IRAK 🇮🇶 : Iraqi border guards shoot down parasail in drug bust

Iraqi border guards reported shooting down a flying vehicle today that they said was being used to smuggle drugs. 

The Iraqi Security Media Cell reported June 3 that a pilot was flying the makeshift vehicle near Jirishan in the southern Basra province. The border guards opened fire, forcing the pilot to land and flee to “one of the neighboring countries.” They recovered one million pills of an unspecified drug during the incident. The search for the pilot is ongoing, the outlet said in a series of tweets. 

The vehicle has three wheels and resembles a homemade parasail, with a propeller and a parachute in photos released by the Security Media Cell. 

Jirishan is close to Kuwait and Basra also borders Iran. 

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IRAK 🇮🇶 (Amarah, chef-lieu de la province de Missane) : un juge anti-stups abattu en peine rue

Un juge d’instruction irakien spécialisé dans les affaires de stupéfiants a été abattu samedi par des inconnus dans le sud de l’Irak, région par laquelle transitent de plus en plus les trafiquants, a-t-on appris de sources policière et médicale.

Le juge Ahmed Fayçal rentrait chez lui en voiture dans la ville d’Amarah, chef-lieu de la province de Missane, lorsque des inconnus lui ont barré le passage et ont ouvert le feu dans sa direction, a indiqué à l’AFP un officier de police sous couvert d’anonymat. Une source au sein de l’institut médico-légal a précisé que le magistrat avait succombé à des tirs reçus à la tête et à la poitrine. Les deux sources ont évoqué 15 tirs de kalachnikov.

L’assassinat n’a pas été revendiqué dans l’immédiat.

En septembre dernier, un autre juge d’instruction anti-drogue avait déjà échappé à une tentative d’assassinat dans la même province de Missane. Cette zone a connu ces derniers mois une dégradation de la situation sécuritaire, alimentée par des conflits tribaux et des règlements de compte politiques. 

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SYRIA 🇸🇾 : Narco-State Syria Ignores Allegations of Drug Trafficking

Mohammed Khaled Rahmoun – Syrian interior minister

« Syria plays an important role in supporting the International Community’s efforts in combating crime in general, especially fighting drugs trade. » Source: Syrian Ministry of Interior Facebook page, December 19, 2021

On December 19. the Syrian National Committee for Drugs, an office under the Syrian Ministry of Interior, held a meeting to discuss measures to combat drug trafficking. Interior Minister Mohammed Khaled Rahmoun acknowledged that Syria had become a transit point for the drug trade.

Damascus has long denied responsibility for making and exporting narcotics, and Rahmoun reiterated the explanation that Syria’s « geographical location » was to blame.

« Syria plays an important role in supporting the International Community’s efforts in combating crime in general, especially fighting drugs trade, » he claimed in a statement.

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AVISEUR INTERNATIONAL : les toutes dernières « NARCONEWS » via Twitter

SYRIE 🇸🇾 : la frontière entre la Syrie et le Liban est une zone de non-droit

Le Captagon, une manne pour Bachar el-Hassad et le narco-État syrien

«Je savais ce qu’on me demandait de faire. Ils voulaient l’ingrédient principal du Captagon. Et cette drogue est un sale business.» Ces mots sont ceux d’un homme, interrogé par le Guardian, qui a décidé de quitter la Syrie et sa ville de Lattaquié en 2015 pour gagner l’Europe, effrayé à l’idée de trafiquer de la fénétylline et de tremper dans ces mortelles affaires.

Lui a migré, mais beaucoup sont restés et sont entrés dans le jeu. Ainsi que l’explique le quotidien britannique, le Captagon est, pour la région syrienne comme pour son immédiate voisine libanaise, devenu une industrie florissante.

Dans des pays économiquement ravagés, cette «cocaïne du pauvre», utilisée à fins récréatives mais aussi parfois guerrières, est même l’une des industries les plus en vue, en croissance rapide. Au point, raconte le Guardian, de «rivaliser avec le PIB à plat du pays» et de devenir, pour Bachar el-Hassad et son clan, une précieuse source de revenus pour s’accrocher au pouvoir.

La frontière entre la Syrie et le Liban est une zone de non-droit, que le régime a tout intérêt à conserver en l’état.

Dans ce chaos administratif s’est organisé un cartel digne de celui de Sinaloa, au Mexique. Sur une route allant de la vallée libanaise de la Bekaa à la ville-frontière syrienne de Qousseir, les trafics vont bon train, les uns fournissant aux autres les ingrédients nécessaires à la confection du Captagon.

Des miliciens, des figures politiques locales ou des lignées de criminels ont mis la main sur le business –quiconque souhaite en croquer devra en payer le prix. «Ce sont des gens très dangereux», affirme un officiel libanais, interrogé à Beyrouth par le Guardian. «Ils n’ont peur de personne, ils se cachent à la vue de tous.»

Les regards se tournent également vers le port de Lattaquié, plaque tournante de cette chaîne du Captagon. Un cousin de Bachar el-Assad, Samer el-Assad, y règne en maître: selon le quotidien britannique, il fournit un accès aux réseaux et une protection contre une part du marché.

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IRAK 🇮🇶 (Bagdad) : comment l’épidémie de méthamphétamine irakienne ravage le pays

Ce n’est qu’au moment où Ali a essayé de vendre le bidon de gaz de cuisine qu’il avait volé dans la cuisine de ses parents qu’il a réalisé que c’était de la drogue qui le consommait – et non l’inverse. Cet Irakien de 27 ans avait déjà vendu son téléphone portable, ses chaises, son lit et même le matelas sur lequel il dormait pour acheter quelques grammes de plus de crystal meth.

Dans ce pays où les jeunes, qui ont grandi durant une longue période de guerre, aujourd’hui sont confrontés à un chômage de masse et ne peuvent compter sur aucun soutien;  du coup, les gangs de la drogue ont pris la place du vide absolu dans lequel se trouve la jeunesse irakienne.

De la capitale à la ville méridionale de Bassorah, Bel Trew trouve un nombre croissant de toxicomanes – et un système qui est incapable de faire face.

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Bel Trew

Middle East Correspondent@beltrew

Bel Trew is The Independent’s Middle East Correspondent based in Beirut. Bel has covered the region since the start of the Arab Spring in 2011, reporting on uprisings and civil conflicts from South Sudan to Iraq, from Syria to Yemen. She has also covered the emergence of the Islamic State; the last two wars between Israel and Gaza, and the refugee and migrant crisis in Libya and the Mediterranean.

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IRAK 🇮🇶 (Front turkmène irakien): le PKK empoisonne les jeunes de Kirkouk avec de la drogue, dixit Arshad al-Salihi

Le chef du Front turkmène irakien, Arshad al-Salihi, a déclaré, samedi, que l’organisation terroriste « PKK » empoisonnait les jeunes en introduisant de la drogue sur les marchés du gouvernorat de Kirkouk (nord).

Arshad al-Salhi a déclaré sur Twitter : « Le PKK empoisonne les jeunes en s’adonnant au trafic de drogue à Kirkouk« .

Selon Al-Salhi, l’organisation terroriste qui, pendant des années, a été à l’origine des assassinats de membres du Front turkmène irakien, a entrepris de faire le commerce de la drogue à Kirkouk.

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AFGHANISTAN 🇦🇫 (Pavot): toujours producteur de 80% de l’héroïne mondiale

Il est 4h30 du matin et Amrullah Khan est en train de prier chez lui avant de se rendre dans son champ de pavot. Il vit dans le district peu sûr de Khogyani, dans l’est de la province de Nangarhar.

Il a appris à cultiver de son père, et ce dernier du sien, et il a formé ses enfants à l’art de cette plante interdite, sur laquelle ils ont commencés à travailler vers l’âge de dix ans. Amrullah est l’un des 590 000 paysans qui ont fait de l’Afghanistan le premier vendeur mondial d’opium, produit de cette fleur.

«C’est la chose la plus dure qui soit», dit celui qui nourrit les 13 membres de sa famille avec la vente de la résine: «Il faut travailler pendant des mois du matin à l’après-midi, cela nuit à la santé et ruine l’avenir de nos enfants« .

Vêtus de leurs vêtements les plus anciens, qui seront bientôt rendus inutiles par le brun intense de la résine, les ouvriers commencent à faire des incisions dans les capsules, d’où ils extraient ce qu’on appelle le «lait de pavot».

L’opium est vendu secrètement. Il est révolu le temps où cela se faisait ouvertement « à la campagne ou dans les bazars locaux ». Maintenant, les « négociants » s’approchent discrètement du village, ou les agriculteurs eux-mêmes transportent le pavot «secrètement dans les zones d’insécurité et contrôlées par les talibans». Ce qui ne manque pas, ce sont les acheteurs. « Tout le monde est impliqué pour gagner quelques centimes, que ce soit des responsables gouvernementaux, des talibans ou des trafiquants de drogue« , dit Amrullah.

La récolte est souvent interrompue par des combats entre les forces de sécurité afghanes, les talibans et le groupe djihadiste État islamique (EI). On ne sait jamais d’où vient la dernière rafale de tirs qui les force à courir.

La culture du pavot n’a pas été bonne cette année et Amrullah n’a fait que 400 $ de sa vente, contre 2000 $ l’an dernier. L’argent obtenu couvre à peine les engrais et la main-d’œuvre, il demandera donc à un trafiquant de drogue une avance pour la prochaine récolte.

Depuis la chute du régime taliban en 2001 grâce à l’invasion américaine, le gouvernement afghan et la communauté internationale ont dépensé plus de 9 milliards de dollars pour mettre fin à la culture de l’opium, sans succès.

L’Afghanistan est toujours le producteur de 80% de l’héroïne mondiale

Selon les données de l’Office des Nations Unies contre le crime et la drogue (ONUDC), la production de pavot n’a fait qu’augmenter: de 185 tonnes en 2001 sous le régime des Taliban et de 3400 tonnes en 2002 (première récolte en présence des forces étrangères), à 6400 tonnes en 2019. Les surfaces occupées pour la culture du pavot sont passées de 800 hectares en 2001 à 163000 en 2019. On peut donc se poser de sérieuses questions sur l’action des organismes en charge de la lutte contre les stups!

L’insécurité serait une des raisons de l’échec des programmes de lutte contre les stupéfiants

« 83% de la culture a lieu dans des zones dangereuses contrôlées par les talibans facilite le trafic de drogue », souligne le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Tariq Arian.

La police afghane, avec le soutien des forces américaines, a détruit un total de 500 laboratoires de traitement de la drogue entre 2009 et 2019 par des frappes aériennes, des opérations spéciales et la campagne médiatique « Iron Tempest » entre 2017 et 2018 menée par les États-Unis.

Les talibans tirent environ 200 millions de dollars par an de la vente de drogue, un montant, selon les données de l’armée américaine, supérieur à ce dont ils ont besoin pour couvrir les dépenses de leur guerre contre les troupes internationales et locales.

Les talibans nient toute implication

« L’émirat islamique – comme aiment s’appeler les talibans, n’a rien à voir avec la culture, le trafic et les autres activités liées à la drogue », a déclaré à EFE le principal porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid.

Le Narco Malang Amani (le nom a été changé) est un trafiquant de drogue de niveau intermédiaire. Il achète généralement de petites quantités d’opium à des commerçants locaux ou directement à des agriculteurs de confiance dans l’est de l’Afghanistan. Amani, 59 ans, a passé les 18 dernières années dans le business et le trafic de drogue et regrette l’époque après l’effondrement du régime taliban où la contrebande était « facile et rentable« .  » On pouvait conduire une voiture remplie d’opium à 600 kilomètres de Nangarhar au sud de Kandahar sans problèmes, en payant à la police «une petite somme ou un cadeau» « .

Ces dernières années, cependant, les « expéditions » ne pèsent plus que 20, 30 voire 50 kilos dans le meilleur des cas, et en plus « il faut changer plusieurs fois de voiture, utiliser de fausses plaques d’immatriculation, des fausses cartes d’identité et même porter une kalachnikov« .

Dans le sud de l’Afghanistan, les gros trafiquants de drogue achètent de l’opium à des intermédiaires comme Amani, des transactions qui sont toujours effectuées dans des zones dangereuses et donc cachées. Une fois les différentes livraisons intermédiaires rassemblées, elles sont ensuite expédiées en gros envois à travers les zones contrôlées par les Taliban vers le Pakistan et l’Iran.

La  frontière s’étend sur de 900 kilomètres entre les deux pays voisins

 

L’Iran, la première base logistique

En Iran,  les gardes-frontières ont construit des fossés entourés de barbelés, des murs et des tours de guet sur la ligne de 900 kilomètres entre les deux pays voisins. Soutenus par la Police Anti-Narcotiques, ils se consacrent principalement à empêcher les drogues d’entrer dans leur pays. Au cours des trois dernières décennies, ils auraient démantelé quelque 50 000 gangs.

Les provinces les plus actives sont le Sistan et le Baloutchistan et le Sud-Khorasan, dans le sud-est du pays. C’est la route terrestre traditionnelle, à laquelle il faut ajouter la route maritime, qui a son épicentre dans la région sud d’Hormozgan, dans le golfe Persique.

Il existe d’autres routes hors d’Afghanistan pour l’héroïne, l’opium et les amphétamines, entre autres drogues: vers le nord et l’ouest du pays, via le Pakistan ou vers le sud via l’océan Indien; mais ce sont des itinéraires plus longs qui impliquent des difficultés et nécessitent des capacités plus grandes.

« La route la plus proche de l’Europe est celle qui mène aux frontières de la République islamique d’Iran avec la Turquie et pour les passeurs, il est important que les drogues arrivent plus rapidement« , explique le chef de la police anti-stupéfiants iranienne, le brigadier général Mohammad Massoud Zahedian.

Les chiffres sont frappants. Au cours de la seule année 1398 du calendrier persan (jusqu’au 20 mars 2020), les forces iraniennes ont saisi 950 tonnes de drogue, 150 de plus que l’année précédente. 80% étaient de l’opium et le reste de l’héroïne, de la morphine et du cristal. Il y a eu 2 319 opérations et 1 886 gangs de drogue démantelés, selon les données du quartier général iranien de contrôle des drogues.

Mohammad Massoud Zahedian précise que l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime sait que l’Iran saisit plus de 90% de l’opium dans le monde, 26% d’héroïne et 48% de morphine. Pour la République islamique d’Iran, la  lutte est constante en essayant d’empêcher l’entrée sur notre territoire et de l’utiliser comme voie de transit.
Cet effort, ajout-t-il, est entravé par la faible aide internationale, à la fois financière et logistique, et par les sanctions des États-Unis, qui empêchent l’Iran d’acquérir les équipements nécessaires et modernes, notamment pour lutter contre le trafic sur la voie maritime du golfe Persique. qui est en plein essor.

La coopération est étroite avec d’autres pays touchés tels que le Pakistan et l’Afghanistan, dont le siège de coordination est situé à Téhéran. La surveillance des trafiquants de drogue commence au point de production et se termine au point de consommation afin de mener des opérations conjointes qui démantèlent l’ensemble du réseau de contrebande.

Ces réseaux ont parfois des liens avec le terrorisme, ce qui ajoute du danger aux opérations: «Des groupes djihadistes comme Daesh et Yeish al Adl vendent de la drogue pour couvrir leurs dépenses et l’acquisition d’armes», explique Mohammad Massoud Zahedian , ajoutant « Cette bataille pèse lourdement sur l’Iran. 3 850 membres du personnel de sécurité sont morts dans des opérations de lutte contre le trafic de drogue au cours des trois dernières décennies et quelque 12 000 ont été handicapés. Quelque 700 millions de dollars ont également été dépensés pour sécuriser nos frontières »

Mais ces drogues n’arrivent pas en Iran uniquement pour être transporté. «Nous avons 2 millions de toxicomanes en Iran», admet Abás Deilamizadeh, directeur de l’ONG «Tavalode Dobareh» , qui travaille dans des programmes de désintoxication depuis deux décennies. À ces deux millions s’ajoutent 800 000 consommateurs occasionnels. En Iran, l’opium était fumé dans une pipe. Aujourd’hui, comme dans le reste du monde, l’héroïne et le crystal sont ses formes les plus demandées.

Depuis la fin du siècle dernier, l’héroïne a dévasté plusieurs générations aux États-Unis

Un énorme camion à ordures s’arrête avec le moteur en marche devant un centre de traitement de la toxicomanie à Baltimore, aux États-Unis, où le Dr Jordan Narhas-Vigon attend. Le chauffeur, un homme d’âge moyen, sort nerveusement, demande l’ordonnance et revient au véhicule en courant.

« Le problème de l’héroïne est profondément enraciné. Un des patients que nous avons traités m’a dit qu’il en consommait depuis l’âge de 11 ans. Et maintenant, il a 50 ans, travaille et continue de lutter contre la toxicomanie« , explique le médecin. Les problèmes d’héroïne, dans de nombreux cas, passent des grands-parents, aux parents et aux enfants.

L’équipe médicale qui est installée à l’extérieur du centre de détention de la ville de Baltimore, compte près d’un millier de détenus, dont beaucoup attendent d’être jugés. A mi-chemin entre Philadelphie et Washington, Baltimore, avec près de 2,5 millions d’habitants, est l’un des épicentres historiques de la consommation d’héroïne sur la côte Est. Et il y a des histoires similaires à Boston, New York, Atlanta, Cleveland ou Pittsburgh.

Plus de 750 000 personnes sont mortes de surdose depuis 1999 en grande majorité à cause des opiacés, selon les données du Center for Disease Control (CDC) et plus de 71000 rien qu’en 2019.

L’héroïne est dans les rues des États-Unis depuis 1970, la plupart en provenance d’Asie du Sud-Est

Le marché a changé récemment avec l’entrée du Mexique comme principal fournisseur et l’arrivée du fentanyl, un opiacé utilisé pour traiter la douleur causée par le cancer, entre autres maladies. On estime qu’elle est jusqu’à 50 fois plus puissante que l’héroïne.

Les cartels mexicains, selon deux hauts responsables de la DEA (Drug Enforcement Administration) des États-Unis, se sont simplement adaptés à la demande. Pour ce faire, ils ont augmenté leur capacité de culture du pavot dans leur Triangle d’Or, qui regroupe les États de Sinaloa, Chihuahua et Durango, près de la frontière américaine.

Augmentation du surdosage

Petit à petit, se perdant dans ses pensées, les «clients» apparaissent. Les voitures sur l’autoroute voisine bourdonnent comme des moustiques à côté du fourgon du Behavioral Health Leadership Institute (BHLI), une organisation non gouvernementale dédiée à fournir des services de santé aux toxicomanes les plus vulnérables QUI  prescrit principalement des médicaments, car très peu bénéficient d’une couverture médicale, et propose des inhalateurs de «narcan» (naloxone), le médicament utilisé pour traiter les surdoses d’opiacés.

Aux commandes, Deborah Agus, sa directrice, une petite avocate énergique qui parle sans arrêt: avec des «clients», comme elle appelle les patients; avec les agents de la prison qui vont et viennent, avec les policiers qui vont et viennent; même avec les quelques marcheurs.

« Nous sommes une vieille ville typique, urbaine et sur la côte est. Avec des problèmes liés aux niveaux élevés de pauvreté, aux questions raciales, au manque de financement fédéral et étatique pour l’éducation, et au fil des ans, il y a eu des problèmes avec la police, des émeutes… » dit-elle.

«Il y a toujours eu des problèmes de consommation d’héroïne à Baltimore, mais, comme ailleurs, on n’y a pas prêté attention jusqu’à ce que les garçons de familles blanches aisées commencent à faire une surdose. C’était un problème caché», explique Deborah Agus. Et c’est toujours le cas: « Pendant la pandémie, les décès par surdose ont de nouveau augmenté de façon spectaculaire. »

Maintenant, en plus, la rue exige un mélange de stupéfiants. « Fentanyl avec de l’héroïne, avec de la marijuana, avec n’importe quoi« , quelque chose d’extrêmement dangereux qui augmente le risque de surdose.

Rapport de Baber Khan Sahel (Khogyani), Marina Villén et Artemis Razmipour (Téhéran), Alfonso Fernández (Baltimore). Edité par Moncho Torres, Susana Samhan, Raquel Godos et Javier Marín.

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KURDISTAN (Erbil – Irak 🇮🇶): over 6 kilograms and 400 grams of opium confiscated at EIA (Erbil International Airport)

Security forces at the Erbil International Airport (EIA) confiscated over six kilograms of narcotics before they were exported outside of the Kurdistan Region, a statement from Erbil’s anti-narcotics department read.

Today’s confiscation came a day after Erbil’s security forces on Monday announced it had confiscated around two kilograms of opium at the Haji Omaran Border Crossing with Iran.

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IRAN 🇮🇷 ( Zone frontalière de Shalamcheh): des détenus condamnés en Irak 🇮🇶 pour trafic de drogue transféré vers la République islamique

TEHERAN, 02 novembre (MNA) – 22 condamnés iraniens détenus dans les prisons irakiennes ont été remis aux autorités iraniennes dans la zone frontalière de Shalamcheh.

La plupart des condamnés avaient été incarcérés pour trafic de drogue. Ces personnes continueront de purger leur peine dans les prisons iraniennes.

Environ 400 condamnés iraniens purgent leur peine dans les prisons irakiennes. Des consultations sont engagées pour organiser leur transfert vers la République islamique.

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