PlacĂ© en Ă©tat de « conflit interne armĂ© », l’Equateur, confrontĂ© Ă une violence extrĂŞme des cartels de drogues et Ă une crise Ă©nergĂ©tique, vote ce dimanche pour laisser l’armĂ©e faire la police
Quelles sont les propositions du gouvernement pour lutter contre le crime organisé ?
Le niveau de violence était tel début janvier que Daniel Noboa avait déclaré l’état de « conflit armé interne ». Mais « on ne peut pas mettre indéfiniment des militaires dans la rue pour effectuer des opérations de police, la Constitution ne le permet pas », explique Jimena Reyes. D’où l’idée de ce référendum, qui est l’occasion de « légitimer le maintien de l’ordre par les militaires ».
Le texte proposé par Dianel Noboa contient 12 questions « qui partent dans tous les sens, ou plutôt vont très clairement vers un régime sécuritaire et ultralibéral », dénonce la directrice du bureau des Amériques de la FIDH.
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