une amende de 30.000.000 francs CFA pour publication de fausses nouvelles et d’injures à caractère racial.