
Photo: RIA Novosti
Par La Voix de la Russie | Selon les médias, les Américains réduisent le financement de la base de la police anti-narcotique dans la province afghane de Kuduz.
Or, le personnel ne sera pas abandonné à son sort. Le Service fédéral de contrôle des stupéfiants entend leur prêter concours. Le Service est en train d’élaborer un programme d’assistance à l’Afghanistan, a dit à notre correspondant son directeur Viktor Ivanov :
« Il sera fondé, explique Ivanov, sur des mesures concrètes en vue de conserver et d’élever l’efficacité du fonctionnement de la base anti-narcotique au Kunduz. Leur application rendra plus efficaces les efforts visant à détruire les narco-laboratoires au Badakhchan où il y en a près de 2000. »
La Russie entend accorder à ces fins les moyens nécessaires. Il est prévu d’organiser dans plusieurs établissements d’enseignement des cours de recyclage pour le personnel du centre anti-narcotique au Kunduz.
La plupart des habitants du Badakhchan sont entraînés dans la culture du pavot à opium et la fabrication d’héroïne et d’autres stupéfiants. C’est un phénomène très dangereux qui a, cependant, une alternative favorable, affirme Viktor Ivanov.
« C’est l’aménagement d’une zone de plantation de cultures alimentaires sur le territoire du Badakhchan. Il est nécessaire d’offrir à la province la possibilité de satisfaire les besoins de l’Afghanistan en produits les plus nécessaires. Il faut détourner les paysans et d’autres habitants du Badakhchan de la fabrication de stupéfiants et d’opium. »
Le Badakhchan a sans doute besoin d’assistance et la Russie se montre disposée à la prêter.
Le programme russe d’assistance suppose la construction à Kaboul et le financement d’un centre cynologique de la police anti-narcotique d’Afghanistan. L’absence d’un tel centre rend les activités des narco-policiers locaux moins efficaces.
Il n’existe pas de centre de réhabilitation pour les dépendants des stupéfiants. Le programme russe suppose l’institution d’un tel centre.
Des programmes analogues sont déjà réalisés au Tadjikistan et en Kirghizie. Les partenaires entreprennent plus souvent les opérations conjointes.
Les services anti-narcotiques russes et afghans ont accumulé une riche expérience en la matière. Il suffit d’évoquer l’action conjointe engagée le 14 mai au Badakhchan d’où l’héroïne et d’autres stupéfaits sont expédiés au Tadjikistan et par la suite en Russie. Pus de 300 kilogrammes d’opiats et plus de huit tonnes de précurseurs ont été alors confisqués. /N
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