Parmi les clients de Mossack Fonseca figurent « des trafiquants de drogue du Mexique, du Guatemala et d’Europe de l’Est » qui ont fait l’objet de sanctions.
Source AFP
![Le cabinet d'avocats de Panama Mossack Fonseca, au coeur du scandale des Panama Papers.](https://i0.wp.com/www.lepoint.fr/images/2016/04/06/3514491lpw-3515107-article-mossack-fonseca-jpg_3477124_660x281.jpg)
140 personnalités
Le Süddeutsche Zeitung ajoute que dans certains cas, la collaboration s’est achevée avant que les sanctions n’entrent en vigueur, mais que dans d’autres, elle s’est au contraire poursuivie durant des années. Actuellement, quatre entreprises ayant leur siège aux Seychelles font l’objet de sanctions des États-Unis et toutes les quatre ont été « au moins durant un certain temps » créées ou administrées par le cabinet panaméen. Dans les îles Vierges, 15 firmes font l’objet de sanctions américaines et 6 d’entre elles ont été manifestement enregistrées ou gérées par Mossack Fonseca.
Le quotidien français Le Monde avait déjà divulgué dans le cadre de cette même enquête journalistique que le régime syrien avait pu contourner les sanctions internationales et financer sa machine de guerre grâce entre autres à trois sociétés-écrans basées aux Seychelles. L’enquête sur la base de documents provenant du cabinet d’avocats panaméen a révélé des avoirs dans les paradis fiscaux de 140 responsables politiques ou personnalités de premier plan.
Consultez notre dossier : L’affaire Panama Papers
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