MEXIQUE đŸ‡ČđŸ‡œ (Chiapas) : un enseignant qui avait organisĂ© ‘la Marche pour la paix’ a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©

Lu dans le BLOG del Narco qu’il y a Ă  peine une semaine, les habitants de Chicomuselo, dans le Chiapas, ont manifestĂ© pour exiger la fin des violences dans la rĂ©gion.

Aujourd’hui, l’un des cartels a assassinĂ© l’enseignant et militant JosĂ© Artemio LĂłpez Aguilar, l’un des organisateurs de la « Marche pour la paix ». Selon les premiers rapports des autoritĂ©s, le leader enseignant a Ă©tĂ© assassinĂ© par un commando qui est entrĂ© par effraction dans sa maison et l’a torturĂ© avant de lui enlever la vie

Des habitants de Chicomuselo ont dĂ©clarĂ© que des hommes armĂ©s sont arrivĂ©s au domicile de l’enseignant vers 3 heures du matin ; Ils ont brisĂ© les fenĂȘtres, sont entrĂ©s et l’ont attachĂ©, ainsi que son fils et sa femme, puis les ont battus jusqu’Ă  lui tirer une balle dans le front.

LĂłpez Aguilar Ă©tait enseignant Ă  la Telesecundaria DelegaciĂłn D-LL, membre du bloc dĂ©mocratique de la section 40 du Syndicat national des travailleurs de l’Ă©ducation (SNTE) et, le 12 octobre dernier, il est restĂ© Ă  la tĂȘte de la marche qui a demandĂ© au gouverneur Rutilio EscandĂłn et les autoritĂ©s fĂ©dĂ©rales de ne pas fermer les yeux et de faire face Ă  la violence qui se dĂ©roule Ă  la frontiĂšre du Chiapas avec le Guatemala.

Le SNTE (Syndicat national des travailleurs de l’Ă©ducation) avait publiĂ© une dĂ©claration pour exiger que le gouverneur Rutilio EscandĂłn abandonne l’idĂ©e selon laquelle « Le Chiapas est en paix » et renforce la sĂ©curitĂ© dans les rĂ©gions de Sierra Madre, Comalapa, Frailesca et Selva, oĂč de plus en plus de groupes terroristes apparaissent chaque jour.

Ils ont ajoutĂ© qu’en raison de l’insĂ©curitĂ©, de nombreuses Ă©coles de l’État sont fermĂ©es et ont rappelĂ© le cas de l’enseignant Berni Flor MejĂ­a VelĂĄzquez, enlevĂ© par des personnes cagoulĂ©es Ă  Comalapa le 7 septembre et dont le corps a Ă©tĂ© retrouvĂ© cinq jours plus tard avec des traces de torture.

« La violence d’État et le terrorisme contre les travailleurs sont une pratique rĂ©currente pour garantir les intĂ©rĂȘts de classe ; au Chiapas, la violence est exacerbĂ©e Ă  la veille de la situation Ă©lectorale en raison des contradictions entre les groupes d’affaires et les politiciens du rĂ©gime », ont-ils indiquĂ©.

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