Aviseur International renseigne sur la problématique de la drogue, du narcotrafic et sur les politiques mises en œuvre par les différents Etats. ———- CONTACT par email: ns55dnred@outlook.fr ou WhatsApp: 33 (0) 6 84 30 31 81 Suivez @MarcFievet sur TWITTER
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune (droite) et le chef d’Etat-major Saïd Chengriha (gauche).
Six jours après l’interception de ces 322 kg de coacine dans le port d’Algésiras en Espagne, cachés dans un bateau de marchandises en route vers le port d’Oran, la réaction des officiels algériens se fait toujours attendre.
Cette affaire n’est pas sans rappeler, de par son mode opératoire, le scandale des 701 kg de cocaïne saisis en mai 2018 au port d’Oran, une affaire dans laquelle est impliqué Khaled Tebboune, fils de l’actuel président algérien, relaxé immédiatement après l’élection de son père.
Quelle est l’identité de l’importateur algérien de la cargaison de maïs brésilien où a été découverte, mardi dernier en Espagne, une quantité de cocaïne avoisinant les trois quintaux et demi? Voilà une question qu’ont évité de poser les deux ou trois médias algériens qui ont brièvement évoqué cette affaire, alors que les médias d’Etat ne lui ont même pas consacré un seul mot. Six jours après l’interception de ces 322 kg de poudre blanche dans le port d’Algésiras en Espagne, cachés dans un bateau de marchandises en route vers le port d’Oran, la réaction des officiels algériens se fait toujours attendre.
Ce silence quasi total prouve que ce nouveau scandale de narcotrafic est très gênant à plus d’un titre pour le pouvoir algérien. D’une part, il tombe au mauvais moment pour le chef d’état-major de l’armée, le général Saïd Chengriha, qui a effectué il y a tout juste quelques jours une visite officielle au Brésil, dont est originaire la drogue en question. L’embarras est encore plus grand pour Abdelmadjid Tebboune, qui fait actuellement les yeux doux aux généraux en vue de briguer un second mandat, et qui risque de voir son projet sabordé par cette nouvelle affaire de trafic de drogue, dans laquelle son fils, Khaled, pourrait bien être impliqué jusqu’au cou.
La saisie de cette nouvelle cargaison de cocaïne à destination du port d’Oran ressemble à s’y méprendre au «scandale El Bouchi»
RAPPEL
«El Bouchi» (littéralement le boucher) et ses complices dans cette autre affaire, dont le fils de Tebboune et de hauts gradés de l’armée, parmi lesquels on compte l’ex-puissant patron de la police algérienne à l’époque, le général Abdelghani Hamel, des magistrats et des hommes d’affaires, ont été condamnés et emprisonnés. Seul Khaled Tebboune, membre influent de ce gang de narcotrafiquants, a été extrait du pénitencier El Harrach en février 2020, suite à une révision de son procès dans le sillage de l’élection, largement boudée par les Algériens, de son père à la présidence.
Dès son élection, le président algérien Abdelmadjid Tebboune n’avait pas hésité à sortir de prison son fils, Khaled, impliqué dans une grosse affaire de drogue et pots-de-vin.
Les « historiens » du DEA avaient déja refait l’histoire de cette opération à laquelle a participé la DNRED par mon infiltration!
Aujourd’hui, ils ont fait encore plus fort… Cette opération a disparu des écrans du DEA.
Operation Dinero (1994) Operation Dinero, a joint DEA/IRS (Internal Revenue Service) operation, was launched by the DEA’s Atlanta Division in 1992. In this investigation, the U.S. Government successfully operated a financial institution in Anguilla for the purpose of targeting the financial networks of international drug organizations. In addition, a number of undercover corporations were established in different jurisdictions as multi-service “front”businesses designed to supply “money laundering” services such as loans, cashier’s checks, wire transfers, and peso exchanges, or to establish holding companies or shell corporations for the trafficking groups. Believing these services were legitimate, the Cali mafia engaged the bank to sell three paintings, a Picasso, a Rubens, and a Reynolds. These paintings, estimated to have a combined value of $15 million, were seized by the DEA and IRS in 1994. The operation resulted in 116 arrests in the United States, Spain, Italy, and Canada and the seizure of nine tons of cocaine, and the seizure of more than $90 million in cash and other property. The two-year joint enforcement operation was coordinated by the DEA, IRS, INS, FBI, and international law enforcement counterparts in the United Kingdom, Canada, Italy, and Spain.
(1994) L’opération Dinero, une opération conjointe DEA/IRS (Internal Revenue Service), a été lancée par la division d’Atlanta de la DEA en 1992. Dans cette enquête, le gouvernement américain a exploité avec succès une institution financière à Anguilla dans le but de cibler les réseaux financiers des organisations internationales de la drogue. En outre, un certain nombre de sociétés d’infiltration ont été créées dans différentes juridictions en tant qu’entreprises de « front » multiservices conçues pour fournir des services de « blanchiment d’argent » tels que des prêts, des chèques de banque, des virements électroniques et des échanges de pesos, ou pour créer des sociétés holding ou des coquilles vides. des sociétés pour les groupes de trafiquants. Croyant que ces services étaient légitimes, la mafia californienne a engagé la banque pour vendre trois tableaux, un Picasso, un Rubens et un Reynolds. Ces peintures, estimées à une valeur combinée de 15 millions de dollars, ont été saisies par la DEA et l’IRS en 1994.
L’opération a entraîné 116 arrestations aux États-Unis, en Espagne, en Italie et au Canada et la saisie de neuf tonnes de cocaïne, et la saisie de plus de 90 millions de dollars en espèces et autres biens. L’opération conjointe de deux ans a été coordonnée par la DEA, l’IRS, l’INS, le FBI et leurs homologues internationaux du Royaume-Uni, du Canada, de l’Italie et de l’Espagne.
°°°°°°°
Ce qu’en disait la presse espagnole fin 1994, qui ne parlait pas du magistrat Catenacci qui était pourtant avec Locatelli, le jour de son arrestation…
°°°°°°
88 detenidos en una redada contra ‘narcos’ en España, Italia, EE UU y Canadá
Jesús Duva
Pascuale Claudio Locatelli, capo de una red de corte mafioso, fue capturado con las manos en la pizza: estaba cenando en un restaurante italiano de la calle de Ayala, en Madrid. Ayer, tres meses después de aquello, 88 personas de su red han sido detenidas en España, Estados Unidos, Canadá e Italia, dentro de la Operación Dinero. Entre los 16 arrestados en España está el abogado Pascuale Ciola, de 62 años, consejero del capo y responsable del lavado de dinero de la droga mediante bancos y una cadena de supermercados italiana. Según la DEA (agencia antinarcóticos norteamericana), Locatelli está vinculado a Gilberto Rodríguez Orejuela y Fabio Urdinola Grajales, jefes del cartel de Cali. La red ha lavado 30.000 millones de pesetas.
La policía española localizó poco antes del pasado verano al capo Locatelli y a su esposa, Loredana Ferraro, residentes en el número 15 de la calle de Finlandia de la urbanización Torrequebrada de Benalmádena (Málaga). Las averiguaciones posteriores determinaron que este individuo era el jefe de una banda internacional con ramificaciones en Estados Unidos, Canadá, Reino Unido, Italia, Francia, Grecia y Croacia.El pasado 6 de septiembre, la policía española comprobó que Locatelli y varias personas salían a toda pastilla de la Costa del Sol en coches de gran cilindrada, tras advertir que estaban siendo controladas. Aunque su destino era Madrid, los delincuentes no siguieron la ruta más corta, sino que efectuaron un rodeo por Almería y Alicante.
Al sospecharse que preparaban su fuga, la policía procedió a detener a Locatelli cuando cenaba en la pizzería Adriana, de Madrid, junto con su secretaria, la suiza Heidi Hoffman, y cuatro personas más. Éstas últimas quedaron entonces en libertad al no haber ninguna reclamación contra ellas.
El francés Marc Fievet, reclamado por la justicia británica, fue arrestado en su domicilio de la urbanización La Serrezuela, en Mijas-Costa (Málaga). Este individuo está considerado como el encargado dé transportar hachís de Marruecos a España mediante sus barcos Poseidón y Melor ».
Hace un mes, las diversas policías implicadas en las investigaciones mantuvieron una cumbre en Washington y acordaron realizar conjuntamente la Operación Dinero para el 15 de diciembre. En un hotel del centro de Madrid fueron detenidos ayer el napolitano Vicenzo Crescenzo, la genovesa Loredana Ferraro, la secretaria de Locattelli (Heidi Hoffman), y el abogado Pascuale Ciola, de 62 años, nacido en Ostuni-Brindisi, que actuaba como consejero personal del capo y encargado del lavado de dinero, según Ángel Olivares, director general de la Policía.
Mario Antonio di Giacomo ha sido arrestado en Torremolinos; Salvatore Valenti lo fue en Estepona, donde estaba encargado de un restaurante que presuntamente era una tapadera; y Federico Pederzoli y Francesco Mignano lo fueron en Vélez-Málaga, junto con seis españoles, tripulantes del barco Aba II, cargado con 1.000 kilos de hachís.
La organización, que está conectada con la Camorra napolitana, no tiene relación con la Mafia, sino que es una banda asentada en Roma, según dijo el comisario de la Criminalpol italiana Maurizio Improta. La red dispone de un entramado de empresas para lavar el dinero del narcotráfico, utilizando Gibraltar como « parte de esos circuitos económicos », según Olivares.
Entre los delitos que se imputan a la organización está el transporte de cinco toneladas de cocaína decomisadas en Canadá el 22 de febrero del año pasado; siete toneladas de hachís incautadas en Inglaterra el pasado noviembre en el barco Poseidón y 800 kilos de hachís interceptados en España el 21 de noviembre.
Para blanquear sus ganancias, la red contaba con una compleja red financiera en Italia, tales como la Caja Rural y Artesana, de Ostuni, y el Banco ACP, de Zagreb, además de ramificaciones en Gibraltar, Chipre, Canadá y Estados Unidos. El capo Locatelli manejaba multitud de sociedades con hombres de paja.
Han sido decomisadas nueve toneladas de cocáína, se han inmovilizado 52 millones de dólares y se ha detenido a 88 personas, además de recuperarse cuadros de Rubens y Picasso.
Locatelli tenía como pilares destacados al abogado Ciola y a Roberto Severa romano conectado en otro tiempo con la banda de la Magliana (un importante grupo de delicitivo de Roma), y en la actualidad propietario de una cadena de supermercados.
El grupo no pertenece al ámbito de la Mafia, sino que funcionaba como una agencia capaz de mover dinero y mercancía ilegal, desde armas a drogas, para las mafias del mundo. Los transportes de cocaína se hacían por encargo de los carteles colombianos, pero era la Camorra napolitana la que pedía a Locatelli que introdujera en Italia hachís marroquí a través de España, informa Peru Egurbide.
La policía italiana valora en 13.000 millones de pesetas el patrimonio incautado a Locatelli, que incluye tres cuadros del siglo XVI y un Picasso hallados en un apartamento de Madrid.
Les contrôles dans le port d’Helsingborg n’étant pas assez réguliers et la sécurité autour laissant à désirer, une «circulation quasiment libre de la cocaïne» s’y est développée, regrettent les Douanes suédoises – Source
La Suède et le port d’Helsingborg sont devenus l’un des points de transit de la cocaïne sud-américaine vers le marché européen », a déclaré lors d’une conférence de presse Magnus Pettersson, le procureur principal de l’unité des douanes suédoises chargée de la criminalité internationale et organisée.
Pour mettre fin à la contrebande, qui implique des réseaux criminels suédois et internationaux, chaque conteneur réfrigéré en provenance d’Amérique du Sud et transitant par le port devrait être contrôlé, a réclamé l’agence des douanes.
En France, alors qu’existent des moyens pour contrôler systématiquement les mouvements de conteneurs, on attend toujours que Madame Isabelle Braun-Lemaire, la Boss des douaniers, se manifeste auprès de Gabriel Attal pour envisager qu’enfin les ports français soient contrôlés réellement maintenant et pas dans dix ans ! Certes, la CELTICS existe, mais il est du devoir de l’administration des douanes de chercher à sécuriser réellement nos ports.
Espérons qu’entre réunions diverses et variées, Madame la directrice générale trouve le temps de se pencher sur ce problème; faire la « pub » de la Douane, c’est bien, faire qu’elle puisse faire son job parfaitement, c’est de votre responsabilité, Madame.
Rappel d’un article publié en 2021 qui démontre que rien n’avance pour tenter d’enrayer la mexicanisation de la France.
Comme partout ailleurs dans le monde, en France, les contrôles aléatoires sont tellement rares que la sécurité est remise en cause et nos savants continuent de réfléchir et se refilent le dossier de ministères en ministères puis de services en services pour savoir si l’on va équiper nos ports de systèmes performants de contrôles qui existent !
Que du bonheur pour les narcos qui savent pouvoir compter sur le pinaillage des administrations françaises pour les laisser continuer à exporter des cargaisons de drogues, d’armes ou autres produits illicites.
Le groupe américain ADVANCED WARNING SYSTEMS INC a proposé le dernier système de numérisation automatique IGRIS (INELASTIC GAMMA RAY IMAGING SYSTEM) utilisé par le Pentagone pour inspecter de près les marchandises et les conteneurs avec précision.
La nouvelle technologie IGRIS est utilisée par ‘Le Pentagone’, le ministère américain de la Défense (Joint Improvised Explosive Device Defeat Organization – JIEDDO).
Selon les explications fournies, le système IGRIS, grâce à ses générateurs de neutrons scanne la cible avec plus d’un million neutrons par seconde, ce qui permet de divulguer des détails précis (niveau moléculaire) de tout le contenu des conteneurs et strictement avec un système tridimensionnel précis et à une vitesse de 25km/h.
Le système de contrôle central envoie également une notification immédiate aux douanes, aux services de sécurité, aux organes de contrôle des drogues, aux départements ministériels et aux ministères souverains concernés. Ce système devrait être adopté dans les ports, les aéroports et les postes frontières de tous les États responsables et conscients des graves perturbations causées par les fraudes, le narcotrafic et le terrorisme dans le monde d’aujourd’hui.
C’est le seul à détecter les céramiques et autres polymères (couteau, armes à feu, etc…)
°°°°
En 2022 les services douaniers ont réalisé à nouveau des résultats remarquables en matière de lutte contre les fraudes et les trafics
En 2022, la douane a assuré la protection de notre territoire et de nos concitoyens, avec des résultats marquants en matière de lutte contre les trafics illicites et la criminalité organisée :
Stupéfiants
104,08 tonnes de stupéfiants saisies en 2022 (115,4 tonnes en 2021). Ces saisies correspondent à près de 80 % des quantités de drogues saisies sur le territoire national par l’ensemble des services répressifs. SOURCE
°°°°
Bruno Le Maire et Gabriel Attal ont déclaré :
« Nous sommes fiers d’annoncer ces résultats remarquables pour lesquels nous remercions chaleureusement les 16 000 douanières et douaniers français pour leur engagement.
En 2022, toujours mobilisée pour relever les défis politiques, économiques, technologiques ou environnementaux, la douane française a répondu aux multiples enjeux du présent : contrer les menaces liées aux trafics et à la criminalité organisée, contribuer à l’attractivité et à la compétitivité des entreprises françaises, mettre en œuvre et faire respecter les nouvelles réglementations ; en même temps que préparer l’avenir.
Nous espérons à ce titre une adoption rapide du projet de loi visant à donner à la douane les moyens de faire face aux nouvelles menaces. »
°°°°
Le point de vue de Marc Fievet
Durant mes 75 mois d’activité pour la DNRED, mes informations ont permis la saisie de 105 tonnes de stups…
Il serait peut-être temps d’envisager d’être enfin efficace sur le terrain !
Bercy est une cathédrale. Un bâtiment froid et immense, une véritable forteresse qui semble imprenable et incarne la toute puissance de l’Etat. Même flanqué de sa remorque, le camping-car du narcotour de France installé au pied du ministère semblait bien minuscule face à la démesure de l’ogre des finances.
La condamnation de Nicolas Sarkozy me rappelle qu’il est à l’origine de tous mes maux. Lorsqu’il est arrivé au Budget, la première directive de Nicolas Sarkozy a été de supprimer toutes les actions d’infiltration que la DNRED menait.
Personne à la DNRED ne m’a prévenu, pire, la DNRED a continué à m’encourager à m’infiltrer plus encore dans l’organisation Locatelli.
Repensant à cette longue période d’infiltration, je pensais alors que tous les douaniers, du simple divisionnaire aux DI et autres DR, étaient derrière moi, alors qu’ils ne m’utilisaient que pour se promouvoir et tirer un avantage des résultats que je permettais (plus de 100 tonnes de stups saisis).
Mes visites au ministre Michel Charasse dérangeaient mais servaient aussi l’obtention de l’augmentation des moyens mis à disposition de la DNRED. (Je me souviens d’une réunion dans ce sens avec le DG J.D.COMOLLI dans son bureau avec J.H.Hoguet et C.Gatard.)
Est-ce ainsi que les hommes vivent! Que sont-ils ces douaniers, tous ces douaniers, DI, DR, chefs d’échelon, Divisionnaires et autres agents pour ne pas avoir bougé et obligé la DG d’agir pour me sortir de l’impasse où les perfides anglais m’avaient précipité.Sont-ils respectables? Sont-ils seulement des humains? Est ce cela la composante humaine de nos administrations ?
Un DI, patron de la DNRED, Jean Puons, a demandé en vain une intervention, mais le DG François Auvigne a dit qu’il n’avait pas à assumer les actions et décisions prises par ses prédécesseurs, refusant alors d’assurer la continuité du service de l’État.
Seuls deux douaniers, en retraite, ont tenté de m’aider, en vain…(Déclaration dans la presse et témoignage). Ce sont Mrs Jean Henri Hoguet et Christian Gatard.
Tous les autres et TOUS les DG, (1989-1993 : Jean-Dominique Comolli 1993-1996 : Jean-Luc Vialla 1996-1999 : Pierre-Mathieu Duhamel 1999-2000 : François Auvigne 2000-2002 : Alain Cadiou 2002-2007 : François Mongin 2007-2013 : Jérôme Fournel 2013-2017 : Hélène Croquevieille 2017-2019 : Rodolphe Gintz depuis 2019 : Isabelle Braun-Lemaire ) tels des « Ponce Pilate » n’ont rien fait, pire, Jérôme Fournel, l’actuel DGFIP, n’a pas hésité a faire rédiger des fausses déclarations par Erwan Guilmin, Elizabeth Melscoet, Thomas Charvet et Michel Baron.
Vous avez le sens du service public et la passion de l’uniforme ? Rejoignez la Douane en tant qu’agent de constatation ! Vous aurez la garantie d’être affecté dans le secteur Grand-Est (sous réserve de satisfaire les conditions d’admission à concourir et d’aptitude médicale).
Après avoir eu comme Interrégional, l’éminent Gérard Schoen, cet administrateur civil à la couardise avérée et aux mensonges remarqués servis sur les plateaux de télévision, voilà que c’est le ministère de l’intérieur qui recrute pour Montreuil.
Le chien se dit: « Quand on a rien à dire, il est parfois préférable de se taire… »
Oh Isabelle Braun-Lemaire, serait-ce la fin de l’indépendance de la Douane ?
Après tout, après la gestion catastrophique de la gestion du renouvellement de la flotte aéronavale par Jérôme Fournel, ça pourra pas être pire de dépendre de la place BEAUVAU.
Le Grand-Est, c’est aussi la région qui accueille actuellement Vincent Sauvalère comme directeur chargé de missions. Il pourra partager ses états d’âme avec David Cugnetti, le directeur de Dijon, qui n’est pas très loin de la capitale de la Lotharingie!
El Servicio de Vigilancia Aduanera, la Guardia Civil y la Policía han capturado en el Atlántico otro barco cargado con alrededor de una tonelada de cocaína, un alijo que será descargado en Gran Canaria, según han informado a EFE fuentes de la investigación.
El barco, que se encuentra en malas condiciones, fue abordado en alta mar por el patrullero Cóndor, de Vigilancia Aduanera, y toda su tripulación ha sido detenida.
Après les « mules », les go-fast, les « courriers humains », voici la drogue dans le tapis, pas encore volant.
Neuf kilos d’héroïne à destination de la France étaient tissés dans des tapis
Au milieu des fils de laine, les Policiers ont découvert des centaines de canules (de petits tuyaux souples) remplis d’un liquide jaune : de l’héroïne.
Les deux « voyageurs » qui transportaient la valise devaient rejoindre la France. Placés en détention, ils auront le temps nécessaire pour apprendre les points de base du crochet….
La Policia Nacional rappelle que la péninsule ibérique reste le principal point d’entrée de la drogue provenant d’Afghanistan ou du Pakistan, à destination de la France et du Royaume Uni.
Personne méprisable, dénuée de toute moralité, personne capable d’actes contraires à tous les principes moraux, saligaud, salopard, sale type
Les synonymes en anglais :
bastards, assholes, motherfuckers, scumbags, fuckers, bastard, jerks, sons of bitches, scum, pigs, swine, cocksuckers, bitch, rotten
°°°°
Avec le témoignage de l’ex Boss de la DNRED, Monsieur Jean Henri Hoguet
°°°°
Il semblerait que l’honneur ne soit pas une vertu connue par les DG Comolli, Viala, Duhamel, Cadiou, Auvigne, Mongin, Fournel, Crocquevieille, Gintz et Braun-Lemaire
Quand on constate que les politiques menées n’ont pas évolué d’un iota
A jean François Copé, ministre du Budget
« J’ai bien reçu votre lettre du 4 avril, réf JFC/AR6 et je vous remercie de l’attention que vous portez à ma situation qualifiable pour le moins de Kafkaïenne.
Vous avez certainement regardé l’émission « Zone interdire » diffusée ce dimanche 10 avril à 20 H 50 sur les Douanes et les actions de la DNRED en particulier. Vous avez donc pu constater qu’après TF1 et son émission « 7 à 8 » en 2002, Elise Lucet et ses émissions « Pièces à conviction » de 2003 et 2004, les nombreuses émissions sur Euronews de FR3 et des services régionaux de cette même chaîne TV, alertant l’opinion publique sur ma situation, la chaîne M6 continue à s’intéresser à l’anomalie que je finis par représenter dans le paysage carcéral français.
Comment ne pas être surpris, dans ma position, de constater en lisant un article dans le Monde du 8 avril 2005, intitulé : « Plan cocaïne : l’impasse américaine », commis par Alain Délétroz qui est vice-président de l’International crisis group que ce dernier ne faisait que reprendre ce que j’écrivais déjà il y a dix ans du fond de ma prison d’Alhaurin de la Torre (Malaga) en Andalousie, démontrant ainsi qu’en une décennie, les politiques rétrogrades autant qu’improductives menées par nos dirigeants n’ont pas permis d’avancer dans la résolution de ce problème majeur de société.
Du côté des guerres menées par les USA, celle contre la cocaïne est vouée à l’échec et cela, malgré les innombrables victimes du conflit colombien, comme d’ailleurs les plus de 3 milliards de dollars dépensés par Washington, majorés d’autres fonds qui ne font qu’entretenir une guerre dans laquelle les services impliqués n’ont absolument pas pour objectif premier d’arriver à éradiquer ce fléau qui serait alors la fin du « jackpot » pour eux. Seulement avec une très bonne communication, les « mercenaires » de cette cause arrivent encore à donner le change, mais pour combien de temps encore. La politique antidrogue est à revoir de A à Z, mais, pour cela, il faudrait que l’intérêt supérieur de la préservation des économies souterraines générées par ces trafics ne soit plus une priorité due au maintien d’une certaine paix sociale.
Actuellement, les populations concernées par cette guerre, surtout celles des pays producteurs de coca, qu’il ne faut pas confondre à celles de la Colombie qui transforment ce produit naturel et culturel andin en substance hallucinogène pour les plus riches des Etats Unis et de l’Europe, perçoivent cette action belliqueuse comme particulièrement injuste.
Après une période de grands cartels comme ceux de Cali et Medellin, est venu le temps des mini organisations toutes aussi dangereuses et encore plus performantes puisque plus difficile à combattre. Plus de 20 000 morts en 2004 en Colombie ! Les paramilitaires tiennent le haut du pavé, facilitant la transformation de la ‘pasta basica’ en cocaïne et entretiennent les meilleurs contacts avec les organisations mafieuses internationales. Les organismes bancaires continuent de mettre à disposition leur système pour incorporer ces masses importantes d’argent sans que cela perturbe nos dirigeant politiques occidentaux qui ne prennent que des « mesurettes » pour donner l’impression de lutter contre cette plaie du 21ème siècle et cela, malgré des programmes d’épandage par avions agricoles d’herbicides puissants de type défoliants qui n’ont réussi qu’à entraîner une diminution de la surface plantée sans pour autant modifier les quantités de cocaïne qui continuent d’atterrir sur les marchés consommateurs qu’ils soient européens ou américains.
La politique antidrogue est dans une impasse totale et le premier résultat n’est que cette guerre en Colombie et l’aggravation de la pauvreté, de la précarité et de l’instabilité en Bolivie et au Pérou. Je pourrais être beaucoup plus prolixe sur les productions du Rif marocain… et tout le collatéral s’y rattachant, mais je pense que l’émission de la chaîne de télévision « M6 » était parfaitement explicite.
Comment espérer, en continuant systématiquement à criminaliser une consommation, la contrôler pour la ralentir pour mieux pouvoir la supprimer ?
Les méthodes de confiscation des biens que le ministre de la justice, Monsieur Dominique PERBEN, voudraient promouvoir, ne feront que radicaliser un peu plus une réactivité des trafiquants, dealers et autres intervenants dans la chaîne commerciale de la distribution de ces produits, sans pour autant apporter rapidement les résultats escomptés, mais c’est déjà un premier pas à franchir. Le deuxième, et qui n’est pas des moindres, sera celui de ne pas affecter une prescription pour les fonds générés par ces trafics et les biens acquits qui resteront saisissables même 15 ou 20 ans plus tard. Voilà une mesure qui pourrait sérieusement permettre de lutter contre cette plaie et qui permettrait dans le même temps de récupérer des fonds très importants pour pouvoir les utiliser pour « traiter » les masses de consommateurs accrochés à ces paradis artificiels. Que le gouvernement mette en place les mesures pour que cela devienne enfin effectif, ce sera parfait, mais qu’il évite d’en faire de la publicité. Ce genre de décrets peut être pris sans en faire « six caisses » ! Nul n’est sensé ignorer la loi et je n’imagine personne déclencher une campagne de presse pour défendre les intérêts des pourris qui se sont sucrés.
Mais faudrait-il encore que la loi soit cohérente pour que nos magistrats ne l’appliquent pas sans aucun bon sens. En 2000, j’ai déclaré devant la commission d’enquêtes parlementaires contre le blanchiment d’argent, ici à la Maison d’Arrêt de Fresnes, durant de longues heures. Déposition que j’avais souhaitée pour éclairer les parlementaires sur la perversité de nos institutions.
A la suite du compte-rendu que me transmis Monsieur Vincent PEILLON, la seule réaction fut celle de mon avocat, Maître Pech de Laclause qui m’écrivait le 10 octobre 2000 :
« Enfin s’agissant de votre audition par la mission parlementaire sur le blanchiment d’argent, je vous remercie de bien vouloir m’adresser une copie du compte-rendu que vous a transmis Monsieur PEILLON, le 15 septembre 2000. Je me permets d’attirer votre attention sur la nécessaire prudence dont vous devez faire preuve à cet égard puisque vos déclarations ne vous mettent pas à l’abri de poursuites judiciaires.
Aussi, si vous souhaitez faire part de vos observations, comme son Président vous y invite, il serait utile de me soumettre ces observations préalablement, et ce d’autant que Monsieur MONTEBOURG ne m’a pas caché l’intérêt qu’il prêtait à vos déclarations. Il ne faudrait donc pas que vous vous exposiez à un risque supplémentaire qui n’engendrerait que des complications.
Si vous en êtes d’accord, je vous propose donc d’écrire à Monsieur PEILLON pour lui dire que je suis votre avocat et qu’il faut donc m‘aviser préalablement des utilisations qui pourraient être faites de votre témoignage ainsi que des nouvelles auditions qu’il souhaitait organiser à l’avenir. »
Il est particulièrement invraisemblable que moi, l’agent infiltré NS 55, je n’ai pu déclarer officiellement contre des officines basées au Liechtenstein et contre des grandes banques étrangères (ABN Amro, Barclays Bank, Westminster Abbay, Banco Atlantico, etc…) du seul fait que la justice m’aurait poursuivi, moi…l’aviseur NS 55 de la DNRED.
En conclusion, supprimer l’usage de produits hallucinogènes qui sont consommées depuis la nuit des temps n’est pas encore prévu pour demain, surtout avec les méthodes employées jusqu’alors. Faire en sorte que les politiques menées deviennent enfin réalistes et efficaces est la priorité absolue.
Je vous remercie du temps que vous consacrerez à la lecture de ce courrier et j’ai le regret de constater qu’à ce jour, hormis l’intérêt que m’a porté Madame PIERRARD, le Juge d’application des peines de Fresnes qui envisage de me présenter devant le TAP (Tribunal d’application des peines) pour une éventuelle libération conditionnelle, je n’ai pas encore pu vérifier que les services rendus à la France m’aient permis de bénéficier d’une accélération réelle du traitement de ma situation, alors que du seul fait de l’application des textes aujourd’hui en vigueur, j’aurais pu déjà être libéré.
Ce 14 avril, je suis toujours en grève de la faim, puisque c’est la seule action réactive que tolère le C.P.P.
L’Administration Pénitentiaire, quant à elle, après avoir refusé depuis 20 mois toutes les demandes de visite des chercheurs du CNRS, chargés d’une recherche sur les stratégies nationales et transnationales des organisations criminelles françaises sous l’égide de l’I.H.E.S.I. sous la direction de Michel SCHIRAY, Directeur de recherches au CNRS-CIRAD/EHESS, saisit toutes les lettres des journalistes qui m’écrivent… et sublime dans des procédures obscures, s’appuyant sur des textes qui ne s’appliquent même pas à la situation !
Comment positiver après tout cela ?
Je vous prie, Monsieur le Ministre du Budget, de bien vouloir accepter mes sincères et respectueuses salutations. »
Un rapport d’Europolde l’inefficacité des contre-mesures adoptées par les pouvoirs publics
Depuis un poste de contrôle situé sur le port du Havre (Seine-Maritime), le 4 février 2022. OLIVIER LABAN-MATTEI / MYOP POUR « LE MONDE »
Deux chiffres suffisent à comprendre l’intérêt des principaux ports européens pour le crime organisé : en 2021, 98 millions de conteneurs y ont transité et 2 % du total seulement ont été inspectés. Cette proportion a beau atteindre 10 % s’agissant des cargaisons en provenance d’Amérique du Sud, il n’en reste pas moins vrai que : « La probabilité que des conteneurs contenant des marchandises illicites soient détectés reste faible, en particulier compte tenu de l’importance du trafic et du débit journalier de conteneurs. »
Le transport maritime demeure un vecteur privilégié d’acheminement de marchandises prohibées – drogues, cigarettes de contrebande, articles contrefaits.
Aucune compagnie ne semble pouvoir échapper à leur industrie, que ce soit par le biais de l’exportation astucieuse, la technique du Rip-Off, la fraude et par la corruption.
Le champ d’ application “du secret de la défense nationale”, aux termes de l’ article 413-9 du code pénal, recouvre les renseignements, objets, documents, procédés, données informatisées et fichiers intéressant la défense militaire, la diplomatie, la défense civile, la sécurité intérieure, la protection des activités économiques, environnementales ou industrielles et la protection du patrimoine scientifique et culturel de la France. La classification des informations est de la seule responsabilité de chaque ministre dans son domaine de compétence.
Le Premier Ministre est l’ autorité compétente pour définir les critères et les modalités des informations classifiés “très secret défense” qui concernent exclusivement les priorités gouvernementales majeures de défense. La décision de classification est matérialisée par l’ apposition de tampons ou de marquages bien définis, destinés à traduire un niveau de classification “très secret défense”“secret défense” ou “confidentiel défense” . L’ accès à un document classifié est alors limité aux seules personnes habilitées. Cependant, le fait d’ être habilité est une condition nécessaire mais non suffisante pour avoir accès à une information classifiée car il faut de plus que la personne puisse invoquer “le besoin d’ en connaître”. Si cette exigence est remplie par les nécessités des investigations conduites par les enquêteurs, le parquet ou le magistrat instructeur, seuls les premiers cités pourront avoir accès aux informations classifiées et cela à condition qu’ ils soient titulaires d’ une habilitation en cours de validité et du niveau des informations en question. Les magistrats, pour leur part, ne possèdent pas l’ habilitation requise et ne peuvent donc pas prendre connaissance des documents. D’ autre part, il ne peut pas y avoir de déclassification d’ informations classifiées concernant de façon globale une affaire ou un dossier mais seulement une déclassification d’ un ou de plusieurs documents ou objets (logiciel informatique, prototype…).
En outre, une personne habilitée ne peut être déliée de ses obligations contractées au titre de son habilitation au secret défense. Ainsi, il est inutile de demander à une autorité administrative d’ autoriser l’ un de ses agents à venir déposer sur telle ou telle information encore classifiée. Il convient au contraire de demander la déclassification du document supportant cette information pour que l’ agent puisse ensuite s’ exprimer devant le juge si le dit document a été déclassifié. Enfin, les règles relatives au secret de la défense nationale sont applicables en vertu de législations très diverses…
Vu la loi n° 98-567 du 8 juillet 1998, et en particulier ses articles 4 (2e alinéa), 7 et 8 ; Vu la lettre de saisine du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie en date du 16 décembre 2004 et la demande présentée le 17 novembre 2004 par Mme Sophie Clement, vice-présidente chargée de l’instruction au tribunal de grande instance de Paris, dans le cadre de l’instruction ouverte à son cabinet sur plainte de M. Marc Fievet concernant ses relations avec les douanes françaises ;
La Commission consultative du secret de la défense nationale, régulièrement convoquée et constituée, ayant examiné l’ensemble des documents classifiés qu’elle a recueillis au terme des investigations conduites par son président en vertu des pouvoirs que lui confèrent les articles 5 et 6 de la loi susvisée,
Emet un avis défavorable à la déclassification des pièces contenues dans le dossier établi au nom de M. Fievet, en sa qualité d’aviseur de la direction générale des douanes et droits indirects.
Fait à Paris, le 27 janvier 2005. Pour la Commission consultative du secret de la défense nationale: Le président, P. Lelong
En tous les cas,Yanick Philipponnat, journaliste à Midi Libre consacre ce 25 avril 2023 un papier sur ce Héraultais incarcéré depuis juin 2021 et qui est remis en liberté deux mois avant son procès. Ce dernier conteste formellement être le chef d’un réseau international de drogue et affirme travailler pour les douanes. Reste à La Cour de cassation de statuer sur la requête en nullité pour « déloyauté ».
INTERVIEW d’Olivier par Marc Fievet en bas de page
Selon nos informations, le tribunal judiciaire de Montpellier a remis en liberté le 19 avril quatre individus soupçonnés d’un vaste trafic international de stupéfiants entre l’Espagne, l’Hérault, la Lozère et la région parisienne. Le tout, lors d’une audience relais, alors qu’ils seront jugés début juin, délai légal maximal avant lequel ils doivent comparaître.
Parmi eux, Olivier D., un Héraultais de 46 ans, désigné comme le chef du réseau par les enquêteurs et qui se retrouve au cœur d’un imbroglio judiciaire hors-norme. “Dédé” se présente ainsi comme un aviseur des douanes : ces personnes qui infiltrent la criminalité organisée pour devenir informateur contre rétribution. Ce que contestent les gabelous. Mais jusqu’à cacher son existence comme le soutient la défense ?
Tentative de meurtre, coke, blanchiment et cryptomonnaie
Quand l’affaire a éclaté, avec au départ une tentative de meurtre par arme à feu, les gendarmes de la section de recherches de Montpellier, au terme de plusieurs mois de surveillances, ont interpellé une quinzaine de suspects. Pour eux, Olivier D., surnommé également “l’ami”, sept condamnations au compteur, est à la tête d’un fructueux trafic de résine de cannabis et de cocaïne, si bien structuré qu’il irait jusqu’à blanchir des dizaines de milliers d’euros dans des sociétés immobilières en Espagne ou de la cryptomonnaie.
Des « informations prometteuses mais inexploitables »
« Les premières fois que l’on a dit qu’il était aviseur, ils nous ont ri au nez » déplore Me Luc Abratkiewicz, l’avocat du quadragénaire. Qui a, depuis un an et demi, multiplié les recours pour que les douaniers soient entendus. Sans succès, même si ces derniers ont fini par expliquer qu’ils avaient eu quatre rencontres avec Dédé. Mais ils le dénigrent : ses informations jugées « prometteuses » auraient été finalement « inexploitables ou fausses » de la part de celui qui est décrit comme un grand manipulateur et qui aurait seulement voulu éviter d’être interpellé.
La juge d’instruction, elle, a apposé le “secret-défense” sur les identités des agents des douanes.
A la lecture de cet article, Aviseur international, toujours surpris de l’utilisation du ‘secret défense’ a réussi à interviewer Olivier.
Marc Fievet – Suite à l’article paru ce mardi 25 avril dans le midi libre concernant les faits pour lesquels vous aviez été incarcéré puis libéré qu’avez vous à dire ?
Olivier: comme ce que je dis depuis le début … j ai été recruté par la DOD (Direction des Opérations Douanières) pour enquêter sur l’OFAST (ex OCRTIS) et leurs informateurs en Andalousie, pas sur des trafiquants classiques . C’était la condition! Mon aide ponctuelle ne devait concernait uniquement que ces gens là qui font de l’incitation à l’infraction en organisant des remontées surveillées avec l’OFAST. J ai accepté de faire cela car un proche a été victime de ce système tout simplement.
Marc Fievet –Pouvez vous prouver ce que vous avancez ?
Olivier: tout à fait j’ai toutes les conversations avec la DOD le prouvant et j’ai proposé maintes fois à la juge d instruction de les lui donner, mais la vérité ne semble pas l’intéresser, elle veut juste me faire payer de m’être attaqué à un aussi prestigieux service de police .
Marc Fievet –Pourquoi les douaniers nient en partie les faits en disant que vous leur avez transmis que des informations inexploitables ?
Olivier: c’est totalement faux et je peux le prouver … Après ils m’avaient prévenu que leurs patrons n’assumeraient pas une nouvelle guerre des services comme à l’époque de l’OCRTIS et de François Thierry si j’étais découvert et ils m’ont tout simplement lâché !
Olivier: je n’ai jamais rien fait d illégal et j’ai toujours eu l’accord des douanes, avant, pendant et après ! Je ne mens pas et je tiens à préciser qu’il n’y a pas d’armes dans ce dossier; le seul revolver est en règle et il n’y a pas non plus de cryptomonnaie, ni de 350 kilos de cocaïne à Barcelone ! C’est grave de travestir la vérité à ce point ! Je ne m’appelle pas « l’ami » non plus et mon avocat Me Abratkiewicz a été menacé de 5 ans de prison juste parce qu il me défend. C’est hallucinant !Mais j ai confiance en la justice et je pense que si le président de la plus haute instance française s’est auto saisi du dossier ce n’est pas pour rien ! C’est très grave ce qui s’est passé et l’acharnement que j’ai subi pour m’être attaqué à ces gens là … Je veux juste que la vérité éclate et c’est bien parti pour …
La DEA, dans l’incapacité de régler le problème du narcotrafic et de la drogue sur le territoire des États-Unis, prétend régler cette problématique partout ailleurs dans le monde en pratiquant infiltration et espionnage !
FIGAROVOX/ENTRETIEN – La magistrate Béatrice Brugère décrypte le projet de loi présenté le 3 avril par Bruno Le Maire et Gabriel Attal, visant à renforcer les douanes dans la lutte contre les trafics de drogue. Selon elle, ces mesures «anti-trafics» n’impliquent pas suffisamment la justice.
Elle mérite une remise à plat complète y compris sur l’échelle des peines, et exige un cadre législatif fiable et consolidé. Il convient également de développer le renseignement fiscal et le renseignement douanier pour avoir une détection la plus précoce des fraudes fiscales, douanières et de la criminalité organisée.
Dans un contexte de crise de la police judiciaire mais également de sous-dotation des services économiques et financiers de la gendarmerie qui impactent l’efficacité de la justice, seul un plan interministériel d’envergure associant les trois ministères concernés permettrait d’apporter une réponse globale et ciblée aux trafics qui ne cessent d’augmenter, voire de menacer directement la démocratie comme en Belgique et aux Pays-Bas.
Il est certain que si nos régaliennes s’entendaient, ça ne pourrait que mieux fonctionner!
Mais quelle joie, ça s’est vu sur les visages de ces magistrats du siège à Bobigny, pour ces derniers d’envoyer pour 20 ans derrière les barreaux Marc Fievet, l’un des meilleurs aviseurs de la DNRED. Blanchi 18 ans après son arrestation, c’est maintenant l’administration de Bercy, peuplée de hauts fonctionnaires prêts à toutes les interprétations et mensonges, qui refuse de prendre en compte la décision de justice de la juge Sophie Clément qui déclara qu’il n’était pas un trafiquant, mais bien un agent infiltré!
Alors madame Béatrice Brugère, vous avez du grain à moudre avant d’amener ces différentes populations régaliennes aux intérêts et objectifs tellement différents à vraiment travailler ensemble.
Ce jeudi 13 avril, la police espagnole a annoncé avoir découvert en Galice un laboratoire où 200 kilos de cocaïne pouvaient être produits quotidiennement.
Selon la presse locale, c’est la confirmation que les narcos déplacent de plus en plus l’étape finale de la production de cette drogue de l’Amérique du Sud à l’Europe.
Cette sorte d’usine artisanale, révèle La Vanguardia, “était cachée dans une grande maison située dans une commune de la province de Pontevedra [en Galice]”. Un endroit à l’apparence discrète, entouré d’un grand terrain, où, pourtant, “six ‘cuisiniers’ travaillaient à plein régime, 24 heures sur 24, sept jours par semaine, pour transformer la base de cocaïne en poudre prête à la consommation”.
C’est avec ces mots que le quotidien catalan relaie la découverte rendue publique ce jeudi 13 avril par la police, du“plus grand laboratoire de traitement de pâte de cocaïne d’Europe”, selon les mots d’Antonio Martínez Duarte, chef de la brigade centrale des stups.
Depuis ce mardi, le président Emmanuel Macron est en visite d’État aux Pays-Bas. Depuis trois ans, ce pays est devenu le premier de l’Union européenne à légaliser la production de cannabis. Face à cela, la France s’inquiète du monopole d’organisations criminelles très puissantes sur le marché de la drogue.
Le chiffre d’affaires de la drogue illégale est évalué à plus de 15 milliards d’euros
Le mot reste tabou mais dans les plus hautes sphères de la police française, on qualifie les Pays-Bas de « narco-État ». L’idée est de comprendre un pays dont le modèle économique et social repose en partie sur la production et la vente de stupéfiants.
Los cogollos de marihuana y hachís estaban ocultos entre congelados en una nave industrial en la capital
La Policía Nacional ha intervenido 440 kilos de cogollos de marihuana y otros 29 de hachís ocultos entre productos cárnicos congelados en una nave industrial en Málaga capital. Los agentes detuvieron a seis personas por su presunta relación con estos hechos, decretándose el ingreso en prisión para cinco de ellos.
La incautación es fruto de la desarticulación de un entramado criminal dedicado al tráfico de drogas, que operaba entre España y Reino Unido, y las seis personas han sido detenidas por su presunta responsabilidad en los delitos de tráfico de drogas, pertenencia a organización criminal y falsedad documental.
A Roissy, on vient de constater avec effroi que ta politique du dédouanement ne faisait pas des merveilles. Sale coup pour la Douane, mais comme l’a dit Gabriel Attal, c’est pas une dérive individuelle qui jettera le discrédit sur l’ensemble des agents qui, chaque jour, luttent sans relâche contre tous les trafics…
Lyrique Gabriel Attal, mais, le « sans relâche » était vraiment de trop!
Comme tu ne me réponds pas, je te fais parvenir à nouveau cette lettre ouvert à toi adressée.
Mon cher Michel
Mon cher administrateur des douanes
Mon cher chef du bureau de la politique du dédouanement
Mon cher menteur
Mon cher tartuffe
Relisant tes écrits, j’ai pu constater que tu étais particulièrement performant dans l’art de la rhétorique mensongère.
Le 10 avril 2020, je t’avais écrit une lettre ouverte, que je t’ai envoyée à nouveau le 21 décembre 2021 mais tes nombreuses occupations ne t’ont pas permis de trouver le temps d’y répondre.
Ce 21 septembre 2022, je te la fais à nouveau parvenir, espérant que cette fois-ci, tu n’auras pas l’attitude d’un de tes prédécesseurs Gérard Schoen qui avait préféré s’enfuir en courant lorsque j’avais cherché à le rencontrer.
J’ai mis quelques photos pour te permettre de reconnaître tes semblables !
°°°°°°
Ô, mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, constater une fois encore tes savantes manœuvres pour dégager la responsabilité de l’administration des douanes ne m’ont permis que de faire un constat, accablant pour toi, comme pour tes prédécesseurs Elizabeth Melscoet, Thomas Charvet et le gredin Erwan Guilmin : vous êtes des menteurs institutionnels !
Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, sais tu que je ne peux accepter cette infamie savamment distillée par tes écris mensongers. Il m’est insupportable de constater qu’après avoir été encensé puis encouragé à infiltrer et infiltrer encore, tu ne souhaitais que flétrir tant de lauriers amassés. Mes actions qu’avec respect toute la hiérarchie de la DNRED admirait, mes informations précises qui tant de fois ont permis des saisies importantes, tant de fois valorisaient un service… aux actions que tu ne connais même pas ! Tu m’as trahi comme tu as trahi l’honneur de la douane tout entière en déformant sciemment l’action que j’ai menée suite aux volontés ministérielles de Michel Charasse.
Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, toi qui occupe un haut rang d’administrateur, comment peux tu l’occuper sans honneur? Tu as préféré emprunter les affabulations de tes prédécesseurs pour m’écarter de toutes réparations. Seras-tu un sprinter comme ce faquin de Gérard Schoen si tu me rencontrais ou préférerais-tu jouer les timides méprisants et dédaigneux, comme le fit Corinne Cleostrate, et t’éloigner sans me regarder ?
Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, relire encore que toutes les turpitudes subies ne seraient la résultante que d’une erreur d’appréciation de ma part sur l’engagement de la douane sur lequel j’étais persuadé pouvoir compter, me trouble. En homme d’honneur que je suis, habitué à la parole donnée, il m’était difficile d’imaginer que tant de bassesses pouvait t’habiter.
Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, je te croyais honnête et factuel, n’hésitant pas à t’informer avant de m’emballer dans des écrits totalement infondés. Non, tu n’as rien demandé, te permettant alors de tordre le cou à la vérité des faits.
Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, merci de transmettre mes meilleures civilités à ton entourage…douanier. »
Les suites d’une alerte émise par la DEA des États-Unis et le National Crime Agence (NCA) britannique
Au moins neuf personnes ont été arrêtées dans une opération anti-drogue supervisée par le tribunal d’instruction numéro 3 de Torrevieja après la saisie dans les eaux de l’Atlantique nord, à l’ouest des îles Canaries, d’un voilier en provenance d’Alicante avec plus d’une demi-tonne de cocaïne à bord.
Les deux membres d’équipage du navire immatriculé à Alicante ont été arrêtés après avoir été interceptés par le navire « Fulmar » du Service de surveillance douanière de l’Agence fiscale.
Le navire a été transféré ce mardi au port de Tenerife avec un autre voilier saisi avec une autre demi-tonne de cocaïne lors d’une autre opération. Entre les deux navires, ils ont transporté 1 139 kilos de cocaïne, 600 sur le voilier Aquí serca et le reste sur le voilier « My Love« .
Ce voilier, baptisé « Aquí serca », a été intercepté lors d’une opération conjointe de la Garde civile, du SVA (Service de surveillance des douanes) et de la Police nationale.
Une fois l’existence de drogue à bord confirmée, quatre arrestations ont été effectuées dans la province d’Alicante et trois à Madrid. Deux arrêtés à Alicante et Elche et deux autres détenus à Vega Baja sont allés au tribunal de Torrevieja après avoir comparu devant les enquêteurs de l’équipe de lutte contre le crime organisé et la lutte contre la drogue (EDOA) de la Garde civile d’Alicante.
Les personnes arrêtées à Madrid sont d’origine colombienne et une importante quantité de drogue en leur possession aurait été saisie.
Le voilier d’Alicante à côté du navire de surveillance douanière à Tenerife.