Aviseur International renseigne sur la problématique de la drogue, du narcotrafic et sur les politiques mises en œuvre par les différents Etats. ———- CONTACT par email: ns55dnred@outlook.fr ou WhatsApp: 33 (0) 6 84 30 31 81 Suivez @MarcFievet sur TWITTER
Bercy est une cathédrale. Un bâtiment froid et immense, une véritable forteresse qui semble imprenable et incarne la toute puissance de l’Etat. Même flanqué de sa remorque, le camping-car du narcotour de France installé au pied du ministère semblait bien minuscule face à la démesure de l’ogre des finances.
El Servicio de Vigilancia Aduanera, la Guardia Civil y la Policía han capturado en el Atlántico otro barco cargado con alrededor de una tonelada de cocaína, un alijo que será descargado en Gran Canaria, según han informado a EFE fuentes de la investigación.
El barco, que se encuentra en malas condiciones, fue abordado en alta mar por el patrullero Cóndor, de Vigilancia Aduanera, y toda su tripulación ha sido detenida.
FIGAROVOX/ENTRETIEN – La magistrate Béatrice Brugère décrypte le projet de loi présenté le 3 avril par Bruno Le Maire et Gabriel Attal, visant à renforcer les douanes dans la lutte contre les trafics de drogue. Selon elle, ces mesures «anti-trafics» n’impliquent pas suffisamment la justice.
Elle mérite une remise à plat complète y compris sur l’échelle des peines, et exige un cadre législatif fiable et consolidé. Il convient également de développer le renseignement fiscal et le renseignement douanier pour avoir une détection la plus précoce des fraudes fiscales, douanières et de la criminalité organisée.
Dans un contexte de crise de la police judiciaire mais également de sous-dotation des services économiques et financiers de la gendarmerie qui impactent l’efficacité de la justice, seul un plan interministériel d’envergure associant les trois ministères concernés permettrait d’apporter une réponse globale et ciblée aux trafics qui ne cessent d’augmenter, voire de menacer directement la démocratie comme en Belgique et aux Pays-Bas.
Il est certain que si nos régaliennes s’entendaient, ça ne pourrait que mieux fonctionner!
Mais quelle joie, ça s’est vu sur les visages de ces magistrats du siège à Bobigny, pour ces derniers d’envoyer pour 20 ans derrière les barreaux Marc Fievet, l’un des meilleurs aviseurs de la DNRED. Blanchi 18 ans après son arrestation, c’est maintenant l’administration de Bercy, peuplée de hauts fonctionnaires prêts à toutes les interprétations et mensonges, qui refuse de prendre en compte la décision de justice de la juge Sophie Clément qui déclara qu’il n’était pas un trafiquant, mais bien un agent infiltré!
Alors madame Béatrice Brugère, vous avez du grain à moudre avant d’amener ces différentes populations régaliennes aux intérêts et objectifs tellement différents à vraiment travailler ensemble.
Les suites d’une alerte émise par la DEA des États-Unis et le National Crime Agence (NCA) britannique
Au moins neuf personnes ont été arrêtées dans une opération anti-drogue supervisée par le tribunal d’instruction numéro 3 de Torrevieja après la saisie dans les eaux de l’Atlantique nord, à l’ouest des îles Canaries, d’un voilier en provenance d’Alicante avec plus d’une demi-tonne de cocaïne à bord.
Les deux membres d’équipage du navire immatriculé à Alicante ont été arrêtés après avoir été interceptés par le navire « Fulmar » du Service de surveillance douanière de l’Agence fiscale.
Le navire a été transféré ce mardi au port de Tenerife avec un autre voilier saisi avec une autre demi-tonne de cocaïne lors d’une autre opération. Entre les deux navires, ils ont transporté 1 139 kilos de cocaïne, 600 sur le voilier Aquí serca et le reste sur le voilier « My Love« .
Ce voilier, baptisé « Aquí serca », a été intercepté lors d’une opération conjointe de la Garde civile, du SVA (Service de surveillance des douanes) et de la Police nationale.
Une fois l’existence de drogue à bord confirmée, quatre arrestations ont été effectuées dans la province d’Alicante et trois à Madrid. Deux arrêtés à Alicante et Elche et deux autres détenus à Vega Baja sont allés au tribunal de Torrevieja après avoir comparu devant les enquêteurs de l’équipe de lutte contre le crime organisé et la lutte contre la drogue (EDOA) de la Garde civile d’Alicante.
Les personnes arrêtées à Madrid sont d’origine colombienne et une importante quantité de drogue en leur possession aurait été saisie.
Le voilier d’Alicante à côté du navire de surveillance douanière à Tenerife.
La Policía Nacional y el Servicio de Vigilancia Aduanera han llevado a cabo esta semana una operación antidroga en aguas internacionales, en la que se han aprehendido de un total de 4.500 kilos de cocaína que estaban ocultos en un mercante herrumbroso de 100 metros de eslora. El carguero Orión, procedente de Colombia, transportaba 1.750 vacas, cuyo destino era presuntamente era Beirut, la capital libanesa.
La tripulación, compuesta por 28 personas procedentes de diferentes países, según fuentes de la investigación, ha sido detenida. La droga, oculta entre los silos de pienso de los animales, se descargó la noche del jueves bajo vigilancia de la policía. Sin embargo, los tripulantes, arrestados y custodiados también por los agentes, permanecen en el barco para hacerse cargo de los cuidados de las vacas mientras se decide qué hacer con ellas. El caso lo lleva la Fiscalía Antidroga de la Audiencia Nacional.
EL Orión V, amarrado en el muelle Nelson Mandela, con 4.000 kilos de cocaína, 1.750 vacas y 28 detenidos a bordo, en el puerto de Las Palmas de Gran Canaria.
La Agencia Tributaria, en colaboración con Policía Nacional y Guardia Civil, ha interceptado a 80 millas al este de Canarias un carguero de nombre ‘Blume’ y bandera de Togo con más de 4.500 kilos de cocaína y en la operación se ha detenido a los 15 tripulantes de la embarcación.
El abordaje del barco, realizado por el Buque de Operaciones Especiales ‘Fulmar’ del Servicio de Vigilancia Aduanera de la Agencia Tributaria resultó de gran complejidad, dado el estado de la mar y las grandes dimensiones del carguero, detalla la Agencia Tributaria en una nota.
La operación arranca como consecuencia de la colaboración internacional en la que los investigadores del Servicio de Vigilancia Aduanera, Policía Nacional y Guardia Civil, a partir del intercambio de información producido entre el Centro de Análisis y Operaciones del Atlántico (MAOC-N) y el Centro de Inteligencia Contra el Terrorismo y el Crimen Organizado (CITCO), determinaron la posible implicación de una embarcación sospechosa de tráfico ilícito de estupefacientes procedente de Sudamérica.
Como consecuencia de ello, la Dirección Adjunta de Vigilancia Aduanera de la Agencia Tributaria estableció el dispositivo aeronaval y envió a su buque ‘Fulmar’ para localizar y, finalmente, abordar el carguero en la madrugada del pasado miércoles.
C’est LEVANTE qui nous informe qu’une opération conjointe du SVA (Douane), de la ‘Guardia civil’ et de la ‘Policia Nacional’ a permis la saisie de 3 tonnes de cocaïne sur un cargo en haute mer, près des îles Canaries.
Le ‘Blume’, d’une longueur de 96 mètres.
L’enquête a été menée par l’Unité de lutte contre la drogue et le crime organisé (Udyco) de Santa Cruz de Tenerife, l’Équipe contre le crime organisé et la lutte contre la drogue (EDOA) et la Direction adjointe du SVA.
Mon cher chef du bureau de la politique du dédouanement
Mon cher menteur
Mon cher tartuffe
Relisant tes écrits, j’ai pu constater que tu étais particulièrement performant dans l’art de la rhétorique mensongère.
Le 10 avril 2020, je t’avais écrit une lettre ouverte, que je t’ai envoyée à nouveau le 21 décembre 2021 mais tes nombreuses occupations ne t’ont pas permis de trouver le temps d’y répondre.
Ce 21 septembre 2022, je te la fais à nouveau parvenir, espérant que cette fois-ci, tu n’auras pas l’attitude d’un de tes prédécesseurs Gérard Schoen qui avait préféré s’enfuir en courant lorsque j’avais cherché à le rencontrer.
J’ai mis quelques photos pour te permettre de reconnaitre tes semblables !
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Ô, mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, constater une fois encore tes savantes manœuvres pour dégager la responsabilité de l’administration des douanes ne m’ont permis que de faire un constat, accablant pour toi, comme pour tes prédécesseurs Elizabeth Melscoet, Thomas Charvet et le gredin Erwan Guilmin : vous êtes des menteurs institutionnels !
Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, sais tu que je ne peux accepter cette infamie savamment distillée par tes écris mensongers. Il m’est insupportable de constater qu’après avoir été encensé puis encouragé à infiltrer et infiltrer encore, tu ne souhaitais que flétrir tant de lauriers amassés. Mes actions qu’avec respect toute la hiérarchie de la DNRED admirait, mes informations précises qui tant de fois ont permis des saisies importantes, tant de fois valorisaient un service… aux actions que tu ne connais même pas ! Tu m’as trahi comme tu as trahi l’honneur de la douane tout entière en déformant sciemment l’action que j’ai menée suite aux volontés ministérielles de Michel Charasse.
Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, toi qui occupe un haut rang d’administrateur, comment peux tu l’occuper sans honneur? Tu as préféré emprunter les affabulations de tes prédécesseurs pour m’écarter de toutes réparations. Seras-tu un sprinter comme ce faquin de Gérard Schoen si tu me rencontrais ou préférerais-tu jouer les timides méprisants et dédaigneux, comme le fit Corinne Cleostrate, et t’éloigner sans me regarder ?
Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, relire encore que toutes les turpitudes subies ne seraient la résultante que d’une erreur d’appréciation de ma part sur l’engagement de la douane sur lequel j’étais persuadé pouvoir compter, me trouble. En homme d’honneur que je suis, habitué à la parole donnée, il m’était difficile d’imaginer que tant de bassesses pouvait t’habiter.
Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, je te croyais honnête et factuel, n’hésitant pas à t’informer avant de m’emballer dans des écrits totalement infondés. Non, tu n’as rien demandé, te permettant alors de tordre le cou à la vérité des faits.
Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, merci de transmettre mes meilleures civilités à ton entourage…douanier. »
Sus siete tripulantes, seis brasileños y un ciudadano francés, han sido detenidos
En el marco de la colaboración internacional a través del intercambio de información entre el MAOC-N (Centro de Análisis y operaciones del Atlántico) y el CITCO (Centro de Inteligencia Contra el Terrorismo y el Crimen Organizado), los investigadores de la Guardia Civil, Policía Nacional y Servicio de Vigilancia Aduanera de la Agencia Tributaria, habían llegado a determinar la posible implicación de una embarcación sospechosa de tráfico ilícito de estupefacientes procedente de Sudamérica, dando así paso a la fase de explotación de la operación.
A partir de ese momento, Vigilancia Aduanera de la Agencia Tributaria estableció el oportuno dispositivo aeronaval que dio como resultado la localización del pesquero por parte del patrullero ‘Fulmar’ de la Agencia Tributaria en la madrugada del día 19.
La « Guardia civil », dans le cadre de l’opération ‘Lamak’, a démantelé un réseau criminel dédié à l’introduction de grandes quantités de haschich sur l’île de Tenerife en provenance du Maroc.
L’organisation criminelle a été complètement démantelée, avec l’arrestation de 27 personnes de nationalité espagnole et marocaine, et la saisie de plus de 9 tonnes de haschich. Deux bateaux pneumatiques ont été saisis.
A man wanted by the National Crime Agency for his involvement in the supply of class A drugs worth millions of pounds has been arrested in Lanzarote.
Gary Vickery, 38, originally from Dublin, previously admitted to having a leading role in conspiring to import class A and B drugs and money laundering.
In July 2021, he failed to attend court where he was due to be remanded in custody, and at the end of July a warrant was issued for his arrest. He subsequently failed to surrender to the court again at a further hearing in September 2021.
He was arrested on Wednesday 20 October at a bar in the town of Yaiza, south of Lanzarote, by officers from the Guardia Civil as part of a joint operation with the NCA.
Officers evidenced Vickery’s involvement in large scale drug shipments worth over £23 million at UK street value, as well as movements of cash, with two other men – Thomas Kavanagh, 53, from Tamworth and Daniel Canning, 42, originally from Dublin.
Kavanagh and Canning are both in custody awaiting sentencing after pleading guilty to conspiring to import class A and B drugs and money laundering. Canning also pleaded guilty to possessing a firearm and ammunition.
NCA Deputy Director Matt Horne said:
“Vickery was given ample opportunity to return to the UK following his guilty plea, but has failed to come back on every occasion.
“We will ensure those who cause harm to the UK though organised crime are held accountable, and this case highlights our tenacity.
“I’d like to thank the NCA officers here in the UK, and our international liaison team in Spain, who have worked closely with colleagues in the Guardia Civil to locate Vickery.”
Vickery is due to appear before a Spanish court this morning and extradition proceedings for his return to the UK are now in progress.
Si le haschisch est cultivé au Maroc, son parcours pour arriver vers les consommateurs en Europe traverse plusieurs pays que ce soit par voie terrestre ou maritime.
Patrulleras de Vigilancia Aduanera realizaron el abordaje del buque ‘Natalia’ a 40 millas al sudeste de Fuerteventura.
En su bodega encontraron un total de 638 fardos que suman 19.876 kilos de hachís. Los 12 tripulantes del buque, todos sirios, fueron detenidos. El mercante corría un serio riesgo de hundimiento. Estas organizaciones suelen utilizar embarcaciones en mal estado que realizan su último viaje, una vez que cumplen con éxito su travesía se destruyen o desguazan.
En la operación han sido aprehendidos más de 400 kilos de cocaína y casi medio millón de euros en efectivo.
La Policía Nacional y la Guardia Civilhan desarticulado en Canarias un grupo de narcotraficantes vinculados al Clan Skaljari, una mafia de Montenegro, con la detención de cuatro individuos.
« Pour des raisons thérapeutiques », disent-ils… Depuis près d’un mois, le sujet du cannabis est au centre des débats au Parlement marocain. Non pour renforcer les contrôles et torpiller le trafic de cannabis, mais pour légiférer sur sa légalisation. Voilà qui va donner des « hallucinations » au voisin européen …
217 tonnes. C’est la quantité de cannabis et d’herbe, saisie par les services de la sûreté nationale et la surveillance du territoire national pendant le confinement sanitaire. 600 kg en octobre de l’année 2019, découverts, cette fois, par les gendarmeries de Narbonne et de Clermont-Ferrand. Trois mois plus tôt, 27,3 tonnes soigneusement dissimulées dans des véhicules de transport international, au port de Tanger-Med. En 2018, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) avait mis la main sur 52 tonnes de résine de cannabis. En 2017 : 700 tonnes, selon un rapport d’Etat américain sur le trafic de drogue.
Mais ce dernier rapport ne s’est pas contenté de jouer les comptables : il pointe les intérêts du Royaume dans ce trafic, insistant notamment sur les gains qu’il en a tirés en 2017 : le magot correspondrait “à 23 % du PIB marocain, soit plus de 100 milliards de dollars”. Une mine d’or pour le Maroc, mais un camouflet pour l’Europe: “principale destination de ce trafic, qui transite par l’Espagne, avant d’irriguer le Vieux Continent”, précise le rapport.
Il n’y a pas de fumée sans feu
Fait curieux : les autorités marocaines laissent faire les trafiquants, tout en s’empressant à pondre des communiqués victorieux sur la baisse de cette criminalité. Pourtant, il suffit d’un détour par le nord du pays pour le constater : les champs de cannabis s’étalent sur plusieurs hectares. Sans qu’il y ait un raclement de gorge de la part des autorités. Mais chut… Le dernier qui a joué à l’enfant d’Andersen – cet enfant qui criait : “le roi est nu” -, c’est l’Office des Nation-Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) : depuis quatorze ans, il est interdit de réaliser des enquêtes de terrain.
Car rien ne doit venir souiller “le habits neufs de l’empereur”. Au Maroc, le cannabis n’obéit pas seulement à des intérêts économiques : il est cultivé principalement dans la région frondeuse du RIF. Là-bas, c’est le trafic qui permet de nourrir de nombreux habitants. Plus de 800.000 personnes, selon ce dernier rapport des Nations Unis. La moindre intervention des gendarmes contre les trafiquants attire des milliers de manifestants dans les rues. Depuis des décennies, le Royaume s’est retrouvé devant un choix cornélien : soit les priver de cette manne et prendre le risque de raviver les tensions, soit fermer les yeux et devenir lui-même complice. Tout compte fait, il a préféré verser dans le double jeu : l’interdire sur papier, pour faire bonne figure et le tolérer dans les faits, pour “acheter” la paix sociale. Question de stabilité du trône.
C’est sûrement pour rompre avec cette tactique que le royaume alaouite a décidé de tourner la page de l’illégalité du cannabis. Sous couvert de la dernière décision des Nations Unis de retirer cette drogue de sa liste de stupéfiants, députés et ministres marocains déboulent dans les machettes, pour puiser leur science dans la littérature médicale et préparer l’opinion : le gouvernement a conscience des vertus « thérapeutiques » du cannabis … “iI faudrait au Maroc un cadre légal et réglementaire sur ce sujet, car la répression seule a montré son inefficacité. Elle est injuste dans notre contexte“… “Il serait plus rentable, en termes de santé publique, d’être plus efficace dans la lutte contre le tabagisme…”, “Aujourd’hui, nous gagnerons tous si ce débat se faisait sereinement, loin de toutes polémiques politiciennes stériles”. Effectivement, tout le monde trouvera à y gagner : le Royaume peut compter sur les trafiquants pour renflouer ses caisses ( il pourrait gagner 1 milliard par an ) et les trafiquants peuvent compter sur le Royaume pour devenir … « officiels ». C’est royal !
Les régions concernées sont connues de tous les “aficionados” de « la marocaine » : Chefchaouen, Taounate ou Al Hoceima. Là-bas, il existe différentes qualités de poudres, appelées Chira. La plus communément produite est Sandouk, cueillie dans son état brut, puis transformée en poudre par les exploitants marocains ou des opérateurs étrangers.
Dans les rues pittoresques de Chefchaouen, grand fumoir à ciel ouvert, la beuh passe de mains en mains.
Les trafiquants courent les rues étroites. Souvent la barbe et à la casquette des policiers nonchalants. La dernière tendance ? Jouer les guides touristiques à travers les champs et les ateliers de transformation de la drogue. Pour vendre leur “science” à ces touristes qui ont les euro, mais pas le savoir-faire : comment la drogue est cultivée, comment elle est transformée, comment – surtout – repartir avec un « petit lot » et passer sous les radars des douanes : “si vous voulez acheter une grande quantité, je vous montrerais comment faire passer la marchandise en Europe, sans le moindre problème”.
Quatre personnes ont été arrêtées à Almería et démantèlement d’un canal d’approvisionnement en cocaïne qui avait son origine dans les îles Canaries et sa destination finale en Europe.
32 kilos de cocaïne cachés dans les roues de secours d’un tracteur ont été saisis.
Le SVA de l’Agence fiscale, la Guardia civil et la Policia ont saisis, dans une opération conjointe, 450 kilos de cocaïne cachés dans un conteneur qui était en transit du Brésil vers l’Espagne, avec pour premier port d’entrée en Espagne étant ‘Las Palmas’ de Gran Canaria.
Les enquêtes ont commencé lorsque, par les canaux habituels de la coopération douanière et policière internationale, des informations ont été reçues concernant une possible contamination par une substance narcotique, vraisemblablement de la cocaïne, d’un conteneur à destination de Valence, comme l’a rapporté le SVA de l’administration fiscale dans un communiqué.
Des membres du SVA – Hacienda, de la Guardia civil et de la Policia sont montés à bord d’un bateau de pêche, battant pavillon mongol et transportant 15 tonnes de haschisch alors qu’il se trouvait à 30 miles à l’est de Fuerteventura, dans les eaux internationales.
L’action a été développée dans le cadre de l’opération « Agua Mojada », comme le rapporte le SVA – Hacienda dans un communiqué de presse.
Les quatre membres d’équipage du bateau ont été arrêtés.
Madame la directrice générale de la Douane française Isabelle Braun-Lemaire sera-t-elle comme son prédécesseur lointain l’énarque – IGF François Auvigne et tous ses successeurs qui ont refusé d’assumer les engagements pris par l’administration qu’elle dirige ?
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En France, dans la bibliothèque du Sénat
Elise Lucet : Invité de Pièces à conviction, Michel Charasse, bonsoir…
Michel Charasse : Bonsoir. Elise Lucet : Vous êtes l’ancien ministre du budget de 1988 à 1992 et sénateur du Puy de dôme, c’est la raison pour laquelle, nous sommes exceptionnellement au Sénat pour réaliser cet interview…Euh, vous ne souhaitez pas parler de, de l’affaire Marc Fievet…Est-ce que je peux vous demander quels étaient vos rapports, lorsque vous étiez ministre du budget avec ces aviseurs, je crois que vous avez souhaité les rencontrer, pourquoi ? Michel Charasse : Lorsque je suis arrivé au ministère du budget en mai…juin 88 , l’administration des douanes dont l’une des fonctions importantes est de lutter contre tous les trafics …de drogue, d’argent, euh, contre-façon..etc. prenaient par an à peu près 5 tonnes de drogue. Lorsque j’ai quitté le ministère le 2 octobre 1992, nous étions à 35 tonnes par an. C’est à dire multiplier par 5, par 7 pardon… Elise Lucet : Ouais ! Michel Charasse : En, en un peu plus de quatre ans………..Vous pensez bien que tout ceci a nécessité une organisation Elise Lucet:Honhon ! Michel Charasse : Ou une réu.. Ou .une réorganisation….Bien entendu ce n’est pas moi qui est tout inventé, mais j’ai donné à la douane beaucoup de moyens…avec l’argent du contribuable, pour en faire une véritable arme contre les trafiquants et notamment les trafiquants de drogues… Elise Lucet : Et parmi ces armes, il y avait les aviseurs Michel Charasse : Et parmi ces armes il y avait la collecte de renseignement et dans l’ensemble des renseignements, il y avait bien entendu les renseignements fournis par les aviseurs… Elise Lucet : Beaucoup ? Michel Charasse : Des aviseurs plus nombreux, mieux organisés, des relais mieux organisés par l’intermédiaire des , des, des correspondants que la douane pouvait avoir à l’étranger sous couverture planquée ou officielle, attachés douaniers dans les ambassades etc. etc…Donc bien entendu, on a dû beaucoup, enfin beaucoup a été dû aux renseignements… Elise Lucet : Ouais ! Michel Charasse : Et c’est d’ailleursparce que l’affaire a pris une ampleur importante pendant le temps où j’étais au ministère, en particulier avec la technique de ce que l’on appelle les livraisons contrôlées, c’est à dire l’infiltration de nos aviseurs ou quelques fois de douaniers d’ ailleurs, dans les réseaux de drogue … Elise Lucet : Ouais ! Michel Charasse : Et de fonctionnaires donc, de la douane, dans les réseaux de drogue..Euh, qui a conduit à… justement un incident grave. ..Euh…entre 90 et 92, qui s’est retrouvé devant le tribunal de Dijon, puisqu’à l’époque la législation française n’autorisait pas la livraison contrôlée,…le code pénal Elise Lucet : Vous parlez des quatre douaniers qui ont été incarcérés. Michel Charasse : Voilà, donc il y a eu l’affaire de Dijon et ces douaniers ont failli être condamné et ..euh, ils ne l’ont pas été que parce que d’une part j’ai fait voter la légalisation des livraisons contrôlées….Comme je l’ai déclaré un jour, on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, Elise Lucet : Oui Miche Charasse : Quand on fait la guerre on fait la guerre… Elise Lucet : Ouais… Michel Charasse :On ne fait pas la guerre avec le, avec le code pénal dans la poche ou avec des prières ou la bible ou le portrait de Mahomet. Elise Lucet ; Donc si on veut coincer des trafiquants, il faut utiliser leurs méthodes ! Miche Charasse : Donc, très bien euh…Il faut utiliser leurs méthodes, il faut aller les chercher là où ils sont. Elise Lucet : Honhon. Michel Charasse : Vous savez ce sont des tueurs, je parle pas du petit, du petit merdeux, du petit dealer, du pauvre gamin… Elise Lucet : Non, non, on parle des Locatelli, des gens comme ceux qu’on a vu dans le reportage. Michel Charasse:Etc… je parle, voilà, des gros. Ce sont des tueurs ! Par conséquent, on va pas attraper les tueurs en leur récitant des cantiques. Elise Lucet : Alors, on en vient à la situation actuelle, si vous le voulez bien… Michel Charasse : On tire d’abord et on discute après………………………. Elise Lucet :……………….Euh, on va en venir à la situation actuelle si vous le voulez bien… Michel Charasse : J’ai sur ce plan là, quand on a affaire à des tueurs, une notion de l’Etat de droit qui est assez flexible… Elise Lucet :.Michel Charasse, pour terminer, on a bien compris que vous ne vouliez pas parler du dossier de Fievet, mais est-ce qu’il y a en France … des aviseurs de la douane et là je parle pas forcément du moment où vous, vous y étiez, qu’on a laissé tomber… Michel Charasse : ……………..A mon époque, je n’ai pas entendu dire qu’on avait laissé tomber qui que ce soit… Elise Lucet : Donc, on laisse pas tomber les aviseurs ? Michel Charasse :………Mais, on laisse tomber personne …Il faut laisser tomber personne. Lorsque vous êtes engagé dans une bataille….Euh, et ben…Euh…Euh, vous faites le nécessaire pour sauver tous vos soldats… Elise Lucet : C’est pas ce que Fievet a l’air de penser… Michel Charasse : (6 secondes de silence).Chacun pense ce qu’il veut, moi je vous dis simplement que quand on voit les résultats qu’on voit, il faut bien que…euh, l’administration des douanes soit soutenue par son ministre et qu’elle soutienne tous ceux qui collaborent, fonctionnaires ou non à ses activités. Elise Lucet : Michel Charasse, merci d’avoir répondu à nos questions.