Dans un rĂ©gime de prohibition comme la France, les personnes ont honte de leur usage et ne vont pas en parler Ă leur famille, souligne la sociologue. Elles vont avoir du mal Ă aller vers les soins… »
Les rĂ©gimes alternatifs permettent aux consommateurs d’accĂ©der aux soins
« Dans un rĂ©gime alternatif soit de dĂ©pĂ©nalisation de l’usage, soit de lĂ©galisation de certaines substances, indique Marie Jauffret-Roustide, il va ĂȘtre beaucoup plus facile de parler de ces difficultĂ©s de consommation et donc d’accĂ©der aux soins. »
« Par exemple, le Portugal Ă©tait le pays qui avait le taux de mortalitĂ© le plus important liĂ© Ă l’usage de drogues, poursuit-elle. Avant la mise en place de la lĂ©galisation, ils ont aujourd’hui le taux le plus faible ! La grande diffĂ©rence avec la France, c’est la dĂ©stigmatisation de l’usage, c’est Ă dire ne pas considĂ©rer que consommer des drogues, c’est une faute morale. »
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