FRANCE 🇫🇷 (Bercy – Ministère des finances) : confidences de NS 55 à bord d’un camping-car…

Bercy est une cathédrale. Un bâtiment froid et immense, une véritable forteresse qui semble imprenable et incarne la toute puissance de l’Etat. Même flanqué de sa remorque, le camping-car du narcotour de France installé au pied du ministère semblait bien minuscule face à la démesure de l’ogre des finances.

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FRANCE 🇫🇷 (OFAST) : les résultats d’une politique aberrante autant que coûteuse et inefficace

En prime la mexicanisation de la société française !

Bravo Beauvau !

Le marché de la cocaïne est « vaste et en expansion » dans l’Union européenne, souligne l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Utilisant « l’ensemble des données disponibles à ce jour », l’organisme public propose un panorama de la situation en France, l’un des États « les plus consommateurs au sein de l’UE. »

En France, la « dynamique de diffusion » de la cocaïne « s’est accélérée en 20 ans »  : c’est le constat formulé par l’OFDT dans son rapport La cocaïne : un marché en essor. Évolutions et tendances en France de mars 2023.

En France, une cocaïne plus accessible

La production mondiale de cocaïne est en hausse.

En Europe, où les trafics s’intensifient et se professionnalisent, la cocaïne représente un tiers du marché des stupéfiants.

En France, les saisies de cocaïne  reflètent un « changement d’échelle » dans la diffusion du produit : après une moyenne de 11 tonnes dans les années 2011-2020, elles atteignent en 2022 le niveau record de 27,7 tonnes.

Plus accessible, le prix de la cocaïne est également plus abordable. En 1990, le prix du gramme était situé  dans une fourchette de 1 200 à 1 500 francs. Son prix courant est aujourd’hui, avec 50 à 70 euros le gramme, « le plus bas jamais enregistré.« 

Pour « fidéliser » les « clients » dans un contexte de concurrence accrue sur le marché de la cocaïne, les stratégies des vendeurs se diversifient : usage des réseaux sociaux, livraison à domicile, cocaïne moins « coupée »…

L’OFDT décrit une perception sociale de la cocaïne moins « pathologisée«  qu’il y a vingt ans : toujours proche de celle de l’héroïne, elle tend sur certains aspects à se rapprocher de l’image du cannabis. La représentation de la dangerosité de sa consommation est en baisse pour la première fois depuis 1999 (77% contre 86%), mais demeure élevée.

Une consommation en hausse, des publics élargis

En 2017, en France, la majorité des usagers de cocaïne, soit 2,1 millions de personne, consomme « à titre expérimental. » 

L’usage de cocaïne dans l’année, plus régulier, concerne 600 000 personnes (400 000 en 2010). C’est la deuxième drogue illicite la plus consommée, loin derrière le cannabis (5 millions d’usagers, soit huit fois plus) mais devant le MDMA/ ecstasy (400 000).

Parmi ces usagers réguliers, on distingue :

  • des personnes intégrées socialement qui, pour la plupart, estiment « contrôler » leur consommation, souvent cantonnée au week-end ;
  • des consommateurs nettement plus intensifs (cocaïne injectée, crack, opioïdes), davantage marginalisés.

Cependant, la consommation apparaît « moins clivée » qu’en 2005 entre ces deux catégories d’usagers, toutes les professions étant désormais concernées.
 

Risques sanitaires et demande de soin

La consommation de cocaïne, mais aussi la polyconsommation (alcool, opiacés, hallucinogènes…), en hausse, sont facteurs de risques psychiatriques (symptômes psychotiques), neurologiques (AVC…) et somatiques (infections, hémorragies), de suicides ou de surdoses mortelles.

Entre 2010 et 2021, les recours aux urgences liés à une intoxication à la cocaïne « ont plus que triplé« . Les séjours en hôpital général et en psychiatrie ont aussi fortement augmenté.

SOURCE

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LE TRIUMVIRAT AUX MANETTES

Gérald Darmanin, le tourquennois – Gabriel Attal – Eric Dupont-Moretti, le maubeugeois

Alors continuons comme préconisé par nos décideurs, en rang et fanfares en tête!

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CANADA 🇨🇦 (GRC) – FRANCE 🇨🇵 (DG de la Douane) – UK 🇬🇧 (HM Customs and Excise) : ces régaliennes ne seraient elles peuplées que de BAD GUYS *, de taiseux corrompus et de soumis au devoir de réserve imposé ?

les interviews du spectre de la DNRED

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Sur les ondes canadiennes

et

sur les ondes françaises

Le dossier du spectre de la DNRED est classé secret défense…Pourquoi?

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  • BAD GUYS

Les synonymes en français :

Personne méprisable, dénuée de toute moralité, personne capable d’actes contraires à tous les principes moraux, saligaud, salopard, sale type

Les synonymes en anglais :

bastards, assholes, motherfuckers, scumbags, fuckers, bastard, jerks, sons of bitches, scum, pigs, swine, cocksuckers, bitch, rotten

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Avec le témoignage de l’ex Boss de la DNRED, Monsieur Jean Henri Hoguet

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Il semblerait que l’honneur ne soit pas une vertu connue par les DG Comolli, Viala, Duhamel, Cadiou, Auvigne, Mongin, Fournel, Crocquevieille, Gintz et Braun-Lemaire

avec

la médaille d’or pour l’énarque IGF François Auvigne

François Auvigne

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FRANCE 🇫🇷 (Avril 2005) : quand l’agent NS 55 de la DNRED écrivait à Jean François Copé, le ministre du Budget

Quand on constate que les politiques menées n’ont pas évolué d’un iota

A jean François Copé, ministre du Budget

« J’ai bien reçu votre lettre du 4 avril, réf JFC/AR6 et je vous remercie de l’attention que vous portez à ma situation qualifiable pour le moins de Kafkaïenne.

Vous avez certainement regardé l’émission « Zone interdire » diffusée ce dimanche 10 avril à 20 H 50 sur les Douanes et les actions de la DNRED en particulier. Vous avez donc pu constater qu’après TF1 et son émission « 7 à 8 » en 2002, Elise Lucet et ses émissions « Pièces à conviction » de 2003 et 2004, les nombreuses émissions sur Euronews de FR3 et des services régionaux de cette même chaîne TV, alertant l’opinion publique sur ma situation, la chaîne M6 continue à s’intéresser à l’anomalie que je finis par représenter dans le paysage carcéral français.

Comment ne pas être surpris, dans ma position, de constater en lisant un article dans le Monde du 8 avril 2005, intitulé : « Plan cocaïne : l’impasse américaine », commis par Alain Délétroz qui est vice-président de l’International crisis group que ce dernier ne faisait que reprendre ce que j’écrivais déjà il y a dix ans du fond de ma prison d’Alhaurin de la Torre (Malaga) en Andalousie, démontrant ainsi qu’en une décennie, les politiques rétrogrades autant qu’improductives menées par nos dirigeants n’ont pas permis d’avancer dans la résolution de ce problème majeur de société.

Du côté des guerres menées par les USA, celle contre la cocaïne est vouée à l’échec et cela, malgré les innombrables victimes du conflit colombien, comme d’ailleurs les plus de 3 milliards de dollars dépensés par Washington, majorés d’autres fonds qui ne font qu’entretenir une guerre dans laquelle les services impliqués n’ont absolument pas pour objectif premier d’arriver à éradiquer ce fléau qui serait alors la fin du « jackpot » pour eux. Seulement avec une très bonne communication, les « mercenaires » de cette cause arrivent encore à donner le change, mais pour combien de temps encore. La politique antidrogue est à revoir de A à Z, mais, pour cela, il faudrait que l’intérêt supérieur de la préservation des économies souterraines générées par ces trafics ne soit plus une priorité due au maintien d’une certaine paix sociale.

Actuellement, les populations concernées par cette guerre, surtout celles des pays producteurs de coca, qu’il ne faut pas confondre à celles de la Colombie qui transforment ce produit naturel et culturel andin en substance hallucinogène pour les plus riches des Etats Unis et de l’Europe, perçoivent cette action belliqueuse comme particulièrement injuste.

Après une période de grands cartels comme ceux de Cali et Medellin, est venu le temps des mini organisations toutes aussi dangereuses et encore plus performantes puisque plus difficile à combattre. Plus de 20 000 morts en 2004 en Colombie ! Les paramilitaires tiennent le haut du pavé, facilitant la transformation de la ‘pasta basica’ en cocaïne et entretiennent les meilleurs contacts avec les organisations mafieuses internationales. Les organismes bancaires continuent de mettre à disposition leur système pour incorporer ces masses importantes d’argent sans que cela perturbe nos dirigeant politiques occidentaux qui ne prennent que des « mesurettes » pour donner l’impression de lutter contre cette plaie du 21ème siècle et cela, malgré des programmes d’épandage par avions agricoles d’herbicides puissants de type défoliants qui n’ont réussi qu’à entraîner une diminution de la surface plantée sans pour autant modifier les quantités de cocaïne qui continuent d’atterrir sur les marchés consommateurs qu’ils soient européens ou américains.

La politique antidrogue est dans une impasse totale et le premier résultat n’est que cette guerre en Colombie et l’aggravation de la pauvreté, de la précarité et de l’instabilité en Bolivie et au Pérou. Je pourrais être beaucoup plus prolixe sur les productions du Rif marocain… et tout le collatéral s’y rattachant, mais je pense que l’émission de la chaîne de télévision « M6 » était parfaitement explicite.

Comment espérer, en continuant systématiquement à criminaliser une consommation, la contrôler pour la ralentir pour mieux pouvoir la supprimer ?

Les méthodes de confiscation des biens que le ministre de la justice, Monsieur Dominique PERBEN, voudraient promouvoir, ne feront que radicaliser un peu plus une réactivité des trafiquants, dealers et autres intervenants dans la chaîne commerciale de la distribution de ces produits, sans pour autant apporter rapidement les résultats escomptés, mais c’est déjà un premier pas à franchir. Le deuxième, et qui n’est pas des moindres, sera celui de ne pas affecter une prescription pour les fonds générés par ces trafics et les biens acquits qui resteront saisissables même 15 ou 20 ans plus tard. Voilà une mesure qui pourrait sérieusement permettre de lutter contre cette plaie et qui permettrait dans le même temps de récupérer des fonds très importants pour pouvoir les utiliser pour « traiter » les masses de consommateurs accrochés à ces paradis artificiels. Que le gouvernement mette en place les mesures pour que cela devienne enfin effectif, ce sera parfait, mais qu’il évite d’en faire de la publicité. Ce genre de décrets peut être pris sans en faire « six caisses » ! Nul n’est sensé ignorer la loi et je n’imagine personne déclencher une campagne de presse pour défendre les intérêts des pourris qui se sont sucrés.

Mais faudrait-il encore que la loi soit cohérente pour que nos magistrats ne l’appliquent pas sans aucun bon sens. En 2000, j’ai déclaré devant la commission d’enquêtes parlementaires contre le blanchiment d’argent, ici à la Maison d’Arrêt de Fresnes, durant de longues heures. Déposition que j’avais souhaitée pour éclairer les parlementaires sur la perversité de nos institutions.

A la suite du compte-rendu que me transmis Monsieur Vincent PEILLON, la seule réaction fut celle de mon avocat, Maître Pech de Laclause qui m’écrivait le 10 octobre 2000 :

« Enfin s’agissant de votre audition par la mission parlementaire sur le blanchiment d’argent, je vous remercie de bien vouloir m’adresser une copie du compte-rendu que vous a transmis Monsieur PEILLON, le 15 septembre 2000. Je me permets d’attirer votre attention sur la nécessaire prudence dont vous devez faire preuve à cet égard puisque vos déclarations ne vous mettent pas à l’abri de poursuites judiciaires.

Aussi, si vous souhaitez faire part de vos observations, comme son Président vous y invite, il serait utile de me soumettre ces observations préalablement, et ce d’autant que Monsieur MONTEBOURG ne m’a pas caché l’intérêt qu’il prêtait à vos déclarations. Il ne faudrait donc pas que vous vous exposiez à un risque supplémentaire qui n’engendrerait que des complications.

Si vous en êtes d’accord, je vous propose donc d’écrire à Monsieur PEILLON pour lui dire que je suis votre avocat et qu’il faut donc m‘aviser préalablement des utilisations qui pourraient être faites de votre témoignage ainsi que des nouvelles auditions qu’il souhaitait organiser à l’avenir. »

Il est particulièrement invraisemblable que moi, l’agent infiltré NS 55, je n’ai pu déclarer officiellement contre des officines basées au Liechtenstein et contre des grandes banques étrangères (ABN Amro, Barclays Bank, Westminster Abbay, Banco Atlantico, etc…) du seul fait que la justice m’aurait poursuivi, moi…l’aviseur NS 55 de la DNRED.

En conclusion, supprimer l’usage de produits hallucinogènes qui sont consommées depuis la nuit des temps n’est pas encore prévu pour demain, surtout avec les méthodes employées jusqu’alors. Faire en sorte que les politiques menées deviennent enfin réalistes et efficaces est la priorité absolue.

Je vous remercie du temps que vous consacrerez à la lecture de ce courrier et j’ai le regret de constater qu’à ce jour, hormis l’intérêt que m’a porté Madame PIERRARD, le Juge d’application des peines de Fresnes qui envisage de me présenter devant le TAP (Tribunal d’application des peines) pour une éventuelle libération conditionnelle, je n’ai pas encore pu vérifier que les services rendus à la France m’aient permis de bénéficier d’une accélération réelle du traitement de ma situation, alors que du seul fait de l’application des textes aujourd’hui en vigueur, j’aurais pu déjà être libéré.

Ce 14 avril, je suis toujours en grève de la faim, puisque c’est la seule action réactive que tolère le C.P.P.

L’Administration Pénitentiaire, quant à elle, après avoir refusé depuis 20 mois toutes les demandes de visite des chercheurs du CNRS, chargés d’une recherche sur les stratégies nationales et transnationales des organisations criminelles françaises sous l’égide de l’I.H.E.S.I. sous la direction de Michel SCHIRAY, Directeur de recherches au CNRS-CIRAD/EHESS, saisit toutes les lettres des journalistes qui m’écrivent… et sublime dans des procédures obscures, s’appuyant sur des textes qui ne s’appliquent même pas à la situation !

Comment positiver après tout cela ?

Je vous prie, Monsieur le Ministre du Budget, de bien vouloir accepter mes sincères et respectueuses salutations. »

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EUROPE 🇪🇺 (Narco-business) : comment les narcos infiltrent les ports européens

La réalité des « frontières passoires »

Un rapport d’Europol de l’inefficacité des contre-mesures adoptées par les pouvoirs publics

Depuis un poste de contrôle situé sur le port du Havre (Seine-Maritime), le 4 février 2022.
Depuis un poste de contrôle situé sur le port du Havre (Seine-Maritime), le 4 février 2022. OLIVIER LABAN-MATTEI / MYOP POUR « LE MONDE »

Deux chiffres suffisent à comprendre l’intérêt des principaux ports européens pour le crime organisé : en 2021, 98 millions de conteneurs y ont transité et 2 % du total seulement ont été inspectés. Cette proportion a beau atteindre 10 % s’agissant des cargaisons en provenance d’Amérique du Sud, il n’en reste pas moins vrai que : « La probabilité que des conteneurs contenant des marchandises illicites soient détectés reste faible, en particulier compte tenu de l’importance du trafic et du débit journalier de conteneurs. »

Le transport maritime demeure un vecteur privilégié d’acheminement de marchandises prohibées – drogues, cigarettes de contrebande, articles contrefaits.

Aucune compagnie ne semble pouvoir échapper à leur industrie, que ce soit par le biais de l’exportation astucieuse, la technique du Rip-Off, la fraude et par la corruption.

source et plus

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FRANCE 🇫🇷 (DNRED – DOD) : entre Montpellier, l’Espagne et la Lozère, Olivier était-il chef d’un réseau de stups ou travaillait-il pour les gabelous ?


En tous les cas,Yanick Philipponnat, journaliste  à  Midi Libre consacre ce 25 avril 2023 un papier sur ce Héraultais incarcéré depuis juin 2021 et qui est remis en liberté deux mois avant son procès. Ce dernier conteste formellement être le chef d’un réseau international de drogue et affirme travailler pour les douanes. Reste à La Cour de cassation de statuer sur la requête en nullité pour « déloyauté ».

INTERVIEW d’Olivier par Marc Fievet en bas de page

L’article écrit par Yanick Phiiplipponnat, journaliste  à  Midi Libre

EXTRAITS

Selon nos informations, le tribunal judiciaire de Montpellier a remis en liberté le 19 avril quatre individus soupçonnés d’un vaste trafic international de stupéfiants entre l’Espagne, l’Hérault, la Lozère et la région parisienne.  Le tout, lors d’une audience relais, alors qu’ils seront jugés début juin, délai légal maximal avant lequel ils doivent comparaître.

Parmi eux, Olivier D., un Héraultais de 46 ans, désigné comme le chef du réseau par les enquêteurs et qui se retrouve au cœur d’un imbroglio judiciaire hors-norme. “Dédé” se présente ainsi comme un aviseur des douanes : ces personnes qui infiltrent la criminalité organisée pour devenir informateur contre rétribution. Ce que contestent les gabelous. Mais jusqu’à cacher son existence comme le soutient la défense ?

Tentative de meurtre, coke, blanchiment et cryptomonnaie

Quand l’affaire a éclaté, avec au départ une tentative de meurtre par arme à feu, les gendarmes de la section de recherches de Montpellier, au terme de plusieurs mois de surveillances, ont interpellé une quinzaine de suspects. Pour eux, Olivier D., surnommé également “l’ami”, sept condamnations au compteur, est à la tête d’un fructueux trafic de résine de cannabis et de cocaïne, si bien structuré qu’il irait jusqu’à blanchir des dizaines de milliers d’euros dans des sociétés immobilières en Espagne ou de la cryptomonnaie.

Des « informations prometteuses mais inexploitables »

« Les premières fois que l’on a dit qu’il était aviseur, ils nous ont ri au nez » déplore Me Luc Abratkiewicz, l’avocat du quadragénaire. Qui a, depuis un an et demi, multiplié les recours pour que les douaniers soient entendus. Sans succès, même si ces derniers ont fini par expliquer qu’ils avaient eu quatre rencontres avec Dédé. Mais ils le dénigrent : ses informations jugées « prometteuses » auraient été finalement « inexploitables ou fausses » de la part de celui qui est décrit comme un grand manipulateur et qui aurait seulement voulu éviter d’être interpellé.

La juge d’instruction, elle, a apposé le “secret-défense” sur les identités des agents des douanes.

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La suite intégrale de cet article

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A la lecture de cet article, Aviseur international, toujours surpris de l’utilisation du ‘secret défense’ a réussi à interviewer Olivier.

Marc FievetSuite à l’article paru ce mardi 25 avril dans le midi libre concernant les faits pour lesquels vous aviez été incarcéré puis libéré qu’avez vous à dire ?

Olivier: comme ce que je dis depuis le début … j ai été recruté par la DOD (Direction des Opérations Douanières) pour enquêter sur l’OFAST (ex OCRTIS) et leurs informateurs en Andalousie, pas sur des trafiquants classiques . C’était la condition! Mon aide ponctuelle ne devait concernait uniquement que ces gens là qui font de l’incitation à l’infraction en organisant des remontées surveillées avec l’OFAST. J ai accepté de faire cela car un proche a été victime de ce système tout simplement.

Marc Fievet – Pouvez vous prouver ce que vous avancez ?

Olivier: tout à fait j’ai toutes les conversations avec la DOD le prouvant et j’ai proposé maintes fois à la juge d instruction de les lui donner, mais la vérité ne semble pas l’intéresser, elle veut juste me faire payer de m’être attaqué à un aussi prestigieux service de police .

Marc Fievet – Pourquoi les douaniers nient en partie les faits en disant que vous leur avez transmis que des informations inexploitables ?

Olivier: c’est totalement faux et je peux le prouver … Après ils m’avaient prévenu que leurs patrons n’assumeraient pas une nouvelle guerre des services comme à l’époque de l’OCRTIS et de François Thierry si j’étais découvert et ils m’ont tout simplement lâché !

Marc Fievet Qu’avez vous à rajouter ?

Olivier: je n’ai jamais rien fait d illégal et j’ai toujours eu l’accord des douanes, avant, pendant et après ! Je ne mens pas et je tiens à préciser qu’il n’y a pas d’armes dans ce dossier; le seul revolver est en règle et il n’y a pas non plus de cryptomonnaie, ni de 350 kilos de cocaïne à Barcelone ! C’est grave de travestir la vérité à ce point ! Je ne m’appelle pas « l’ami » non plus et mon avocat Me Abratkiewicz a été menacé de 5 ans de prison juste parce qu il me défend. C’est hallucinant ! Mais j ai confiance en la justice et je pense que si le président de la plus haute instance française s’est auto saisi du dossier ce n’est pas pour rien ! C’est très grave ce qui s’est passé et l’acharnement que j’ai subi pour m’être attaqué à ces gens là … Je veux juste que la vérité éclate et c’est bien parti pour …

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NARCOTRAFIC – DROGUES 🇺🇸 (espionnage et infiltration) : la DEA en question

La DEA, dans l’incapacité de régler le problème du narcotrafic et de la drogue sur le territoire des États-Unis, prétend régler cette problématique partout ailleurs dans le monde en pratiquant infiltration et espionnage !

Lire la réaction hier de AMLO, le président du Mexique


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FRANCE 🇫🇷 (STUPS) : pour la magistrate Béatrice Brugère, la réponse pénale ne semble pas pouvoir faire face à l’ampleur de ces trafics

FIGAROVOX/ENTRETIEN – La magistrate Béatrice Brugère décrypte le projet de loi présenté le 3 avril par Bruno Le Maire et Gabriel Attal, visant à renforcer les douanes dans la lutte contre les trafics de drogue. Selon elle, ces mesures «anti-trafics» n’impliquent pas suffisamment la justice.

Elle mérite une remise à plat complète y compris sur l’échelle des peines, et exige un cadre législatif fiable et consolidé. Il convient également de développer le renseignement fiscal et le renseignement douanier pour avoir une détection la plus précoce des fraudes fiscales, douanières et de la criminalité organisée.

Dans un contexte de crise de la police judiciaire mais également de sous-dotation des services économiques et financiers de la gendarmerie qui impactent l’efficacité de la justice, seul un plan interministériel d’envergure associant les trois ministères concernés permettrait d’apporter une réponse globale et ciblée aux trafics qui ne cessent d’augmenter, voire de menacer directement la démocratie comme en Belgique et aux Pays-Bas.

lire

Il est certain que si nos régaliennes s’entendaient, ça ne pourrait que mieux fonctionner!

Mais quelle joie, ça s’est vu sur les visages de ces magistrats du siège à Bobigny, pour ces derniers d’envoyer pour 20 ans derrière les barreaux Marc Fievet, l’un des meilleurs aviseurs de la DNRED. Blanchi 18 ans après son arrestation, c’est maintenant l’administration de Bercy, peuplée de hauts fonctionnaires prêts à toutes les interprétations et mensonges, qui refuse de prendre en compte la décision de justice de la juge Sophie Clément qui déclara qu’il n’était pas un trafiquant, mais bien un agent infiltré!

Alors madame Béatrice Brugère, vous avez du grain à moudre avant d’amener ces différentes populations régaliennes aux intérêts et objectifs tellement différents à vraiment travailler ensemble.

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FRANCE 🇫🇷 (OFAST) : la politique mise en œuvre ne sert que les intérêts des services

Tous, oui tous, ministres en tête, sont devenus accrocs aux conférences de presse pour annoncer des saisies qu’ils disent toujours exceptionnelles, embarqués dans ces délires de communicants par des hauts-fonctionnaires qui ne pensent qu’à briller auprès d’eux.

C’est la réalité d’une situation devenue incontrôlable!

Le « triumvirat » dans une de ses dernières prestations

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En opposition, les propos tenus par le magistrat David Sénat sont accablants de vérité.

Trop souvent l’action publique se résume à la déploration du phénomène ou à l’autosatisfaction statique face aux quantités saisies, sans aucune vision dynamique qui verraient les réseaux attaqués en amont.

De fait, le discours public sur la cocaïne est depuis de nombreuses années dominé par la vacuité, et aussi une certaine forme de complaisance. La cocaïne, cette drogue jadis présentée comme étant celle des élites, des occurrences festives, des professions dites de haut niveau spécialement soumises au stress, est aujourd’hui devenue celle de la multitude, à la faveur d’une offre toujours plus abondante et de prix qui se sont de ce fait effondrés.

Au-delà des digues financières qui ont cédé, il faut surtout interroger les barrières morales qui se sont affaissées il y a déjà longtemps en se dissolvant dans un discours libéral et permissif dont les élites de ce pays ou certaines d’entre elles, ont été les promoteurs et les bénéficiaires à court terme. À moyen et long terme en effet, on doit en effet faire le constat d’un échec cuisant en termes de santé publique et de criminalité associée, constat qui nous voit nous indigner quand l’actualité nous rappelle que nous déplorons les conséquences d’un phénomène dont nous avons toléré ou plutôt chéri les causes.

source

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NARCO-BUSINESS : du darkweb aux applications Android « sécurisées »

La guerre contre les dealers en ligne fait plus que jamais rage, et les autorités ferment régulièrement des « marketplaces » illégales sur le darkweb. Mais les vendeurs de drogue ont trouvé une nouvelle parade.

Des applis dédiées au commerce de la drogue

Mais dans le même temps, des trafiquants de drogue se sont regroupés pour former des « communautés underground » plus petites et plus discrètes via des canaux de communication alternatifs. Afin d’échapper aux radars des autorités, et donc à une fermeture telle qu’a connu Hydra, ces groupes préfèrent utiliser des messageries instantanées cryptées comme WhatsApp et Telegram… et créer leurs propres applications mobiles Android.

D’après Resecurity, cette nouvelle tendance est à l’oeuvre depuis juin 2022. Les analystes ont eu accès à plusieurs APK d’applications trouvées sur des smartphones appartenant à des suspects impliqués dans le trafic de drogue. Selon eux, ces nouveaux outils permettent aux dealers et aux « consommateurs » de « communiquer plus facilement » (en temps réel), tout en les « protégeant » davantage, grâce à un chiffrement de bout en bout. Des applis « personnalisées », plus « discrètes » et « sécurisées », en somme.

« On observe le développement d’applis mobiles personnalisées pour des achats et des communications sécurisées, ainsi que pour l’envoi d’instruction aux livreurs. Les trafiquants de drogue sont propriétaires de leurs infrastructures de communication et peuvent facilement les détruire ou les effacer en cas de problème », note Resecurity dans son rapport. L’entreprise de cybersécurité a notamment identifié 7 « drug shops » passant ainsi par des APK d’applications Android « saisies par les forces de l’ordre » depuis, dont les noms sont rarement évocateurs : Yakudza, TomFord24, 24Deluxe, PNTS32, Flakka24,- 24Cana et MapSTGK. Ces 7 applis tournent sur le même moteur, connu sous le nom de « CMS M-Club » dans le dark web, « ce qui indique l’implication d’un seul et même développeur ».

source et plus

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STUPÉFIANTS : aujourd’hui le narcotrafic est devenu «too big to fail»

Déjà publié sur « Aviseur International » le 28 mars 2015.

Depuis rien n’a changé ni évolué dans le bons sens. En France, c’est la guerre à outrance qui ne fait qu’empirer la situation en confortant l’action des narcotrafiquants.

DICK MARTY

Docteur en droit, ancien procureur général du Tessin, conseiller aux Etats, conseiller d’Etat et membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, pour laquelle il a mené différentes enquêtes qui l’ont fait connaître sur la scène internationale.

Par Dick Marti

Pour lutter contre les narcotrafiquants, il est nécessaire de mener une importante action de sensibilisation au niveau mondial, selon Dick Marty. Et il faut progressivement s’acheminer vers un marché contrôlé dans lequel la réglementation est définie en fonction de la dangerosité de la substance et de l’âge du consommateur.

Après des décennies de faillites ruineuses dans la réponse sociale au problème des dépendances, on doit le dire clairement: le prohibitionnisme en matière de drogue et la criminalisation des consommateurs sont une voie sans issue.

Plus, ils ont directement contribué à produire le plus important phénomène criminel de tous les temps, qui alimente toutes sortes d’autres trafics. L’argent de la drogue et les pratiques des organisations criminelles infiltrent l’économie avec un effet de contamination morale et de diffusion à grande échelle de la corruption. Les enquêtes n’atteignent presque jamais les hauts étages du crime organisé. La répression des petits poissons sert en revanche, presque cyniquement, à entretenir un certain niveau des prix et à assurer des profits fabuleux à ceux qui gèrent les grands trafics.

L’argent facile de la drogue est en fait devenu un facteur économique de grande importance, ce qui explique aussi pourquoi on ne s’attaque pas à la racine du problème. Si l’on pense que le chiffre d’affaires du trafic de drogue est estimé à environ 300 milliards de dollars par année, il est évident que cet argent est désormais devenu un véritable facteur de portée géopolitique. Il entretient de nombreux conflits, permet de financer des achats massifs d’armes de plus en plus sophistiquées, conditionne les choix de nombreux gouvernements, influence les structures socio-économiques. J’ai entendu récemment un chercheur affirmer que si le trafic de drogue était éliminé, la plupart des familles des cités entourant Marseille ne seraient plus à même de payer leur loyer.

Des ressources énormes sont investies dans la répression, alors que le crime qui en contrôle le trafic prospère. Les institutions et la structure sociale de plusieurs pays ont été bouleversées par les narcodollars et les narcotrafiquants.

Nous sommes tous conscients qu’il n’existe pas de solution facile ni de solution idéale.

Je pense cependant que toute nouvelle solution présuppose que l’on soit conscient de ce qui est en train de se passer et du gâchis auquel a conduit la politique actuelle.

Une importante action de sensibilisation au niveau mondial est nécessaire. Ce travail est en cours depuis longtemps. En 1984 déjà, Milton Friedman, Prix Nobel d’économie, écrivait que la prohibition de la drogue favorisait le crime, sans en diminuer l’usage, et imposait un coût aberrant à la société. Une position analogue a été prise, par la suite, par la célèbre revue The Economist, ce qui fit sensation. D’anciens chefs d’Etat se sont réunis en groupe de travail et ont pris position en faveur d’une nouvelle politique de la drogue et contre l’actuel régime de prohibition. Il est à peine besoin de rappeler ici le rôle important joué par Ruth Dreifuss dans ce contexte. C’est un travail difficile, qui demande beaucoup d’énergie et beaucoup de temps.

Il faut ainsi convaincre les politiciens un peu partout dans le monde.

La politique actuelle de la drogue est en effet ancrée, je dirai cristallisée, dans des conventions internationales qu’on ne pourra modifier qu’avec l’accord des principaux pays. Or, la peur de la drogue et les discours guerriers qui prônent la répression ont toujours la faveur de nombreux politiciens. Ce genre de discours, en effet, se prêtent bien à des tirades démagogiques et populistes, aujourd’hui plus que jamais à la mode.

Les chroniques parlementaires de ces dernières années démontrent, hélas, qu’à chaque fois que se pose un problème dans la société, il y a toujours de nombreuses voix, souvent majoritaires, pour proposer un durcissement des peines ou la création de nouvelles normes pénales. En Suisse, avant même de disposer d’une étude sérieuse quant aux conséquences sur la récidive de l’élimination des courtes peines de prison décidée lors de la dernière révision du Code pénal, il est devenu de bon ton, aussi bien à droite qu’à gauche, d’invoquer un retour à la case prison. C’est naturellement plus facile que d’essayer de comprendre les raisons profondes de certains comportements et de mettre au point les remèdes les plus efficaces. Il y a exactement deux cent cinquante ans, Cesare Beccaria publiait son ouvrage Dei delitti e delle pene. Il démontrait que ce n’est pas la sévérité de la peine qui retient une personne de commettre une infraction, mais bien le degré de probabilité de se faire prendre; un enseignement qui a maintenu une actualité étonnante. Cette vérité devrait être rappelée avec force aux décideurs d’aujourd’hui qui tendent à faire exactement le contraire: diminuer les moyens à la disposition de l’Etat pour le social, l’éducation et la prévention, et, par ailleurs, durcir la répression pénale.

La politique de la drogue exige une approche cohérente et crédible pour être efficace.

C’est loin d’être le cas aujourd’hui. La distinction entre substances légales et illégales apparaît aujourd’hui comme arbitraire, injuste et hypocrite. Je pense qu’il est nécessaire de mettre en œuvre une stratégie globale pour l’ensemble des substances psychotropes créant une dépendance. Cela ne veut nullement dire qu’on va traiter toutes les substances de la même façon. Il faut progressivement s’acheminer vers un marché contrôlé (cela existe déjà pour le tabac, l’alcool et les médicaments), dans lequel la réglementation est définie en fonction de la dangerosité de la substance et de l’âge du consommateur.

Dans de nombreux pays, les choses ont commencé à bouger. La distribution contrôlée d’héroïne a choqué au début, mais elle a démontré que, bien appliquée, elle contribuait à une réduction sensible des risques pour la santé, à une baisse de la criminalité et permettait une réintégration sociale qui ne paraissait guère possible auparavant. Quelques Etats ont libéralisé le cannabis. (…)

En matière d’addiction et sur la façon d’y faire face

J’ai beaucoup de doutes et, plus j’avance dans la connaissance de ce phénomène, plus les certitudes ont fondu comme neige au soleil. J’ai toutefois une conviction. La prohibition telle que nous l’appliquons est non seulement une faillite, mais elle entretient le phénomène criminel le plus important de tous les temps. Ce dernier a assumé une telle dimension que la lutte que nous menons actuellement contre le trafic de drogue ne peut pas et ne pourra jamais être gagnée.

Pourquoi? Parce que les intérêts du crime organisé sont aujourd’hui à ce point entremêlés avec ceux d’autres acteurs économiques, politiques et sociaux qu’une disparition des narcodollars entraînerait une réaction en chaîne désastreuse. Le directeur de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, Antonio Maria Costa, a affirmé que les narcodollars ont contribué à sauver de la faillite des établissements bancaires de première importance lors de la tempête qui s’est abattue sur les marchés financiers mondiaux en 2008. Je laisse la responsabilité de cette affirmation à son auteur, qui n’est en tout cas pas le dernier venu. Ce qui est vrai, en tout cas, c’est qu’avec le prohibitionnisme le narcotrafic est en fait devenu aussi, comme certaines banques, too big to fail!

Seul un changement de paradigme est à même de nous offrir une meilleure perspective d’avenir.

Il faut attaquer le trafic sur le terrain qui lui a assuré son fantastique succès, le marché. Ce marché que nous avons soutenu, financé, entretenu et qui a ainsi conféré une énorme plus-value à des substances qui n’avaient que peu de valeur. Au lieu d’essayer d’éliminer ce marché par des tentatives qui jusqu’à présent n’ont eu d’autre effet que de le renforcer, il faut l’accepter comme une réalité, il faut l’occuper et le réguler. C’est finalement ce qu’on a fait avec l’alcool et le tabac.

La drogue est avant tout un problème de santé et il faut l’appréhender en tant que tel. 

Certes, ce changement d’orientation fondamental de la politique de la drogue n’est pas facile et n’est pas sans risque; des erreurs seront inévitables. Des expériences intéressantes sont en cours et les désastres que l’on nous a annoncés ne se sont pas produits. Comme l’a bien dit récemment un chercheur français, l’ampleur de la catastrophe actuelle est telle que le risque de faire pire est très faible.

En fait, il ne s’agit ni d’imaginer ni de réaliser une société sans drogue, celle-ci n’a jamais existé. Le véritable défi est d’accepter l’existence des drogues et d’apprendre à vivre avec. La régulation du marché – avec le contrôle de la production et de la distribution en tenant compte de la dangerosité des substances – permettrait de diminuer sensiblement les profits des narcotrafiquants. Mais cela contribuerait également à diminuer fortement les risques pour les consommateurs puisque, par exemple, la plupart des morts dues à la consommation de drogues ne sont en fait pas provoqués directement par la substance, mais par le fait qu’elle est frelatée.

Les ressources financières que l’on économiserait dans le domaine de la répression et du système pénitentiaire permettraient d’intervenir avec plus d’efficacité sur la demande.

Non plus avec le gendarme et la prison, mais avec une action de prévention cohérente.

Persister sur la voie actuelle serait en revanche reconnaître la victoire du crime organisé et lui assurer un avenir confortable. Le marché illégal de la drogue continuera à être florissant et à être présent partout, dans tous les milieux, même dans les structures les plus fermées et les mieux surveillées.

Les narcodollars, comme évoqué plus haut, alimentent une corruption économique et morale aux plus hauts niveaux. Cette corruption est à mon avis la menace la plus grave pour nos démocraties. Oui, plus grave que le terrorisme.

Extraits d’une conférence publique donnée à l’Université de Genève par Dick Marty.

SOURCE

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LA RÉUNION 🇷🇪 (OFAST – SAINT DENIS) : des consommateurs bien insérés dans le tissu économique seraient inquiétés

Un trafic de cocaïne Dubaï-Réunion impliquant des cols blancs en cours de démantèlement

C’est un dossier de trafic de stupéfiants moins ordinaire que d’habitude qui serait entre les mains d’un juge d’instruction dionysien.

Ce mardi, une petite dizaine d’interpellations auraient été réalisées sous la houlette de l’OFAST, l’Office anti-stupéfiants, en collaboration avec le commandement de la gendarmerie ainsi que la section de recherches et le groupe interministériel de recherches (GIR).

Selon les informations de ZINFOS974, des auditions sous le régime de la garde à vue seraient en cours à la caserne de la Redoute et dans différentes brigades de gendarmerie de l’île.

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Un coup de filet sur des trafiquants supposés de drogue dure a eu lieu ce mardi à La Réunion à la suite d’une enquête préliminaire longue et minutieuse.

Interpellées puis placées sous le régime de la garde à vue ce mardi comme nous vous le révélions ce mercredi après-midi, cinq personnes ont été présentées au palais de justice de Saint-Denis. Leur passage devant le juge d’instruction et le juge des libertés s’est terminé à 20 heures. 

Trois d’entre elles passeront une première nuit en prison, il s’agit de trois hommes. Les deux premiers, dont Karim (…) sont considérés comme les têtes du réseau. Ils ont tous les deux demandé un délai avant de passer devant le juge des libertés. Ils sont donc placés en détention provisoire en attendant l’audience différée qui doit intervenir sous quatre jours maximum. 

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FRANCE 🇫🇷 (DNRED – Douane Française) : rappel sur la lâcheté des hauts fonctionnaires de Bercy et Montreuil

Le  scénario du film GIBRALTAR, tiré du livre « L’Aviseur » que j’ai écrit et qui a inspiré l’écriture d’Abdel Raouf Dafri, auquel j’ai participé, n’a en rien été respecté par le réalisateur Julien Leclercq et ne correspond en rien à ce qui devait être tourné…

Jérôme Fournel aux manettes

Je reste encore surpris que l’on ait pu écarter la réalité de mon action auprès de la DNRED de la Douane française, qui n’a rien à voir avec le rôle tenu et joué par Gilles Lelouche, qui lui aussi, s’est refusé à me rencontrer… mais on doit assurément ces modifications au DG de la Douane de l’époque, Jérôme Fournel qui a été jusqu’à s’en vanter auprès de Jean Paul Garcia, le directeur de l’A2 à cette même période.

L’incohérence des scènes filmées n’a pas échappé au public.

A Voir ou revoir ce reportage sur l’affaire Fievet

Avec les témoignages de:

Jean-Henri Hoguet – ancien patron de la DNRED de la Douane Française

et

d’Yves Bonnet – ancien patron de la DST

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Depuis de nombreuses lettres ouvertes ont été envoyées à deux énarques intellectuellement corrompus qui n’ont pas hésité à réécrire les faits pour dégager la Douane française et la DNRED de toutes responsabilités.

à Thomas Charvet

à Michel Baron

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FRANCE 🇫🇷 OFAST [Dnred Douane – Gendarmerie – Police] : janvier, le mois des bilans

Aviseur international’ ne reprendra pas, cette année, l’ensemble des articles et communiqués de l’ensemble de nos régaliennes et des services de communication de nos différents ministères.

Tous ne pouvant nous informer que d’une progression des saisies qui ne correspond qu’a l’explosion du trafic destiné à satisfaire des consommateurs chaque jour plus nombreux.

Les méthodes et politiques mises en œuvre ne sont pas à la hauteur des enjeux sociétaux du futur puisque seules la prohibition et l’aggravation des sanctions sont retenues pour lutter contre ce fléau.

En 2004, Le député Jean-Luc Warsmann présentait, dans un rapport remis au ministre de l’intérieur, 44 mesures pour améliorer la lutte contre le trafic des stupéfiants. Selon ce rapport il précisait qu’il était nécessaire de renforcer les moyens de lutte en amont sur les routes de la drogue, qu’ il’ faudrait également mutualiser davantage les moyens de lutte entre les pays européens et généraliser les enquêtes sur le patrimoine et les ressources des trafiquants.

Le rapport préconisait également de construire un dispositif de confiscation des avoirs résultants du trafic de stupéfiant en France comme à l’étranger. Enfin, le rapporteur estimait nécessaire de modifier les indicateurs d’activité de la lutte contre le trafic de stupéfiants.

Ça c’était en 2004 et depuis….les lobbyistes des régaliennes n’ont eu qu’une seule idée en tête, assurer aux services des résultats toujours en progression et rendus plus faciles du seul fait de la loi du marché.

Comment lutter efficacement contre les drogues ?

Lors de la session extraordinaire qui s’est tenue du 19 au 21 avril 2016, l’Assemblée générale des Nations unies a acté l’échec de la « guerre contre les drogues ». Conçue pour réduire drastiquement l’offre de stupéfiants, la mobilisation d’importants moyens militaires et policiers n’a en effet pas produit les effets escomptés. On espérait que la contraction de l’offre se traduirait par une hausse des prix et une diminution de la qualité susceptibles de décourager la consommation de drogue. C’est le contraire qui s’est produit : les prix des stupéfiants ont baissé alors même que leur concentration en principes actifs augmentait.

“La mise en œuvre de politiques associant prohibition et répression a produit d’importants dommages collatéraux.”

Le coût de la « guerre contre les drogues » est par ailleurs sans rapport avec la taille du marché concerné : 1 000 milliards de dollars sont dépensés chaque année pour lutter contre le narcotrafic, dont le chiffre d’affaires annuel est estimé à 300 milliards de dollars. La mise en œuvre de politiques associant prohibition et répression a enfin produit d’importants dommages collatéraux allant de la hausse spectaculaire des incarcérations aux États-Unis à l’augmentation rapide des contaminations par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) en Russie et dans les pays d’Europe de l’Est.

Afin de limiter les ravages liés aux stupéfiants, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté une nouvelle approche faisant de la préservation de la santé et de la sécurité des individus le principal objectif des politiques de contrôle des drogues. Elle a ainsi rompu avec la « ligne dure » qui s’était progressivement imposée sous l’influence des États-Unis.

lire plus sur ce point de vue

Bonne année 2023 à tous mes lecteurs, en espérant que le bon sens finisse par l’emporter.

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FRANCE 🇫🇷 (Bretagne – Ploërmel) 12 interpellations et plusieurs kilos de cannabis saisis par les gendarmes

« Plusieurs biens, de grande valeur, mal acquis, ont pu être saisis, dont plusieurs véhicules haut de gamme, des objets de luxe, de même que plusieurs milliers d’euros en numéraire et plusieurs kilos de stupéfiants » indique la gendarmerie dans un communiqué publié sur sa page Facebook.

L’affaire a démarré après une simple enquête de stups dans un village près de Ploërmel dans le Morbihan.

Les gendarmes de la compagnie ont alors « tiré les ficelles » et mis à jour le réseau. « Certaines personnes menaient un train de vie qui ne correspondait pas du tout à leurs revenus, détaille un gendarme. Ils roulaient dans des voitures haut de gamme que très peu de gens peuvent s’offrir. »

Après des mois d’enquête, sous la direction du juge d’instruction de Vannes, ils ont interpellé douze personnes, principalement dans le Morbihan mais aussi hors des limites de la Bretagne.

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FRANCE 🇫🇷 (Saint TROPEZ) : les gendarmes du Var ont dégommé l’équipe de dealers en place, mais le marché reste ouvert

Dix individus être mis en examen et deux kilos de cocaïne saisis ainsi que 500 grammes d’ecstasy, d’héroïne et de cannabis.

Les gendarmes ont également mis la main sur des armes à feu et 75.000 euros en numéraire.

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CAYENNE 🇬🇫 (Cocaïne) : pour Gabriel Attal, la lutte contre les trafics est la mère de toutes les batailles…

En visite conjointe dans le département, le ministre de la justice, celui de l’intérieur et des outre-mer, Gérald Darmanin, et celui des comptes publics, Gabriel Attal, ont promis, vendredi 30 septembre, des renforts exceptionnels – quelque 150 policiers, gendarmes, magistrats et douaniers supplémentaires d’ici à la fin de 2025.

Les services régaliens affrontent un tsunami de drogue

L’Office anti-stupéfiants s’attend à intercepter 1 800 passeurs transportant 2,6 tonnes d’ici à la fin de l’année, « du jamais-vu », selon sa directrice, Stéphanie Cherbonnier.

Dans la galerie supérieure de la préfecture, les douaniers ont exposé aux ministres leurs prises : Thermos aux parois recouvertes de cocaïne, perruques pleines de sachets de poudre, fausses saucisses de porc, et, bien sûr, ovules bien étanches avalés par sac de 1 kilo ou plus. Tout explose dans ce trafic contrôlé par les cartels brésiliens et surinamiens, y compris le salaire de leurs « mules » – il est passé en quelques mois de 5 000 à 10 000 euros mensuels, selon de nouveaux chiffres.

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OFAST 🇫🇷 : la française anti-stups

Les narcos disposent de moyens quasiment illimités et n’ont aucune “contrainte” d’avoir à respecter des lois et autres procédures qu’ils peuvent continuer à agir efficacement pour satisfaire une demande chaque mois en progression et cela, contrairement aux régaliennes dépendant de l’OFAST (Douane, DNRED, Gendarmerie et Police) en charge de lutter contre le narco-business et le crime organisé, qui elles, sont tenues de respecter des procédures longues et souvent fastidieuses empêchant très souvent la réactivité et l’efficacité nécessaires à ce type d’actions.

Florian Colas de la DNRED cherche à obtenir la classification « SECRET DÉFENSE  » qui autorisera donc toutes actions interdites par les lois, règles et obligations en vigueur.

Le ministre Michel Charasse avait fait classifier « secret défense » l’ensemble de l’action de Marc Fievet et Jean Puons, le boss de la DNRED n’a pas réussi à convaincre le Directeur Général François Auvigne d’intervenir pour sortir NS 55 de l’échelon nantais, lyonnais, marseillais, parisien, du SVA espagnol, du HM Customs excise et de la DEA de la tourmente « juridico-administrative » dans laquelle il avait été plongé. Aujourd’hui, l’attitude scélérate de Bercy et de la DG de la Douane française qui consiste à vouloir faire passer Marc Fievet pour un narcotrafiquant démontre si besoin était que chez ces gens-là l’éthique et la morale ne sont pas des vertus qu’ils affectionnent. Plus même, ils ne respectent pas une décision de justice qui a blanchi Marc Fievet!

La “guerre contre la drogue” prônée par nos politiques, hauts fonctionnaires et lobbyistes laisse penser qu’une victoire finale serait possible. Une telle guerre est impossible à gagner, puisqu’ on ne peut pas éradiquer la criminalité!

Une telle guerre ne fait qu’entretenir et conforter une situation qui se dégrade d’années en années et favorise un marché en pleine expansion.

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GUYANE 🇬🇫 🇫🇷 : vives réactions contre l’arrêt des poursuites à l’égard des mules porteuses de moins de 1,5kg de drogue

Pour Georges Patient, Vice-président du Sénat et Sénateur de la Guyane, le choix du parquet de Cayenne est incompréhensible. Ne pas poursuivre les personnes en possession de moins de 1,5kg de cocaïne envoie un message toxique. Il faut vite annuler cette disposition.

Dans un courrier adressé au ministre de la justice, les deux députés de Guyane, Jean-Victor Castor et Davy Rimane et le sénateur Georges Patient réclament l’arrêt de la mesure :

« Délinquance organisée, orpaillage illégal, trafic de stupéfiants, et la liste est loin d’être exhaustive, gangrènent la vie en société guyanaise. C’est donc d’une même voix interloquée que nous, parlementaires de la Guyane, vous interpellons face à la politique pénale expérimentée depuis peu par le Parquet de Cayenne, qui implique (entre autres allègements) le classement sans suite des saisies inférieures à 1,5 kg de cocaïne.
À un modèle économique extrêmement rentable pour les trafiquants viendrait donc se superposer une quasi impunité pénale ? Face à un faible niveau de vie et à des perspectives d’insertion professionnelle léthargiques, ce double bénéfice ne manquera pas de déclencher le passage à l’acte d’une proportion croissante de notre jeune population. Ces mesures de non-sens, d’une part, ne pourront qu’encourager la banalisation du phénomène de trafic de stupéfiants sur notre territoire, et ont été prises, d’autre part, sans aucune consultation des élus locaux. Qu’est-il advenu de la philosophie de la loi du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance « qui fait du maire le pivot de la politique de prévention de la délinquance » ? Il est pourtant question ici de la sécurité du quotidien des Guyanaises et Guyanais. Qui de mieux placé que les maires du territoire, qui ont la connaissance du terrain, pour lutter efficacement contre ce tsunami de délinquance qui empoisonne la vie quotidienne de la population ».

Ils terminent leur propos en soulignant l’urgente nécessité d’une réflexion collective et réclament : « qu’il soit mis un terme à l’expérimentation menée par le Parquet de Cayenne, et ce, dans les plus brefs délais… » .

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ISRAËL 🇮🇱 (Bnei Brak) : démantèlement d’un réseau qui pouvait envoyer 5 à 6 millions de SMS par jour

Les machines étaient exploitées dans un entrepôt à Bnei Brak par un ancien officier de Tsahal ; mais la police pense qu’une organisation criminelle est à l’origine de l’opération

La police a arrêté un homme soupçonné d’être à l’origine de l’envoi des millions de SMS qui ont inondé les téléphones des Israéliens ces derniers mois, proposant des drogues à la vente.

Dans un reportage de la Douzième chaîne diffusé vendredi, la police a déclaré que l’opération était basée dans un entrepôt de Bnei Brak, dans la banlieue de Tel Aviv, où des machines contenant des centaines de cartes SIM étaient programmées pour envoyer cinq à six millions de SMS par jour.

Le suspect a été désigné par la police comme étant Kobi Magenzi, un homme âgé de 30 ans sans casier judiciaire et qui, jusqu’à il y a quelques mois, était officier dans une unité d’élite de l’armée israélienne.

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