FRANCE 🇫🇷 (OFAST) : les résultats d’une politique aberrante autant que coûteuse et inefficace

En prime la mexicanisation de la société française !

Bravo Beauvau !

Le marché de la cocaïne est « vaste et en expansion » dans l’Union européenne, souligne l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Utilisant « l’ensemble des données disponibles à ce jour », l’organisme public propose un panorama de la situation en France, l’un des États « les plus consommateurs au sein de l’UE. »

En France, la « dynamique de diffusion » de la cocaïne « s’est accélérée en 20 ans »  : c’est le constat formulé par l’OFDT dans son rapport La cocaïne : un marché en essor. Évolutions et tendances en France de mars 2023.

En France, une cocaïne plus accessible

La production mondiale de cocaïne est en hausse.

En Europe, où les trafics s’intensifient et se professionnalisent, la cocaïne représente un tiers du marché des stupéfiants.

En France, les saisies de cocaïne  reflètent un « changement d’échelle » dans la diffusion du produit : après une moyenne de 11 tonnes dans les années 2011-2020, elles atteignent en 2022 le niveau record de 27,7 tonnes.

Plus accessible, le prix de la cocaïne est également plus abordable. En 1990, le prix du gramme était situé  dans une fourchette de 1 200 à 1 500 francs. Son prix courant est aujourd’hui, avec 50 à 70 euros le gramme, « le plus bas jamais enregistré.« 

Pour « fidéliser » les « clients » dans un contexte de concurrence accrue sur le marché de la cocaïne, les stratégies des vendeurs se diversifient : usage des réseaux sociaux, livraison à domicile, cocaïne moins « coupée »…

L’OFDT décrit une perception sociale de la cocaïne moins « pathologisée«  qu’il y a vingt ans : toujours proche de celle de l’héroïne, elle tend sur certains aspects à se rapprocher de l’image du cannabis. La représentation de la dangerosité de sa consommation est en baisse pour la première fois depuis 1999 (77% contre 86%), mais demeure élevée.

Une consommation en hausse, des publics élargis

En 2017, en France, la majorité des usagers de cocaïne, soit 2,1 millions de personne, consomme « à titre expérimental. » 

L’usage de cocaïne dans l’année, plus régulier, concerne 600 000 personnes (400 000 en 2010). C’est la deuxième drogue illicite la plus consommée, loin derrière le cannabis (5 millions d’usagers, soit huit fois plus) mais devant le MDMA/ ecstasy (400 000).

Parmi ces usagers réguliers, on distingue :

  • des personnes intégrées socialement qui, pour la plupart, estiment « contrôler » leur consommation, souvent cantonnée au week-end ;
  • des consommateurs nettement plus intensifs (cocaïne injectée, crack, opioïdes), davantage marginalisés.

Cependant, la consommation apparaît « moins clivée » qu’en 2005 entre ces deux catégories d’usagers, toutes les professions étant désormais concernées.
 

Risques sanitaires et demande de soin

La consommation de cocaïne, mais aussi la polyconsommation (alcool, opiacés, hallucinogènes…), en hausse, sont facteurs de risques psychiatriques (symptômes psychotiques), neurologiques (AVC…) et somatiques (infections, hémorragies), de suicides ou de surdoses mortelles.

Entre 2010 et 2021, les recours aux urgences liés à une intoxication à la cocaïne « ont plus que triplé« . Les séjours en hôpital général et en psychiatrie ont aussi fortement augmenté.

SOURCE

°°°°°°

LE TRIUMVIRAT AUX MANETTES

Gérald Darmanin, le tourquennois – Gabriel Attal – Eric Dupont-Moretti, le maubeugeois

Alors continuons comme préconisé par nos décideurs, en rang et fanfares en tête!

000000

FRANCE 🇫🇷 (Nicolas Sarkozy) : au Budget à partir de mars 1993, il a commencé par supprimer les opérations d’infiltration de la DNRED

La condamnation de Nicolas Sarkozy me rappelle qu’il est à l’origine de tous mes maux. Lorsqu’il est arrivé au Budget, la première directive de Nicolas Sarkozy a été de supprimer toutes les actions d’infiltration que la DNRED menait.

Personne à la DNRED ne m’a prévenu, pire, la DNRED a continué à m’encourager à m’infiltrer plus encore dans l’organisation Locatelli.

Repensant à cette longue période d’infiltration, je pensais alors que tous les douaniers, du simple divisionnaire aux DI et autres DR, étaient derrière moi, alors qu’ils ne m’utilisaient que pour se promouvoir et tirer un avantage des résultats que je permettais (plus de 100 tonnes de stups saisis).

Mes visites au ministre Michel Charasse dérangeaient mais servaient aussi l’obtention de l’augmentation des moyens mis à disposition de la DNRED. (Je me souviens d’une réunion dans ce sens avec le DG J.D.COMOLLI dans son bureau avec J.H.Hoguet et C.Gatard.)

Est-ce ainsi que les hommes vivent!
Que sont-ils ces douaniers, tous ces douaniers, DI, DR, chefs d’échelon, Divisionnaires et autres agents pour ne pas avoir bougé et obligé la DG d’agir pour me sortir de l’impasse où les perfides anglais m’avaient précipité.Sont-ils respectables? Sont-ils seulement des humains? Est ce cela la composante humaine de nos administrations ?


Un DI, patron de la DNRED, Jean Puons, a demandé en vain une intervention, mais le DG François Auvigne a dit qu’il n’avait pas à assumer les actions et décisions prises par ses prédécesseurs, refusant alors d’assurer la continuité du service de l’État.

Seuls deux douaniers, en retraite, ont tenté de m’aider, en vain…(Déclaration dans la presse et témoignage). Ce sont Mrs Jean Henri Hoguet et Christian Gatard.

Tous les autres et TOUS les DG, (1989-1993 : Jean-Dominique Comolli 1993-1996 : Jean-Luc Vialla 1996-1999 : Pierre-Mathieu Duhamel 1999-2000 : François Auvigne 2000-2002 : Alain Cadiou 2002-2007 : François Mongin 2007-2013 : Jérôme Fournel 2013-2017 : Hélène Croquevieille 2017-2019 : Rodolphe Gintz depuis 2019 : Isabelle Braun-Lemaire ) tels des « Ponce Pilate » n’ont rien fait, pire, Jérôme Fournel, l’actuel DGFIP, n’a pas hésité a faire rédiger des fausses déclarations par Erwan Guilmin, Elizabeth Melscoet, Thomas Charvet et Michel Baron.

000000

FRANCE 🇫🇷 (bénéfice de la protection fonctionnelle): Absurdistan juridico-administratif

Dans un arrêt en date du 13 janvier 2017, Mme Pauline Jolivet, rapporteur et le rapporteur public M. Edouard Crépey pour le Conseil d’État ont précisé, à propos d’un collaborateur du service public qui, en sa qualité d’aviseur des douanes avait été condamné pour trafic de stupéfiants par les juridictions anglaise et canadienne, qu’en estimant que si l’implication croissante de l’intéressé dans un réseau de trafiquants de drogue avait été encouragée à l’origine par l’administration des douanes, les faits pour lesquels il avait été condamné étaient dépourvus de tout lien avec les fonctions exercées en sa qualité d’ informateur de l’administration des douanes et étaient donc détachables du service.

En en déduisant qu’ils étaient constitutifs d’une faute personnelle de l’intéressé et que, dès lors, l’administration n’avait pas commis de faute de nature à engager la responsabilité de l’État en refusant de lui octroyer à ce titre le bénéfice de la protection fonctionnelle, la cour n’a pas commis d’erreur de droit ni d’erreur de qualification juridique des faits.

Dépourvus de tout lien avec les fonctions exercées…

Se basant uniquement sur les écrits de hauts fonctionnaires de Bercy et de la DG de la Douane française qui n’ont pris aucun renseignement auprès des acteurs de la période durant laquelle Marc Fievet, AKA NS 55 DNRED, était infiltré dans l’organisation criminelle de Pascuale Claudio Locatelli, allant jusqu’à refuser le témoignage de Christian Gatard, l’officier traitant de Fievet, qui précisait que : «  Marc Fievet avait toujours fait preuve de la plus grande loyauté à l’égard des douanes françaises, notamment dans le cadre de son infiltration dans l’organisation Locatelli qui l’a exposé à de nombreux dangers.  » . Ce témoignage faisait suite à la confirmation et certification des faits énumérés des différentes opérations réalisées durant l’action d’infiltration de Fievet.

Mais de tout cela, personne, absolument personne, des administrateurs civils ou douaniers de Bercy, madame Elizabeth Melscoet et messieurs Michel Baron, Thomas Charvet et Erwan Guilmin agissant pour le ministre du Budget comme les magistrats du TA en allant jusqu’aux rapporteurs du Conseil D’État, Mme Pauline Jolivet et le Rapporteur public Edouard Crépey, personne n’en a tenu compte.

–Oublié le fait que Fievet a plaidé coupable en Angleterre sur injonction de l’attaché douanier en poste à Londres, Philippe Galy et sur demande insistante du patron de la DNRED Bernard Pouyanné qui avait garanti que Fievet puisse plaider ‘non coupable’ au Canada.

–Oublié que Christian Gatard, Bernard Roux , l’attaché douanier à Washington DC et le consul général de France, Olivier Arribe sont venus au Canada, dans les provinces maritimes lui demander de plaider coupable pour éviter de perturber le procès en cours contre les responsables des organisations criminelles canadiennes.

–Oubliées encore les plus de cent tonnes de stupéfiants saisies durant l’action de Fievet auprès de la DNRED, du British HM Custom Excise, du SVA espagnol, du DEA et des autorités douanières allemande, hollandaise et portugaise.

Pourtant, il résulte d’un principe général du droit que, lorsqu’un agent public est mis en cause par un tiers à raison de ses fonctions, et ce principe général du droit s’étend à toute personne à laquelle la qualité de collaborateur occasionnel du service public est reconnue, il incombe à la collectivité dont il dépend de le couvrir des condamnations civiles prononcées contre lui, dans la mesure où une faute personnelle détachable du service ne lui est pas imputable, de lui accorder sa protection dans le cas où il fait l’objet de poursuites pénales, sauf s’il a commis une faute personnelle, et, à moins qu’un motif d’intérêt général ne s’y oppose, de le protéger contre les menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages dont il est l’objet.

Le requérant ayant été collaborateur du service public en sa qualité d’aviseur des douanes a été condamné pour trafic de stupéfiants par les juridictions anglaise et canadienne et Jean Henri Hoguet, un ancien patron de la DNRED, n’a pas hésité à parler du « chantier » monté contre Marc Fievet par les agents du HM Customs excise.

La cour a souverainement apprécié les faits dont elle était saisie, sans les dénaturer, en estimant que si l’implication croissante de l’intéressé dans un réseau de trafiquants de drogue a été encouragée à l’origine par l’administration des douanes, les faits pour lesquels il avait été condamné étaient dépourvus de tout lien avec les fonctions exercées en sa qualité d’ informateur de l’administration des douanes et étaient donc détachables du service.

« Dépourvus de tout lien avec les fonctions exercées… »

C’est donc ce que pensent les rapporteurs du Conseil d’État, certes des spécialistes des actions d’infiltration au sein des organisations internationales de narcotrafic et des opérations douanières en général, qui démontrent par là une totale méconnaissance des contraintes de ce type d’actions menées par les services spéciaux.

En déduisant qu’ils étaient constitutifs d’une faute personnelle de l’intéressé et que, dès lors, l’administration n’avait pas commis de faute de nature à engager la responsabilité de l’État en refusant de lui octroyer à ce titre le bénéfice de la protection fonctionnelle, nos éminents rapporteurs estiment que la cour n’a pas commis d’erreur de droit ni d’erreur de qualification juridique des faits.

SOURCE : Conseil d’État, 10ème – 9ème chambres réunies, 13/01/2017, 386799, Publié au recueil Lebon

https://www.youtube.com/c/MarcFievetns55dnred/videos

000000

NARCOTRAFIC (DNRED 🇫🇷 ) : l’interview

Quand, en septembre 2007, un avion appartenant à la CIA s’est écrasé au Mexique et l’on a découvert qu’il transportait plus de 4 tonnes de cocaïne, qu’avez-vous pensé ? Quel est le lien entre les agents de la CIA transportant des musulmans kidnappés illégalement et le transport de cocaïne ?

NS 55 DNRED: lorsque j’ai lu cette news, j’ai immédiatement pensé que malgré les années qui passent, les gouvernements et les dirigeants des grands services de renseignements utilisaient toujours les mêmes méthodes pour trouver des fonds. Comment ne pas se souvenir d’Oliver North du temps de Bush père et d’Air America pour ne citer que ces deux exemples qui sont tombés dans le domaine public. Ayant travaillé pour la DEA et ayant pu constaté le manque total d’éthique morale des fonctionnaires que j’ai rencontrés, je ne suis pas étonné de ce type de transport par ces avions occupés à plein temps pour « faciliter » le « travail » de la CIA ou du DEA.

M’étant affronté au GAL, mouvement terroriste officieux, du gouvernement espagnol de Felipe Gonzalez, je peux affirmer que la morale classique que l’on attend de tous citoyens pour vivre en bonne intelligence avec ses concitoyens, ne fait absolument pas partie des paramètres à respecter par la plupart de nos gouvernements.


Quel est le pourcentage des stupéfiants saisis parmi les quantités qui transitent par les frontières européennes ?

NS 55 DNRED : Il faut d’abord souligner que l’on ne donne pas aux services chargés de la lutte contre les narcotrafics les moyens d’agir efficacement. En Europe , on arrête que 5% de la drogue . C’est le problème de la demande qu’il faudrait traiter, car il est illusoire de croire que l’on réglera la question en jugulant l’offre, ce qui est impossible dans un monde de plus en plus ouvert, avec des États aux motivations souvent antagonistes. Croit-on résoudre l’alcoolisme en supprimant l’alcool?

Si plus de 95% des stupéfiants passent entre les mailles du filet, cela veut dire que les narcotrafiquants peuvent agir en toute tranquillité ?

NS 55 DNRED : Les trafiquants demeurent particulièrement tranquilles. J’ai compris, dès le début de mon action, qu’il n’y avait pas de volonté réelle d’enrayer les narcotrafics. Ce qui continue de me choquer est le fait que la plupart de ces trafiquants, parfaitement identifiés, sont laissés en liberté. Ceux dont j’avais donné le nom et signalés comme étant actifs dans la dernière organisation que j’ai infiltrée en 1993, n’ont jamais été poursuivis. Claudio Pascuale Locatelli, qui avait pour conseiller le magistrat Catenacci et l’avocat Ciolla n’a jusqu’à ce jour pas été poursuivi pour les faits pour lesquels j’ai dû plaider coupable sur les consignes des autorités françaises. Quant à Carlos Hernandez Reumbeault, un cubano-colombien-espagnol, bien qu’arrêté en Suisse puis extradé vers le Canada sur des preuves accablantes de participation à ce trafic de cocaïne, il a été relaxé par la cour de Moncton au Nouveau Brunswick. Les centaines de milliers de dollars qu’il dépensât pour obtenir sa relaxe ne sont pas à verser au crédit de la justice canadienne.

D’après ce que j’ai pu expérimenter sur le terrain, il n’y a pas de réelle volonté politique de s’attaquer aux narcotrafics. On arrête de temps en temps un gros trafiquant, mais en même temps on continue d’en laisser d’autres libres d’agir. Les autorités font juste ce qu’il faut pour faire croire aux gens que l’État les protège mais, dans les faits, elles ne font pas grand chose.

Avez-vous pu comprendre comment ce marché mondial des drogues fonctionne et comment son contrôle étatique occulte se met en place ?

NS 55 DNRED : J’ai compris que, plus les citoyens sont soumis à la drogue, plus les Etats peuvent trouver de prétextes pour instaurer des mesures de plus en plus coercitives voire liberticides qui n’ inquiètent pas vraiment les narcotrafiquants et les dealers mais qui, par contre, diminuent les libertés des citoyens – qui, eux, respectent les lois. Sont donc renforcés les pouvoirs établis. Pour le reste du fonctionnement, il y a une demande importante et des Etats disposés à faciliter ou le transit ou la production de ces produits. Les pays producteurs de stupéfiants dont les économies dépendent en grande partie des revenus dus à l’exportation de la drogue sont de plus en plus nombreux.

Ces métiers d’infiltration ne sont-ils pas le plus souvent exercés par des repris de justice, donc des gens facilement corruptibles ?

NS 55 DNRED : Il est vrai que les gens que l’administration française engage en qualité  d’ « aviseur » ou d’  « indics » sont généralement des gens issus de la partie « obscure » de la société. En ce qui me concerne j’agissais en qualité d’agent infiltré dans le cadre des douanes. Je crois, que l’on peut mener des actions d’infiltration, sans être soi-même tordu et issu de ce monde « obscur ». L’action d’un agent infiltré permet, entre autres, d’apporter aux autorités en charge de la lutte des informations pour mieux comprendre le fonctionnement des trafics illégaux et des organisations criminelles. Si l’on veut lutter efficacement contre ce fléau de la drogue, il n’y a pas d’autre solution que l’infiltration. Il faut, bien sûr, savoir se doter de « gardes fous » pour être capable de s’abstenir de tirer des profits financiers du milieu louche dans lequel on est obligé de s’immerger. Cela dit, je ne peux nier le fait qu’il y a certaines actions d’infiltrations qui, d’un point de vue moral, peuvent poser question. Mais dans mon cas, ce sont les directives données par Nicolas Sarkozy, dès son arrivée à Bercy au Budget pour supprimer toutes les actions d’infiltration sans exfiltrer les agents infiltrés qui m’ont entraîné dans cette odyssée carcérale.

Quand Maciej Zaremba dit par exemple, que le Kosovo est le royaume de la corruption, de l’illégalité et du crime, et que « les officiels de l’ONU mentent, car ils sont liés à la mafia albanaise » les citoyens ont de quoi s’interroger quant à savoir si la mafia n’a pas déjà pénétré toutes les sphères étatiques et privées ?

NS 55 DNRED : Oui, et cela a été démontré. La solidarité entre les possédants, les narco-trafiquants, les politiciens et les grandes entreprises est si étroite qu’en Colombie, un baron de la drogue a pu déclarer sans faire scandale que 35 % des parlementaires étaient sous son contrôle.
Le comportement du président Uribe, peu enclin à chercher un arrangement avec la guérilla pour tirer d’affaire Ingrid Betancourt, s’explique par le fait qu’il est lui-même un fleuron de cette narco-bourgeoisie. Uribe explique que son père a été assassiné par les FARC. C’est vrai ! Mais il ne dit pas que son père, politicien lié aux narcotrafiquants, prêtait sa propriété pour les entraînements des paramilitaires. Il est mort justement lors d’une attaque des FARC contre ce camp d’entraînement. Pour tenter de sauver son père, le futur président emprunta un hélicoptère à un ami… Pablo Escobar, parrain de la drogue, assassiné depuis.

D’autre part, il ne faut jamais oublier que le troisième marché mondial est celui de la drogue. Ce marché n’est pas pris en compte comme il se devrait par les gouvernements. Durant la campagne électorale de 2007 en France, j’ai essayé d’attirer l’attention de Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy sur cette question, mais sans succès. Il y a un système mafieux qui s’est instauré au plus haut niveau des États et des gouvernements. Un système étatique mafieux qui a des intérêts économiques communs avec les mafias liées au crime organisé ; même si ces deux entités ne sont pas associées et ne se retrouvent jamais à la même table.

Où vont les revenus de ce marché parallèle ?

NS 55 DNRED : Il y a des banlieues entières qui vivent de ce marché souterrain lié à la drogue. J’étais dernièrement dans les quartiers nord de Marseille à la rencontre d’associations. J’ai pu constater que la drogue ne provoquait plus le même rejet qu’il y vingt ou trente ans. La drogue fait aujourd’hui partie du décor social ! Bien sur, ce ne sont pas les commissaires de quartier, plus occupé à remplir des stats qui vous confirmeront cette situation. Oui, il s’agit d’un marché colossal qui se chiffre à plus de 400 milliards de dollars (Le rapport de l’ONU diffusé en juin 2005 annonçait 320 milliards). Les bénéfices sont eux de l’ordre de 200 milliards de dollars et le blanchiment d’argent sale de 150 milliards. Les bénéfices et les sommes en jeu sont colossales. En effet, les profits des petits et grands trafiquants sont immenses. La drogue restant une marchandise prohibée, son commerce est extrêmement lucratif: le marché de la drogue est celui qui connaît actuellement la plus forte expansion.

Prenons l’exemple de la Costa del Sol en Espagne. Les grands travaux qui, en l’espace de peu de temps, ont doté cette région très pauvre d’une infrastructure touristique extraordinaire, n’auraient pu se faire sans les intermédiaires qui ont blanchi l’argent qui provenait de la drogue. Ces investissements n’ont pu se réaliser sans des complicités au sein de l’État, du gouvernement de M. Felipe Gonzalez.

Même chose, en France sur la Côte d’Azur. Des ressortissants russes arrivent, investissent des sommes colossales dans l’immobilier, sans qu’aucune autorité ne vérifie d’où viennent les fonds investis !

On légalise le blanchiment de l’argent lié au crime et aux narcotrafics, sur une échelle vertigineuse, partout dans le monde, sans que cela n’alerte les autorités. Pourquoi ? Parce que ces investissements qui permettent aux économies souterraines liées au marché de la drogue de blanchir en toute impunité, servent les économies officielles. Partout l’on constate qu’il n’y a pas de réel contrôle de la part des autorités quant à l’origine de tous ces fonds occultes. Car ces fonds parallèles contribuent au développement des économies locales. Alors on ferme les yeux.

Nos gouvernements, même s’ils n’ont aucun lien direct avec les trafiquants, seraient complices dès lors qu’ils ne vérifient pas de manière stricte les origines des fonds qui arrivent dans telle ou telle région ?

NS 55 DNRED : Les grands blanchisseurs, en France, sont les grandes Banques institutionnelles. M. Arnaud Montebourg, député socialiste, est venu me rencontrer à Fresnes durant la période où je me trouvais en prison, dans le cadre d’une commission parlementaire qui devait enquêter sur le blanchiment d’argent. J’ai répondu à toutes ses questions. J’ai déclaré les noms des banques que j’avais personnellement « testés ». J’ai donné le nom des banques qui, suite à mon travail d’infiltration, s’étaient avérées actives dans le domaine du blanchiment d’argent sale. J’ai déclaré que, alors que je m’étais présenté sous la couverture d’un armateur, je n’avais rencontré aucune difficulté à faire blanchir dans les banques citées, les milliards de lires qui provenaient de l’organisation Locatelli que j’avais infiltrée.

Quelles sont les banques en question ?

NS 55 DNRED : La Barclays Bank, Le Banco Atlantico, l’ABN AMRO, la Banque Indo Suez, ainsi qu’une officine qui se trouvait au Liechtenstein. Je suis persuadé que, dans ces banques, les salles destinées à compter le « cash » qui provient des narcotrafics existent encore. J’ai eu par la suite la grande surprise de découvrir que mes déclarations -dûment enregistrées par M. Arnaud Montebourg et transcrites sur 30 pages, qui précisaient les noms des gens et des banques comme étant capables de recycler des sommes d’argent colossales sans états d’âme- ont été écartées car, selon la loi française, on ne pouvait pas les poursuivre. Seul, l’agent infiltré qui avait déclaré aurait été poursuivi…Comment alors faire confiance à nos institutions ?

Quand l’État nomme des commissions, quand des députés de l’Assemblée nationale vont enquêter, les gens croient que l’État est vraiment engagé dans le combat contre les narcotrafiquants, mais en réalité il n’en est rien. L’enquête conduite par les députés Montebourg et Peillon a permis à la principauté de Monaco, qui faisait partie du peloton de tête des blanchisseurs les plus malins, de sortir innocentée et de continuer d’être une place forte offshore de blanchiment.

Les États ne se concertent pas pour s’attaquer au narcotrafic sur une échelle mondiale. Il y a des intérêts étatiques particuliers, qui sont en concurrence, selon qu’il y ait des juridictions plus permissives que d’autres. Des places financières comme Luxembourg, Liechtenstein ou Gibraltar, réputées comme assez perméables, permettent ce que d’autres États ne peuvent s’autoriser qu’officieusement.

Quels sont les États mis en concurrence ?

NS 55 DNRED : L’État le plus performant d’entre tous est indubitablement celui des États-Unis. Sous prétexte d’apporter à d’autres États de l’aide et des conseils pour lutter contre la drogue, les USA imposent une politique générale à mener qui correspond aux intérêts supérieurs des seuls USA.

Dick Marty a donc raison quand il affirme « qu’il y a d’autres menaces tout aussi dangereuses que le terrorisme », qui sont « en train de causer des désastres immenses partout sur la planète » et qu’il est important de combattre ?

NS 55 DNRED : Je suis d’accord. Plus il y a du terrorisme, plus il y a de drogue, plus cela permettra la mise en place de mesures liberticides. Les gens acceptant de perdre leur liberté en pensant que ces lois répressives servent l’intérêt général.

Quels sont les moyens consacrés et combien de taupes l’État français a-t-il engagées pour surveiller les gens dans la lutte contre le terrorisme, en comparaison des moyens consacrés à la lutte contre les narcotrafics ?

NS 55 DNRED : Je ne suis pas en mesure de répondre à cette question. Ce que je sais, c’est que le narcotrafic est devenu l’une des principales sources de financement des organisations terroristes depuis l’  « abandon » du sponsoring international d’Honecker ou Kadhafi. L’IRA que j’avais infiltrée en est un des exemples.

Vous qui avez fréquenté ce monde de l’espionnage, vous ne devez pas ignorer, qu’aujourd’hui, l’infiltration des milieux qui débattent des questions de société est devenue plus intense que jamais. De simples citoyens, dont l’opinion dérange les pouvoirs établis, sont mis massivement sous surveillance. Cela vous paraît-il normal ? Avez-vous une idée du nombre de personnes qui ont pour tâche d’espionner des gens à leur insu ?

NS 55 DNRED : Les agents secrets de la DST ou des RG infiltraient tout groupe et mettaient sous surveillance toute personne soupçonnée d’avoir des opinions « dissidentes ». Demain ce seront les agents de la DRI qui continueront cette action. On parle d’environ 4000 fonctionnaires.


Agent infiltré au service de la France, celle-ci vous a lâché quand vous vous êtes retrouvé en prison. Ce sont-là les risques inhérent au métier ?

NS 55 DNRED : Les risques inhérents aux actions d’infiltration devraient être assumés par les autorités qui utilisent ce type d’actions. De Michel Charasse en passant par tous les directeurs généraux de la Douane française, tous ont trouvé le bon argument pour ne pas assumer. Et le fait que mon dossier soit classé secret défense n’a pas permis aux juges français de l’obtenir. Les douanes françaises dont dépendait le service de la DNRED qui m’employait, m’oublièrent plus de 10 ans et demi en prison par lâcheté et manque totale d’éthique morale. Il a fallu attendre une décision de justice de juin 2006 pour que je sois enfin blanchi et qu’il soit reconnu que l’étiquette de narcotrafiquant que l’on m’avait collé n’était qu’une manipulation juridico-policière.

000000

FRANCE 🇫🇷 (DG de la douane – DNRED) : lettre ouverte au valet de plume Michel Baron (2 éme rappel)

Michel Baron

Mon cher Michel

Mon cher administrateur des douanes

Mon cher chef du bureau de la politique du dédouanement

Mon cher menteur

Mon cher tartuffe

Relisant tes écrits, j’ai pu constater que tu étais particulièrement performant dans l’art de la rhétorique mensongère.

Le 10 avril 2020, je t’avais écrit une lettre ouverte, que je t’ai envoyée à nouveau le 21 décembre 2021 mais tes nombreuses occupations ne t’ont pas permis de trouver le temps d’y répondre.

Ce 21 septembre 2022, je te la fais à nouveau parvenir, espérant que cette fois-ci, tu n’auras pas l’attitude d’un de tes prédécesseurs Gérard Schoen qui avait préféré s’enfuir en courant lorsque j’avais cherché à le rencontrer.

J’ai mis quelques photos pour te permettre de reconnaitre tes semblables !

°°°°°°

Ô, mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, constater une fois encore tes savantes manœuvres pour dégager la responsabilité de l’administration des douanes ne m’ont permis que de faire un constat, accablant pour toi, comme pour tes prédécesseurs Elizabeth Melscoet, Thomas Charvet et le gredin Erwan Guilmin : vous êtes des menteurs institutionnels !

Erwan Guilmin

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, sais tu que je ne peux accepter cette infamie savamment distillée par tes écris mensongers. Il m’est insupportable de constater qu’après avoir été encensé puis encouragé à infiltrer et infiltrer encore, tu ne souhaitais que flétrir tant de lauriers amassés. Mes actions qu’avec respect toute la hiérarchie de la DNRED admirait, mes informations précises qui tant de fois ont permis des saisies importantes, tant de fois valorisaient un service… aux actions que tu ne connais même pas ! Tu m’as trahi comme tu as trahi l’honneur de la douane tout entière en déformant sciemment l’action que j’ai menée suite aux volontés ministérielles de Michel Charasse.

Gérard Schoen

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, toi qui occupe un haut rang d’administrateur, comment peux tu l’occuper sans honneur? Tu as préféré emprunter les affabulations de tes prédécesseurs pour m’écarter de toutes réparations. Seras-tu un sprinter comme ce faquin de Gérard Schoen si tu me rencontrais ou préférerais-tu jouer les timides méprisants et dédaigneux, comme le fit Corinne Cleostrate, et t’éloigner sans me regarder ?

Corine Cleostrate

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, relire encore que toutes les turpitudes subies ne seraient la résultante que d’une erreur d’appréciation de ma part sur l’engagement de la douane sur lequel j’étais persuadé pouvoir compter, me trouble. En homme d’honneur que je suis, habitué à la parole donnée, il m’était difficile d’imaginer que tant de bassesses pouvait t’habiter.

Thomas Charvet

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, je te croyais honnête et factuel, n’hésitant pas à t’informer avant de m’emballer dans des écrits totalement infondés. Non, tu n’as rien demandé, te permettant alors de tordre le cou à la vérité des faits.

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, merci de transmettre mes meilleures civilités à ton entourage…douanier. »

Marc Fievet

Plus sur Marc Fievet

——————

François Auvigne

000000

FRANCE 🇫🇷 (Douane française) : le spectre de la DNRED

Marc Fiévet, aka «NS55», est le 55e aviseur recruté par l’échelon nantais de la DNRED. Le skipper a 44 ans lorsqu’il est «tamponné» en 1988 par les douanes à Gibraltar, la minuscule enclave britannique située à la pointe sud de l’Espagne.

Le cargo MELOR financé par Bercy

C’est la grande époque de la Costa del Sol, devenue en quelques années le nouvel épicentre du trafic de drogue en Europe. Proposant aux malfrats de convoyer leur came à bord de son voilier, NS55 répercute toutes les informations en temps réel à ses officiers traitants, ébahis devant l’audace de cet aviseur hors pair.

Ses résultats sont tellement extraordinaires que Charasse le reçoit en personne à Bercy, et vient lui rendre visite à Marbella.

Encouragé, Fiévet a ouvert un bar-restaurant, en association avec la Douane Française, dans la station balnéaire d’ESTEPONA, le Saint-Georges, où se bousculent la pègre locale et les truands de passage. Mais au fil des saisies, la pression n’en finit pas de se resserrer sur NS55.

Le 23 septembre 1994, il est interpellé dans le sud de l’Espagne. Deux mandats d’arrêt internationaux ont été émis contre lui par le Canada et le Royaume-Uni, convaincus de son rôle dans l’importation de plusieurs tonnes de drogue sur leur territoire.

Lâché par ses ex-amis douaniers, Marc Fiévet fera plus de dix ans de prison entre l’Espagne, l’Angleterre, le Canada et la France.

Depuis, son spectre flotte toujours sur l’histoire du service.

source

°°°°

Le « SECRET DÉFENSE » est toujours appliqué au dossier de Marc Fievet

°°°°

Il semblerait que l’honneur ne soit pas une vertu connue par les DG Comolli, Viala, Duhamel, Cadiou, Auvigne, Mongin, Fournel, Crocquevieille, Gintz et Braun-Lemaire

La honte « ad vitam aeternam » sur les DG de la Douane Française

avec la médaille d’or pour l’énarque IGF François Auvigne

0000000

FRANCE 🇫🇷 (DNRED) : des peines de prison et du sursis

Le procureur Nicolas Barret a réclamé cinq ans de prison, dont trois avec sursis, contre Pascal Schmidt, l’ex-chef de la DOD au port du Havre, soupçonné de « faits gravissimes de corruption ». Il a également réclamé cinq ans d’emprisonnement dont quatre avec sursis contre le patron de la DOD entre 2008 et 2014, Vincent Sauvalère, et quatre dont trois avec sursis à l’encontre de Erwan Guilmin, qui lui avait succédé à ce poste entre 2014 et 2017. Une peine identique a été requise contre l’ex-adjointe de la DOD, Magalie Noël.

Source

0000

FRANCE 🇫🇷 (DNRED) : au procès des douaniers, des peines de prison ferme requises contre quatre ex-cadres du renseignement

Les six ex-cadres de la prestigieuse Direction nationale du renseignement douanier (DNRED), assis sur le banc des prévenus, ont été dépeints par les deux procureurs comme prêts à toutes les compromissions pour « faire du chiffre », laissant à leur « aviseur » serbe fétiche, Zoran Petrovic, toute latitude pour poursuivre ses trafics sans être inquiété.

L’argumentaire, froid et scrupuleux, s’est conclu par la réquisition de peines de prison ferme pour quatre d’entre eux.

Lire

0000

FRANCE 🇫🇷 (DOD de la DNRED – Douane) : le procès aurait-il obtenu un huis clos médiatique ?

par Marc Fievet, AKA NS 55 DNRED

Le procès en cours de cadres douaniers de la DNRED semble ne pas motiver les grands médias de masse appelés « mainstream » à nous rapporter le déroulement de ces journées durant lesquelles les magistrats cherchent à comprendre avant de juger!

Sans doute silence du à une consigne savamment transmise, voire une prudente réserve sur ce dossier qui a interpellé bon nombre de nos concitoyens.

Dès le début de cette affaire, j’avais écrit que le manque de courage de nos grands manitous d’ « Enarchie » ou d’ailleurs, très forts pour pousser des cris d’orfraie, mais incapables d’assumer une quelconque responsabilité, aurait des conséquences durables sur le fonctionnement des services actions de la Douane française.

Jamais, cette affaire n’aurait dû « tomber » dans le domaine public via la justice qui ne pourra que faire plus de mal que de bien à l’institution. Il fallait traiter en interne avec rigueur et sans passe droit ou autres mesures de copinage de type mafieux ces dérapages connus et jamais vraiment dénoncés par nos fonctionnaires participants, à l’insu de leur plein gré, auprès d’une hiérarchie perdue, qui a donné les ordres aux gabelous au cours des « opérations clandestines bidons », de couper leurs portables et d’utiliser des téléphones d’emprunt ?

Certes, on ne fait pas de renseignements et autres actions dérivées avec le « Dalloz » en main en le brandissant telle la bible lors des campagnes de christianisation ou autres croisades.

Mais vouloir aujourd’hui juger cette affaire est une gageure hasardeuse qui ne solutionnera rien, surtout en oubliant tout ou partie des responsables de ces dérives .

000000

FRANCE 🇫🇷 (DOD de la DNRED de la Douane) : à Bercy, que pense Monsieur Gabriel Attal de toutes ces magouilles ?

Habitué des conférences de presse, il semble que le ministre du Budget aura quelques difficultés à s’exprimer sur cette sinistre affaire montée de toutes pièces dans le seul but de doper artificiellement les chiffres !

La justice soupçonne l’opération« Aurore » d’avoir été montée de toutes pièces

Si la justice doute encore, c’est à désespérer du travail d’intelligence que l’instruction a fourni !

Seuls, sur le banc des accusés de ces filouteries douanières, quelques responsables irresponsables et beaucoup d’absentéisme volontaire !

Vincent Monnier de l’OBS a sorti un papier à l’instant

EXTRAIT

Procès des dérives des douanes : les saisies record étaient-elles totalement fumeuses ?

Jusqu’au 9 juin se tient au tribunal de Paris le procès de six anciens hauts cadres de la DNRED, le service de renseignement des douanes. Ils sont notamment soupçonnés d’avoir monté de toutes pièces deux opérations de saisie de café avec l’aide de leur aviseur fétiche et controversé. Lequel en aurait profité pour importer des cigarettes de contrebande. Ce que les protagonistes contestent.

Par Vincent Monnier publié le 31 mai 2022 à 17h25

C’était ce qu’on appelle une « saisie record ». De celles qui font les gros titres de la presse, gonflent d’un coup les statistiques et suscitent les félicitations des ministres de tutelle. A l’été 2015, les agents de la Direction nationale du Renseignement et des Enquêtes douanières (DNRED) mettent la main sur 43 tonnes de café contrefait de la marque L’Or de Maison du Café, tout d’abord dans un poids lourd arrêté à un péage de l’autoroute A1, puis dans un entrepôt d’Argenteuil (Val-d’Oise). « Une première sur le territoire national », claironnent alors Bercy et la Direction des Douanes. Las, les développements judiciaires de cette affaire ne seront pas vraiment ceux initialement escomptés.

Depuis le 9 mai, six anciens haut gradés de la DNRED – un service figurant parmi le premier cercle de la communauté du renseignement, au même titre que la DGSI ou la DGSE –, deux aviseurs et un intermédiaire comparaissent devant la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour des faits d’« importation en bande organisée de marchandises contrefaites », « escroquerie », « détournement de fonds publics ».

La justice soupçonne l’opération, baptisée « Aurore », d’avoir été montée de toutes pièces dans le seul but de doper artificiellement les chiffres. Autrement dit, cette saisie de contrefaçons serait elle-même contrefaite. Un comble pour des douaniers.

SOURCE

Désolé, c’est réservé aux abonnés !

000000

FRANCE 🇫🇷 (DOD-DNRED-DOUANE) : règlement de comptes au palais de justice !

Quand l’opération « Aurore » tourne au scandale

Ce sont les douanes judiciaires d’Ile-de-France qui ont récupéré le traitement de la saisie inédite en France de leurs collègues de la DOD (Direction des Opérations Douanières, bras armé de la DNRED) de 43 tonnes de café contrefait, en 2015.

C’est une descente inédite dans les eaux troubles de l’un des grands services de renseignement français que l’on vit depuis bientôt un mois au tribunal judiciaire de Paris.

On y juge six anciens chefs douaniers et leur aviseur, un informateur hors normes : « Monsieur Z ».

Lire

0000

FRANCE 🇫🇷 (DOD de la DNRED de la Douane) : l’Échelon DNRED du Havre était-il une banque de dépôt ?

La présidente Bénédicte de Perthuis a quelques difficultés à croire les déclarations de Pascal Schmidt, l’ex-chef d’antenne au Havre de la Direction des opérations douanières, qui gardait dans son bureau et à son domicile plus de 800 000 euros en liquide. Pouvait-elle imaginer lorsqu’elle débuta sa carrière de magistrate au Havre, qu’elle aurait un jour à juger de tels comportements des opérations douanières havraises ?

Le chef de Schmidt, l’énarque Erwan Guilmin, directeur de la DOD, pourrait peut-être répondre à la place de Pascal Schmidt pour éclairer les juges. Normalement, la connaissance des opérations qui sont menées dans un service incombe totalement à ce niveau de la hiérarchie !

Qui a donné les ordres aux gabelous au cours des opérations clandestines, de couper leurs portables et d’utiliser des téléphones d’emprunt ?

QUI ?

°°°°°°°°

Rendez-vous lundi prochain pour la 4 ème partie du concert de flutes et violons !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Plus

Au procès des douanes, l’entêtant parfum de corruption au port du Havre

Affaire du café contrefait au Havre : au procès des douaniers, l’entêtant parfum de corruption

0000

FRANCE 🇫🇷 (procès des hauts-fonctionnaires de la DNRED) : l’omerta au quotidien

Au sixième jour du procès, la présidente Bénédicte de Perthuis s’est agacée mercredi des explications des prévenus. « Alors à partir du moment où il y a un aviseur (informateur, NDLR) dans une affaire, il n’y a pas de contrôle normal, pas de procédure écrite?« , interroge-t-elle.

Pascal Schmidt qui est le plus agité tente d’expliquer sans trouver les mots que dans ce milieu « tout est anormal, hors des normes« .

Oui, il y a des dossiers constitués

Lors de l’affaire dite de Lyon, l’ensemble des « archives sensibles » de l’Échelon DNRED de Nantes avait été emmené vers un lieu sûr…

1 – Opération de Lyon, instruite par le juge Jacques Dallest, dans laquelle, vous pourrez constater que tout a été organisé et arrangé par l’échelon DNRED de Lyon

C’est ce Motor Yacht qui a transporté 1 tonne 285 de cannabis (1 tonne 255 de savonnettes et 30 kilos de pollen), cargaison chargée au large de l’île de Perejil dans le détroit de Gibraltar.

LIRE : FRANCE (DNRED) : retour sur l’opération « Gisèle » et les stratagèmes douaniers

++++++++

2 – A Toulouse, saisie d’une tonne de coke avec un montage grand’guignolesque à visée auto publicitaire

LIRE : DNRED (échelon de Toulouse): du temps de Joseph Le Louarn, on mentait déjà effrontément aux magistrats…Mais ça, c’était hier!

+++++++++

Et le « secret défense » en prime

C’était le 23 mars 2022 sur France Culture : Marc Fievet , dont le dossier est classé « SECRET DÉFENSE », s’est exprimé dans l’émission ‘Les pieds sur terre‘: Marc Fievet parle longuement des mafieux institutionnels qui nous gouvernent et qui savent utiliser le « secret défense » pour se dédouaner de toutes responsabilités.

0000

000000

DOUANE FRANÇAISE 🇫🇷 (Direction Générale) : la qualité première des DG de la Douane française n’a jamais été le courage, surtout quand il s’agissait d’assurer la continuité du service de l’État

En octobre 2004, Dominique Barella, le président de l’USM réélu à ce poste pour deux ans écrivait sur les hiérarques: « Incapables de conduire une pédagogie publique, incapables d’assumer la responsabilité d’actes pris sous leur autorité, ne rendent service ni à nos concitoyens ni aux magistrats ? Leur activité serait-elle seulement d’éditer des camemberts sur la productivité ?

°°°°

Depuis plus de 30 ans, j’observe le comportement des DG de la Douane française et il est évident que chez ces gens-là, le courage d’assumer les actions terrains promues parfois, par des responsables politiques courageux et, parfois par des directeurs de la hiérarchie intermédiaire sur le terrain, ne fait pas partie des paramètres inculqués à l’ENA.

Prenons l’exemple de l’agent infiltré NS 55 de la DNRED, qualificatif et emploi pourtant reconnus par des Directeurs de la DNRED ou autres directeurs…désormais en retraite… mais qualificatif et emploi rejetés par les « énarques conseillers administrateurs » de Bercy et de Montreuil qui sont, comme toute la DNRED opérationnelle le sait, des gens qui ont la connaissance innée et absolue des opérations terrains.

Il est stupéfiant de constater qu’un Jean Dominique Comolli qui fut présenté à NS 55 dans le bureau du ministre Charasse, quelques jours après sa nomination, n’ait jamais levé le petit doigt pour sortir Fievet de la merde ‘juridico-administrative’ internationale dans laquelle il se trouvait par manque de réaction de son successeur, Jean Luc Viala… Là aussi, et Jean Paul Garcia l’avait bien dit à Fievet au centre de détention d’Alhaurin de la Torre en Espagne lors d’une visite qu’il lui rendit, quelques semaines après son arrestation par Interpol, pour l »assurer du soutien total des autorités françaises, en précisant toutefois que pour la DG, donc DG, administrateurs et autres conseillers, les opérations mises en route du temps de Michel Charasse, le ministre et Jean Henri Hoguet, le boss de la DNRED faisaient parties d’un passé révolu et seulement susceptibles d’être reniées. Pierre Mathieu DUHAMEL tenta une approche auprès de Madame Strachan, la DG du Customs excise anglais, sans y mettre le paquet avant de devenir amnésique. Pourtant à la DNRED, on aurait dû bouger, mais pas de ‘pot’ pour Fievet, le ‘tout en rondeur’ Bernard Pouyanné n’ayant rencontré Fievet qu’une fois en présence de Christian Gatard, ne pouvait être d’un grand soutien. Restait donc Joseph Le Louarn qui aurait pu et dû intervenir. Mais pas de ‘bol’ non plus, Le Louarn, successeur de Hoguet à la DNRED n’était pas un patron au sens noble du terme mais un parasite du système douanier. Joseph Le Louarn avait démontré tout au long de sa carrière, un égo surdimensionné par rapport à ses qualités et son seul souci n’était que la recherche de postes importants tout en restant totalement soumis à des décisions d’abandon d’opérations engagées au mépris des responsabilités inhérentes à sa charge comme le soutien des ses agents ou de ceux considérés comme tels.Sa seule motivation profonde était de s’attribuer des succès de saisies importantes de cocaïne alors qu’il n’y était pour rien mais pour cela il était particulièrement doué, bien qu’il fut parfois mouché assez sèchement!


Alors …Fievet aurait pu espérer que Jean Dominique Comolli…Mais non, lui était trop occupé à la SEITA pour brader la régie (des tabacs) et n’en avait vraiment rien à foutre, comme Jean Luc Viala d’ailleurs, qui n’avait qu’un seul souci, c’était d’améliorer son revers au tennis avec son entraineur favori!

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Pas de montée au créneau pour défendre l’agent NS 55!

Nommé à la suite de Viala, arrive François AUVIGNE, qui après un passage à l’Inspection des finances à sa sortie de l’ENA, avait été chargé de mission à la Direction des relations économiques extérieures (DREE) de 1986 à 1988, puis conseiller technique aux cabinets de Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de la Défense (1988-1991) puis de Philippe Marchand, au ministère de l’Intérieur. Il avait ensuite dirigé le cabinet de Jean-Noël Jeanneney au secrétariat d’Etat au Commerce extérieur puis à celui de la Communication entre 1991 et 1993. De retour à l’Inspection des finances, il en avait été chef de service adjoint de 1994 à 1997. Après le retour de la gauche au pouvoir en mai 1997, il avait été nommé chargé de mission auprès de Dominique Strauss-Kahn, ministre de l’Économie et des Finances, et de Christian Sautter, secrétaire d’Etat au Budget. C’est là que Francois Auvigne gère alors le courrier que Fievet envoie à DSK par la valise (diplomatique) du fond de sa cellule de Renous au Nouveau Brunswick en envoyant immédiatement Christian Gatard et Bernard Roux, l’attaché douanier de Washington, accompagné du consul général de France Olivier Arribe pour lui dire de plaider coupable alors que Bernard Pouyanné avait envoyé Philippe Galy, alors attaché à Londres, lui dire à Bellmarsh (prison à Londres) qu’il pouvait et devait plaider non coupable au Canada.

Donc François Auvigne connaissait le dossier de Fievet avant de devenir Directeur Général de la Douane française. Plus Ponce Pilate que Ponce Pilate, il refusera toutes interventions au mépris de la continuité du service de l’État.

C’est ce qu’on appelle en langage plébéien un salaud institutionnel!

—————————————

Quand à Alain CADIOU, ( deuxième en partant de la droite, accompagné de Jean-Yves Le Drian, député, (à gauche) et de la ministre Florence Parly au Budget à l’époque après une virée découverte de la côte à bord d’un des trois Cessna 406 de la base des douanes de Lann-Bihoué.). Alain CADIOU ne s’en occupera pas du tout et, maintenant, retiré au Touquet Paris-Plage, il s’en tape que Fievet soit resté 3.888 jours en taule!

—————————————

Mais comment ne pas relire l’interview donné par Jean Henri Hoguet lors d’une émission le Mardi 17 mai 2005 à 15 H 00, sur France Culture, dans l’émission « Le vif du sujet ».

Le Journaliste: mais vous, justement, vous étiez un de ses patrons; est-ce que lors de ses recours en grâce, vous avez été consulté par l’État?

Jean Henri Hoguet-Ex-Directeur de la DNRED: Jamais, jamais ! Non, Ce que je sais c’est que, quand Fiévet, alors il y a dû avoir, sans doute, une fausse manœuvre quand on lui a dit de plaider coupable au Canada, donc, il en a pris plein les gencives, perpétuité, et là, on a peut-être commis une erreur technique, je n’en sais rien, mais ce dont je suis sûr, c’est que, quand Fiévet alors est revenu et qu’on l’a, qu’il a été rejugé à Bobigny pour transformer la peine canadienne en peine française dans les geôles françaises, je pense qu’à ce moment là et avant, il fallait intervenir du ministère des Finances « dont dépend la douane » à la chancellerie, au Garde des sceaux, en lui expliquant qu’un type qui est rentré et que le procureur général, peut-être, devrait requérir une certaine indulgence pour ce type en faisant état de ce qu’il avait fait pour nous. Hors, au moment où il est rentré, il y a un nouveau directeur général qui est arrivé (C’était François Auvigne), qui avait jamais vu la douane, qui ne connaissait rien à la Douane, mais enfin, c’est pas grave puisqu’il est inspecteur des finances, il a dit au chef de la DNRED, et je le tiens du chef de la DNRED de l’époque (C’était Jean Puons) ces informations et je n’ai aucune raison de mettre en cause sa parole. Il lui a répondu : « Monsieur, je ne suis pas là pour assumer les décisions prises par d’autres » et comme le chef de la DNRED de l’époque insistait en disant, mais Monsieur le directeur général, on peut pas laisser une affaire comme ça etc. il lui a répondu : » je ne veux plus entendre parler de cette affaire. » Et la conversation s’est arrêtée là, et moi je trouve inadmissible qu’un haut responsable de l’administration, un haut fonctionnaire tienne ce raisonnement, parce que… si il a accepté d’être directeur général des douanes, ça veut dire qu’il doit assurer la continuité de la responsabilité de l’Etat; hors en se lavant les mains, il ressemble à Ponce Pilate, mais pas à un haut fonctionnaire responsable.

Autre témoignage de Jean Henri Hoguet à écouter à partir de 22 minutes 15 chez Pradel

RTL - Yves Calvi et Jacques Pradel ont reçu le vendredi 6 septembre 2013 :  Marc Fievet, infiltré au coeur de la mafia.
FRANCE (RTL): Yves Calvi et Jacques Pradel ont reçu le vendredi 6 septembre  2013 : Marc Fievet, infiltré au coeur de la mafia. | Aviseur International

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Puis arriva l’onctueux François Mongin de 2002 à 2007, comme directeur général des Douanes et droits indirects et parallèlement secrétaire général de Tracfin. Lui aussi sera d’une totale discrétion sur l’affaire Fievet.

Ses « sbires administrateurs énarques et autres conseillers », agissant pour le convaincre que Fievet est un narco!

—————————————

Après c’est Jérôme Fournel (photo à droite), qui à peine arrivé à Montreuil, interdit à Fievet l’entrée de la DG, ukase transmis par Jean Paul Garcia qui était alors en charge de l’A2. Reçu longuement dans le hall d’accueil par Garcia, Fievet ne put rencontrer Corinne CLEOSTRATE qui l’évitât savamment et refusa même le fanzine que celui-ci avait préparé pour tracter devant la DG.

En fin de journée, Fievet ne put réussir à rattraper l’administrateur civil Gérard SCHOEN (photo à gauche) qui se sauva à sa vue! Espérons qu’il ait retrouvé un peu de fierté et de courage depuis qu’il est patron de 1.300 hommes dans l’est de la France.

Jérôme Fournel quand il apprit de la bouche de Jean Paul Garcia qu’un film était en préparation, lui rétorqua; « Ça aussi, il va falloir que je m’en occupe!« .

Jérôme Fournel pourra compter sur Erwan Guilmin, énarque et administrateur civil pour répondre par la négative à toutes demandes d’indemnisation formulées par Fievet en répétant jusqu’à l’orgasme que Fievet s’était mis à son compte. Erwan Guilmin qui est un magouilleur le démontrera officiellement quelques années plus tard lorsqu’il sera pris et confondu d’avoir pratiquer le caviardage sur un document classé « SECRET DEFENSE » alors qu’il avait rejoint la DNRED comme DOD (Directeur des opérations douanières).

—————————————

Quand à Hélène Crocquevielle, il est impossible d’en dire la moindre chose, vue son insignifiance au poste de DG qu’elle occupa durant 4 ans.

—————————————

L’espoir restait intact qu’enfin un DG assume la responsabilité de ce lâchage et ce DG c’était Rodolphe Gintz!

Lui n’a rien fait!

°°°°

Isabelle Braun-Lemaire (@Dgdouanefrance) / Twitter

Reste aujourd’hui Isabelle Braun-Lemaire…

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

FRANCE 🇫🇷 (DG de la douane – DNRED) : lettre ouverte au valet de plume Michel Baron

Michel Baron

Mon cher Michel

Mon cher administrateur des douanes

Mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses

Mon cher menteur

Mon cher tartuffe

Relisant tes écrits, j’ai pu constater que tu étais particulièrement performant dans l’art de la rhétorique mensongère.

Le 10 avril 2020, je t’avais écrit une lettre ouverte, mais tes nombreuses occupations ne t’ont pas permis de trouver le temps d’y répondre.

Je te la fais à nouveau parvenir, espérant que cette fois-ci, tu n’auras pas l’attitude d’un de tes prédécesseurs Gérard Schoen qui avait préféré s’enfuir en courant lorsque j’avais cherché à le rencontrer.

J’ai mis quelques photos pour te permettre de reconnaitre tes semblables !

°°°°°°

Ô, mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, constater une fois encore tes savantes manœuvres pour dégager la responsabilité de l’administration des douanes ne m’ont permis que de faire un constat, accablant pour toi, comme pour tes prédécesseurs Elizabeth Melscoet, Thomas Charvet et le gredin Erwan Guilmin : vous êtes des menteurs institutionnels !

Erwan Guilmin

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, sais tu que je ne peux accepter cette infamie savamment distillée par tes écris mensongers. Il m’est insupportable de constater qu’après avoir été encensé puis encouragé à infiltrer et infiltrer encore, tu ne souhaitais que flétrir tant de lauriers amassés. Mes actions qu’avec respect toute la hiérarchie de la DNRED admirait, mes informations précises qui tant de fois ont permis des saisies importantes, tant de fois valorisaient un service… aux actions que tu ne connais même pas ! Tu m’as trahi comme tu as trahi l’honneur de la douane tout entière en deformant sciemment l’action que j’ai menée suite aux volontés ministérielles de Michel Charasse.

Gérard Schoen

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, toi qui occupe un haut rang d’administrateur, comment peux tu l’occuper sans honneur? Tu as préféré emprunter les affabulations de tes prédécesseurs pour m’écarter de toutes réparations. Seras-tu un sprinter comme ce faquin de Gérard Schoen si tu me rencontrais ou préférerais-tu jouer les timides méprisants et dédaigneux, comme le fit Corinne Cleostrate, et t’éloigner sans me regarder ?

Corine Cleostrate

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, relire encore que toutes les turpitudes subies ne seraient la résultante que d’une erreur d’appréciation de ma part sur l’engagement de la douane sur lequel j’étais persuadé pouvoir compter, me trouble. En homme d’honneur que je suis, habitué à la parole donnée, il m’était difficile d’imaginer que tant de bassesses pouvait t’habiter.

Thomas Charvet

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, je te croyais honnête et factuel, n’hésitant pas à t’informer avant de m’emballer dans des écrits totalement infondés. Non, tu n’as rien demandé, te permettant alors de tordre le cou à la vérité des faits.

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, merci de transmettre mes meilleures civilités à ton entourage…douanier. »

Marc Fievet

——————

François Auvigne

000000

FRANCE 🇫🇷 (Marc Fievet) : l’argent sale est partout assurément

Les enquêteurs de la Gendarmerie avaient trouvé dans les locaux de l’Échelon de la DNRED du Havre près de 800 000 euros, dont 740 000 dans une valise et 40 000 dans un fauteuil.
Aviseur international avait à l’époque fait un article sous le titre :

DNRED (Douane française): 800 000 euros saisis lors de perquisitions dans les échelons de Rouen et du Havre

Et l’Essor de la Gendarmerie Nationale aussi, sous le titre :

Pratiques d’enquêtes douteuses : l’ex-numéro 2 du renseignement douanier mis en examen

°°°°°°

Depuis, Marc Fievet, pour « Aviseur international », a de nombreuses fois tenté de contacter Erwan Guilmin, à Bercy où il occupe un poste officiel, comme à la DG de la Douane Française, en vain.
A Bercy, il n’apparait sur aucune liste de fonctionnaires en poste et à la DG, on bredouille qu’on ne sait pas, qu’on….Qu’on, qu’on ne savait pas où le loger !

°°°°

lire ou relire

DOUANE FRANÇAISE (DNRED): qui est Erwan Guilmin?

FRANCE: certains de la DNRED allaient de magouilles en manipulations

ET

FRANCE 🇫🇷 (DNRED de la Douane Française): grandeur et décadence d’une hiérarchie perdue

Les relations de François Thierry de l’OCRTIS et de son apporteur d’affaires, Sofiane Hambli, intéressaient au plus haut point Erwan Guilmin, le directeur de la DOD (la Direction des opérations douanières) qu’il n’hésita pas à faire saisir une cargaison de plus de 7 tonnes de cannabis…appartenant à Hambli, n’imaginant pas le cataclysme qu’il allait provoquer.
A la suite de cette saisie, l’enquête, comme c’est la coutume, fut confiée à l’OCRTIS qui fut dessaisi quelques jours plus tard et pour cause, puisque la cargaison était sous contrôle de François Thierry…et le dossier fut refilé aux gendarmes!
Entre ces cousins policiers et douaniers des régaliennes chargés de la lutte contre les stups, c’est la mésentente depuis des décennies et toutes les vilenies dont se rendirent coupables les policiers contre la DNRED seraient trop longues à détailler ici.
Policiers et douaniers n’étant pas réellement des amis, et ces derniers ayant trop souvent subi les attaques des policiers qui n’hésitaient jamais à chasser le douanier plutôt que les trafiquants… De perturber les opérations que menaient François Thierry ne pouvait que réjouir les ‘superdouaniers’ de la DOD!
Sauf que… pour s’engager dans ce type d’opérations, il faut, comme on dit vulgairement, avoir le cul propre. Pas de bol, Erwan Guilmin n’avait pas le cul propre!

Et tout ce qui arrive, ce renvoi de six hauts gradés de la DNRED en correctionnelle par la juge Aude Buresi, est donc la conséquence logique de la suffisance d’Erwan Guilmin, la conséquence logique des règles élémentaires de sécu qu’il ne s’appliquait pas et la conséquence logique de son ambition dévorante due sans doute au fait qu’en tant qu’énarque, il se sentait au dessus de la loi, entrainant alors avec lui tous les egos surdimensionnés qui l’entouraient.

Les résultats réclamés par les ‘stratifs’ de Montreuil, l’ex DG Jérôme Fournel et l’ex DG Hélène Crocquevieille, ne peuvent justifier une telle dérive.

L’échelon DNRED du Havre était un coffre-fort

Les gendarmes méthodiquement vont donc effectuer des perquisitions légales et là, lors de l’une d’elles, à l’échelon DOD du Havre, ils trouvent un gros paquet de biffetons…800.000 euro! Pascal Schmidt, explique sérieusement que l’argent appartient à un certain Zoran Petrovic…

Quatre mois plus tard, douze personnes ont été placées en garde à vue, dont Pascal Schmidt, le responsable de la DOD du Havre, et plusieurs supérieurs hiérarchiques. Tristement, quelques semaines après la perquisition, un adjoint de Pascal Schmidt se suicidera sur son lieu de travail.

Pour la justice, ces hauts gradés « ont enfreint la loi dans l’unique but de réaliser des saisies avantageuses pour l’image médiatique de la DNRED mais sans aucun résultat concret sur le plan de la lutte contre la contrebande« , c’est la conviction de la juge Aude Buresi et du parquet et donc dans son ordonnance du 11 mai, la juge Aude Buresi a décidé de faire juger Jean-Paul Garcia pour « détournement de fonds publics par négligence ». La magistrate, conformément au réquisitoire du parquet de Paris, estime qu’il « est resté sourd aux multiples alertes » de ses services, permettant ainsi la collaboration et la rémunération de Zoran Petrovic, l’informateur au cœur de l’affaire, pourtant sur liste noire depuis 2009. Mais il est bon de se poser la question

Jean Paul Garcia et l’ancien patron de la Direction des opérations douanières (DOD) au Havre, Pascal Schmidt, seront les deux principaux prévenus du procès, accusés d’être la cheville ouvrière de ces importations de marchandises contrefaites, et seront aussi jugés pour « corruption » et « blanchiment ».

La juge ordonne également un procès pour Vincent Sauvalère, ex-numéro 2 de la DNRED et pour son successeur Erwan Guilmin. Son adjointe à l’époque des faits, Magalie Noël sera également jugée. Tous trois ainsi qu’un responsable régional seront jugés, notamment, pour « complicité » des importations frauduleuses, « escroquerie en bande organisée » et « détournement de fonds publics ».

La marchandise frauduleuse déclenchant les poursuites et à l’origine de l’affaire judiciaire, n’était qu’un bidonnage à la mode douanière d’une saisie d’une cargaison de café, d’un poids total de 43 tonnes, qui avait été « découverte » le 3 juillet 2015 dans un camion et un hangar, officiellement sur la base d’un renseignement recueilli par les super-douaniers de la DOD de la DNRED.

La honte, ils montaient des opérations bidons pour faire croire qu’ils étaient super rencardés … c’est plus facile!

A Bercy, on s’était même fendu d’un communiqué triomphant : »Une première sur le territoire national »…. Là aussi, quand il s’agit d’exister médiatiquement, tous, ministres en tête, sont de bons clients!

Le 10 décembre 2019, j’abordais cette triste affaire sous le titre:

DOUANE FRANÇAISE 🇫🇷 (DNRED): la DOD ou le royaume des magouilleurs

Vincent Sauvalère était en poste à Bruxelles…à l’OLAF plus précisément, le machin anti-fraude de l’Europe. Vincent Sauvalère venait de la DOD (Direction des Opérations Douanières de la DNRED) et c’est l’énarque Erwan Guilmin qui l’avait remplacé.

Ça commence bien cette histoire, sauf que, sauf que ces grands spécialistes des opérations douanières avaient trouvé la solution pour se faire « mousser »( c’est bon pour le déroulement de carrière), en organisant, avec un comparse recruté pour ses connaissances dans le monde obscur des trafics en tous genres, des opérations bidons, voire des trafics qu’ils couvraient.

Tout a une fin, même quand on s’estime au dessus des lois.

Dans un rapport de synthèse d’octobre 2017 deux juges d’instruction, Aude Buresi et Clément Herbo, qui enquêtaient sur ces brillants satrapes de Bercy, ont écrit :

« Nos investigations font ressortir, pour chaque affaire douanière, une implication incriminante de l’aviseur (Zoran Petrovic), et matérialisent une complicité du commandement de la Direction des opérations douanières (DOD) dans les schémas d’importation de marchandise de fraude», tout en soulignant «la participation active de Zoran Petrovic à de multiples trafics». Très loin, donc, des «dysfonctionnements localisés» avancés au début de l’enquête ouverte au pôle financier de Paris, à la suite d’une saisie particulièrement suspecte en juillet 2015.

Erwan Guilmin

Dans le cadre de cette procédure, un document classé «secret défense» a même été caviardé par l’énarque menteur Erwan Guilmin pour dissimuler à la justice le véritable statut du trafiquant indicateur.
Suspicions

Ancien parachutiste de l’armée serbe reconverti dans l’import-export, Zoran Petrovic a été condamné plusieurs fois pour vols et séjours irréguliers depuis son arrivée en France, en 1992.

«Tamponné» par la Brigade de répression du banditisme à la fin des années 90, il collabore ensuite avec plusieurs services de police et de renseignements, très intéressés par sa connaissance du milieu yougoslave et ses connexions dans les Balkans.

Vincent Sauvalère

En novembre 2008, par l’intermédiaire d’un autre informateur, le Serbe est approché par Vincent Sauvalère, qui vient de prendre la tête de la Direction des opérations douanières (DOD), la principale division opérationnelle de la DNRED. D’abord affecté au groupe «stups», Zoran Petrovic permet d’initier un premier dossier portant sur un chargement de 700 kilos de cocaïne, mais l’affaire périclite rapidement. Peu de temps après, son nom est associé à une autre affaire de drogue, baptisée «Hard Rock Cafe», qui lui vaudra d’être mis en examen pour «trafic de stupéfiants».

Véronique Degerman

Lors d’une réunion au parquet de Paris, la vice-procureure de la République, Véronique Degermann, exprime son «ras-le-bol» mais accepte que la DNRED continue à travailler avec Zoran Petrovic, à condition qu’il oublie les stups.

Toujours cornaqué par Vincent Sauvalère, l’aviseur se rapproche alors du groupe «cigarettes», dont il était jusqu’ici un objectif important en raison de sa proximité avec un des principaux réseaux chinois de contrebande. «Là, Sauvalère nous dit que Zoran est quelqu’un
d’envergure, et que nous avons tout intérêt à en faire un aviseur plutôt qu’une cible», a expliqué l’ancien responsable du service aux magistrats. Une importante affaire de cigarettes est alors réalisée avec le parquet du Havre mais, à nouveau, des doutes apparaissent sur les véritables intentions de l’indic. «Je sentais qu’il y avait des choses bizarres qui se passaient autour de cette source sans pour autant les identifier précisément», confiera Roger Combes, alors chef de la DOD de Paris, tout en précisant avoir eu pour «ordre» de travailler avec le Serbe en dépit de ses suspicions.

Peu de temps après, des menaces de mort proférées par Zoran Petrovic contre l’un de ses agents traitants, vont finalement conduire le service à s’en séparer.

«Je crois vraiment que nous avons tout intérêt à nous débarrasser, une fois pour toutes, d’un partenaire devenu bien trop instable», écrit Roger Combes dans un mail d’octobre 2009.

Officiellement, «Z» est blacklisté dans la base centrale des sources, comme le veut la procédure. Ce qui ne va pas empêcher Vincent Sauvalère de continuer à le faire travailler en s’affranchissant de toutes les règles d’usage. Il faut comprendre..c’est tellement facile de se la péter pour des résultats bidons ! Beau tremplin pour Bruxelles !

Embrouilles administratives

Rattaché successivement aux antennes de Bordeaux et de La Rochelle afin de diversifier les juridictions référentes, Zoran Petrovic est finalement positionné à l’antenne du Havre. Il a désormais deux agents traitants : le nouveau patron de la DOD du Havre, Pascal Schmidt, et l’inévitable Vincent Sauvalère dont l’adjointe, Magalie Noël, est également dans la combine. Le grand patron de la DNRED, Jean-Paul Garcia, aurait eu une «connaissance exhaustive» de tous les dossiers réalisés grâce à Zoran Petrovic, s’est il fait enfler par ces forcenés du résultat!

Jean-Paul Garcia

Pour mieux brouiller les pistes, quatre nouvelles immatriculations sont attribuées à Zoran Petrovic, créées sur la base de vrais faux papiers d’identité dont l’enquête n’a pas encore permis de déterminer l’origine.
Une de ces identités est exclusivement utilisée pour les affaires de contrefaçons, une autre pour les cigarettes et une troisième pour les armes. Pendant au moins six ans, le Serbe va ainsi servir de pivot aux principales affaires douanières. Pour la seule année 2013, sur 181 tonnes de cigarettes saisies par les douanes, plus de 105 tonnes sont passées par le port du Havre. Le reste se répartit principalement entre les antennes de Bordeaux et de La Rochelle, elles aussi rencardées par le célèbre aviseur.

Un business parfaitement rodé. «Mon rôle était toujours le même,raconte le Serbe en garde à vue. Je devais assurer l’entrée de la marchandise sur le territoire et l’emmener jusque dans l’entrepôt situé au Havre. Tout cela a été fait sous le contrôle des douaniers, du début à la fin.» A chaque fois, le modus operandi est identique : un nom de société existante est pris au hasard et désigné comme destinataire de la marchandise. Une fois la marchandise arrivée au port du Havre, les cargaisons transitent ensuite par des entrepôts contrôlés par la DNRED. L’antenne du Havre avait «la maîtrise totale de la logistique», insiste Zoran Petrovic. Selon nos informations, des équipes de douaniers étaient régulièrement réquisitionnées pour escorter les cargaisons du Serbe jusqu’à leur destination finale.

« Au cours de ces opérations clandestines, les agents avaient ordre de leur hiérarchie de couper leurs portables et d’utiliser des téléphones d’emprunt, comme de vulgaires dealers. »

«En toute amitié»

Pour chaque conteneur saisi, Zoran Petrovic était rémunéré au moins 20 000 euros par l’administration douanière.

Mais les véritables bénéfices étaient réalisés sur la marchandise qu’il importait par ailleurs en toute tranquillité. Des dizaines de tonnes de cigarettes de contrebande ont ainsi inondé le marché sans être saisies, en dépit de nombreuses alertes, avec la » bénédiction » des magouilleurs de la DOD.

En février 2015, les autorités américaines avertissent leurs homologues français de l’arrivée de plusieurs conteneurs de cigarettes.
Trois mois plus tard, c’est l’attaché douanier à Dubaï qui signale la présence d’un conteneur. Aucun n’est contrôlé.

Mais régulièrement, en vertu du deal avec la DNRED, ces livraisons donnent lieu à une saisie spectaculaire.

Comme ce 20 juillet 2015, dans l’Aisne, lorsque les douaniers de Laon interceptent plus de 9 tonnes de cigarettes de marque Che et Richman dans un poids lourd immatriculé en Croatie. Le communiqué triomphal est encore visible sur le site des douanes. «Cette nouvelle saisie est le résultat d’une stratégie globale de protection de l’espace national», s’y félicitent les gabelous.

Le grain de sable

Mais le système va finir par dérailler. Le 3 juillet 2015, la DNRED réalise une saisie record : 43,3 tonnes de café contrefait découvert dans un semi-remorque et un entrepôt à Argenteuil (Val-d’Oise). En une seule prise, les douaniers sont passés de 30 % à 45 % de leurs objectifs annuels. Mais là encore, l’affaire a été montée de toutes pièces par «Z» qui, en contrepartie, a bénéficié de l’absence de contrôle par les douaniers du Havre de six conteneurs de cigarettes de contrebande, soit environ 70 tonnes. «Le café n’était qu’un leurre permettant à la DNRED d’afficher une belle saisie en volume de marchandise contrefaite alors qu’elle n’était que la contrepartie d’une absence de contrôle des importations réalisées et organisées par Zoran Petrovic » soulignent les magistrats.

Le » Boomerang «

En décembre 2016, (à la suite de la saisie de cannabis Bd Exelmans (affaire Francois Thierry et Sofiane Hambli), l’OCRTIS est dessaisi du dossier au profit de la Gendarmerie et…) lors d’une perquisition à l’échelon DNRED du Havre, les gendarmes découvrent près de 800 000 euros en espèces dans le bureau de Pascal Schmidt, un des agents traitants de Petrovic.

Le parfum de corruption est d’autant plus tenace que les enquêteurs mettent aussi la main sur une montre Chopard au domicile du douanier. En garde à vue, «Z» fini par reconnaître que la tocante venait bien de lui. «Le fait d’offrir une montre à Pascal Schmidt, ce n’est pas de la corruption pour moi, s’est-il justifié. C’est un cadeau en toute amitié.»

Jusqu’où la haute hiérarchie douanière a-t-elle couvert les trafics de sa poule aux œufs d’or ?

Interrogés plusieurs fois, les principaux responsables se sont renvoyés la balle, mettant en avant les objectifs chiffrés et la pression du résultat. «Nous étions d’accord pour dire que ces objectifs quantitatifs étaient déconnectés de la réalité du trafic de cigarettes sur le territoire national, et que de fait ils nous obligeaient à orienter nos sources sur le trafic de cigarettes», a expliqué Magalie Noël, évoquant les «pressions de la Direction générale». «Les objectifs contrefaçons et cigarettes étaient en augmentation constante et ne pouvaient pas être atteints sans une saisie de conteneurs», a abondé Vincent Sauvalère. Soupçonnés d’avoir couvert les activités de «Z» pendant des années, ils ont été mis en examen, entre autres, pour «escroquerie en bande organisée», «détournement de fonds publics», «faux et usage de faux» et «importation en bande organisée de marchandises contrefaites».
«Manipulation»

Autre cadre épinglé : Erwan Guilmin, le successeur de Vincent Sauvalère à la tête de la DOD, qui a juré ses grands dieux ne jamais avoir été informé de la présence de Zoran Petrovic sur liste noire. «On m’a sans doute berné», a expliqué Guilmin aux juges, allant jusqu’à évoquer une «manipulation».
Une version mise à mal depuis par un autre témoignage accablant. Il émane d’un cadre du secrétariat général de la DNRED, chargé de gérer la base centrale des sources et de tenir à jour les enregistrements, les radiations et la fameuse liste noire. Début 2016, le cadre reçoit une réquisition judiciaire du juge Jean Gervillié, qui enquête sur une affaire de stups impliquant Zoran Petrovic «Jean-Paul Garcia [alors patron de la DNRED] m’a demandé sur un Post-it de vérifier une liste de noms, a raconté le témoin. J’ai fait opérer immédiatement par mes services cette vérification et fait rédiger une note classifiée manuelle par un de mes agents. Cette note mentionnait expressément que Zoran Petrovic était sur liste noire

La note doit alors être envoyée au service juridique, chargé de la transmettre au juge d’instruction. «Je devais faire porter cette note par un chauffeur sous pli fermé, poursuit le cadre. Mais M. Erwan Guilmin m’a indiqué qu’il se chargeait de l’amener directement. Je n’ai pas pu refuser car il m’en a donné l’ordre.»
Le cadre s’exécute. Mais à la suite d’une demande de déclassification, un an et demi plus tard, l’inspection générale des douanes se rend compte que le document transmis à la justice, pourtant classé « secret défense », ne correspond pas à l’original. L’écriture est différente.

Surtout, le nom de Zoran Petrovic n’apparaît plus sur liste noire. Un tour de passe-passe assimilable à une dissimulation de preuves, délit passible de cinq ans de prison. Contactés par Libération, les avocats des personnes mises en cause, toutes présumées innocentes, n’ont pas souhaité réagir.

Depuis, Erwan Guilmin est devenu « Chargé de mission à la sous-direction des politiques sociales – Secrétariat général » au Ministère de l’économie et des finances en janvier 2018.

Introuvable et ne figurant sur aucun listing téléphonique à Bercy, et…

Et à la DG de la Douane française, contactée par Marc Fievet, on ne sait que bredouiller…Alzheimer a frappé grave!

Encore heureux que dans ces affaires le « SECRET DEFENSE » n’a pas été décrété !

000000

En complément d’informations, à lire le livre d’Emmanuel Fansten

Et sa conclusion

000000

FRANCE 🇫🇷 (Douane française) : a-t-on déjà entendu Jérôme Fournel aborder le cas d’Erwan Guilmin, l’ex DOD de la DNRED ?

Et à la DG de la Douane française, contactée par Marc Fievet, on ne sait que bredouiller…

Alzheimer a frappé grave!

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

FRANCE 🇫🇷 (Bercy > Douane > DNRED): de l’incompétence professionnelle à la malhonnêteté

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

FRANCE 🇫🇷 (DNRED de la Douane Française): grandeur et décadence d’une hiérarchie perdue

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Où l’on reparle du « SECRET DEFENSE » et des exploits d’Erwan Guilmin et de Jérôme Fournel.

DNRED 🇫🇷(DOD Paris – Douane française): Erwan Guilmin, énarque et administrateur civil, est un menteur

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Un peu plus sur Jérôme Fournel

FRANCE (Cour des comptes): les DG de la douane française font voler les millions, pas les avions! 

000000

DNRED 🇫🇷 (Douane française): opérations d’infiltration menées par NS 55 pour plus de 100 tonnes de drogues saisies

D’un clic : le tableau des opérations menées par Marc Fievet
Pour l’agent NS 55, pas de félicitations mais silence total des agents de la DNRED comme de la hiérarchie douanière qui ont laissé partir Marc Fievet pour 3.888 jours de détention « non stop » dans quatre pays (Espagne, Angleterre, Canada et France), 23 prisons et 392 cellules !
Aujourd’hui, le dossier de Marc Fievet est toujours classé ‘Secret Défense’

000000

FRANCE 🇫🇷 : ce que vous n’apprendrez pas en allant au musée de la Douane française à Bordeaux

ÉTATS-UNIS 🇺🇸 (Justice) : arrestation le 15 octobre 2020 et libération spectaculaire le 17 novembre 2020

Salvador Cienfuegos Zepeda, membre du cabinet de l’ancien président Enrique Peña Nieto (2012-2018), faisait face à quatre chefs d’accusation pour responsabilité présumée dans le crime de trafic de drogue et de blanchiment d’argent.

Salvador Cienfuegos Zepeda faisait en fait l’objet d’investigations américaines, nommées « opération Padrino  » par la DEA depuis les années 2010.

Un mois après avoir été arrêté par la DEA, le général mexicain Salvador Cienfuegos a été rendu à son pays sans aucune charge retenue aux États-Unis

Les États-Unis ont abandonné leurs poursuites envers Cienfuegos le 17 novembre 2020 et l’extradent alors vers le Mexique

‘Une justice pour les aigles et une pour les pigeons’, ça se confirme chaque jour davantage!

000000