Le constat à la lecture de l’épisode précédent est que les hélicoptères Robinson, fort utilisés par les trafiquants au Brésil, comme on a pu le voir, demeurent des engins dangereux, quand ils ne sont pas mis entre les mains de pilotes expérimentés. Avec un taux d’accidents qui frise les 1 appareil sur 10, certains ont été en droit de se demander en effet si la gamme n’était pas atteinte non plus d’un défaut de conception généralisé pur et simple. Le débat court toujours à cette date, Robinson niant tout vice d’origine. Pendant ce temps, au Brésil, le petit hélicoptère continue à transporter des minerais, de l’or, des pièces de pompes, des pioches, des pelles, de l’essence pour les garimpeiros, ou… de la coke !
Un appareil pas cher, mais délicat à piloter

Certaines machines ont l’art d’attirer les ennuis (leurs pilotes aussi, on va en voir un exceptionnel bientôt). Ainsi…
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