NARCO-LOGISTIQUE : le rôle de l’Ukraine 🇺🇦 sur la route de l’héroïne

« Historiquement, l’Ukraine est un point central de transit pour l’héroïne en provenance d’Afghanistan. Elle a aussi un marché de consommation intérieure relativement important. Tout cela fait que le commerce de drogue joue un rôle clé dans les réseaux criminels dans tout le pays« , a expliqué lundi dans l’émission Tout un monde John Collins, directeur à Global Initiative, une ONG basée à Genève et spécialisée dans la lutte contre le crime organisé transfrontalier.

Dr John Collins is Executive Director, International Drug Policy Unit in the LSE US Centre

Si les zones urbaines comme Kiev sont plutôt des lieux de consommation de drogue, les villes les plus éloignées de celles-ci sont les plaques tournantes du trafic. « La ville de Kharkiv ou le nord du Donbass sont des bases logistiques importantes pour la contrebande, tout comme les régions frontalières de l’ouest de l’Ukraine, la région de Lviv ou les Carpathes, qui permettent de faire passer la drogue vers l’Europe de l’Ouest ou la Biélorussie« , précise l’expert.

Mais avec le conflit en cours, les trafiquants n’ont plus d’intérêt à utiliser cette route ukrainienne. « A un niveau macro, la guerre a interrompu et beaucoup perturbé les chaînes de distribution. L’imposition de la loi martiale a perturbé le business as usual du monde criminel, notamment en raison du risque accru d’être fouillé« , souligne-t-il.

Des nouvelles routes vers la Méditerranée

Le Centre d’observation des drogues et de la consommation de drogue de l’UE a déjà remarqué un déplacement du trafic autour de la mer Noire et vers d’autres pays limitrophes. Ce qui explique l’inquiétude de l’observatoire européen « de voir la drogue passer désormais par les îles grecques et le sud de la Méditerranée« , note John Collins.

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COLOMBIE 🇨🇴 : le ‘Clan del Golfo’ est lié à cinq mafias dans le monde

Le Clan del Golfo, sous l’autorité d’Otoniel, avait la capacité de trafiquer chaque mois près de 20 tonnes de cocaïne

Le réseau du narcotrafiquant «Otoniel», arrêté le 23 octobre, entretient des connexions avec les cartels de Sinaloa et Jalisco, les mafias calabraise et sicilienne, ainsi que celles des Balkans.

«Nous avons des preuves que cette organisation criminelle a cinq alliances principales pour mener à bien ses exportations de cocaïne sous différentes latitudes», a expliqué le général Jorge Luis Vargas, au cours d’une conférence de presse au siège de la police à Bogota.

Au Mexique, le Clan del Golfo est lié aux cartels de Sinaloa et de Jalisco nouvelle génération. En Europe, il commerce «avec les mafias calabraise et sicilienne, de même qu’avec les réseaux de narcotrafiquants des Balkans, ces derniers se chargeant de fournir les pays d’Asie et plus particulièrement du Moyen Orient», selon le général Vargas.

Dairo Antonio Usuga, alias «Otoniel», a été arrêté le 23 octobre dans le nord-ouest de la Colombie, lors d’une vaste opération militaire.

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UKRAINE 🇺🇦 (Kiev) : un narcotrafiquant bulgare a été arrêté

Evelin Baneva été arrêté chez lui par la police ukrainienne vendredi. Il était recherché dans plusieurs pays et visé par une « notice rouge » d’Interpol.

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NARCO-LOGISTIQUE: les grandes routes du haschisch marocain vers ses fumeurs en Europe

Si le haschisch est cultivé au Maroc, son parcours pour arriver vers les consommateurs en Europe traverse plusieurs pays que ce soit par voie terrestre ou maritime.

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AVISEUR INTERNATIONAL : les toutes dernières « NARCONEWS » via Twitter

MAROC 🇲🇦 (Rabat) : depuis près d’un mois, grand bal des tartuffes au Parlement marocain

« Pour des raisons thérapeutiques », disent-ils… Depuis près d’un mois, le sujet du cannabis est au centre des débats au Parlement marocain. Non pour renforcer les contrôles et torpiller le trafic de cannabis, mais pour légiférer sur sa légalisation. Voilà qui va donner des « hallucinations » au voisin européen …

217 tonnes. C’est la quantité de cannabis et d’herbe, saisie par les services de la sûreté nationale et la surveillance du territoire national pendant le confinement sanitaire. 600 kg en octobre de l’année 2019, découverts, cette fois, par les gendarmeries de Narbonne et de Clermont-Ferrand. Trois mois plus tôt, 27,3 tonnes soigneusement dissimulées dans des véhicules de transport international, au port de Tanger-Med. En 2018, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) avait mis la main sur 52 tonnes de résine de cannabis. En 2017 : 700 tonnes, selon un rapport d’Etat américain sur le trafic de drogue.

Mais ce dernier rapport ne s’est pas contenté de jouer les comptables : il pointe les intérêts du Royaume dans ce trafic, insistant notamment sur les gains qu’il en a tirés en 2017 : le magot correspondrait “à 23 % du PIB marocain, soit plus de 100 milliards de dollars”. Une mine d’or pour le Maroc, mais un camouflet pour l’Europe: “principale destination de ce trafic, qui transite par l’Espagne, avant d’irriguer le Vieux Continent”, précise le rapport.

Il n’y a pas de fumée sans feu

Fait curieux : les autorités marocaines laissent faire les trafiquants, tout en s’empressant à pondre des communiqués victorieux sur la baisse de cette criminalité. Pourtant, il suffit d’un détour par le nord du pays pour le constater : les champs de cannabis s’étalent sur plusieurs hectares. Sans qu’il y ait un raclement de gorge de la part des autorités. Mais chut… Le dernier qui a joué à l’enfant d’Andersen – cet enfant qui criait : “le roi est nu” -, c’est l’Office des Nation-Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) : depuis quatorze ans, il est interdit de réaliser des enquêtes de terrain.

Car rien ne doit venir souiller “le habits neufs de l’empereur”. Au Maroc, le cannabis n’obéit pas seulement à des intérêts économiques : il est cultivé principalement dans la région frondeuse du RIF. Là-bas, c’est le trafic qui permet de nourrir de nombreux habitants. Plus de 800.000 personnes, selon ce dernier rapport des Nations Unis. La moindre intervention des gendarmes contre les trafiquants attire des milliers de manifestants dans les rues. Depuis des décennies, le Royaume s’est retrouvé devant un choix cornélien : soit les priver de cette manne et prendre le risque de raviver les tensions, soit fermer les yeux et devenir lui-même complice. Tout compte fait, il a préféré verser dans le double jeu : l’interdire sur papier, pour faire bonne figure et le tolérer dans les faits, pour “acheter” la paix sociale. Question de stabilité du trône.

C’est sûrement pour rompre avec cette tactique que le royaume alaouite a décidé de tourner la page de l’illégalité du cannabis. Sous couvert de la dernière décision des Nations Unis de retirer cette drogue de sa liste de stupéfiants, députés et ministres marocains déboulent dans les machettes, pour puiser leur science dans la littérature médicale et préparer l’opinion : le gouvernement a conscience des vertus « thérapeutiques » du cannabis … “iI faudrait au Maroc un cadre légal et réglementaire sur ce sujet, car la répression seule a montré son inefficacité. Elle est injuste dans notre contexte“… “Il serait plus rentable, en termes de santé publique, d’être plus efficace dans la lutte contre le tabagisme…”, “Aujourd’hui, nous gagnerons tous si ce débat se faisait sereinement, loin de toutes polémiques politiciennes stériles”. Effectivement, tout le monde trouvera à y gagner : le Royaume peut compter sur les trafiquants pour renflouer ses caisses ( il pourrait gagner 1 milliard par an ) et les trafiquants peuvent compter sur le Royaume pour devenir … « officiels ». C’est royal !

Les régions concernées sont connues de tous les “aficionados” de « la marocaine » : Chefchaouen, Taounate ou Al Hoceima. Là-bas, il existe différentes qualités de poudres, appelées Chira. La plus communément produite est Sandouk, cueillie dans son état brut, puis transformée en poudre par les exploitants marocains ou des opérateurs étrangers.

Dans les rues pittoresques de Chefchaouen, grand fumoir à ciel ouvert, la beuh passe de mains en mains.

Les trafiquants courent les rues étroites. Souvent la barbe et à la casquette des policiers nonchalants. La dernière tendance ? Jouer les guides touristiques à travers les champs et les ateliers de transformation de la drogue. Pour vendre leur “science” à ces touristes qui ont les euro, mais pas le savoir-faire : comment la drogue est cultivée, comment elle est transformée, comment – surtout – repartir avec un « petit lot » et passer sous les radars des douanes : “si vous voulez acheter une grande quantité, je vous montrerais comment faire passer la marchandise en Europe, sans le moindre problème.

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UKRAINE 🇺🇦: la tonne 100 d’héroïne en provenance du Pakistan via le port d’Odessa était destinée au marché européen

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Cette photo publiée par le bureau du procureur général d’Ukraine le mardi 5 janvier 2021 via AP, montre environ 1 tonne métrique (1,1 tonne) d’héroïne , saisie dans la ville de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine.

(Bureau du procureur général d’Ukraine via AP)

Des responsables ukrainiens affirment avoir saisi environ 1 tonne (1,1 tonne) d’héroïne que les passeurs avaient l’intention de transporter dans les pays de l’Union européenne et précisent que quatre citoyens turcs ont été arrêtés dans cette affaire. Un communiqué publié mardi soir par le bureau du procureur général national a indiqué que l’héroïne avait été saisie dans la ville de Lviv, à environ 50 kilomètres de la frontière polonaise. Il a déclaré que l’héroïne était originaire du Pakistan et était entrée dans le pays via le port d’Odessa sur la mer Noire.

L’héroïne, dont la valeur est estimée à 2,3 milliards de hryvna (81 millions de dollars), devait être introduite dans l’UE sous le couvert d’une cargaison diplomatique, indique le communiqué, mais ne donne pas plus de détails.

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UKRAINE 🇺🇦 (port commercial de Yuzhni): 54 kilos de cocaïne étaient dissimulés dans les trappes de ventilation d’un conteneur de fruits en provenance de l’Équateur

KIEV – Les forces de l’ordre ukrainiennes ont saisi un envoi de 54 kilogrammes de cocaïne caché dans un conteneur contenant des fruits de l’Équateur dans le port maritime commercial de Yuzhni dans la région d’Odessa, a rapporté le Service national des frontières d’Ukraine.

Un total de «54 kilogrammes de cocaïne répartis dans 46 blocs ont été dissimulés dans les trappes de ventilation d’un conteneur», indique le communiqué.

La cocaïne devait être livrée en Europe de l’ouest.

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