Le port dâAnvers est la principale porte dâentrĂ©e de la cocaĂŻne en Europe et la Belgique est aussi lâun des premiers producteurs mondiaux de drogue de synthĂšse.
Cette (peu enviable) place de numĂ©ro 1 sâexplique notamment par le fait que notre pays a choisi de miser sur la logistique pour dĂ©velopper son Ă©conomie. Les volumes de marchandises qui rentrent sur notre territoire par Anvers sont colossaux et ont ouvert pas mal de possibilitĂ©s pour les trafiquants.
![](https://ns55dnred.fr/wp-content/uploads/2024/05/d471135067edc24201148a6d519a611e-17165655005772454504974052346.jpg?w=1024)
Câest ce que confirme FrĂ©dĂ©ric Van Leeuw ex-procureur fĂ©dĂ©ral en passe de devenir le nouveau procureur gĂ©nĂ©ral de Bruxelles. Quand on lui pose la question de savoir si on ne pourrait pas, demain, beaucoup mieux scanner tous les containers qui arrivent Ă Anvers, il explique : « Dans le meilleur des mondes, ça devrait ĂȘtre possible. Mais le problĂšme, câest que ça augmenterait alors dâun coup la durĂ©e de la logistique aussi pour toute une sĂ©rie dâautres marchandises. Et, du coup, ça rendrait Anvers moins compĂ©titif par rapport Ă dâautres ports. Donc lĂ , on paie un peu lâhypocrisie du libre marchĂ©. Câest-Ă -dire quâun certain moment, au plus il y a de contrĂŽles, au plus ça coĂ»te cher, ça prend du temps et au plus nos ports et nos entreprises, quelque part, perdent un poste concurrentiel.«
0000