FRANCE 🇫🇷 (Le Havre) : toutes sortes de cargaisons (cigarettes, café, amphétamines, cocaïne, cannabis, héroïne) passent via le trafic des conteneurs, avec la bénédiction de dockers voire… de douaniers

La Directrice générale de la Douane française, Isabelle Braun-Lemaire, (ici à l’embarcadère de Bercy) n’a à ce jour pris aucune mesure pour contrôler efficacement ce port.

C’est le JDD qui nous alerte sur les problèmes rencontrés par les dockers qui travaillent sur ce port, première plateforme de France pour le débarquement des conteneurs où le trafic de cocaïne bat des records.

La peur règne sur les quais.

Notamment parmi les dockers, en première ligne face aux gangs criminels dont certains se font les complices.

Le port de l’angoisse

Allan Affagard avait un bon job de docker sur le port. Son cadavre a été découvert dans la cour de l’école Jules-Collet à Montivilliers, à 15 kilomètres de son lieu de travail, le 12 juin 2020 au matin. Enlevé et séquestré, ce délégué CGT a pourtant bel et bien été battu à mort.

Deux ans plus tôt, il avait été mis en examen pour son rôle présumé, qu’il a toujours nié, dans le déchargement d’une cargaison de plus d’une tonne de cocaïne et placé sous contrôle judiciaire. Le docker avait également déposé plainte après avoir reçu des menaces sur son téléphone trois mois avant son meurtre. Deux ans après les faits, ses proches attendent toujours de savoir pourquoi il a été tué.

Trois personnes ont bien été mises en examen dans ce dossier toujours à l’instruction, mais selon l’avocate de la famille, Mirya Le Petit, l’enquête n’a pas permis de remonter jusqu’aux commanditaires.

Les conteneurs : Le Havre en tire sa richesse et en a même fait son monument emblématique.

Plantée à l’entrée du port, la Catène de l’artiste Vincent Ganivet, une double arche monumentale de 36 conteneurs multicolores, a été érigée en 2017, pile dans la perspective de la mairie d’Édouard Philippe, arrière-petit-fils* de docker, pour célébrer le 500e anniversaire de la création du port par François Ier.

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NARCOTRAFIC (Cocaïne, héroïne, tramadol) : l’Afrique plus que jamais à l’épreuve du narcotrafic

Ces derniers mois, les saisies records de drogues se succèdent sur le continent. Malgré l’épidémie de Covid-19, le trafic s’est intensifié, de nouvelles routes se sont créées et, surtout, la consommation locale s’accroît.

Plaque tournante de la drogue depuis 20 ans, l’Afrique est confrontée en 2021 à une augmentation sans précédent du trafic de stupéfiants.

Pour atteindre l’Europe, la cocaïne colombienne emprunte désormais presque systématiquement la route du Golfe de Guinée, avant de traverser le Sahel, où groupes jihadistes et milices ont la haute main sur tous les trafics. L’héroïne afghane, elle, emprunte la « route du Sud » plutôt que celle des Balkans, désormais plus sécurisée.

Si la majeure partie des drogues sont destinées aux marchés occidentaux, le commerce de produits dérivés – d’opioïdes notamment – pour la consommation locale explose. Alors que l’usage non-médical du Tramadol continue de faire des ravages en Afrique de l’Ouest, les héroïnomanes ont plus que triplé en Afrique de l’Est et australe et la consommation de cannabis reste toujours au dessus de la moyenne mondiale, avec un taux de prévalence d’environ 7 % chez les 15-65 ans.

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DROGUES (Héroïne, cocaïne): deux produits qui pèsent aussi lourd dans l’économie mondiale que le pétrole ou le textile.

Ces drogues, responsables en deux siècles de millions de morts, ont d’abord été mises au point, le plus légalement du monde, par l’industrie pharmaceutique occidentale.

Les systèmes bancaires et les services secrets du monde entier, en lien plus ou moins direct avec des organisations criminelles, ont contribué à les faire prospérer.

La répression s’est toujours révélée impuissante à mettre fin à ce commerce immensément lucratif, car le secteur des stupéfiants, « le plus agile du monde », selon l’un des passionnants analystes interrogés ici, parvient à se recomposer chaque fois qu’un coup lui est porté.

Surtout, les masses d’argent qu’il injecte dans l’économie mondiale ne cessent de remodeler les frontières d’une légalité dont Julie Lerat et Christophe Bouquet (Mafia et République) démontrent la porosité.

Les logiques cachées du trafic de drogue et ses liens organiques avec les pouvoirs en place.

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FRANCE 🇫🇷: quand au référencement sur Google d’Aviseur international

Aviseur international bénéficiait jusqu’alors d’un référencement par le moteur de recherche Google sur les mots repris régulièrement dans ce blog d’informations régulières sur la drogue et le narcotrafic.

Douane française, DNRED, Drogue, narcotrafic, hachis, cocaïne, cannabis, héroïne… ETC.ETC.

J’ai le regret de constater qu’aujourd’hui, Google a décidé de m’écarter du système de référencement automatique.

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USA 🇺🇸 (Virginie occidentale): un réseau de trafiquants de méthamphétamine, héroïne, oxycodone et cocaïne a été démantelé

Tribunal de Abingdon

Andrea Augusta Woodward, 50 ans résidant à Big Stone Gap et Paul Thomas Jones, 26 ans, habitant à Pennington Gap étaient impliquées dans une organisation de trafiquants de drogues et ont été déclarées coupable par un tribunal fédéral

Le procureur fédéral Thomas Cullen et le procureur de Virginie Mark R. Herring ont annoncé la nouvelle par communiqué de presse. Ils ont aussi ajouté que le duo avait participé aux trafic de nombreuses drogues différentes ; méthamphétamine, héroïne, oxycodone et cocaïne. Leur territoire s’étendait de la Géorgie à la Virginie Occidentale.

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SUISSE 🇨🇭(Diepoldsau – SG): héroïne saisie et trafiquant arrêté à bord d’un car serbe

Les gardes-frontière suisses ont saisi 1,5 kg d’héroïne qu’ils ont découvert à Diepoldsau (SG) à bord d’un car provenant de Serbie. Ils ont remis à la police le trafiquant présumé de la drogue saisie, un Serbe âgé de 29 ans.

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https://www.laliberte.ch/news-agence/detail/sg-heroine-saisie-et-trafiquant-arrete-a-bord-d-un-car-serbe/483537

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FRANCE (Narcotrafic): qui pour réellement lutter contre les méfaits de la drogue?

L’OCRTIS  qui semble être le seul service a avoir été chargé d’émettre un rapport sur ce que devrait être le futur service chargé de la lutte anti narcotrafic demande que son rôle de coordinateur soit renforcé avec, toujours coté Police, l’OCRGDF (Office central de répression de la grande délinquance financière) et le SIRASCO, le Service d’Information, de Renseignement et d’Analyse Stratégique sur la Criminalité Organisée.

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QUID de la Gendarmerie, des 1000 communautés de brigades et 700 brigades territoriales autonomes, des 8 commandements de la Gendarmerie ou COMGEND, qui sont établis dans les départements (DOM) ou communautés (COM) d’outre-mer : Nouvelle-Calédonie et îles Wallis-et-Futuna, Polynésie française, La Réunion, Mayotte, Guyane, Martinique, Guadeloupe et Saint-Pierre-et-Miquelon?

QUID de la Douane Française, de ses 8 338 agents de la SURV (terrestres, marins, aériens, aéroports)?

QUID de la DNRED, la Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières et de ses 715 agents répartis en trois directions:

la Direction du renseignement douanier (DRD), la Direction des enquêtes douanières (DED), la Direction des opérations douanières (DOD).

La DNRED est chargée de:

  • collecter, centraliser, traiter et diffuser le renseignement d’origine douanière,
  • lutter contre les grands réseaux internationaux de contrebande (stupéfiants, tabac, armes, biens culturels, contrefaçons) en mettant en œuvre, si les enjeux le justifient, des techniques d’investigation spécialisées,
  • coordonner les activités opérationnelles menées avec les partenaires étrangers de la douane française.

Au sein de la communauté française du renseignement et dans le cadre du Conseil national du renseignement, la DNRED est prioritairement chargée des domaines suivants :

  • la lutte contre les activités criminelles et les flux financiers clandestins (principalement la lutte contre les narco-trafics),
  • la lutte contre le terrorisme et son financement, en appui de la DGSE, de la DGSI et de TRACFIN,

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Parce que l’OCRTIS estime que « La lutte contre le trafic de stupéfiants mobilise de nombreux acteurs qui peuvent poursuivre des stratégies divergentes, voire concurrentes […] et que La coordination est lacunaire au niveau territorial et perfectible au niveau central […]« , faisant allusion aux stratégies de la Gendarmerie et de la Douane, qui joueraient leur partition en solo, l’OCRTIS suggère que son rôle de coordinateur soit renforcé allant même jusqu’à écrire qu’il est urgent de réinstaurer un contexte de collaboration authentique entre services…

De qui se fout-on?

Voila des décennies que l’OCRTIS se tire la bourre avec douaniers et gendarmes profitant du fait que systématiquement toutes les affaires de stups tombaient pour « traitement » dans son escarcelle. De coups tordus en coups véreux, sans oublier les coups de vice, les coups pendables, les coups fourrés et autres coups de jarnac que l’OCRTIS savaient parfaitement mettre en œuvre pour le plus grand bien du déroulement des carrières de ses successifs dirigeants, imaginer qu’aujourd’hui ce seul service soit aux manettes pour diriger la lutte anti-narcotrafic me semble tout simplement impensable.

La Gendarmerie ne pipe mots…Logique puisqu’elle fait partie de la grande muette!

La Douane semble être aux abonnés absents dans ce combat futur et Rodolphe Gintz, son directeur général, pourtant aficionado de Twitter, ne s’exprime pas. Gérald Darmanin, qui sait profiter des avions douaniers pour ses déplacements, ne donne pas l’impression que ce combat anti-narcotrafic lui incombe.

Verra-t-on demain les avions et les bateaux de la flotte aéronavale douanière mis à disposition de l’OCRTIS quand ils seront enfin opérationnels?

A la mondialisation des trafics doit répondre une approche globale de l’État, indispensable à la maîtrise des quartiers de reconquête républicaine souligne encore l’OCRTIS!

Cette mondialisation n’a rien de nouveau, seule cette prise de conscience semble nouvelle et opportune pour récupérer le contrôle des opérations. Attention danger!

Mieux vaudrait alors créer un service englobant les services dédiés à la lutte anti-narcotrafic composés de douaniers, gendarmes et policiers en une espèce de GIR à compétence nationale et internationale.

Que je sache la DEA (Drug Enforcement Agency) remplit parfaitement ce rôle pour les Etats Unis d’Amérique démontrant aujourd’hui un rôle prépondérant dans la lutte anti-narcotrafic au niveau mondial.

« Il est urgent de réinstaurer un contexte de collaboration authentique entre services » insiste le rapport… Et bien, qu’un seul service nouveau soit créé pour enfin obtenir l’efficacité qui a fait grandement défaut depuis trop longtemps.

Marc Fievet

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CANADA (enquête baptisée Narkotik): le réseau opérait sur certains territoires contrôlés par des membres de la mafia et les Hells Angels soit le Mile-End, Rosemont, le Plateau Mont-Royal, Villeray, Anjou et Hochelaga-Maisonneuve

La détermination du SPVM à vouloir s’attaquer au fentanyl et à l’héroïne, des drogues dures, a mené à l’arrestation d’une dizaine de personnes et au démantèlement d’un réseau de trafiquants d’origine turque, ces deux dernières semaines à Montréal , a appris  La Presse.

Les têtes dirigeantes présumées du réseau Erkan Bilgen et Birol Ulukan

Outre une quantité importante d’un kilo et demi d’héroïne, les policiers ont eu la main heureuse en découvrant, dans une cache de la rue Havre des îles à Laval, deux mallettes contenant plusieurs armes de poing de divers calibres et deux pistolets mitrailleurs de marque  Tec-9 – une arme qui fait beaucoup jaser dans les milieux criminels et policiers depuis les dernières années – des silencieux et des chargeurs à haute capacité .

Des analyses sont d’ailleurs actuellement en cours pour déterminer si ces armes auraient pu être utilisées dans la commission d’un crime.

lire la suite: http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/affaires-criminelles/201706/03/01-5104080-le-spvm-demantele-un-reseau-de-trafic-dheroine.php

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Un témoin repenti plonge le jury dans l’univers du trafic de drogue

Hier, les 12 membres du jury ont été littéralement accrochés aux lèvres d’un ancien membre du groupe criminel venu témoigner du sens de l’ organisation et de la faculté d’ adaptation des trafiquants.

lire: http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/proces/201706/01/01-5103385-un-temoin-repenti-plonge-le-jury-dans-lunivers-du-trafic-de-drogue.php

 

 

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PAYS BAS (Narcotrafic): les Bataves ont réussi à  devenir la plaque tournante européenne du trafic de drogues

Europol, l’organisme européen en matière de police, pointe le rôle majeur des trafiquants néerlandais dans la production, l’importation et l’écoulement de drogues dans l’UE.

 Cannabis, cocaïne, ecstasy ou autres drogues synthétiques, les Pays-Bas confirment leur place de plaque tournante du trafic de drogues en Europe sur toute la ligne. 

Selon l’état des lieux dressé par Europol, l’organisme européen regroupant les polices des États membres, dans son dernier rapport intitulé « la menace du crime organisé et de la grande criminalité liée au trafic de drogues », le royaume batave détient plusieurs records dans le domaine.

LIRE plus:

https://www.lesechos.fr/monde/europe/0211982325193-les-pays-bas-plaque-tournante-du-trafic-de-drogues-2080390.php

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Marc Fievet reçu par Yves Calvi pour la sortie du film Gibraltar

Ras le bol des constats chaque année plus accablants pour les régaliennes censées protéger la population des méfaits de la drogue sur les consommateurs mais aussi sur la population par la délinquance criminelle engendrée. 

Bientôt 30 ans que Marc Fievet, l’agent NS 55 de la DNRED, dénonce ces trafics et blanchiment sans qu’ aucune réaction efficace ne soit décidée.

Certes de réunions en colloques et autres concertations diverses, nos hauts fonctionnaires sont présents.

Certes on organise régulièrement des ententes cordiales pour montrer le savoir faire des différentes institutions participantes à  ce type d’actions…toujours conclues pat des gargarismes de satisfaction destinées à satisfaire le public, car même si les conditions climatiques étaient défavorables au point de bloquer les flottes maritimes et aériennes au sol, des comptes rendus dithyrambiques  des opérations sont pondus par des menteurs institutionnels.

Les couts de toutes ces mascarades, pour des résultats improbables, grèvent considérablement les budgets alloués aux forces de l’ordre en charge de cette problématique.

Il serait temps de revoir les nominations des hauts fonctionnaires qui dirigent nos services où seule la compétence devrait être prise en compte à l’exception de tous les paramètres qui actuellement définissent les parcours et postes à  occuper pour qu’une « carrière » soit « juteuse » et réussie.

Lire aussi: DOUANE INFO: la Hollande, l’autre pays… de la drogue…et c’est pas nouveau,  je le dénonçais déjà , avec preuves à l’appui,  dans les années 1990

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CONTRE LA DROGUE: le récit d’une guerre stérile et sans fin

Par figaro iconSoline Roy – le 30/05/2016
Dans une longue enquête qui remonte aux origines de la guerre contre la drogue, Johan Hari, journaliste britannique indépendant, tord le cou à la la vision classique et dominante de l’addiction.

«Disons que les drogues ont toujours fait partie de ma vie.»Johann Hari ne s’en cache pas: consommateur à ses heures, proche de toxicomanes, il avait une idée toute faite en faveur de la légalisation des drogues. «Une petite partie de mon cerveau se demandait cependant si ma théorie tenait vraiment la route», avoue le journaliste britannique indépendant. De son questionnement est née La Brimade des stups.

Le flic, le dealer, la droguée

Il y a de l’épopée dans ce livre étonnant. En 400 pages, Johann Hari nous livre trois ans d’enquête, des centaines de rencontres, des heures de plongée au sein d’études scientifiques, d’archives et de statistiques, pour retracer l’histoire de la guerre des drogues et dresser le portrait d’un monde qui, depuis un siècle, ne parvient pas à se débarrasser du fléau. «Chacun sortira grandi de cette lecture, qu’il y adhère ou non», assure le Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue et signataire de la préface. «Ce livre va en choquer plus d’un, car il tord la vision classique et dominante de l’addiction pour en reconstruire une autre et proposer une stratégie où l’apaisement remplace le conflit, l’enfermement, la “guerre contre la drogue”.»

Johann Hari démarre sur un triptyque: le flic, le dealer, la droguée, trois figures des débuts de la bataille. On y suit Harry Anslinger, premier patron du Bureau des narcotiques américains dans les années 1930, qui allait convaincre son pays puis le monde de déclarer une guerre sans merci à la drogue. Arnold Rothstein, élégant prince du trafic d’opium et de cocaïne, l’un des pères du crime organisé américain. Billie Holiday, chanteuse géniale, mais née pauvre et noire, «violée, vendue à un mac, plongée la tête la première dans l’héroïne pour oublier».

Criminalité, prostitution, violences, overdoses

Par petites touches, portrait après portrait, Johann Hari nous montre un visage terrifiant de la lutte contre la drogue. Criminalité, prostitution, violences, overdoses… toutes plaies qui naissent et prospèrent grâce à la prohibition, montre-t-il. La pénalisation profite d’abord à la mafia, mais surtout elle renforce l’addiction, qui naît de la douleur et de l’isolement bien plus que de la chimie des produits. Quand votre vie a fait que vous n’avez plus aucun lien, «il vaut mieux être junkie que rien», nous disent les personnes croisées au fil des pages. Cessez donc, crient-ils, de nous traiter comme des animaux ou des criminels, mais aidez-nous comme des personnes malades. Pour cela, une condition selon Johann Hari: dépénaliser l’usage des drogues, voire les légaliser «non parce qu’elles sont anodines, mais parce qu’elles sont dangereuses». Là où elles ont été menées, ces politiques audacieuses ont profité d’abord et avant tout aux citoyens non usagers et respectueux des lois, affirme l’auteur. Il nous invite alors à découvrir plusieurs laboratoires d’une autre politique et raconte leurs succès et leurs échecs. L’une de leurs forces: rendre la drogue… ennuyeuse. «Le côté excitant, salace, sexy, vient de la prohibition, pas de la régulation.»

Puis l’auteur achève son voyage en France, où il «tombe des nues»: «La France est l’un des seuls pays démocratiques où la consommation de drogues est un crime (…). Et, ô surprise: c’est le pays qui a un des taux de consommation (…) les plus élevés d’Europe.»

La Brimade des stups, Johann Hari, Slatkine & Cie, 400 p., 23 €

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/05/30/25029-contre-drogue-recit-dune-guerre-sterile-sans-fin

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FRANCE: le trafic de drogue ravitaillait la Normandie et jusqu’en Ille-et-Vilaine et en Mayenne

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En  septembre 2015, une enquête de la compagnie de gendarmerie de Rouen démarrée sur un vol de véhicule, met rapidement en évidence des éléments laissant supposer l’existence d’un trafic de stupéfiants autour de la commune de Duclair.

Les militaires de la brigade des recherches de Rouen débutent alors leurs investigations et mettent en évidence l’existence d’un important trafic de stupéfiants, impliquant de nombreux protagonistes.

Une information judiciaire est alors ouverte et un juge d’instruction nommé en décembre 2015. Le Groupe d’intervention régional (Gir) de Rouen, rassemblant des policiers, des gendarmes, ainsi qu’un inspecteur des douanes et

un autre des impôts, est alors co-saisi afin d’établir l’étendue du patrimoniale des mis en cause.

Les écoutes, les surveillances et les filatures menées par ces deux unités permettent d’établir l’organisation du réseau rural et directement lié au secteur des Hauts de Rouen.

Installé à la campagne pour plus de tranquillité

Les investigations permettent d’identifier les principaux acteurs de ce trafic, particulièrement prudents et qui procèdent à des livraisons régulières de différents produits stupéfiants (cannabis, héroïne, cocaïne) sur toute la région Normandie (Seine-Maritime, Eure, Orne) allant jusqu’en Mayenne (53) et en Ille-et-Vilaine (35).

LIRE plus:

http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/5760372/le-trafic-de-drogue-ravitaillait-la-normandie-et-jusqu-en-ille-et-vilaine-et-en-mayenne#.VzaJEBw680M

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SEYCHELLES: les autorités seychelloises interceptent un bateau iranien avec la plus grosse cargaison de drogue saisie dans le pays.

La drogue a été découverte dissimulée dans plusieurs sections du bateau (NDEA) Photo License: CC-BY

(Seychelles News Agency) – Les autorités seychelloises ont escorté ce matin un navire de pêche iranien au Port de Victoria suivant la découverte de la plus grosse cargaison de drogue dans les eaux des Seychelles, archipel de l’Océan Indien.

« Des coups de feu ont été tirés pour forcer le bateau à arrêter », ont indiqué des responsables.

« Le navire a été appréhendé samedi par les responsables de la Garde côtière des Seychelles et de la Brigade de lutte contre le trafic de drogue suite à une opération conjointe qui a commencé vendredi », selon les autorités.

« La drogue a été découverte dissimulée dans plusieurs sections du bateau », a dit à la SNA dimanche le directeur adjoint de la NDEA Liam Quinn

« L’estimation initiale par les agents à bord était d’environ 150 kilogrammes. Nous avons pesé et jusqu’à maintenant nous avons 98,5 kg « , a déclaré Quinn.

« La quantité de ces drogues fait qu’il s’agit de la plus grosse saisie aux Seychelles » a confirmé Quinn. La drogue doit cependant être analysée.

« Nous pensons qu’il y a plusieurs produits, mais ce sont des substances à base d’opiacés », a déclaré Quinn, ajoutant qu’il semble y avoir trois types différents de drogue, y compris de l’héroïne.

Les autorités seychelloises sont en train d’interroger les 11 membres d’équipage, qui sont tous des ressortissants iraniens.

Selon un communiqué de la NDEA publié dimanche, l’opération pour récupérer le navire et son équipage a duré plus de 36 heures.

Quinn a dit à la SNA que le bateau avait été observé pendant plusieurs heures avant d’être intercepté au moment où elle prenait la direction de Mahé, l’île principale des Seychelles.

Liam Quinn a confirmé que le navire a été appréhendé au large de l’île Bird, qui se situe à environ 100 km, au nord de Mahé.

Le NDEA est intervenu sur des renseignements obtenus dans le cadre de la collaboration avec d’autres partenaires régionaux »

Selon l’office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), les trafiquants utilisent les boutres à voile de la côte Makran entre l’Iran et le Pakistan pour le transport de drogues destinées à la cote d’Afrique orientale.

Quinn a dit que les renseignements recueillis montrent que cette cargaison de drogue était « destinée pour la Tanzanie. »

«Peut-être qu’il avait une partie de la cargaison qui était destiné aux Seychelles, « a ajouté Quinn.

Les 11 membres d’équipage iraniens impliqués dans cette affaire devraient comparaître devant les tribunaux lundi.

http://m.seychellesnewsagency.com//articles/4999/

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(Seychelles News Agency) – Seychelles officials on Sunday escorted an Iranian fishing vessel to Port Victoria that the authorities said had been transporting what may be the largest consignment of drugs ever seized in Seychelles’ territorial waters.

Shots were fired in order to force the boat to stop, officials said. No fish were found on board.

The vessel was apprehended on Saturday by officials of the Seychelles Coast Guard and National Drugs Enforcement Agency following a joint operation which started on Friday, authorities said.

read: http://m.seychellesnewsagency.com/view_news.php?id=4998

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