STUPÉFIANTS : aujourd’hui le narcotrafic est devenu «too big to fail»

Déjà publié sur « Aviseur International » le 28 mars 2015.

Depuis rien n’a changé ni évolué dans le bons sens. En France, c’est la guerre à outrance qui ne fait qu’empirer la situation en confortant l’action des narcotrafiquants.

DICK MARTY

Docteur en droit, ancien procureur général du Tessin, conseiller aux Etats, conseiller d’Etat et membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, pour laquelle il a mené différentes enquêtes qui l’ont fait connaître sur la scène internationale.

Par Dick Marti

Pour lutter contre les narcotrafiquants, il est nécessaire de mener une importante action de sensibilisation au niveau mondial, selon Dick Marty. Et il faut progressivement s’acheminer vers un marché contrôlé dans lequel la réglementation est définie en fonction de la dangerosité de la substance et de l’âge du consommateur.

Après des décennies de faillites ruineuses dans la réponse sociale au problème des dépendances, on doit le dire clairement: le prohibitionnisme en matière de drogue et la criminalisation des consommateurs sont une voie sans issue.

Plus, ils ont directement contribué à produire le plus important phénomène criminel de tous les temps, qui alimente toutes sortes d’autres trafics. L’argent de la drogue et les pratiques des organisations criminelles infiltrent l’économie avec un effet de contamination morale et de diffusion à grande échelle de la corruption. Les enquêtes n’atteignent presque jamais les hauts étages du crime organisé. La répression des petits poissons sert en revanche, presque cyniquement, à entretenir un certain niveau des prix et à assurer des profits fabuleux à ceux qui gèrent les grands trafics.

L’argent facile de la drogue est en fait devenu un facteur économique de grande importance, ce qui explique aussi pourquoi on ne s’attaque pas à la racine du problème. Si l’on pense que le chiffre d’affaires du trafic de drogue est estimé à environ 300 milliards de dollars par année, il est évident que cet argent est désormais devenu un véritable facteur de portée géopolitique. Il entretient de nombreux conflits, permet de financer des achats massifs d’armes de plus en plus sophistiquées, conditionne les choix de nombreux gouvernements, influence les structures socio-économiques. J’ai entendu récemment un chercheur affirmer que si le trafic de drogue était éliminé, la plupart des familles des cités entourant Marseille ne seraient plus à même de payer leur loyer.

Des ressources énormes sont investies dans la répression, alors que le crime qui en contrôle le trafic prospère. Les institutions et la structure sociale de plusieurs pays ont été bouleversées par les narcodollars et les narcotrafiquants.

Nous sommes tous conscients qu’il n’existe pas de solution facile ni de solution idéale.

Je pense cependant que toute nouvelle solution présuppose que l’on soit conscient de ce qui est en train de se passer et du gâchis auquel a conduit la politique actuelle.

Une importante action de sensibilisation au niveau mondial est nécessaire. Ce travail est en cours depuis longtemps. En 1984 déjà, Milton Friedman, Prix Nobel d’économie, écrivait que la prohibition de la drogue favorisait le crime, sans en diminuer l’usage, et imposait un coût aberrant à la société. Une position analogue a été prise, par la suite, par la célèbre revue The Economist, ce qui fit sensation. D’anciens chefs d’Etat se sont réunis en groupe de travail et ont pris position en faveur d’une nouvelle politique de la drogue et contre l’actuel régime de prohibition. Il est à peine besoin de rappeler ici le rôle important joué par Ruth Dreifuss dans ce contexte. C’est un travail difficile, qui demande beaucoup d’énergie et beaucoup de temps.

Il faut ainsi convaincre les politiciens un peu partout dans le monde.

La politique actuelle de la drogue est en effet ancrée, je dirai cristallisée, dans des conventions internationales qu’on ne pourra modifier qu’avec l’accord des principaux pays. Or, la peur de la drogue et les discours guerriers qui prônent la répression ont toujours la faveur de nombreux politiciens. Ce genre de discours, en effet, se prêtent bien à des tirades démagogiques et populistes, aujourd’hui plus que jamais à la mode.

Les chroniques parlementaires de ces dernières années démontrent, hélas, qu’à chaque fois que se pose un problème dans la société, il y a toujours de nombreuses voix, souvent majoritaires, pour proposer un durcissement des peines ou la création de nouvelles normes pénales. En Suisse, avant même de disposer d’une étude sérieuse quant aux conséquences sur la récidive de l’élimination des courtes peines de prison décidée lors de la dernière révision du Code pénal, il est devenu de bon ton, aussi bien à droite qu’à gauche, d’invoquer un retour à la case prison. C’est naturellement plus facile que d’essayer de comprendre les raisons profondes de certains comportements et de mettre au point les remèdes les plus efficaces. Il y a exactement deux cent cinquante ans, Cesare Beccaria publiait son ouvrage Dei delitti e delle pene. Il démontrait que ce n’est pas la sévérité de la peine qui retient une personne de commettre une infraction, mais bien le degré de probabilité de se faire prendre; un enseignement qui a maintenu une actualité étonnante. Cette vérité devrait être rappelée avec force aux décideurs d’aujourd’hui qui tendent à faire exactement le contraire: diminuer les moyens à la disposition de l’Etat pour le social, l’éducation et la prévention, et, par ailleurs, durcir la répression pénale.

La politique de la drogue exige une approche cohérente et crédible pour être efficace.

C’est loin d’être le cas aujourd’hui. La distinction entre substances légales et illégales apparaît aujourd’hui comme arbitraire, injuste et hypocrite. Je pense qu’il est nécessaire de mettre en œuvre une stratégie globale pour l’ensemble des substances psychotropes créant une dépendance. Cela ne veut nullement dire qu’on va traiter toutes les substances de la même façon. Il faut progressivement s’acheminer vers un marché contrôlé (cela existe déjà pour le tabac, l’alcool et les médicaments), dans lequel la réglementation est définie en fonction de la dangerosité de la substance et de l’âge du consommateur.

Dans de nombreux pays, les choses ont commencé à bouger. La distribution contrôlée d’héroïne a choqué au début, mais elle a démontré que, bien appliquée, elle contribuait à une réduction sensible des risques pour la santé, à une baisse de la criminalité et permettait une réintégration sociale qui ne paraissait guère possible auparavant. Quelques Etats ont libéralisé le cannabis. (…)

En matière d’addiction et sur la façon d’y faire face

J’ai beaucoup de doutes et, plus j’avance dans la connaissance de ce phénomène, plus les certitudes ont fondu comme neige au soleil. J’ai toutefois une conviction. La prohibition telle que nous l’appliquons est non seulement une faillite, mais elle entretient le phénomène criminel le plus important de tous les temps. Ce dernier a assumé une telle dimension que la lutte que nous menons actuellement contre le trafic de drogue ne peut pas et ne pourra jamais être gagnée.

Pourquoi? Parce que les intérêts du crime organisé sont aujourd’hui à ce point entremêlés avec ceux d’autres acteurs économiques, politiques et sociaux qu’une disparition des narcodollars entraînerait une réaction en chaîne désastreuse. Le directeur de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, Antonio Maria Costa, a affirmé que les narcodollars ont contribué à sauver de la faillite des établissements bancaires de première importance lors de la tempête qui s’est abattue sur les marchés financiers mondiaux en 2008. Je laisse la responsabilité de cette affirmation à son auteur, qui n’est en tout cas pas le dernier venu. Ce qui est vrai, en tout cas, c’est qu’avec le prohibitionnisme le narcotrafic est en fait devenu aussi, comme certaines banques, too big to fail!

Seul un changement de paradigme est à même de nous offrir une meilleure perspective d’avenir.

Il faut attaquer le trafic sur le terrain qui lui a assuré son fantastique succès, le marché. Ce marché que nous avons soutenu, financé, entretenu et qui a ainsi conféré une énorme plus-value à des substances qui n’avaient que peu de valeur. Au lieu d’essayer d’éliminer ce marché par des tentatives qui jusqu’à présent n’ont eu d’autre effet que de le renforcer, il faut l’accepter comme une réalité, il faut l’occuper et le réguler. C’est finalement ce qu’on a fait avec l’alcool et le tabac.

La drogue est avant tout un problème de santé et il faut l’appréhender en tant que tel. 

Certes, ce changement d’orientation fondamental de la politique de la drogue n’est pas facile et n’est pas sans risque; des erreurs seront inévitables. Des expériences intéressantes sont en cours et les désastres que l’on nous a annoncés ne se sont pas produits. Comme l’a bien dit récemment un chercheur français, l’ampleur de la catastrophe actuelle est telle que le risque de faire pire est très faible.

En fait, il ne s’agit ni d’imaginer ni de réaliser une société sans drogue, celle-ci n’a jamais existé. Le véritable défi est d’accepter l’existence des drogues et d’apprendre à vivre avec. La régulation du marché – avec le contrôle de la production et de la distribution en tenant compte de la dangerosité des substances – permettrait de diminuer sensiblement les profits des narcotrafiquants. Mais cela contribuerait également à diminuer fortement les risques pour les consommateurs puisque, par exemple, la plupart des morts dues à la consommation de drogues ne sont en fait pas provoqués directement par la substance, mais par le fait qu’elle est frelatée.

Les ressources financières que l’on économiserait dans le domaine de la répression et du système pénitentiaire permettraient d’intervenir avec plus d’efficacité sur la demande.

Non plus avec le gendarme et la prison, mais avec une action de prévention cohérente.

Persister sur la voie actuelle serait en revanche reconnaître la victoire du crime organisé et lui assurer un avenir confortable. Le marché illégal de la drogue continuera à être florissant et à être présent partout, dans tous les milieux, même dans les structures les plus fermées et les mieux surveillées.

Les narcodollars, comme évoqué plus haut, alimentent une corruption économique et morale aux plus hauts niveaux. Cette corruption est à mon avis la menace la plus grave pour nos démocraties. Oui, plus grave que le terrorisme.

Extraits d’une conférence publique donnée à l’Université de Genève par Dick Marty.

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POLYNÉSIE 🇵🇫 (Tahiti) : colloque international sur la lutte contre le trafic de stupéfiants dans le Pacifique du 14 au 16 novembre.

La presse n’aura accès qu’aux discours d’introduction du colloque, lundi matin. « Il y aura des échanges opérationnels, l’idée c’est que ça ne soit pas sur la place publique. D’ailleurs toutes les invitations sont parties, donc ceux qui n’en ont pas eu, ça veut dire qu’ils ne sont pas invités, » précise Thomas Pison.

Une vingtaine de personnes font le déplacement.

Depuis Paris, avec la présence d’Olivier Christen, directeur des Affaires criminelles et des grâces au ministère de la Justice, qui interviendra sur la politique pénale et sa déclinaison au plan local ; d’un avocat général près la cour d’appel de Paris, qui parlera de l’organisation et du rôle des juridictions spécialisées ; d’Éric Serfass, procureur de la République adjoint près le tribunal judiciaire de Paris, dont le sujet sera la coopération entre la Juridiction interrégionale spécialisée de Paris et le parquet de Papeete;

Stéphanie Charbonnier, directrice de l’Office français anti-stupéfiants (OFAST) interviendra sur le travail avec l’antenne locale de l’Ofast. Le Procureur général près la cour d’appel de Nouméa sera également présent, ainsi que deux représentants de l’ambassade de France à Washington DC.

Parmi les personnalités étrangères présentes, on compte le chef du service chargé de la répression du trafic international de stupéfiants, du blanchiment d’argent et du racket en Californie, qui expliquera l’approche américaine judiciaire et financière dans la lutte contre les trafics, et la cheffe des douanes américaines à l’aéroport de Los Angeles ; des représentants de la police et des douanes néo-zélandaises, de la police australienne et du parquet de Melbourne.

Au programme aussi, plusieurs interventions de personnalités du fenua, au premier rang desquelles le président Edouard Fritch et le haut-commissaire Éric Spitz, le contre-amiral Geoffroy d’Andigné, Thomas Pison ainsi que le Procureur de la République Hervé Leroy, et le premier président de la cour d’appel de Papeete Thierry Polle, le commandant de la gendarmerie en Polynésie, le général Frédéric Saulnier, le directeur territorial de la police nationale Mario Banner-Martin, et le directeur régional des Douanes Jean-François Tanneau.

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POLYNÉSIE 🇵🇫 (Raiatea) : les ‘pafistes’ saisissent 21 kilos de méthamphétamines

C’est le FIGARO qui nous informe qu’un croisiériste tahitien a été interpellé à Raiatea, une île de Polynésie française, en possession de 21 kilos de méthamphétamines.

Le bateau de croisière sur lequel il voyageait venait de Hawaï et faisait escale à Uturoa, le port de Raiatea. Le passager de 27 ans, inconnu des services de police, a été appréhendé jeudi avec 4,6 kilos de méthamphétamines.

La fouille de ses autres valises, en cabine, a permis à la PAF (police aux frontières) de saisir 21 kilos au total.

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NARCO-LOGISTIQUE: dans des noix de coco ou sous forme de mélasse, la cocaïne liquide est désormais envoyée partout dans le monde

La production de cocaïne liquide consiste à dissoudre de la cocaïne dans de l’eau, des solvants ou d’autres produits contenant des composés chimiques tels que le mannitol, le glucose, la cellulose ou le lactose.

Il est alors placé à l’intérieur de produits tels que des bouteilles de shampoing ou caché dans de la mélasse de canne à sucre, généralement des produits à forte odeur pour passer inaperçus et qui facilitent leur trafic ou leur transport par des mules de drogue.

Le 5 février, la police colombienne a saisi environ 3,5 tonnes de cocaïne dans le port de Carthagène, au nord de la Colombie.

Il s’agissait de la cinquième saisie de cocaïne liquide depuis novembre 2021 et elle survient une semaine seulement après la découverte de près de 20 000 noix de coco qui camouflaient de la cocaïne liquide dans le port de Carthagène à destination de l’Italie. La cocaïne aurait été dissoute et mélangée en deux cargaisons, l’une d’engrais organique et l’autre de mélasse extraite de la canne à sucre. Les deux cargaisons provenaient d’Urabá Antioquia, une région du nord-ouest de la Colombie, et étaient destinées aux ports de Valence, en Espagne, et de Veracruz, au Mexique.

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ONU 🇺🇳 (Noticias): los consumidores de drogas en el mundo sumaron 275 millones en el último año

La potencia del cannabis se ha cuadruplicado, pero cada vez menos adolescentes lo perciben como una droga perjudicial para la salud, según un nuevo informe.

Alrededor de 275 millones de personas consumieron drogas durante el último año a nivel global, un 22% más que en 2010, revela el informe anual de la Oficina de la ONU contra la Droga y el Delito (UNODC), publicado este jueves.

El documento ofrece un panorama general del mercado mundial de drogas, con especial foco en el impacto de éstas en la salud y el bienestar de la población en el contexto de la pandemia de COVID-19.

Según el Informe Mundial sobre Drogas 2021la potencia del cannabis se ha cuadruplicado en ciertas partes del mundo durante las últimas dos décadas. Sin embargo, la proporción de adolescentes que percibe dicha droga como perjudicial se redujo hasta en un 40%.

Esta brecha conceptual persiste a pesar de que los estudios han demostrado que el consumo de cannabis conlleva perjuicios para la salud, especialmente entre los consumidores habituales de la droga a largo plazo. Por otra parte, la mayoría de los países han informado de un aumento del consumo de cannabis durante la pandemia.

« La menor percepción de los riesgos del consumo de drogas tiene una relación directa con las mayores tasas de consumo, y las conclusiones del informe enfatizan la necesidad de cerrar la brecha entre la percepción y la realidad para educar a los jóvenes y salvaguardar la salud pública », recalcó la directora ejecutiva de la UNODC, Ghada Waly.

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POLYNÉSIE FRANÇAISE 🇫🇷 (Drogue): la déferlante de l’ice met la jeunesse en danger

Par Suliane Favennec à Tahiti (Polynésie française) 

Arrivée des Etats-Unis dans les années 2000, cette drogue dévastatrice cause depuis 20 ans des dégâts irréversibles dans la population. Elle génère une nouvelle forme de délinquance et déstabilise profondément les structures sociales. C’est aujourd’hui un véritable enjeu de santé et de sécurité publiques. En octobre, le président de la Polynésie a rencontré le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à Paris et une antenne OFAST (office anti-stupéfiant) à été créée à Tahiti. Et mercredi 3 février, le Haut-commissaire (représentant de l’Etat sur place), le président de la Polynésie et le procureur de la République annonceront un plan de lutte, axé sur la répression et la prévention.

« Dès 14 ans, voire moins »

« On est dépassé. Il y a en partout, constate Hiti Mennesson, président de l’association Luttons contre l’ice. Les jeunes s’en procurent très facilement, on voit même des dealers aux abords des lycées. Et la consommation débute de plus en plus tôt, dès 14 ans, voire moins ».

Les chiffres officiels font état de 10 000 consommateurs, mais là encore la réalité est sans doute pire.

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FRANCE 🇫🇷 (Saint Ouen): « On ne se sent pas en sécurité », les habitants sont angoissés après la fusillade qui a fait deux morts lundi

SUPERDARMANIN protège les FO, il l’a dit! Jamais, il n’a dit qu’il mettrait en place la bonne politique pour protéger la population!

Deux jeunes de 17 et 25 ans ont été retrouvé morts après une fusillade dans la nuit de lundi à mardi à Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis. Leurs prénoms : Sofiane et Tidiane.

Dans la ville, les habitants vivent de plus en plus mal cette montée des violences, et les parents s’inquiètent de plus en plus.

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Avis à la population!

 

Le garde champêtre Darmanin ne fait que des roulements de tambour!

Depuis que les réseaux sociaux proposent des armes, les jeunes, voire très jeunes gens y ont accès. Et quand on sait que la violence des jeux sur la toile a totalement modifié le comportement de ces addicts des jeux violents, ne soyons pas surpris de l’explosion de ces réglements de compte à coups de kalachnikov ou autre scorpion…

C’est désormais l’utilisation des armes pour régler les différents commerciaux!

Dans le même temps, les cyberservices n’acceptent via la plateforme dédiée au recueil de ces infos que 10 signalements par jour…alors que des centaines de comptes twitter proposent armes, stups et offres pédo-criminelles par des milliers de tweets.

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TAHITI 🇫🇷 (Justice): l’exploit ‘dallozien’ de la semaine

Six mois de sursis requis en appel contre Karl Anihia

Karl Anihia lors de sa présentation en comparution immédiate le 31 mars dernier.

Le président de Tahiti Herb Culture (THC), Karl Anihia lors de sa présentation en comparution immédiate le 31 mars dernier.

Tahiti, le 20 août 2020 – ​Le procès de Karl Anihia, poursuivi pour avoir planté un pied de paka devant l’Assemblée de Polynésie française, s’est tenu jeudi matin devant la cour d’appel de Papeete. Si le prévenu a été condamné à trois mois de sursis en première instance, l’avocat général a cette fois requis six de mois de sursis. La décision sera rendue le 17 septembre. 
Le président de Tahiti Herb Culture (THC), Karl Anihia, a comparu devant la cour d’appel de Papeete jeudi matin pour répondre de “transport et détention” non autorisés de paka. Alors qu’il avait été condamné en comparution immédiate le 31 mars dernier à trois mois de prison avec sursis, l’avocat général a cette fois-ci requis six mois de sursis à l’encontre du prévenu. La décision sera rendue le 17 septembre.

Lors d’une manifestation organisée le 5 mars dernier, Karl Anihia avait planté un pied de paka de deux mètres devant l’assemblée de la Polynésie française (APF) afin de revendiquer la légalisation du cannabis à usage thérapeutique. Dès le lendemain, il avait été convoqué à la Direction de la sécurité publique (DSP) de Papeete puis placé en garde à vue. Il avait ensuite été déféré devant le procureur de la République puis présenté devant le juge des libertés et de la détention qui l’avait placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de sa présentation en comparution immédiate.

Liberté d’expression

Au terme de l’audience devant la cour d’appel jeudi, l’avocat de Karl Anihia, Me Thibaud Millet a réaffirmé que ces poursuites constituaient notamment une atteinte à la liberté d’expression : « On reproche à mon client d’avoir planté un pied de cannabis devant l’Assemblée, en présence des médias, et sous le regard de la police, dans le contexte d’une manifestation autorisée par le haut-commissaire, visant à étendre à la Polynésie les essais prévus en France métropolitaine sur le cannabis thérapeutique, dans l’unique but d’interpeller les autorités locales sur cette question d’intérêt général et de santé publique, ce qui ne devrait pas pouvoir être incriminé pénalement, sauf à ce qu’il en résulte une ingérence disproportionnée dans l’exercice de la liberté d’expression, et dans le débat démocratique. »

 

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Les derniers TWEETS

POLYNÉSIE 🇫🇷 (Tahiti): les douaniers de l’aéroport de Faa’a saisissent 5,5 kilos de méthamphétamine dans les bagages d’un passager

Les sachets d’ice ont été trouvés après passage au rayon X dans le double-fond d’un sac d’équipements de boxe.

5,5 kilos de méthamphétamine ont été saisis samedi par les douaniers de l’aéroport de Tahiti, en Polynésie.

Cette drogue de synthèse a été découverte dans les bagages d’un homme de 44 ans qui revenait des Etats-Unis.

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Depuis Paris, dans un communiqué, Le ministre Darmanin relate ainsi l’affaire : “Les douaniers de l’aéroport de Faa’a ciblent un voyageur en provenance des États-Unis. Le passage aux rayons X de ses bagages permet de détecter des masses compactes inhabituelles dans des sacs de frappe destinés à l’entraînement aux sports de combat. Le découpage de ces sacs permet aux agents d’extraire des sachets d’ice thermosoudés. Malgré ce conditionnement sophistiqué, ce sont au final 5,452 kilos d’ice qui ont été découverts par les douaniers.”

Au même moment, hier, à Papeete, le procureur de la République entouré des autorités des douanes et de la gendarmerie livrait moins de détails pour préserver les besoins de l’enquête. Ouverte pour infractions à la législation sur les stupéfiants et association de malfaiteurs celle-ci a été confiée à la section de recherche. Hier, à l’issue de quatre jours de garde à vue, l’individu a été présenté au parquet qui a ouvert une information confiée au juge d’instruction Laurent Mayer.

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Dès qu’il s’agit de se faire mousser, Gérald Darmanin est toujours en tête…

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FRANCE 🇫🇷 (Cocaïne): Mardi 9 avril 2019 à 21 heures – Narcotrafic, la nouvelle guerre – Inédit Proposé et présenté par Laurent Delahousse

La consommation de cocaïne est devenue un véritable fléau en France.

Le nombre d’intoxications et de décès a doublé au cours des deux dernières années. 2,2 millions de Français en ont déjà consommé. 450 000 le font régulièrement.

A l’autre bout de la chaîne, il y a les producteurs, essentiellement basés en Amérique du Sud. Des cartels hors la loi, qui fonctionnent comme des multinationales.

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POLYNÉSIE (tribunal correctionnel de Nouméa): 6 à 7 ans de prison pour avoir transporté 1,4 tonne de cocaïne

Vendredi 17 novembre, quatre trafiquants de drogues ont été jugés au tribunal correctionnel de Nouméa. D’origines lituanienne et lettone, ils avaient été arrêtés au large des Tonga avec à bord de leur navire 1400 kg de cocaïne pure.

La drogue avait été saisie sur un voilier Afalina, en haute mer, au large des îles Tonga.
Son équipage, composé de quatre hommes de nationalité lituanienne et lettone âgés de 19 à 41 ans, était étroitement surveillé par les autorités françaises, puis avait été arrêté le 27 juillet dernier.

Vendredi 17 novembre, les prévenus jugés pour trafic de stupéfiants ont été jugés par le tribunal correctionnel de Nouméa. Le capitaine de l’Afalina a écopé de sept ans de prison avec maintien en détention, les trois marins ont, eux, été condamnés à six ans de prison et dix ans d’interdiction de territoire français.

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TAHITI: 4 296 plants de cannabis découverts par les gendarmes

Les plants de paka étaient cultivés en extérieur sur les parcelles de terre et à l’intérieur de serres aménagées.

Du 10 au 24 octobre, les gendarmes des Îles du Vent ont mené des opérations de lutte contre les stupéfiants.
Les investigations ont permis de découvrir 4 296 plants de cannabis au domicile de 20 individus demeurant les communes de Papara, Tiarei, Taiarapu-Est et Taiarapu Ouest.

Source : TNTV

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