Archives pour la catégorie Slovaquie
DNRED 🇫🇷 (Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières) : un peu de précisions sur ce service de renseignement
C’est un service à compétence nationale rattaché à la Direction générale des douanes et droits indirects qui est chargée de mettre en œuvre, sur l’ensemble du territoire, la politique du renseignement, des contrôles et de la lutte contre la délinquance douanière organisée.
Service de constatation douanière de premier plan visant le haut spectre, la DNRED est également un service de renseignement du premier cercle.
Elle constitue à cet égard une direction originale, forte de sa double culture, dotée de pouvoirs et de moyens d’actions puissants et variés, intervenant dans plusieurs cadres légaux, en constante évolution. Elle doit faire preuve, à ce titre, d’une capacité d’adaptation permanente pour relever les nombreux défis juridiques soulevés à la fois par ses activités opérationnelles classiques de service douanier et son rôle de service du renseignement.
Le droit douanier a connu de fortes évolutions au cours des dernières années marquées par l’élargissement des pouvoirs d’enquête dévolus aux agents des douanes, notamment aux agents de la DNRED et le renforcement de l’encadrement de la mise en œuvre de ces pouvoirs, conditionnée par l’information préalable ou l’autorisation de l’autorité judiciaire.
Le code des douanes permet désormais aux agents de la DNRED, sous le contrôle de l’autorité judiciaire et sous couvert d’habilitations spéciales, de déployer des techniques spéciales d’enquêtes particulièrement utiles en matière de lutte contre la criminalité organisée : livraisons surveillées, infiltrations, surveillances transfrontalières, enquête sous pseudonyme sur le web et le darkweb, coup d’achat, géolocalisation des véhicules et des téléphones, « ouverture-frontière », substitution à l’opérateur de fret postal pour la livraison des colis contenant des marchandises de fraude. Tout au long de l’enquête douanière, les agents doivent anticiper la possible judiciarisation de leurs dossiers, en approchant au plus près d’une procédure purgée de tout risque de nullité et en déployant une stratégie compatible avec les poursuites décidées par l’autorité judiciaire.
Douanier avant tout, l’agent de la DNRED doit donc parfaitement maîtriser les outils juridiques à sa disposition et leur cadre d’utilisation, au code des douanes. Mais l’agent de la DNRED est également un agent appartenant à la communauté du renseignement du premier cercle, ce qui lui confère des obligations, des droits et des pouvoirs.
Issu de la loi du 24 juillet 2015, le droit du renseignement est l’aboutissement d’un long processus de légalisation de ces activités qui a eu la vertu de donner aux services, dont les actions étaient non pas illégales mais plutôt a-légales, une assise juridique et des garanties nécessaires. Ce droit leur permet de mettre en œuvre des techniques de renseignement particulièrement intrusives, sur autorisation du Premier ministre après avis de la commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR).
Depuis 2015, de nombreux textes sont venus compléter ou modifier ce nouveau cadre, dont la loi relative à la prévention d’actes de terrorisme et au renseignement du 30 juillet 2021. Prenant en compte les évolutions technologiques et les jurisprudences européennes et nationales (arrêt CJUE du 6 octobre 2020 dans l’affaire « Quadrature du Net », dans la continuité de l’arrêt CJUE du 21 décembre 2016 dit « Télé2 Sverige » ; Conseil d’État, Assemblée, 21 avril 2021), cette loi crée ou pérennise des techniques de renseignement (interception des communications satellitaires ; utilisation d’algorithme), renforce le contrôle de la CNCTR en donnant à son avis un caractère contraignant, encadre les échanges entre services de renseignement.
Au-delà de ces cadres juridiques propres au métier de la DNRED, les activités de la direction sont soumises à des réglementations de droit commun, telle que la protection des données personnelles ou la commande publique, dans le cadre desquelles les spécificités d’un service d’enquête et de renseignement doivent être prises en compte.
Jusqu’en fin d’année 2021, le conseil et l’expertise juridiques étaient assurés par une magistrate, de l’ordre judiciaire, et par l’agence de poursuites, chargée d’assurer le traitement contentieux et judiciaire des affaires réalisées par les directions d’investigations de la DNRED.
Afin de faire face aux enjeux actuels, mais également d’anticiper et de mesurer l’impact des évolutions normatives sur l’organisation et le fonctionnement de la DNRED, il a été décidé de renforcer la fonction juridique de la direction par le recrutement de deux nouvelles conseillères juridiques, l’une spécialisée sur toutes les questions relatives au renseignement et au droit public général, l’autre en charge de veiller à la sécurisation des investigations.
Conjugué à une protection maximale des agents dans l’exercice de leurs missions, le renforcement de la fonction juridique au sein de la DNRED permet ainsi d’articuler de la meilleure manière possible l’ensemble des capacités d’action des services de la direction, du recueil et de l’exploitation du renseignement jusqu’à la phase opérationnelle, de garantir l’efficacité de l’action de la DNRED dans la lutte contre la criminalité organisée et d’optimiser la réponse pénale de l’autorité judiciaire.
Depuis avril 2021, c’est Florian Colas qui est le directeur
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Le 23 mars 2022, France Culture, dans l’émission « LES PIEDS SUR TERRE » a laissé la parole à Marc Fievet, AKA « NS 55 DNRED » , qualifié de spectre du service de la DNRED, par Emmanuel Fansten dans un article de Libération
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ESLOVAQUIA 🇸🇰 : capturan a un traficante de armas para las mafias narco de la Costa del Sol
Las autoridades detienen en Bratislava a un traficante de armas español que compraba AK47 para las mafias del narco de la Costa del Sol
Source : Capturan a un traficante de armas para las mafias narco de la Costa del Sol
EUROPE 🇪🇺 : la Commission propose une Agence européenne des drogues
La Commission européenne a proposé mercredi de renforcer le mandat de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies, en le transformant en une Agence des drogues de l’Union européenne.
Cette agence serait capable d’émettre des alertes lorsque des substances dangereuses sont sciemment vendues à des fins illicites, de surveiller la polyconsommation (notamment la consommation de substances addictives légales en même temps que de drogues illicites), ou encore d’élaborer des campagnes de prévention au niveau européen.
Elle est appelée à travailler étroitement avec l’Agence européenne des médicaments (EMA) ainsi qu’avec l’agence européenne de police criminelle Europol.
Actuellement, l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT), basé à Lisbonne (Portugal), fournit des données et des analyses scientifiques indépendantes pour soutenir l’élaboration de politiques de lutte anti-drogue au niveau de l’UE.
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NARCO-LOGISTIQUE: les grandes routes du haschisch marocain vers ses fumeurs en Europe

Si le haschisch est cultivé au Maroc, son parcours pour arriver vers les consommateurs en Europe traverse plusieurs pays que ce soit par voie terrestre ou maritime.
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AVISEUR INTERNATIONAL : les toutes dernières « NARCONEWS » via Twitter
MAROC 🇲🇦 (Rabat) : depuis près d’un mois, grand bal des tartuffes au Parlement marocain
EUROPE 🇪🇺 (système de téléphonie crypté EncroChat): dix-sept arrestations dans une opération internationale contre un trafic de drogue
Les polices de plusieurs pays européens ont arrêté mercredi 17 personnes dans le cadre d’une vaste opération contre un réseau criminel de trafic de drogue, ont annoncé les forces de l’ordre néerlandaises.
Ces arrestations ont été effectuées notamment grâce à des informations interceptées sur le système de téléphonie crypté EncroChat utilisé par le crime organisé, a fait savoir la police dans un communiqué.
L’action, menée en collaboration avec les polices belge et espagnole, a conduit à l’arrestation de 17 personnes âgées de 25 à 68 ans.
Des raids ont été effectués simultanément dans « des dizaines d’endroits » aux Pays-Bas, en Belgique, en Espagne, en Hongrie et en Slovaquie, a indiqué la police néerlandaise, précisant que des stupéfiants, des armes à feu, des voitures et de l’argent liquide ont été saisis.
La plupart des suspects sont soupçonnés d’être impliqués dans un trafic de drogue et des activités de blanchiment d’argent. Certains sont également accusés de possession illégale d’armes, selon la police.