EUROPE đŸ‡ȘđŸ‡ș (Belgique) : les douaniers ont saisi 116 tonnes de cocaĂŻnes Ă  Anvers qui ne reprĂ©senteraient que 10% du tonnage qui circule

Pour faire face au trafic de drogue dans le port, les effectifs douaniers ont Ă©tĂ© renforcĂ© l’an passé ; on compte dĂ©sormais 750 douaniers dont la moitiĂ© rĂ©alise des contrĂŽles. Il y a Ă©galement 4 Ă©quipes canines.

En 2023, sur 12,5 millions de containers qui ont transitĂ© par le port d’Anvers et celui de Zeebruges, ce sont seulement 1 Ă  2% maximum qui ont étĂ© contrĂŽlĂ©s. Ceux-ci ont Ă©tĂ© choisis parce qu’ils proviennent d’une destination Ă  risque comme l’AmĂ©rique du Sud ou de l’ouest de l’Afrique, suite Ă  des informations ou en fonction du type de marchandises.

Scanners fixes et mobiles : de quel arsenal disposent les douaniers ?

Pour dĂ©busquer la drogue, les scanners sont indispensables. Au port d’Anvers, deux camionnettes « backscatters »Â circulent entre les containers et peuvent dĂ©tecter Ă  travers les parois des sacs de cocaĂŻne.

On compte aussi deux scanners fixes, un scanner mobile qui peut se rendre sur les terminaux du port. En 2024, cinq scanners mobiles supplémentaires arriveront à Anvers.

Deux scanners fixes sont utilisĂ©s par les douanes au port d’Anvers © SPF Finances

Cinq scanners mobiles supplémentaires seront livrés en 2024

Cinq scanners mobiles supplémentaires seront livrés en 2024 © SPF Finances

Parmi l’arsenal douanier, on compte Ă©galement un « sideloader », une machine capable de dĂ©placer des containers sans dĂ©pendre des entreprises Ă  contrĂŽler.

Le "sideloader" permet aux douanes de déplacer des containers sans dépendre des entreprises à contrÎler

Le « sideloader » permet aux douanes de dĂ©placer des containers sans dĂ©pendre des entreprises Ă  contrĂŽler © Jean-Pol Schrauwen

4 Ă©quipes canines sont actives au port d’Anvers

4 Ă©quipes canines sont actives au port d’Anvers © SPF Finances

Un « nez Ă©lectronique » rĂ©volutionnaire : pas pour demain !

Il s’agira de la botte secrĂšte des douaniers, si le projet aboutit. Il s’agit d’un nez Ă©lectronique fixĂ© sur une grue capable, comme un chien, de dĂ©tecter les particules liĂ©es Ă  l’odeur de la cocaĂŻne Ă  l’intĂ©rieur des containers.

« La technologie n’est pas encore stable et utilisable sur le terrain. Il y a des sociĂ©tĂ©s et des chercheurs qui continuent Ă  s’y intĂ©resser » ajoute la porte-parole du SPF Finances.

La botte secrĂšte reste donc au stade de projet. En l’attendant, les douaniers du port perfectionnent leurs techniques et rĂ©alisent des saisies plus importantes chaque annĂ©e.

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