Aviseur International renseigne sur la problématique de la drogue, du narcotrafic et sur les politiques mises en œuvre par les différents Etats. ———- CONTACT par email: ns55dnred@outlook.fr ou WhatsApp: 33 (0) 6 84 30 31 81 Suivez @MarcFievet sur TWITTER
Bercy est une cathédrale. Un bâtiment froid et immense, une véritable forteresse qui semble imprenable et incarne la toute puissance de l’Etat. Même flanqué de sa remorque, le camping-car du narcotour de France installé au pied du ministère semblait bien minuscule face à la démesure de l’ogre des finances.
Quand on constate que les politiques menées n’ont pas évolué d’un iota
A jean François Copé, ministre du Budget
« J’ai bien reçu votre lettre du 4 avril, réf JFC/AR6 et je vous remercie de l’attention que vous portez à ma situation qualifiable pour le moins de Kafkaïenne.
Vous avez certainement regardé l’émission « Zone interdire » diffusée ce dimanche 10 avril à 20 H 50 sur les Douanes et les actions de la DNRED en particulier. Vous avez donc pu constater qu’après TF1 et son émission « 7 à 8 » en 2002, Elise Lucet et ses émissions « Pièces à conviction » de 2003 et 2004, les nombreuses émissions sur Euronews de FR3 et des services régionaux de cette même chaîne TV, alertant l’opinion publique sur ma situation, la chaîne M6 continue à s’intéresser à l’anomalie que je finis par représenter dans le paysage carcéral français.
Comment ne pas être surpris, dans ma position, de constater en lisant un article dans le Monde du 8 avril 2005, intitulé : « Plan cocaïne : l’impasse américaine », commis par Alain Délétroz qui est vice-président de l’International crisis group que ce dernier ne faisait que reprendre ce que j’écrivais déjà il y a dix ans du fond de ma prison d’Alhaurin de la Torre (Malaga) en Andalousie, démontrant ainsi qu’en une décennie, les politiques rétrogrades autant qu’improductives menées par nos dirigeants n’ont pas permis d’avancer dans la résolution de ce problème majeur de société.
Du côté des guerres menées par les USA, celle contre la cocaïne est vouée à l’échec et cela, malgré les innombrables victimes du conflit colombien, comme d’ailleurs les plus de 3 milliards de dollars dépensés par Washington, majorés d’autres fonds qui ne font qu’entretenir une guerre dans laquelle les services impliqués n’ont absolument pas pour objectif premier d’arriver à éradiquer ce fléau qui serait alors la fin du « jackpot » pour eux. Seulement avec une très bonne communication, les « mercenaires » de cette cause arrivent encore à donner le change, mais pour combien de temps encore. La politique antidrogue est à revoir de A à Z, mais, pour cela, il faudrait que l’intérêt supérieur de la préservation des économies souterraines générées par ces trafics ne soit plus une priorité due au maintien d’une certaine paix sociale.
Actuellement, les populations concernées par cette guerre, surtout celles des pays producteurs de coca, qu’il ne faut pas confondre à celles de la Colombie qui transforment ce produit naturel et culturel andin en substance hallucinogène pour les plus riches des Etats Unis et de l’Europe, perçoivent cette action belliqueuse comme particulièrement injuste.
Après une période de grands cartels comme ceux de Cali et Medellin, est venu le temps des mini organisations toutes aussi dangereuses et encore plus performantes puisque plus difficile à combattre. Plus de 20 000 morts en 2004 en Colombie ! Les paramilitaires tiennent le haut du pavé, facilitant la transformation de la ‘pasta basica’ en cocaïne et entretiennent les meilleurs contacts avec les organisations mafieuses internationales. Les organismes bancaires continuent de mettre à disposition leur système pour incorporer ces masses importantes d’argent sans que cela perturbe nos dirigeant politiques occidentaux qui ne prennent que des « mesurettes » pour donner l’impression de lutter contre cette plaie du 21ème siècle et cela, malgré des programmes d’épandage par avions agricoles d’herbicides puissants de type défoliants qui n’ont réussi qu’à entraîner une diminution de la surface plantée sans pour autant modifier les quantités de cocaïne qui continuent d’atterrir sur les marchés consommateurs qu’ils soient européens ou américains.
La politique antidrogue est dans une impasse totale et le premier résultat n’est que cette guerre en Colombie et l’aggravation de la pauvreté, de la précarité et de l’instabilité en Bolivie et au Pérou. Je pourrais être beaucoup plus prolixe sur les productions du Rif marocain… et tout le collatéral s’y rattachant, mais je pense que l’émission de la chaîne de télévision « M6 » était parfaitement explicite.
Comment espérer, en continuant systématiquement à criminaliser une consommation, la contrôler pour la ralentir pour mieux pouvoir la supprimer ?
Les méthodes de confiscation des biens que le ministre de la justice, Monsieur Dominique PERBEN, voudraient promouvoir, ne feront que radicaliser un peu plus une réactivité des trafiquants, dealers et autres intervenants dans la chaîne commerciale de la distribution de ces produits, sans pour autant apporter rapidement les résultats escomptés, mais c’est déjà un premier pas à franchir. Le deuxième, et qui n’est pas des moindres, sera celui de ne pas affecter une prescription pour les fonds générés par ces trafics et les biens acquits qui resteront saisissables même 15 ou 20 ans plus tard. Voilà une mesure qui pourrait sérieusement permettre de lutter contre cette plaie et qui permettrait dans le même temps de récupérer des fonds très importants pour pouvoir les utiliser pour « traiter » les masses de consommateurs accrochés à ces paradis artificiels. Que le gouvernement mette en place les mesures pour que cela devienne enfin effectif, ce sera parfait, mais qu’il évite d’en faire de la publicité. Ce genre de décrets peut être pris sans en faire « six caisses » ! Nul n’est sensé ignorer la loi et je n’imagine personne déclencher une campagne de presse pour défendre les intérêts des pourris qui se sont sucrés.
Mais faudrait-il encore que la loi soit cohérente pour que nos magistrats ne l’appliquent pas sans aucun bon sens. En 2000, j’ai déclaré devant la commission d’enquêtes parlementaires contre le blanchiment d’argent, ici à la Maison d’Arrêt de Fresnes, durant de longues heures. Déposition que j’avais souhaitée pour éclairer les parlementaires sur la perversité de nos institutions.
A la suite du compte-rendu que me transmis Monsieur Vincent PEILLON, la seule réaction fut celle de mon avocat, Maître Pech de Laclause qui m’écrivait le 10 octobre 2000 :
« Enfin s’agissant de votre audition par la mission parlementaire sur le blanchiment d’argent, je vous remercie de bien vouloir m’adresser une copie du compte-rendu que vous a transmis Monsieur PEILLON, le 15 septembre 2000. Je me permets d’attirer votre attention sur la nécessaire prudence dont vous devez faire preuve à cet égard puisque vos déclarations ne vous mettent pas à l’abri de poursuites judiciaires.
Aussi, si vous souhaitez faire part de vos observations, comme son Président vous y invite, il serait utile de me soumettre ces observations préalablement, et ce d’autant que Monsieur MONTEBOURG ne m’a pas caché l’intérêt qu’il prêtait à vos déclarations. Il ne faudrait donc pas que vous vous exposiez à un risque supplémentaire qui n’engendrerait que des complications.
Si vous en êtes d’accord, je vous propose donc d’écrire à Monsieur PEILLON pour lui dire que je suis votre avocat et qu’il faut donc m‘aviser préalablement des utilisations qui pourraient être faites de votre témoignage ainsi que des nouvelles auditions qu’il souhaitait organiser à l’avenir. »
Il est particulièrement invraisemblable que moi, l’agent infiltré NS 55, je n’ai pu déclarer officiellement contre des officines basées au Liechtenstein et contre des grandes banques étrangères (ABN Amro, Barclays Bank, Westminster Abbay, Banco Atlantico, etc…) du seul fait que la justice m’aurait poursuivi, moi…l’aviseur NS 55 de la DNRED.
En conclusion, supprimer l’usage de produits hallucinogènes qui sont consommées depuis la nuit des temps n’est pas encore prévu pour demain, surtout avec les méthodes employées jusqu’alors. Faire en sorte que les politiques menées deviennent enfin réalistes et efficaces est la priorité absolue.
Je vous remercie du temps que vous consacrerez à la lecture de ce courrier et j’ai le regret de constater qu’à ce jour, hormis l’intérêt que m’a porté Madame PIERRARD, le Juge d’application des peines de Fresnes qui envisage de me présenter devant le TAP (Tribunal d’application des peines) pour une éventuelle libération conditionnelle, je n’ai pas encore pu vérifier que les services rendus à la France m’aient permis de bénéficier d’une accélération réelle du traitement de ma situation, alors que du seul fait de l’application des textes aujourd’hui en vigueur, j’aurais pu déjà être libéré.
Ce 14 avril, je suis toujours en grève de la faim, puisque c’est la seule action réactive que tolère le C.P.P.
L’Administration Pénitentiaire, quant à elle, après avoir refusé depuis 20 mois toutes les demandes de visite des chercheurs du CNRS, chargés d’une recherche sur les stratégies nationales et transnationales des organisations criminelles françaises sous l’égide de l’I.H.E.S.I. sous la direction de Michel SCHIRAY, Directeur de recherches au CNRS-CIRAD/EHESS, saisit toutes les lettres des journalistes qui m’écrivent… et sublime dans des procédures obscures, s’appuyant sur des textes qui ne s’appliquent même pas à la situation !
Comment positiver après tout cela ?
Je vous prie, Monsieur le Ministre du Budget, de bien vouloir accepter mes sincères et respectueuses salutations. »
FIGAROVOX/ENTRETIEN – La magistrate Béatrice Brugère décrypte le projet de loi présenté le 3 avril par Bruno Le Maire et Gabriel Attal, visant à renforcer les douanes dans la lutte contre les trafics de drogue. Selon elle, ces mesures «anti-trafics» n’impliquent pas suffisamment la justice.
Elle mérite une remise à plat complète y compris sur l’échelle des peines, et exige un cadre législatif fiable et consolidé. Il convient également de développer le renseignement fiscal et le renseignement douanier pour avoir une détection la plus précoce des fraudes fiscales, douanières et de la criminalité organisée.
Dans un contexte de crise de la police judiciaire mais également de sous-dotation des services économiques et financiers de la gendarmerie qui impactent l’efficacité de la justice, seul un plan interministériel d’envergure associant les trois ministères concernés permettrait d’apporter une réponse globale et ciblée aux trafics qui ne cessent d’augmenter, voire de menacer directement la démocratie comme en Belgique et aux Pays-Bas.
Il est certain que si nos régaliennes s’entendaient, ça ne pourrait que mieux fonctionner!
Mais quelle joie, ça s’est vu sur les visages de ces magistrats du siège à Bobigny, pour ces derniers d’envoyer pour 20 ans derrière les barreaux Marc Fievet, l’un des meilleurs aviseurs de la DNRED. Blanchi 18 ans après son arrestation, c’est maintenant l’administration de Bercy, peuplée de hauts fonctionnaires prêts à toutes les interprétations et mensonges, qui refuse de prendre en compte la décision de justice de la juge Sophie Clément qui déclara qu’il n’était pas un trafiquant, mais bien un agent infiltré!
Alors madame Béatrice Brugère, vous avez du grain à moudre avant d’amener ces différentes populations régaliennes aux intérêts et objectifs tellement différents à vraiment travailler ensemble.
Une cargaison de 280 kilos de cocaïne a été découverte dans un conteneur du quai 1742 de l’Europa Terminal (MPET) dans la zone portuaire d’Anvers ce vendredi, rapporte le SPF Finances.
La COKE était cachée dans un conteneur déchargé vendredi du MSC Oriane, un porte-conteneurs battant pavillon panaméen.
L’enquête retentissante sur la corruption au Parlement européen et la lutte contre le trafic de drogues placent la Belgique sous le feu des projecteurs. Pourtant, la police fédérale manque de bras, certains bâtiments tombent en lambeaux, et les dossiers s’accumulent faute de moyens pour les traiter. Un contexte qui peut laisser penser que la Belgique est à la traîne dans la lutte contre la corruption.
Et le GRECO (Groupe d’États contre la corruption) de régulièrement épingler l’État belge pour non-respect de ses recommandations. Cet organisme « constate surtout que la Belgique est dans le peloton des pays européens« , avance, quant à lui, Eric Snoeck, directeur général de la police judiciaire fédérale. « Je peux vous dire qu’on prend ses recommandations très au sérieux. »
Autre son de cloche du côté du juge d’instruction Michel Claise, en charge du dossier de corruption au Parlement européen, qui répète depuis quelques années que la Belgique ne prend pas la corruption au sérieux. « Je pense qu’il lance à juste titre un signal d’alarme sur l’importance de la corruption et surtout sur les ravages que peut faire la corruption dans un État qui ne se structurerait pas« , relève Eric Snoeck, au micro de Sébastien Georis sur La Première.
Et d’affirmer : « au niveau de la police judiciaire, en particulier depuis trois ans et demi, on a pris le problème à bras-le-corps. Les enquêtes sont menées principalement au sein de l’office central pour la répression de la corruption (OCRC), […] dans lequel nous avons réinvesti un certain nombre de capacités. Nous avons quasiment doublé les effectifs. »
Des policiers sous pression et courtisés par les criminels
Combien de policiers travaillent à lutter contre la corruption justement ? Une cinquantaine, « complétée par des enquêteurs des directions déconcentrées de la police judiciaire, qui elle aussi traite ponctuellement des dossiers de corruption« , note Eric Snoeck.
Outre la lutte contre la corruption, l’OCRC est également chargé de lutter contre les fraudes des marchés publics et des subsides. Le dossier Nethys en passe d’être bouclé, c’est l’OCRC; les perquisitions au Parlement wallon à Namur il y a deux semaines, c’est entre autres l’OCRC. Une cinquantaine d’enquêteurs, est-ce suffisant ?
« On a réinvesti, mais je peux témoigner du fait que ces collègues travaillent sous une pression en effet très importante. D’une part, le nombre de dossiers liés à la corruption a augmenté, notamment en raison de l’émergence de la criminalité organisée. Je ne sais pas s’il y a plus de corruption, mais elle a été rendue plus visible« , reconnaît Eric Snoeck.
« D’autre part, la corruption est aussi de plus en plus complexe. Le temps où on remettait une enveloppe sous la table à un fonctionnaire, je ne dis pas que ça n’existe plus, mais on est aussi en face d’un certain nombre de flux financiers complexes, internationaux. Donc oui, on a réinvesti et en effet, je pense qu’on va devoir revoir assez vite notre dispositif à ce niveau-là parce que les enquêteurs sont confrontés parfois avec les magistrats à des choix qui sont parfois cornéliens« , poursuit-il.
Une police débordée ?
Depuis l’infiltration par la police judiciaire fédérale d’une messagerie utilisée par des criminels de la drogue, plus de 3000 suspects ont pu être identifiés et 1500 personnes arrêtées, relève l’invité de Matin Première.
Pourtant, force est de constater que la situation se dégrade. Le volume de cocaïne qui arrive entre autres via le port d’Anvers ne diminue pas, la violence de plus en plus visible et les explosifs utilisés par les criminels pour intimider toujours plus puissants. Une situation rendue possible en raison d’une police débordée ? « Débordée, probablement pas, sous pression, certainement, et déterminée à faire les bons choix et les bonnes priorités pour continuer la lutte judiciaire contre ces phénomènes, sans aucun doute« , rétorque son directeur général.
« Je pense que le travail judiciaire est un travail tout à fait indispensable et nécessaire, mais qui n’est sans doute pas suffisant. Il y a une conscience de plus en plus collective au niveau des entités fédérales, mais aussi locales. […] C’est important de continuer à arrêter des gens, à saisir des biens, mais c’est important aussi de mettre en place des modèles barrières, de s’inquiéter de la sécurisation du port d’Anvers, de mettre en place des mesures à prendre parfois par l’autorité administrative. C’est un travail de longue haleine, un travail de moyen terme qui fera en sorte que la Belgique restera résiliente par rapport à ce problème important« , développe-t-il.
Pour Michel Claise, « pour casser le trafic, il faut saisir le maximum d’argent et empêcher l’argent de tourner, il faut renforcer les contrôles dans les ports,faire des surveillances indiciaires des dockers, des employés des systèmes douaniers et administratifs, car sans eux, la drogue ne rentre pas.
Il faut aussi poursuivre les professionnels du blanchiment car le trafic ne prospère que si l’argent est blanchi.«
Tracfin peut-il recevoir des déclarations d’un particulier ou d’un lanceur d’alerte ?
NON. Le dispositif juridique actuel en vigueur en matière de lutte anti-blanchiment s’applique exclusivement aux professionnels déclarants soumis au code monétaire et financier. Il s’appuie sur le recueil et le traitement de signalements transmis à Tracfin par les professionnels déclarant soumis au mécanisme de la déclaration de soupçon.
La loi ne permet pas le traitement par Tracfin des déclarations transmises par les particuliers ou par un professionnel qui ne serait pas visé par les dispositions du code monétaire et financier. De telles déclarations, quand elles sont reçues par le Service, ne sont ni enregistrées ni traitées.
Qui alors ?
Le service a pour mission de recueillir, analyser et exploiter tout renseignement propre à établir l’origine ou la destination des sommes ou la nature des opérations ayant fait l’objet d’une déclaration de soupçon ou d’une information reçue des professionnels déclarants, des organismes publics chargés d’une mission de service public, de l’autorité judiciaire, des juridictions financières, des autorités de contrôle et des cellules de renseignement étrangères.
Lorsque ses investigations mettent en évidence des faits susceptibles de relever du blanchiment, Tracfin saisit le procureur de la République par une note d’information, celui-ci est également informé lorsque les investigations conduisent à mettre en évidence un crime ou un délit.
Doit-on comprendre qu’en réalité, ce sont les professionnels déclarants qui sont en réalité les grands blanchisseurs qui sont à l’origine éventuellement de déclarations de soupçons ? Les autres, tous les autres n’existent pas!
Ça s’est confirmé lors de la déposition de Marc Fievet reçue à Fresnes par le député Arnaud Montebourg pour la commission d’enquêtes Peillon-Montebourg sur le blanchiment. La déposition de plus de 3 heures de Fievet a été élaguée, caviardée pour éviter à celui-ci d’être poursuivi pour blanchiment ! Et pourtant, des faits précis sur des grandes banques à Gibraltar, Rotterdam et au Liechtenstein figuraient parmi les dépositions!
Arnaud Montebourg et François Peillon, à la tête de la mission antiblanchiment de l’Assemblée nationale, se sont rendus pendant plus de deux ans dans les différents paradis fiscaux, bancaires et judiciaires européens pour enquêter sur place .
Ils sont ressortis avec un rapport accablant, mais surtout quelques souvenirs qu’ils n’ont pas consignés dans la littérature officielle.
Voici leur récit « vrai » d’une mission impossible, qui fourmille de détails peu flatteurs sur les pratiques démocratiques : au Lichtenstein, ils présentent devant le Ministre de la Justice qui essaie de les « endormir » des commissions rogatoires en souffrance concernant Elf ; aux Etats-Unis, un détenu leur explique comment il s’est servi de Monaco pour organiser des trafics internationaux liés à la drogue et qu’on l’a laissé sortir d’Europe ; à Luxembourg, un témoin croit pouvoir faire confiance à la Justice de son pays pour dénoncer les malversations d’une chambre de compensation (qui fait les virements interbancaires) se retrouve le premier soupçonné ; en France, le Ministre des Finances propose de changer la loi qui vient d’être votée lorsqu’on découvre des affaires de blanchiment massives dans une grande banque française pour éviter de sanctionner les dirigeants. Etc.
Plus fort encore, dans l’affaire Cahuzac, l’agent Olivier Therondel qui voyant le refus de sa hiérarchie de se saisir du dossier sensible du ministre du budget passa par un blog pour alerter… Résultat licenciement et en prime 3 mois de prison, tout cela avec la bénédiction du directeur du Trafin, JB Carpentier.
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En matière de contrôle
Extraits
Pour la première fois, on a réalisé que la corruption touche toutes les strates de la société, comme les fonctionnaires. Or cette affaire est la preuve de ce que nous, professionnels, n’arrêtons pas de crier depuis des années. Petit à petit, cela rentre dans la tête des politiques, qui se disent qu’ils ne pourront pas négliger le phénomène, les élections arrivant en 2024. J’ai eu l’occasion de croiser deux hommes politiques sur un plateau de télévision récemment. Le premier me dit : « Il faut constater que la situation est grave. » Je réponds : « Il serait temps. » Le second dit : « Il faudrait vraiment faire quelque chose. » Je réponds : « Le simple fait d’utiliser ce conditionnel rend complice de cette situation. » Je lui dis : « Il faut faire quelque chose ! » Il me dit : « Mais en termes de budget, c’est trop tard, il faut attendre que… » Je le coupe : « Vous vous rendez compte de l’énormité de ce que vous dites ?!
Pour contrôler le port d’Anvers, il y a six scanners très performants, il en faudrait vingt. Qu’attendez-vous pour en acheter quatorze ? »
Vous avez alors un silence ennuyé
Le premier ministre avait été pris à partie par un journaliste de RTL Belgique, lui rapportant mes propos : « La situation devient maintenant intenable en termes de corruption. » Il a répondu : « Mais qu’il le prouve ! » Nous sommes maintenant un an plus tard… Que lui faut-il de plus ?
Lu dans le JDD : l’approvisionnement de coke entre la Guadeloupe et Strasbourg devrait connaître quelques difficultés dans les semaines à venir suite à un coup de filet des deux côtés de l’Atlantique mais pas que…
C’est dans le cadre d’une livraison surveillée que quinze personnes, neuf à Strasbourg et six à Pointe-à-Pitre, ont été placées en garde à vue et qu’environ 180 kilos de cocaïne ont été saisis en Alsace. .
LOGISTIQUE HEXAGONALE
Du coté de Marseille, rien de nouveau sur les méthodes d’approvisionnement via la Belgique, État souverain en matière de cocaïne, qu’utilisaient les importateurs marseillais interpellés mardi et mercredi. Une dizaine d’importations de quelque 50 kilos à chaque voyage auraient été identifiés par les enquêteurs de l’OFAST (PJ) depuis cet été pour une redistribution vers Paris, le Jura, Nice, Montpellier au départ d’un un axe Dijon – Marseille.
Certes, 291 kilos de résine de cannabis ont été saisis et 13 kilos de cocaïne entraînant l’arrestation de vingt-deux personnes, avec pour certains des mises en examen et la case prison, une dizaine de voyages de 50 kilos sont passés permettant l’approvisionnement de 500 kilos de coke pour ce marché en pleine expansion.
En Île de France, deux arrestations et 291 kg de cocaïne saisis
Suite à un tuyau de première, les policiers du 2ème DPJ ont tapé un importateur de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), qui sous couvert d’importer des jus de fruits exotiques par fret aérien, faisait voyager la came cachée sous les bouteilles dans des caisses isothermes.
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L’omni-présent assoiffé de présence médiatique, le citoyen ministre de la place Beauvau, le bien nommé Gérald Darmanin, adresse toutes ses félicitations à Stéphanie Charbonnier pour ces remarquables résultats qui lui permettront , n’en doutons pas, de les utiliser, pour s’ auto-glorifier encore dans cette mascarade guerrière d’une autre époque.
C’est DHnet Belgique qui nous informe que c’est la police néerlandaise, bien rencardée, qui a intercepté samedi à hauteur de Barendrecht (près de Rotterdam) ce camion immatriculé en Belgique.
Le conducteur de nationalité roumaine a été arrêté.
Mon cher chef du bureau de la politique du dédouanement
Mon cher menteur
Mon cher tartuffe
Relisant tes écrits, j’ai pu constater que tu étais particulièrement performant dans l’art de la rhétorique mensongère.
Le 10 avril 2020, je t’avais écrit une lettre ouverte, que je t’ai envoyée à nouveau le 21 décembre 2021 mais tes nombreuses occupations ne t’ont pas permis de trouver le temps d’y répondre.
Ce 21 septembre 2022, je te la fais à nouveau parvenir, espérant que cette fois-ci, tu n’auras pas l’attitude d’un de tes prédécesseurs Gérard Schoen qui avait préféré s’enfuir en courant lorsque j’avais cherché à le rencontrer.
J’ai mis quelques photos pour te permettre de reconnaitre tes semblables !
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Ô, mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, constater une fois encore tes savantes manœuvres pour dégager la responsabilité de l’administration des douanes ne m’ont permis que de faire un constat, accablant pour toi, comme pour tes prédécesseurs Elizabeth Melscoet, Thomas Charvet et le gredin Erwan Guilmin : vous êtes des menteurs institutionnels !
Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, sais tu que je ne peux accepter cette infamie savamment distillée par tes écris mensongers. Il m’est insupportable de constater qu’après avoir été encensé puis encouragé à infiltrer et infiltrer encore, tu ne souhaitais que flétrir tant de lauriers amassés. Mes actions qu’avec respect toute la hiérarchie de la DNRED admirait, mes informations précises qui tant de fois ont permis des saisies importantes, tant de fois valorisaient un service… aux actions que tu ne connais même pas ! Tu m’as trahi comme tu as trahi l’honneur de la douane tout entière en déformant sciemment l’action que j’ai menée suite aux volontés ministérielles de Michel Charasse.
Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, toi qui occupe un haut rang d’administrateur, comment peux tu l’occuper sans honneur? Tu as préféré emprunter les affabulations de tes prédécesseurs pour m’écarter de toutes réparations. Seras-tu un sprinter comme ce faquin de Gérard Schoen si tu me rencontrais ou préférerais-tu jouer les timides méprisants et dédaigneux, comme le fit Corinne Cleostrate, et t’éloigner sans me regarder ?
Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, relire encore que toutes les turpitudes subies ne seraient la résultante que d’une erreur d’appréciation de ma part sur l’engagement de la douane sur lequel j’étais persuadé pouvoir compter, me trouble. En homme d’honneur que je suis, habitué à la parole donnée, il m’était difficile d’imaginer que tant de bassesses pouvait t’habiter.
Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, je te croyais honnête et factuel, n’hésitant pas à t’informer avant de m’emballer dans des écrits totalement infondés. Non, tu n’as rien demandé, te permettant alors de tordre le cou à la vérité des faits.
Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, merci de transmettre mes meilleures civilités à ton entourage…douanier. »
Le montant total du trafic de drogue à Anvers, destiné à inonder l’Europe via les Pays-Bas, oscillerait entre 50 milliards et 60 milliards d’euros par an. L’équivalent du budget annuel des retraites en Belgique.
A Bruxelles, le premier ministre, trois ministres fédéraux (de l’intérieur, de la justice et de la santé), le procureur fédéral et quatorze bourgmestres (maires) sont réunis pour parler d’un sujet longtemps négligé : le trafic de drogue qui, durant l’été, a donné lieu à un déchaînement de violence inédit dans le pays.
C’était le 15 septembre. « Enfin », soupire un magistrat, qui déplore depuis des années la lenteur de la riposte alors que, assure-t-il, il s’agit désormais d’éviter au royaume de devenir un « narco-Etat ».
Depuis, la violence n’a pas cessé et, cet été, des tirs, des tentatives d’incendie, des coups de couteau (ayant fait un mort) et des attaques à la grenade contre des domiciles et des commerces, se sont succédé. Dans la capitale belge, tout d’abord, où se déroule une bataille de territoire, mais aussi et surtout à Anvers, dont le port est, depuis des années, l’épicentre du trafic de cocaïne en Europe. Près de 90 tonnes y ont été saisies en 2021, 38 tonnes durant les six premiers mois de l’année, tandis que 28 autres à destination de la Belgique étaient confisquées en Amérique du Sud.
Policía de Colombia confisca cinco toneladas de cocaína con destino a Bélgica y España
El primer decomiso de 2.782 kilos se hizo en el puerto de la ciudad de Barranquilla, en donde se encontró la cocaína que iba a ser enviada a Valencia, en España, mezclada con sustrato de coco. En forma casi simultánea se confiscó en el puerto de Santa Marta un cargamento de 1.811 kilos en un contenedor con frutas con destino a Bélgica. El tercer cargamento, de 410 kilos de cocaína, también se decomisó en Barranquilla, precisó la policía.
Le bourgmestre d’Anvers Bart De Wever, confronté à d’énièmes faits de violence vraisemblablement liés au milieu de la drogue, a une nouvelle fois rejeté la responsabilité de la situation vers le fédéral.
« Le parquet et la police mènent une lutte inégale (avec les trafiquants) par manque de moyens« , a-t-il botté en touche jeudi.
Les violences en lien avec le trafic de stupéfiants sont en forte hausse depuis plusieurs mois à Anvers, est forcé de reconnaître M. De Wever. « Le parquet et la police judiciaire fédérale mènent l’enquête, comme à chaque nouveau fait de violence. La police locale offre de son côté tout le support qui peut être utile« , a souligné le bourgmestre.
Quelque 45 kilos de cocaïne ont été découverts récemment dans un car de tourisme de la société allemande Flixbus, a annoncé vendredi Bruno Coppin, le magistrat chargé des relations avec la presse au parquet limbourgeois.
C’est le Figaro qui nous signale qu’un laboratoire de fabrication de pilules d’ecstasy a été découvert sur une base militaire belge connue pour héberger une partie de l’arsenal nucléaire à la disposition de l’Otan.
«Le mercredi 22 juin 2022, la police locale de la Campine a découvert un laboratoire de drogues synthétiques, situé sur le domaine militaire (Otan) à Peer» et «utilisé pour la production de MDMA» (ou ecstasy), a indiqué le parquet dans un communiqué.
C’est un service à compétence nationale rattaché à la Direction générale des douanes et droits indirects qui est chargée de mettre en œuvre, sur l’ensemble du territoire, la politique du renseignement, des contrôles et de la lutte contre la délinquance douanière organisée.
Service de constatation douanière de premier plan visant le haut spectre, la DNRED est également un service de renseignement du premier cercle.
Elle constitue à cet égard une direction originale, forte de sa double culture, dotée de pouvoirs et de moyens d’actions puissants et variés, intervenant dans plusieurs cadres légaux, en constante évolution. Elle doit faire preuve, à ce titre, d’une capacité d’adaptation permanente pour relever les nombreux défis juridiques soulevés à la fois par ses activités opérationnelles classiques de service douanier et son rôle de service du renseignement.
Le droit douanier a connu de fortes évolutions au cours des dernières années marquées par l’élargissement des pouvoirs d’enquête dévolus aux agents des douanes, notamment aux agents de la DNRED et le renforcement de l’encadrement de la mise en œuvre de ces pouvoirs, conditionnée par l’information préalable ou l’autorisation de l’autorité judiciaire.
Le code des douanes permet désormais aux agents de la DNRED, sous le contrôle de l’autorité judiciaire et sous couvert d’habilitations spéciales, de déployer des techniques spéciales d’enquêtes particulièrement utiles en matière de lutte contre la criminalité organisée : livraisons surveillées, infiltrations, surveillances transfrontalières, enquête sous pseudonyme sur le web et le darkweb, coup d’achat, géolocalisation des véhicules et des téléphones, « ouverture-frontière », substitution à l’opérateur de fret postal pour la livraison des colis contenant des marchandises de fraude. Tout au long de l’enquête douanière, les agents doivent anticiper la possible judiciarisation de leurs dossiers, en approchant au plus près d’une procédure purgée de tout risque de nullité et en déployant une stratégie compatible avec les poursuites décidées par l’autorité judiciaire.
Douanier avant tout, l’agent de la DNRED doit donc parfaitement maîtriser les outils juridiques à sa disposition et leur cadre d’utilisation, au code des douanes. Mais l’agent de la DNRED est également un agent appartenant à la communauté du renseignement du premier cercle, ce qui lui confère des obligations, des droits et des pouvoirs.
Issu de la loi du 24 juillet 2015, le droit du renseignement est l’aboutissement d’un long processus de légalisation de ces activités qui a eu la vertu de donner aux services, dont les actions étaient non pas illégales mais plutôt a-légales, une assise juridique et des garanties nécessaires. Ce droit leur permet de mettre en œuvre des techniques de renseignement particulièrement intrusives, sur autorisation du Premier ministre après avis de la commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR).
Depuis 2015, de nombreux textes sont venus compléter ou modifier ce nouveau cadre, dont la loi relative à la prévention d’actes de terrorisme et au renseignement du 30 juillet 2021. Prenant en compte les évolutions technologiques et les jurisprudences européennes et nationales (arrêt CJUE du 6 octobre 2020 dans l’affaire « Quadrature du Net », dans la continuité de l’arrêt CJUE du 21 décembre 2016 dit « Télé2 Sverige » ; Conseil d’État, Assemblée, 21 avril 2021), cette loi crée ou pérennise des techniques de renseignement (interception des communications satellitaires ; utilisation d’algorithme), renforce le contrôle de la CNCTR en donnant à son avis un caractère contraignant, encadre les échanges entre services de renseignement.
Au-delà de ces cadres juridiques propres au métier de la DNRED, les activités de la direction sont soumises à des réglementations de droit commun, telle que la protection des données personnelles ou la commande publique, dans le cadre desquelles les spécificités d’un service d’enquête et de renseignement doivent être prises en compte.
Jusqu’en fin d’année 2021, le conseil et l’expertise juridiques étaient assurés par une magistrate, de l’ordre judiciaire, et par l’agence de poursuites, chargée d’assurer le traitement contentieux et judiciaire des affaires réalisées par les directions d’investigations de la DNRED.
Afin de faire face aux enjeux actuels, mais également d’anticiper et de mesurer l’impact des évolutions normatives sur l’organisation et le fonctionnement de la DNRED, il a été décidé de renforcer la fonction juridique de la direction par le recrutement de deux nouvelles conseillères juridiques, l’une spécialisée sur toutes les questions relatives au renseignement et au droit public général, l’autre en charge de veiller à la sécurisation des investigations.
Conjugué à une protection maximale des agents dans l’exercice de leurs missions, le renforcement de la fonction juridique au sein de la DNRED permet ainsi d’articuler de la meilleure manière possible l’ensemble des capacités d’action des services de la direction, du recueil et de l’exploitation du renseignement jusqu’à la phase opérationnelle, de garantir l’efficacité de l’action de la DNRED dans la lutte contre la criminalité organisée et d’optimiser la réponse pénale de l’autorité judiciaire.
Depuis avril 2021, c’est Florian Colas qui est le directeur
Des seringues au sol et une odeur de drogue dans l’air: « Voilà la situation que nous vivons tous les jours à Cureghem », dénonce un habitant.
Samuel, un habitant de Cureghem, dans l’entité d’Anderlecht, a poussé le bouton orange Alertez-nous car il ne supporte plus la situation dans son quartier. Ces dernières années, la consommation de drogue et l’insécurité générale qui y est liée ont largement augmenté, selon lui. Et il estime que les autorités locales ne font rien.
« J’assiste, médusé, à deux individus dans une voiture en train de se shooter à leur aise à la vue de tous. Le lendemain, devant chez nous, il reste les deux seringues usagées ayant servi à leur shoot de la veille. Voilà la situation que nous vivons tous les jours au niveau du métro Clémenceau à Cureghem », nous a écrit Samuel (nom d’emprunt), via le bouton orange Alertez-nous, choqué d’un tel spectacle.
Cet habitant préfère garder l’anonymat par peur des représailles. C’est dire l’ambiance qui règne au sein de son quartier, à Cureghem, dans l’entité d’Anderlecht. Mais il ne tolère plus la situation actuelle qui, selon lui, se dégrade année après année. « Je suis dans le quartier depuis plus de 20 ans et cela fait deux ou trois ans que je constate que le problème de drogue prend de l’expansion. Je vois des gens qui se droguent et des deals de drogue à tous les moments de la journée », déplore Samuel.
Ce qui l’a définitivement incité à réagir et à nous contacter ? La présence de ses seringues, à même le sol, à la vue de tous et surtout des enfants qui sortent de l’école et qui assistent à cela. « Ça me choque, surtout quand on sait qu’une école se trouve à proximité et que des gamins passent matin, midi et soir devant ce spectacle. C’est dramatique. Je ne crois que ce soit l’idéal pour leur éducation de se retrouver en permanence face à ces comportements », pointe du doigt notre interlocuteur.
La cocaïne était cachée dans un conteneur transportant des asperges depuis le Pérou et à destination du Havre, en France. Le conteneur se trouvait en transit à Anvers.
Selon l’échevine anversoise Jinnih Beels (Vooruit) et l’expert en drogues Tom Decorte (université de Gand), il est grand temps d’adapter la loi belge: dans une double interview accordée au magazine Knack, ils plaident tous deux pour la légalisation de la consommation de drogues, y compris les drogues dures telles que la cocaïne.
L’échevine socialiste d’Anvers, en charge de l’Enseignement et de la Jeunesse, est criminologue de formation et a été commissaire de la police fédérale dans une vie antérieure.
Avec Tom Decorte, criminologue et expert en drogues de l’UGent, elle défend la légalisation de la consommation de drogue. Par cette prise de position, Jinnih Beels semble s’opposer au bourgmestre anversois Bart De Wever (N-VA), qui, depuis 2012, mène une guerre contre la drogue dans sa ville. Dans sa lutte contre le trafic, De Wever s’est récemment envolé pour la Colombie, d’où provient la majeure partie de la cocaïne de notre pays. “Ce n’est pas une mauvaise initiative, mais il est urgent que nous passions à la vitesse supérieure”, déclare Beels dans le Knack.