NARCOTRAFIC (DNRED 🇫🇷 ) : l’interview

Quand, en septembre 2007, un avion appartenant à la CIA s’est écrasé au Mexique et l’on a découvert qu’il transportait plus de 4 tonnes de cocaïne, qu’avez-vous pensé ? Quel est le lien entre les agents de la CIA transportant des musulmans kidnappés illégalement et le transport de cocaïne ?

NS 55 DNRED: lorsque j’ai lu cette news, j’ai immédiatement pensé que malgré les années qui passent, les gouvernements et les dirigeants des grands services de renseignements utilisaient toujours les mêmes méthodes pour trouver des fonds. Comment ne pas se souvenir d’Oliver North du temps de Bush père et d’Air America pour ne citer que ces deux exemples qui sont tombés dans le domaine public. Ayant travaillé pour la DEA et ayant pu constaté le manque total d’éthique morale des fonctionnaires que j’ai rencontrés, je ne suis pas étonné de ce type de transport par ces avions occupés à plein temps pour « faciliter » le « travail » de la CIA ou du DEA.

M’étant affronté au GAL, mouvement terroriste officieux, du gouvernement espagnol de Felipe Gonzalez, je peux affirmer que la morale classique que l’on attend de tous citoyens pour vivre en bonne intelligence avec ses concitoyens, ne fait absolument pas partie des paramètres à respecter par la plupart de nos gouvernements.


Quel est le pourcentage des stupéfiants saisis parmi les quantités qui transitent par les frontières européennes ?

NS 55 DNRED : Il faut d’abord souligner que l’on ne donne pas aux services chargés de la lutte contre les narcotrafics les moyens d’agir efficacement. En Europe , on arrête que 5% de la drogue . C’est le problème de la demande qu’il faudrait traiter, car il est illusoire de croire que l’on réglera la question en jugulant l’offre, ce qui est impossible dans un monde de plus en plus ouvert, avec des États aux motivations souvent antagonistes. Croit-on résoudre l’alcoolisme en supprimant l’alcool?

Si plus de 95% des stupéfiants passent entre les mailles du filet, cela veut dire que les narcotrafiquants peuvent agir en toute tranquillité ?

NS 55 DNRED : Les trafiquants demeurent particulièrement tranquilles. J’ai compris, dès le début de mon action, qu’il n’y avait pas de volonté réelle d’enrayer les narcotrafics. Ce qui continue de me choquer est le fait que la plupart de ces trafiquants, parfaitement identifiés, sont laissés en liberté. Ceux dont j’avais donné le nom et signalés comme étant actifs dans la dernière organisation que j’ai infiltrée en 1993, n’ont jamais été poursuivis. Claudio Pascuale Locatelli, qui avait pour conseiller le magistrat Catenacci et l’avocat Ciolla n’a jusqu’à ce jour pas été poursuivi pour les faits pour lesquels j’ai dû plaider coupable sur les consignes des autorités françaises. Quant à Carlos Hernandez Reumbeault, un cubano-colombien-espagnol, bien qu’arrêté en Suisse puis extradé vers le Canada sur des preuves accablantes de participation à ce trafic de cocaïne, il a été relaxé par la cour de Moncton au Nouveau Brunswick. Les centaines de milliers de dollars qu’il dépensât pour obtenir sa relaxe ne sont pas à verser au crédit de la justice canadienne.

D’après ce que j’ai pu expérimenter sur le terrain, il n’y a pas de réelle volonté politique de s’attaquer aux narcotrafics. On arrête de temps en temps un gros trafiquant, mais en même temps on continue d’en laisser d’autres libres d’agir. Les autorités font juste ce qu’il faut pour faire croire aux gens que l’État les protège mais, dans les faits, elles ne font pas grand chose.

Avez-vous pu comprendre comment ce marché mondial des drogues fonctionne et comment son contrôle étatique occulte se met en place ?

NS 55 DNRED : J’ai compris que, plus les citoyens sont soumis à la drogue, plus les Etats peuvent trouver de prétextes pour instaurer des mesures de plus en plus coercitives voire liberticides qui n’ inquiètent pas vraiment les narcotrafiquants et les dealers mais qui, par contre, diminuent les libertés des citoyens – qui, eux, respectent les lois. Sont donc renforcés les pouvoirs établis. Pour le reste du fonctionnement, il y a une demande importante et des Etats disposés à faciliter ou le transit ou la production de ces produits. Les pays producteurs de stupéfiants dont les économies dépendent en grande partie des revenus dus à l’exportation de la drogue sont de plus en plus nombreux.

Ces métiers d’infiltration ne sont-ils pas le plus souvent exercés par des repris de justice, donc des gens facilement corruptibles ?

NS 55 DNRED : Il est vrai que les gens que l’administration française engage en qualité  d’ « aviseur » ou d’  « indics » sont généralement des gens issus de la partie « obscure » de la société. En ce qui me concerne j’agissais en qualité d’agent infiltré dans le cadre des douanes. Je crois, que l’on peut mener des actions d’infiltration, sans être soi-même tordu et issu de ce monde « obscur ». L’action d’un agent infiltré permet, entre autres, d’apporter aux autorités en charge de la lutte des informations pour mieux comprendre le fonctionnement des trafics illégaux et des organisations criminelles. Si l’on veut lutter efficacement contre ce fléau de la drogue, il n’y a pas d’autre solution que l’infiltration. Il faut, bien sûr, savoir se doter de « gardes fous » pour être capable de s’abstenir de tirer des profits financiers du milieu louche dans lequel on est obligé de s’immerger. Cela dit, je ne peux nier le fait qu’il y a certaines actions d’infiltrations qui, d’un point de vue moral, peuvent poser question. Mais dans mon cas, ce sont les directives données par Nicolas Sarkozy, dès son arrivée à Bercy au Budget pour supprimer toutes les actions d’infiltration sans exfiltrer les agents infiltrés qui m’ont entraîné dans cette odyssée carcérale.

Quand Maciej Zaremba dit par exemple, que le Kosovo est le royaume de la corruption, de l’illégalité et du crime, et que « les officiels de l’ONU mentent, car ils sont liés à la mafia albanaise » les citoyens ont de quoi s’interroger quant à savoir si la mafia n’a pas déjà pénétré toutes les sphères étatiques et privées ?

NS 55 DNRED : Oui, et cela a été démontré. La solidarité entre les possédants, les narco-trafiquants, les politiciens et les grandes entreprises est si étroite qu’en Colombie, un baron de la drogue a pu déclarer sans faire scandale que 35 % des parlementaires étaient sous son contrôle.
Le comportement du président Uribe, peu enclin à chercher un arrangement avec la guérilla pour tirer d’affaire Ingrid Betancourt, s’explique par le fait qu’il est lui-même un fleuron de cette narco-bourgeoisie. Uribe explique que son père a été assassiné par les FARC. C’est vrai ! Mais il ne dit pas que son père, politicien lié aux narcotrafiquants, prêtait sa propriété pour les entraînements des paramilitaires. Il est mort justement lors d’une attaque des FARC contre ce camp d’entraînement. Pour tenter de sauver son père, le futur président emprunta un hélicoptère à un ami… Pablo Escobar, parrain de la drogue, assassiné depuis.

D’autre part, il ne faut jamais oublier que le troisième marché mondial est celui de la drogue. Ce marché n’est pas pris en compte comme il se devrait par les gouvernements. Durant la campagne électorale de 2007 en France, j’ai essayé d’attirer l’attention de Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy sur cette question, mais sans succès. Il y a un système mafieux qui s’est instauré au plus haut niveau des États et des gouvernements. Un système étatique mafieux qui a des intérêts économiques communs avec les mafias liées au crime organisé ; même si ces deux entités ne sont pas associées et ne se retrouvent jamais à la même table.

Où vont les revenus de ce marché parallèle ?

NS 55 DNRED : Il y a des banlieues entières qui vivent de ce marché souterrain lié à la drogue. J’étais dernièrement dans les quartiers nord de Marseille à la rencontre d’associations. J’ai pu constater que la drogue ne provoquait plus le même rejet qu’il y vingt ou trente ans. La drogue fait aujourd’hui partie du décor social ! Bien sur, ce ne sont pas les commissaires de quartier, plus occupé à remplir des stats qui vous confirmeront cette situation. Oui, il s’agit d’un marché colossal qui se chiffre à plus de 400 milliards de dollars (Le rapport de l’ONU diffusé en juin 2005 annonçait 320 milliards). Les bénéfices sont eux de l’ordre de 200 milliards de dollars et le blanchiment d’argent sale de 150 milliards. Les bénéfices et les sommes en jeu sont colossales. En effet, les profits des petits et grands trafiquants sont immenses. La drogue restant une marchandise prohibée, son commerce est extrêmement lucratif: le marché de la drogue est celui qui connaît actuellement la plus forte expansion.

Prenons l’exemple de la Costa del Sol en Espagne. Les grands travaux qui, en l’espace de peu de temps, ont doté cette région très pauvre d’une infrastructure touristique extraordinaire, n’auraient pu se faire sans les intermédiaires qui ont blanchi l’argent qui provenait de la drogue. Ces investissements n’ont pu se réaliser sans des complicités au sein de l’État, du gouvernement de M. Felipe Gonzalez.

Même chose, en France sur la Côte d’Azur. Des ressortissants russes arrivent, investissent des sommes colossales dans l’immobilier, sans qu’aucune autorité ne vérifie d’où viennent les fonds investis !

On légalise le blanchiment de l’argent lié au crime et aux narcotrafics, sur une échelle vertigineuse, partout dans le monde, sans que cela n’alerte les autorités. Pourquoi ? Parce que ces investissements qui permettent aux économies souterraines liées au marché de la drogue de blanchir en toute impunité, servent les économies officielles. Partout l’on constate qu’il n’y a pas de réel contrôle de la part des autorités quant à l’origine de tous ces fonds occultes. Car ces fonds parallèles contribuent au développement des économies locales. Alors on ferme les yeux.

Nos gouvernements, même s’ils n’ont aucun lien direct avec les trafiquants, seraient complices dès lors qu’ils ne vérifient pas de manière stricte les origines des fonds qui arrivent dans telle ou telle région ?

NS 55 DNRED : Les grands blanchisseurs, en France, sont les grandes Banques institutionnelles. M. Arnaud Montebourg, député socialiste, est venu me rencontrer à Fresnes durant la période où je me trouvais en prison, dans le cadre d’une commission parlementaire qui devait enquêter sur le blanchiment d’argent. J’ai répondu à toutes ses questions. J’ai déclaré les noms des banques que j’avais personnellement « testés ». J’ai donné le nom des banques qui, suite à mon travail d’infiltration, s’étaient avérées actives dans le domaine du blanchiment d’argent sale. J’ai déclaré que, alors que je m’étais présenté sous la couverture d’un armateur, je n’avais rencontré aucune difficulté à faire blanchir dans les banques citées, les milliards de lires qui provenaient de l’organisation Locatelli que j’avais infiltrée.

Quelles sont les banques en question ?

NS 55 DNRED : La Barclays Bank, Le Banco Atlantico, l’ABN AMRO, la Banque Indo Suez, ainsi qu’une officine qui se trouvait au Liechtenstein. Je suis persuadé que, dans ces banques, les salles destinées à compter le « cash » qui provient des narcotrafics existent encore. J’ai eu par la suite la grande surprise de découvrir que mes déclarations -dûment enregistrées par M. Arnaud Montebourg et transcrites sur 30 pages, qui précisaient les noms des gens et des banques comme étant capables de recycler des sommes d’argent colossales sans états d’âme- ont été écartées car, selon la loi française, on ne pouvait pas les poursuivre. Seul, l’agent infiltré qui avait déclaré aurait été poursuivi…Comment alors faire confiance à nos institutions ?

Quand l’État nomme des commissions, quand des députés de l’Assemblée nationale vont enquêter, les gens croient que l’État est vraiment engagé dans le combat contre les narcotrafiquants, mais en réalité il n’en est rien. L’enquête conduite par les députés Montebourg et Peillon a permis à la principauté de Monaco, qui faisait partie du peloton de tête des blanchisseurs les plus malins, de sortir innocentée et de continuer d’être une place forte offshore de blanchiment.

Les États ne se concertent pas pour s’attaquer au narcotrafic sur une échelle mondiale. Il y a des intérêts étatiques particuliers, qui sont en concurrence, selon qu’il y ait des juridictions plus permissives que d’autres. Des places financières comme Luxembourg, Liechtenstein ou Gibraltar, réputées comme assez perméables, permettent ce que d’autres États ne peuvent s’autoriser qu’officieusement.

Quels sont les États mis en concurrence ?

NS 55 DNRED : L’État le plus performant d’entre tous est indubitablement celui des États-Unis. Sous prétexte d’apporter à d’autres États de l’aide et des conseils pour lutter contre la drogue, les USA imposent une politique générale à mener qui correspond aux intérêts supérieurs des seuls USA.

Dick Marty a donc raison quand il affirme « qu’il y a d’autres menaces tout aussi dangereuses que le terrorisme », qui sont « en train de causer des désastres immenses partout sur la planète » et qu’il est important de combattre ?

NS 55 DNRED : Je suis d’accord. Plus il y a du terrorisme, plus il y a de drogue, plus cela permettra la mise en place de mesures liberticides. Les gens acceptant de perdre leur liberté en pensant que ces lois répressives servent l’intérêt général.

Quels sont les moyens consacrés et combien de taupes l’État français a-t-il engagées pour surveiller les gens dans la lutte contre le terrorisme, en comparaison des moyens consacrés à la lutte contre les narcotrafics ?

NS 55 DNRED : Je ne suis pas en mesure de répondre à cette question. Ce que je sais, c’est que le narcotrafic est devenu l’une des principales sources de financement des organisations terroristes depuis l’  « abandon » du sponsoring international d’Honecker ou Kadhafi. L’IRA que j’avais infiltrée en est un des exemples.

Vous qui avez fréquenté ce monde de l’espionnage, vous ne devez pas ignorer, qu’aujourd’hui, l’infiltration des milieux qui débattent des questions de société est devenue plus intense que jamais. De simples citoyens, dont l’opinion dérange les pouvoirs établis, sont mis massivement sous surveillance. Cela vous paraît-il normal ? Avez-vous une idée du nombre de personnes qui ont pour tâche d’espionner des gens à leur insu ?

NS 55 DNRED : Les agents secrets de la DST ou des RG infiltraient tout groupe et mettaient sous surveillance toute personne soupçonnée d’avoir des opinions « dissidentes ». Demain ce seront les agents de la DRI qui continueront cette action. On parle d’environ 4000 fonctionnaires.


Agent infiltré au service de la France, celle-ci vous a lâché quand vous vous êtes retrouvé en prison. Ce sont-là les risques inhérent au métier ?

NS 55 DNRED : Les risques inhérents aux actions d’infiltration devraient être assumés par les autorités qui utilisent ce type d’actions. De Michel Charasse en passant par tous les directeurs généraux de la Douane française, tous ont trouvé le bon argument pour ne pas assumer. Et le fait que mon dossier soit classé secret défense n’a pas permis aux juges français de l’obtenir. Les douanes françaises dont dépendait le service de la DNRED qui m’employait, m’oublièrent plus de 10 ans et demi en prison par lâcheté et manque totale d’éthique morale. Il a fallu attendre une décision de justice de juin 2006 pour que je sois enfin blanchi et qu’il soit reconnu que l’étiquette de narcotrafiquant que l’on m’avait collé n’était qu’une manipulation juridico-policière.

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FRANCE 🇫🇷 (DG de la douane – DNRED) : lettre ouverte au valet de plume Michel Baron (2 éme rappel)

Michel Baron

Mon cher Michel

Mon cher administrateur des douanes

Mon cher chef du bureau de la politique du dédouanement

Mon cher menteur

Mon cher tartuffe

Relisant tes écrits, j’ai pu constater que tu étais particulièrement performant dans l’art de la rhétorique mensongère.

Le 10 avril 2020, je t’avais écrit une lettre ouverte, que je t’ai envoyée à nouveau le 21 décembre 2021 mais tes nombreuses occupations ne t’ont pas permis de trouver le temps d’y répondre.

Ce 21 septembre 2022, je te la fais à nouveau parvenir, espérant que cette fois-ci, tu n’auras pas l’attitude d’un de tes prédécesseurs Gérard Schoen qui avait préféré s’enfuir en courant lorsque j’avais cherché à le rencontrer.

J’ai mis quelques photos pour te permettre de reconnaitre tes semblables !

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Ô, mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, constater une fois encore tes savantes manœuvres pour dégager la responsabilité de l’administration des douanes ne m’ont permis que de faire un constat, accablant pour toi, comme pour tes prédécesseurs Elizabeth Melscoet, Thomas Charvet et le gredin Erwan Guilmin : vous êtes des menteurs institutionnels !

Erwan Guilmin

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, sais tu que je ne peux accepter cette infamie savamment distillée par tes écris mensongers. Il m’est insupportable de constater qu’après avoir été encensé puis encouragé à infiltrer et infiltrer encore, tu ne souhaitais que flétrir tant de lauriers amassés. Mes actions qu’avec respect toute la hiérarchie de la DNRED admirait, mes informations précises qui tant de fois ont permis des saisies importantes, tant de fois valorisaient un service… aux actions que tu ne connais même pas ! Tu m’as trahi comme tu as trahi l’honneur de la douane tout entière en déformant sciemment l’action que j’ai menée suite aux volontés ministérielles de Michel Charasse.

Gérard Schoen

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, toi qui occupe un haut rang d’administrateur, comment peux tu l’occuper sans honneur? Tu as préféré emprunter les affabulations de tes prédécesseurs pour m’écarter de toutes réparations. Seras-tu un sprinter comme ce faquin de Gérard Schoen si tu me rencontrais ou préférerais-tu jouer les timides méprisants et dédaigneux, comme le fit Corinne Cleostrate, et t’éloigner sans me regarder ?

Corine Cleostrate

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, relire encore que toutes les turpitudes subies ne seraient la résultante que d’une erreur d’appréciation de ma part sur l’engagement de la douane sur lequel j’étais persuadé pouvoir compter, me trouble. En homme d’honneur que je suis, habitué à la parole donnée, il m’était difficile d’imaginer que tant de bassesses pouvait t’habiter.

Thomas Charvet

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, je te croyais honnête et factuel, n’hésitant pas à t’informer avant de m’emballer dans des écrits totalement infondés. Non, tu n’as rien demandé, te permettant alors de tordre le cou à la vérité des faits.

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, merci de transmettre mes meilleures civilités à ton entourage…douanier. »

Marc Fievet

Plus sur Marc Fievet

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François Auvigne

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FRANCE 🇫🇷 (OFAST) : Bercy and Co

Toutes les saisies effectuées illustrent le rôle actif des services douaniers, entre autres en milieu portuaire, qui mettent en œuvre quotidiennement une grande compétence de ciblage et leurs faibles moyens humains et techniques dans cette lutte contre le narcotrafic.

Les ministres de Bercy ne manquent jamais l’occasion pour féliciter la mobilisation des douanières et douaniers pour ne pas laisser le champ libre aux réseaux criminels et de protéger notre territoire et nos concitoyens, mais, interrogé, le « spectre de la DNRED » ne peut que constater, malheureusement, que compétence et engagement de la SURV et de ses BSI ne sont pas suffisants pour enrayer le trafic illicite de stupéfiants. Indubitablement depuis le passage de Michel Charasse à Bercy, nous sommes tombés de charybde en scylla en ce qui concerne les moyens donnés à la Douane. Passée à la trappe l’effarante gestion du renouvellement de la Flotte aéronavale de la Douane française; passées à la trappe les suppressions de brigades intérieures pour des réorganisations incertaines; passées à la trappe les incohérences pondues par une Direction générale envahie d’énarques carriéristes, passé à la trappe le nombre croissant de directeurs aux inoccupations certaines qui n’utilisent leurs compétences parfois qu’une demi-journée par semaine; passée à la trappe cette nomination surréaliste de l’administrateur civil menteur Gérard Schoen comme DI de Metz pour diriger plus de 1.300 douaniers… J’en passe et des meilleures encore !

La responsabilité des différents DG est entière, puisque l’ensemble de ceux qui ont occupé le poste depuis ma rencontre en 1988 avec Jean Dominique Comolli dans le bureau du ministre et à la DG en compagnie de Boss de la DNRED J.H Hoguet et de Christian Gatard, n’ont fait que démolir une institution séculaire pour satisfaire des velléitaires politiques incompétents

Côté Beauvau, les lobbyistes policiers utilisent toutes les ficelles pour que cette guerre perdure malgré un constat d’échec démontré. Peut-on réellement croire que la lutte contre la drogue est une priorité ?

Désormais tous les médias utilisent chaque saisie réalisée pour tenter de faire le buzz, comme d’ailleurs nos régaliennes qui cherchent à démontrer par leurs services de communication que chaque service est le meilleur…

Je souhaiterais que les communicants performants des régaliennes (Douane – Gendarmerie – Police et Justice) ne précisent plus les montants qu’auraient permis les saisies réalisées pour ne pas inciter indirectement les « candidats » au job de narcotrafiquant.

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FRANCE 🇫🇷 (DNRED – CELTICS) : quand on dit que le port du Havre est une passoire, le ministre Olivier Dussopt ne nous croit pas ! Que fera son successeur ?

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Le nouveau ministre Gabriel Attal prendra-t-il enfin les décisions pour sécuriser les ports français ?

AVISEUR INTERNATIONAL

Cellule d’étude et de lutte contre le trafic illicite par conteneur.

La CELTICS, par manque d’effectifs, n’avait pas ciblé ce conteneur de crevettes arrivant d’Équateur. Sa sortie du port du Havre se fit donc sans autres formes de contrôle officielle !

Des hommes attendaient le camion porte-conteneur de 44 t 00 et n’ont pas hésité à forcer l’arrêt de cet ensemble articulé pour en prendre les commandes.

A l’intérieur du conteneur réfrigéré, stoppé non loin du péage d’Epretot en Seine-Maritime, les gendarmes qui avaient été prévenus par des témoins du kidnapping, ont découvert parmi les cartons de crevettes 11 sacs de sport contenant au total 687 kg de cocaïne.

Madame Isabelle Braun-Lemaire, la directrice de la Douane française pourrait-elle enfin s’intéresser au fait que l’approvisionnement des circuits de distribution de la cocaïne n’éprouvent aucune difficulté pour satisfaire la demande des consommateurs chaque année plus nombreux. Certes, la douane se…

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