FRANCE đŸ‡«đŸ‡· (Marseille): Ă  12 ou 13 ans, ils sont dĂ©jĂ  guetteurs ou « charbonneurs » dans les rĂ©seaux de drogues

Un adolescent fugueur ĂągĂ© de 16 ans, sĂ©questrĂ© toute une nuit et brĂ»lĂ© au chalumeau, le 13 aoĂ»t, dans une cave de la citĂ© FĂ©lix-Pyat. Un revendeur de drogue, 16 ans lui aussi, assassinĂ© par des hommes armĂ©s sur son lieu de « travail », le 4 aoĂ»t, dans le quartier des Crottes. En avril, c’était un garçon de 14 ans, dealer depuis une annĂ©e, qui Ă©tait agressĂ©, avec son cousin, frappĂ© Ă  coups de crosse sur le crĂąne. TransportĂ© Ă  l’hĂŽpital entre la vie et la mort, il a survĂ©cu mais avec une infirmitĂ© permanente.

Alors que le nombre de victimes de rĂšglements de comptes liĂ©s au trafic de stupĂ©fiants connaĂźt, pour l’heure, une dĂ©crue Ă  Marseille et dans sa rĂ©gion – neuf morts depuis le dĂ©but de l’annĂ©e contre vingt-trois en 2018 –, de plus en plus de faits divers mettent en lumiĂšre l’implication des mineurs dans les trafics de drogue. Un phĂ©nomĂšne qui, s’il remonte Ă  une dizaine d’annĂ©es, prĂ©occupe les autoritĂ©s judiciaires.

« Parmi les “ouvriers” des rĂ©seaux, la part des mineurs est devenue importante, atteste un magistrat. Il est arrivĂ© d’interpeller des guetteurs ĂągĂ©s de 12 ou 13 ans. »

Au sein de l’établissement pĂ©nitentiaire pour mineurs de La Valentine, Ă  Marseille, 28 % des jeunes dĂ©tenus sont incarcĂ©rĂ©s pour des infractions Ă  la lĂ©gislation sur les stupĂ©fiants, deux fois plus que la moyenne nationale.

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