FRANCE đŸ‡«đŸ‡· (Paris) : au procĂšs du commissaire divisionnaire StĂ©phane Lapeyre, des autorisations officieuses des douaniers qui dĂ©rangent…

Paris, le 30 octobre 2023. Comparution avec huit autres prĂ©venus, du commissaire divisionnaire StĂ©phane Lapeyre (centre), ancien numĂ©ro 3 de l’Office des stups, devant la 10Ăšme chambre du tribunal judiciaire de Paris. Il est accusĂ© d’avoir montĂ© une importation de cocaĂŻne pour faire du chiffre.

EXTRAITS

C’est dans LIBERATION qu’on peut lire un premier compte rendu des premiers galops d’échauffement dans ce dossier explosif, au cours duquel des Ă©lĂ©ments cruciaux ont Ă©tĂ© dissimulĂ©s Ă  la justice.

StĂ©phane Lapeyre et Jocelyn Berret ont Ă©tĂ© Ă©pinglĂ©s pour «entorses Ă  la loyautĂ© de la part des enquĂȘteurs» et l’Ocrtis a fini par ĂȘtre dessaisi des investigations au profit de la gendarmerie. Pas de bol ! MĂ©ticuleux, nos militaires n’ont rien laissĂ© passer.

La prĂ©sidente du tribunal, Isabelle PrĂ©vost-Desprez cherche aussi Ă  comprendre comment les policiers ont pu faire jouer un rĂŽle aussi actif Ă  leur indic en l‘«infiltrant» dans l’organisation criminelle, alors mĂȘme que la technique d’infiltration est rĂ©servĂ©e Ă  des officiers de police judiciaire dĂ»ment habilitĂ©s pour des raisons Ă©videntes de sĂ©curitĂ©. «N’est-ce pas une façon de contourner une pratique trĂšs encadrĂ©e ?» interroge-t-elle sĂšchement. «Ce n’était pas le but, se dĂ©fend StĂ©phane Lapeyre. A l’Office des stups, on a testĂ© des choses. Certaines ont marchĂ©, d’autres non.»

C’est comme Ă  la DNRED, les douaniers, eux aussi, ont testĂ© des choses, certaines ont super bien marchĂ©, d’autres moins, mais ce qui est certain c’est qu’assumer une quelconque responsabilitĂ©, la hiĂ©rarchie n’a pas osĂ©.

Le tribunal doit aborder Ă  partir de jeudi les relations singuliĂšres entre les policiers et les juges.

Le procùs doit durer jusqu’au 7 novembre.

Source

000000

Laisser un commentaire