C’est en infiltrant ce rĂ©seau que des agents de la « Guardia di Finanza » ont dĂ©couvert les lieux de stockage et les modalitĂ©s de transport en gros.
Les enquĂȘteurs ont ainsi reconstituĂ© les liens entre les producteurs colombiens (qui appartiendraient Ă l’Ejercito de Liberation National) et les acheteurs italiens, avec leur rĂ©seau de negociateurs. La Guardia du Finanza a rĂ©ussi Ă suivre quinze livraisons qui ont eu lieu en Italie, pour dĂ©couvrir les transporteurs. Lors de l’opĂ©ration rĂ©vĂ©lĂ©e aujourd’hui, les enquĂȘteurs ont saisi, outre la drogue, huit vĂ©hicules utilisĂ©s pour le transport, dont un semi-remorque.
Les arrestations des clients ont permis de dĂ©montrer qu’ils appartenaient Ă des groupes criminels français et marocains, ainsi que d’Italiens appartenant Ă la ‘Ndrangheta. L’opĂ©ration a jusqu’Ă prĂ©sent donnĂ© lieu Ă vingt et une arrestations.
Question: doit-on comprendre que la « Guardia du Finanza » a laissĂ© passĂ© 15 livraisons avant d’intervenir ?
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