ÉTATS-UNIS 🇺🇸 (Justice) : arrestation le 15 octobre 2020 et libération spectaculaire le 17 novembre 2020

Salvador Cienfuegos Zepeda, membre du cabinet de l’ancien président Enrique Peña Nieto (2012-2018), faisait face à quatre chefs d’accusation pour responsabilité présumée dans le crime de trafic de drogue et de blanchiment d’argent.

Salvador Cienfuegos Zepeda faisait en fait l’objet d’investigations américaines, nommées « opération Padrino  » par la DEA depuis les années 2010.

Un mois après avoir été arrêté par la DEA, le général mexicain Salvador Cienfuegos a été rendu à son pays sans aucune charge retenue aux États-Unis

Les États-Unis ont abandonné leurs poursuites envers Cienfuegos le 17 novembre 2020 et l’extradent alors vers le Mexique

‘Une justice pour les aigles et une pour les pigeons’, ça se confirme chaque jour davantage!

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USA 🇺🇸 (DEA) : Most Wanted Fugitives and Spectacular Release

Caro-Quintero, Rafael

Rafael Caro-Quintero

Wanted for the following alleged federal violations: KIDNAPPING AND MURDER OF A FEDERAL AGENTviolent crimes in aid of racketeeringaiding and abettingaccessory after the fact. Also wanted for: possession with intent to distribute marijuana and cocainemurdercontinuing criminal enterprise.
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Zambada Garcia, Ismael

Ismael Zambada Garcia

Wanted for the following alleged federal violations: The following alleged Federal Drug Violations: 1) 18 USC Sec 1962 (d) RICO Conspiracy; 2) 21 USC 846 and 841 (a)(1) Conspiracy to Possess Controlled Substanceover 5 kilograms of cocaine and over 1000 kilograms of marijuana; 3) 21 USC 963952(a) & 960(a)(b)(1)(B)&(G) Conspiracy to import a controlled substanceover 5 kilograms of cocaineand over 1000 kilograms of marijuana; 4)18 USC 1956 Conspiracy to launder money instruments; 5)18 USC 2 & 924(o) Conspiracy to possess firearms in furtherance of drug trafficking crimes and aid and abet; 6 thru 10) 18 USC 2 & 1959(a)(1)&(5) Violent Crimes in aid of racketeering activityand aid and abet; 11) 21 USC 848 (e)(1)(A) Murder while engaging in or working in furtherance of a continuing criminal enterprise or drug trafficking; 12) 21 USC 848(b)(1) and (2)(A) Engaging in a continuing criminal enterprise in furtherance of drug trafficking; 13) 18 USC 956 Conspiracy to kill in a foreign country; and (14) 18 USC 2 & 1201 Kidnaping and aid and abet.
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Kenny Jing Ang

Kenny Jing Ang Chen

Wanted for the following alleged federal violations: Conspiracy to Distribute Heroin, 21 USC 846;Aid & Abet Distribution of Heroin, 841(a)(1) and 18 USC 2;Aid & Abet Carrying of Firearm During Drug Trafficking, 18 USC 924(c)(1);Use of Minors in Drug Trafficking, 21 USC 861(a)(1).
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Dario Antonio Usuga David

Dario Antonio Usuga David

Wanted for the following alleged federal violations: UNKWN
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NEMESIO OSEGUERA-CERVANTES

Nemesio Oseguera-Cervantes

Wanted for the following alleged federal violations: 21 USC 84621 USC 96321 USC 95921 USC 84121 USC 924
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Julio Alex Diaz

Julio Alex Diaz

Wanted for the following alleged federal violations: 21 USC 846 Conspiracy to Possess with Intent to Distribute heroin, fentanyl, and cocaine.
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Rommel Pascua Cipriano

Rommel Pascua Cipriano

Wanted for the following alleged federal violations: Distribution
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Jesus Alfredo Guzman-Salazar

Jesus Alfredo Guzman-Salazar

Wanted for the following alleged federal violations: Conspiracy to Possess with Intent to Distribute Controlled Substance; Attempt/Conspiracy-Controlled Substance-Import/Export with Intent to Distribute

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ARRESTATION

et

LIBERATION SPECTACULAIRE

ÉTATS-UNIS (Justice): le général Salvador Cienfuegos Zepeda a été transféré dans une prison new-yorkaise

La libération sous caution refusée en raison du risque réel de fuite, le membre du cabinet de l’ancien président Enrique Peña Nieto (2012-2018) fait face à quatre chefs d’accusation pour responsabilité présumée dans le crime de trafic de drogue et de blanchiment d’argent.

USA 🇺🇸: le général mexicain Cienfuegos va rentrer au pays sans aucune charge retenue aux Etats-Unis

Un mois après avoir été arrêté par les services US de lutte contre le narcortafic, le général mexicain Cienfuegos va être rendu à son pays sans aucune charge retenue aux Etats-Unis.

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‘Une justice pour les aigles et une pour les pigeons’, ça se confirme chaque jour davantage!

 

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FRANCE 🇫🇷 (DNRED): méthodes utilisées par les régaliennes pour lutter contre le narcotrafic

Un dîner-conférence s’était tenu le 18 septembre 2015 au Relais du Bois St-Georges à Saintes (17100) qui avait permis à Monsieur Jean Henri Hoguet, ancien directeur de la DNRED (Direction National du Renseignement et Enquêtes Douanières) de revenir sur les actions d’infiltration menées par son service pour lutter contre le narcotrafic et répondre, ainsi, aux souhaits de Michel Charasse, le ministre du Budget  (29 juin 1988 – 2 avril 1992), qui souhaitait alors des résultats dans cette importante mission de la Douane française.

Marc Fievet, l’ancien agent de la DNRED infiltré dans les réseaux du narcotrafic, s’est exprimé longuement devant une assistance attentive et particulièrement intéressée par les moyens mis en œuvre par la Douane française pour lutter contre le narcotrafic.

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Sur le Thème

RÉGALIENNES

DROGUES – NARCOTRAFIC

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Marc Fiévet a infiltré les réseaux de narcotrafiquants pendant sept ans pour le compte des douanes françaises et internationales. Il a risqué sa peau en montant la plus grosse entreprise de transport maritime dédiée à la drogue. Il a côtoyé pendant toutes ces années les organisations mafieuses et terroristes du monde entier (cartels colombiens, mafias corse et italienne, IRA, GAL…), il a permis le démantèlement de réseaux internationaux et a maintes fois été à la limite du raisonnable.

Jusqu’à l’indigestion ! En effet, Marc Fiévet, aviseur NS55, a été « récompensé » de ses services par onze ans de prison ! Condamné à perpétuité au Canada, il a pris 20 ans en France, dont dix incompressibles. Après toutes ces années passées derrière les barreaux, Marc Fiévet nous livre cette histoire hors du commun et règle ses comptes avec ceux qui l’ont lamentablement lâché et pour qui il travaillait dans l’ombre.

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FRANCE (Narcotrafic): qui pour réellement lutter contre les méfaits de la drogue?

L’OCRTIS  qui semble être le seul service a avoir été chargé d’émettre un rapport sur ce que devrait être le futur service chargé de la lutte anti narcotrafic demande que son rôle de coordinateur soit renforcé avec, toujours coté Police, l’OCRGDF (Office central de répression de la grande délinquance financière) et le SIRASCO, le Service d’Information, de Renseignement et d’Analyse Stratégique sur la Criminalité Organisée.

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QUID de la Gendarmerie, des 1000 communautés de brigades et 700 brigades territoriales autonomes, des 8 commandements de la Gendarmerie ou COMGEND, qui sont établis dans les départements (DOM) ou communautés (COM) d’outre-mer : Nouvelle-Calédonie et îles Wallis-et-Futuna, Polynésie française, La Réunion, Mayotte, Guyane, Martinique, Guadeloupe et Saint-Pierre-et-Miquelon?

QUID de la Douane Française, de ses 8 338 agents de la SURV (terrestres, marins, aériens, aéroports)?

QUID de la DNRED, la Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières et de ses 715 agents répartis en trois directions:

la Direction du renseignement douanier (DRD), la Direction des enquêtes douanières (DED), la Direction des opérations douanières (DOD).

La DNRED est chargée de:

  • collecter, centraliser, traiter et diffuser le renseignement d’origine douanière,
  • lutter contre les grands réseaux internationaux de contrebande (stupéfiants, tabac, armes, biens culturels, contrefaçons) en mettant en œuvre, si les enjeux le justifient, des techniques d’investigation spécialisées,
  • coordonner les activités opérationnelles menées avec les partenaires étrangers de la douane française.

Au sein de la communauté française du renseignement et dans le cadre du Conseil national du renseignement, la DNRED est prioritairement chargée des domaines suivants :

  • la lutte contre les activités criminelles et les flux financiers clandestins (principalement la lutte contre les narco-trafics),
  • la lutte contre le terrorisme et son financement, en appui de la DGSE, de la DGSI et de TRACFIN,

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Parce que l’OCRTIS estime que « La lutte contre le trafic de stupéfiants mobilise de nombreux acteurs qui peuvent poursuivre des stratégies divergentes, voire concurrentes […] et que La coordination est lacunaire au niveau territorial et perfectible au niveau central […]« , faisant allusion aux stratégies de la Gendarmerie et de la Douane, qui joueraient leur partition en solo, l’OCRTIS suggère que son rôle de coordinateur soit renforcé allant même jusqu’à écrire qu’il est urgent de réinstaurer un contexte de collaboration authentique entre services…

De qui se fout-on?

Voila des décennies que l’OCRTIS se tire la bourre avec douaniers et gendarmes profitant du fait que systématiquement toutes les affaires de stups tombaient pour « traitement » dans son escarcelle. De coups tordus en coups véreux, sans oublier les coups de vice, les coups pendables, les coups fourrés et autres coups de jarnac que l’OCRTIS savaient parfaitement mettre en œuvre pour le plus grand bien du déroulement des carrières de ses successifs dirigeants, imaginer qu’aujourd’hui ce seul service soit aux manettes pour diriger la lutte anti-narcotrafic me semble tout simplement impensable.

La Gendarmerie ne pipe mots…Logique puisqu’elle fait partie de la grande muette!

La Douane semble être aux abonnés absents dans ce combat futur et Rodolphe Gintz, son directeur général, pourtant aficionado de Twitter, ne s’exprime pas. Gérald Darmanin, qui sait profiter des avions douaniers pour ses déplacements, ne donne pas l’impression que ce combat anti-narcotrafic lui incombe.

Verra-t-on demain les avions et les bateaux de la flotte aéronavale douanière mis à disposition de l’OCRTIS quand ils seront enfin opérationnels?

A la mondialisation des trafics doit répondre une approche globale de l’État, indispensable à la maîtrise des quartiers de reconquête républicaine souligne encore l’OCRTIS!

Cette mondialisation n’a rien de nouveau, seule cette prise de conscience semble nouvelle et opportune pour récupérer le contrôle des opérations. Attention danger!

Mieux vaudrait alors créer un service englobant les services dédiés à la lutte anti-narcotrafic composés de douaniers, gendarmes et policiers en une espèce de GIR à compétence nationale et internationale.

Que je sache la DEA (Drug Enforcement Agency) remplit parfaitement ce rôle pour les Etats Unis d’Amérique démontrant aujourd’hui un rôle prépondérant dans la lutte anti-narcotrafic au niveau mondial.

« Il est urgent de réinstaurer un contexte de collaboration authentique entre services » insiste le rapport… Et bien, qu’un seul service nouveau soit créé pour enfin obtenir l’efficacité qui a fait grandement défaut depuis trop longtemps.

Marc Fievet

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FRANCE (Douane française): quant aux méthodes utilisées par la DNRED pour lutter contre le narcotrafic

Le dîner-conférence qui s’était tenu le 18 septembre 2015 au Relais du Bois St-Georges à Saintes (17100) avait permis à Monsieur Jean Henri Hoguet, ancien directeur de la DNRED (Direction National du Renseignement et Enquêtes Douanières) de revenir sur les actions d’infiltration menées par son service pour lutter contre le narcotrafic et répondre, ainsi, aux souhaits de Michel Charasse, le ministre du Budget  (29 juin 1988 – 2 avril 1992), qui souhaitait alors des résultats dans cette importante mission de la Douane française.

Marc Fievet, l’ancien agent de la DNRED infiltré dans les réseaux du narcotrafic, s’est exprimé longuement devant une assistance attentive et particulièrement intéressée par les moyens mis en œuvre par la Douane française pour lutter contre le narcotrafic.

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Marc Fiévet a infiltré les réseaux de narcotrafiquants pendant sept ans pour le compte des douanes françaises et internationales. Il a risqué sa peau en montant la plus grosse entreprise de transport maritime dédiée à la drogue. Il a côtoyé pendant toutes ces années les organisations mafieuses et terroristes du monde entier (cartels colombiens, mafias corse et italienne, IRA, GAL…), il a permis le démantèlement de réseaux internationaux et a maintes fois été à la limite du raisonnable.

Jusqu’à l’indigestion ! En effet, Marc Fiévet, aviseur NS55, a été « récompensé » de ses services par onze ans de prison ! Condamné à perpétuité au Canada, il a pris 20 ans en France, dont dix incompressibles. Après toutes ces années passées derrière les barreaux, Marc Fiévet nous livre cette histoire hors du commun et règle ses comptes avec ceux qui l’ont lamentablement lâché et pour qui il travaillait dans l’ombre. 

DNRED (Douane Française): Corinne Cleostrate prend la tête de la direction du service de renseignement des douanes 

La direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), récemment déstabilisée par un affaire portant sur des pratiques illégales d’enquêtes, aura désormais à sa tête une directrice, Corinne Cleostrate, dont la nomination a été officialisée dimanche au journal officiel.

Corinne Cleostrate, lorsqu’elle avait pris la direction de la DRD (Renseignement) du temps de Jérôme Fournel. 

Ancienne sous-directrice des droits indirects à la direction générale des douanes et droits indirects à Montreuil (Seine-Saint-Denis), Corinne Cleostrate remplace l’ancien directeur de la DNRED, Jean-Paul Garcia.

Nommée à ce poste le 19 juin par un arrêté du ministre de l’action et des comptes publics, elle prendra officiellement ses fonctions à partir du 1er juillet.

LIRE la suite 

http://www.lalibre.be/dernieres-depeches/afp/une-directrice-prend-la-tete-de-la-direction-du-renseignement-des-douanes-594ff583cd70530690d023a2

Par arrêté du ministre de l’action et des comptes publics en date du 19 juin 2017, Mme Corinne CLEOSTRATE, directrice des services douaniers de 1re classe, sous-directrice des droits indirects (sous-direction F) à la direction générale des douanes et droits indirects à Montreuil, est détachée, à compter du 1er juillet 2017, dans l’emploi d’administratrice générale des douanes et droits indirects à la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) à Ivry-sur-Seine, pour exercer les fonctions de directrice de la DNRED, en remplacement de M. Jean-Paul GARCIA.

lire aussi:

DOUANE FRANÇAISE: qui est Corinne Cleostrate, la nouvelle directrice de la DNRED? 

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PAYS BAS (Narcotrafic): les Bataves ont réussi à  devenir la plaque tournante européenne du trafic de drogues

Europol, l’organisme européen en matière de police, pointe le rôle majeur des trafiquants néerlandais dans la production, l’importation et l’écoulement de drogues dans l’UE.

 Cannabis, cocaïne, ecstasy ou autres drogues synthétiques, les Pays-Bas confirment leur place de plaque tournante du trafic de drogues en Europe sur toute la ligne. 

Selon l’état des lieux dressé par Europol, l’organisme européen regroupant les polices des États membres, dans son dernier rapport intitulé « la menace du crime organisé et de la grande criminalité liée au trafic de drogues », le royaume batave détient plusieurs records dans le domaine.

LIRE plus:

https://www.lesechos.fr/monde/europe/0211982325193-les-pays-bas-plaque-tournante-du-trafic-de-drogues-2080390.php

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Marc Fievet reçu par Yves Calvi pour la sortie du film Gibraltar

Ras le bol des constats chaque année plus accablants pour les régaliennes censées protéger la population des méfaits de la drogue sur les consommateurs mais aussi sur la population par la délinquance criminelle engendrée. 

Bientôt 30 ans que Marc Fievet, l’agent NS 55 de la DNRED, dénonce ces trafics et blanchiment sans qu’ aucune réaction efficace ne soit décidée.

Certes de réunions en colloques et autres concertations diverses, nos hauts fonctionnaires sont présents.

Certes on organise régulièrement des ententes cordiales pour montrer le savoir faire des différentes institutions participantes à  ce type d’actions…toujours conclues pat des gargarismes de satisfaction destinées à satisfaire le public, car même si les conditions climatiques étaient défavorables au point de bloquer les flottes maritimes et aériennes au sol, des comptes rendus dithyrambiques  des opérations sont pondus par des menteurs institutionnels.

Les couts de toutes ces mascarades, pour des résultats improbables, grèvent considérablement les budgets alloués aux forces de l’ordre en charge de cette problématique.

Il serait temps de revoir les nominations des hauts fonctionnaires qui dirigent nos services où seule la compétence devrait être prise en compte à l’exception de tous les paramètres qui actuellement définissent les parcours et postes à  occuper pour qu’une « carrière » soit « juteuse » et réussie.

Lire aussi: DOUANE INFO: la Hollande, l’autre pays… de la drogue…et c’est pas nouveau,  je le dénonçais déjà , avec preuves à l’appui,  dans les années 1990

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DNRED (DOD): l’ancien directeur des opérations (jusqu’en 2014) au sein de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) a été placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE)

dnredL’information est confirmée par le parquet de Paris : l’ancien directeur des opérations (jusqu’en 2014) au sein de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) a été placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) un service de la police judiciaire parisienne. La DNRED est une des 6 composantes de la communauté française du renseignement au même titre que la DGSI ou la DGSE. L’audition sous contrainte avait débuté mardi matin. Elle s’est terminée mercredi en fin d’après-midi. Le directeur n’a pas été déféré devant un magistrat à l’issue de sa garde à vue.

Les magistrats enquêtent sur les méthodes des services de lutte contre les stupéfiants. Après l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtris), ce sont les douanes qui font l’objet de la curiosité des juges. En janvier, ils ont perquisitionné les locaux de la DNRED, dans une atmosphère houleuse selon des témoins. La justice tente de savoir si les douanes, avisées par des indics, laissent entrer des tonnes de produits stupéfiants sur le territoire national puis procèdent à la saisie de la marchandise en en laissant une partie aux dealers-informateurs.

Ces livraisons sont encadrées par la loi. Mais elles peuvent susciter la convoitise ou la corruption de certains fonctionnaires. Dans un premier temps, les magistrats ont épluché le train de vie des douaniers mis en cause et n’ont pas pu démontrer d’enrichissement personnel à ce stade.

http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-l-ex-patron-du-renseignement-des-douanes-en-garde-a-vue-17-03-2016-2026045_23.php

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LIRE aussi:  FRANCE (Grand Bal des « Faux-culs »): tous, du BCS en passant par la DCPJ, la DNRED, l’ IGPN, l’ OCRTIS, le SIAT et … le Parquet vont rivaliser dans le port de « faux-nez »

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FRANCE (IGPN): enquête de la police des polices visant l’Office central de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS)

L’inspection générale de la Police nationale (IGPN), la police des polices, vient d’être saisie d’une enquête sulfureuse visant l’Office central de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS).

Enquête de la police des polices sur la disparition de plusieurs tonnes de cannabis Crédit Image : AFP / FRED DUFOUR Crédit Média : Damien Delseny

C’est l’enquête qui dira si c’était véritablement pour « remercier », mais ce qui est certain c’est que depuis quelques jours, l’IGPN, la police des polices, a été chargée de faire la lumière sur les liens qui existent entre l’un des plus gros trafiquants de cannabis français, arrêté le mois dernier en Belgique, et l’office central de lutte contre le trafic de drogue.

Des gardes à vue au plus haut niveau ?

L’affaire agite la police judiciaire depuis plusieurs semaines, et les intéressés eux mêmes s’attendent à des remous, avec des gardes à vue, sans doute même du patron de cet office et des perquisitions. Les juges en charge de l’enquête sur la saisie du mois d’octobre sont persuadés que les policiers leur ont caché des éléments de cette livraison surveillée. Et que la quantité, déjà énorme, saisie cachait en fait une cargaison cinq fois supérieure.

Des pratiques tolérées et encadrées par la loi

La livraison surveillée consiste en quelque sorte à effectuer une filature de la drogue depuis le Maroc jusqu’en France, de manière à identifier les équipes qui viennent récupérer la marchandise. Au mois d’octobre dernier, la procédure a été respectée.

Mais le vrai problème, c’est la découverte de l’origine du tuyau : un trafiquant bien connu, qui serait donc aussi le « tonton » de la police. Alors les questions qui se posent aujourd’hui sont simples : l’office des « stups » peut-elle lutter contre le trafic en s’associant avec l’un de ses barons ? Et les policiers peuvent-ils, pour pécher au gros, devenir les associés momentanés d’une importation de cannabis ?

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/enquete-de-la-police-des-polices-sur-la-disparition-de-plusieurs-tonnes-de-cannabis-7782389956

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faux cul
LIRE:

FRANCE (Grand Bal des « Faux-culs »): tous, du BCS en passant par la DCPJ, la DNRED, l’ IGPN, l’ OCRTIS, le SIAT et … le Parquet vont rivaliser dans le port de « faux-nez »

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FRANCE (Grand Bal des « Faux-culs »): tous, du BCS en passant par la DCPJ, la DNRED, l’ IGPN, l’ OCRTIS, le SIAT et … le Parquet vont rivaliser dans le port de « faux-nez »

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Quand une saisie record révèle les liaisons dangereuses entre « stups » et « indics »

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En octobre dernier, les douanes effectuent une saisie record de 7 tonnes de résine de cannabis dans l’ouest parisien. Problème : le trafiquant présumé est aussi un « indic » de l’Office central de lutte contre le trafic de stups.
L’affaire était trop belle.Quatre fourgons suspects, garés dans les beaux quartiers de la capitale, au bas des immeubles haussmanniens du boulevard Exelmans, dans le 16e arrondissement. Dans les coffres de trois des utilitaires, 7 tonnes de résine de cannabis que les agents de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) découvrent le 17 octobre dernier. Une « saisie record » pour Paris intra-muros, saluée dès le lendemain par François Hollande. Le président fait le déplacement jusqu’aux locaux de la DNRED, à Ivry-sur-Seine, où, devant les piles de « valises marocaines », il déclare espérer qu’il s’agit-là d’un « coup fatal » porté aux trafiquant. Mais dans ce dossier, la réalité est bien plus complexe : l’enquête va surtout révéler que l’importateur de la drogue, interpellé fin février en Belgique, était surtout un « indic » de l’Office central de lutte contre le trafic de stups.
>> La visite de François Hollande dans les locaux de la DNRED, le 18/10/15 :

Le Président de la République, François Hollande, et le ministre des Finances, Michel Sapin, en présence de la directrice générale des douanes, Hélène Crocquevieille, et du directeur adjoint, Jean-Michel Thillier, sont venus féliciter les agents de la Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières (DNRED) pour la saisie exceptionnelle de 7,1 tonnes de résine de cannabis. Cette affaire a été réalisée dans la nuit du 17 au 18 octobre en plein Paris.

Un grossiste en cavale…

L’enquête des douanes débute quelques jours avant la saisie du boulevard Exelmans, dans la nuit du mardi 13 au 14 octobre, sur la base d’un renseignement. Le conducteur d’une voiture suspecte est interpellé au péage d’Ancenis, près de Nantes, sur l’autoroute A11, dans le sens Paris-Nantes. Pour les enquêteurs de Bercy, il ne fait aucun doute qu’il s’agit là de la voiture ouvreuse d’un convoi de livraison de drogue. La découverte d’un fourgon abandonné sur une aire d’autoroute en amont du péage leur donnera raison : à l’intérieur, les douaniers saisissent 1,9 tonne de résine de cannabis.

C’est en remontant la piste du « shit » nantais que les enquêteurs de la DNRED se retrouvent donc boulevard Exelmans. 7 tonnes de résine de cannabis, le chiffre est certes un record, mais le « coup porté » est à nuancer. Dans le jargon, on parle d’une « saisie sèche », car elle ne mène à aucune interpellation. Et si une facture et des traces ADN retrouvées dans l’un des véhicules permet de remonter jusqu’au grossiste présumé du trafic, celui-ci a disparu. Un grossiste, peu précautionneux, dont les revenus lui permettaient de louer un luxueux penthouse… boulevard Exelmans, juste au-dessus des fourgons chargés de shit.

…et « indic » de l’Office central des stups

Les investigations sur ce trafic sont immédiatement confiées à l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), à Nanterre. Il en est cependant dessaisi à peine une semaine plus tard, par le procureur de Paris, François Molins. Et pour cause : le grossiste en shit du boulevard Exelmans est enregistré officiellement au Bureau central des sources (BCS) de la DCPJ… comme indicateur. Un « tonton », dit-on dans le jargon policier, de l’OCRTIS, le service même qui est censé enquêter sur son trafic. Les investigations atterrissent finalement au 36 quai des Orfèvres, à la Brigade des stupéfiants de la préfecture de police de Paris.

Originaire de Mulhouse, dans le Haut-Rhin, le trafiquant en question, Sofiane H., a été condamné en 2011 à 13 ans de prison et deux millions d’euros d’amende pour avoir animé un trafic international de cannabis, alors qu’il se trouvait déjà en prison, en 2002. Selon nos informations, c’est l’ancien patron de l’OCRTIS lui-même qui avait recruté ce trafiquant lors de sa détention en Espagne. Les 7 tonnes saisies par les Douanes faisaient en fait partie de ce qu’on appelle dans le jargon, une « livraison surveillée ». En clair, il s’agit d’une technique d’enquête destinée à attraper du gros gibier. On laisse importer et acheminer, là en l’occurrence depuis le Maroc, une grosse quantité de drogue par un « trafiquant-indic » afin d’interpeller derrière les grossistes qui vont se répartir la marchandise. Ces livraisons se font sous les contrôles de la police avec la bénédiction de la justice. Selon nos informations, le TGI de Perpignan était avisé, mais pas le parquet de Paris. L’histoire ne dit pas si les douanes ont court circuité volontairement ou involontairement la livraison surveillée par l’OCRTIS.

Sofiane H. a finalement été interpellé le 22 février, à Gand, en Belgique dans le cadre de l’exécution d’un mandat d’arrêt européen émis par le juge d’instruction qui dirige l’enquête. Placé en détention provisoire, il devrait être transféré en France rapidement.

La sensible question de la gestion des indics

Cette affaire met en lumière les liaisons sulfureuses et dangereuses entre flics et indics. Longtemps, les relations flics-tontons sont restées tabous. Elles étaient régies par le principe du fameux 10% : l’indic repartait avec 10% de l’argent ou de la drogue saisie, avec tous les risques que cela comportait pour les fonctionnaires de police. Mais en 2004, la loi Perben II a reconnu officiellement et encadré le recours aux indics, comme leur rémunération. A l’instar de Sofiane H, les indics sont enregistrés confidentiellement au Bureau Central des Sources (BCS), qui dépend du service interministériel d’assistance technique (SIAT). Ainsi, les « primes » perçues par les « tontons » oscillent environ (officiellement) entre 50 et 10.000 euros. « On a besoin de gens qui sont immergés au plus près des terreaux de délinquance et de la grande criminalité. Il faut rester lucide sur ce que l’on permet de faire à un indic et sur ce que l’indic va nous permettre de réaliser à l’affaire », précise Isabelle Trouslard, secrétaire nationale du syndicat Synergie-officiers, précurseur sur le combat de la gestion des indics. Pour la syndicaliste, « les textes en la matière restent insuffisants ».

L’opération semblait avoir été un succès. Plus de sept tonnes de cannabis avaient été saisies dans le 16e arrondissement. Mais aucun des commanditaires n’avait été arrêté dans l’opération, au cours de laquelle les Douanes ont court-circuité la police. Plus embarrassant encore, un homme a été arrêté en Belgique : trafiquant, il était aussi un indic très utile pour les forces de l’ordre.

Aujourd’hui, neuf affaires de drogue sur dix sont résolues grâce à des indics. Et plus l’affaire est importante, plus le trafiquant informateur est souvent élevé dans la hiérarchie de la voyoucratie. Ce qui est le cas de Sofiane H. « Une tonne c’est environ 5 millions d’euros à la revente au détail, la prime c’est entre 10.000 et 20..000 euros, on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre », constate un ancien grand flic à la retraite. Et d’ajouter : « les politiques font de la lutte contre le trafic de drogue leur priorité, ils veulent des résultats mais ne veulent pas savoir comment on les obtient. Après c’est facile de jouer les vierges effarouchées. Aujourd’hui l’OCRTIS est quasiment le seul service à s’attaquer au démantèlement des réseaux de trafic internationaux ».

Reste à savoir désormais, ce qu’aura à raconter Sofiane H. lorsqu’il sera rendu à la France et se retrouvera confronté aux enquêteurs du 36, et peut-être un jour de l’IGPN, la police des polices.

L’affaire promet sans doute encore des rebondissements…

http://www.itele.fr/justice/video/drogue-quand-une-saisie-record-revele-les-liaisons-dangereuses-entre-stups-et-indics-155824

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