En tant quâagent infiltrĂ© de la Direction Nationale du Renseignement et des EnquĂȘtes Douaniers, Marc Fievet a passĂ© des annĂ©es Ă risquer sa vie Ă travailler sur des affaires de trafic de stupĂ©fiants depuis les ruelles de Gibraltar, celles de La Linea de la Conception et des quais de la marina de Puerto Banus en Andalousie, jusquâaux immeubles de la 100 Ă©me rue de BogotĂĄ en Colombie en passant par Tanger, Madrid, Tenerife, Milan, Zagreb, DubaĂŻ, Rotterdam, Dublin, lâĂcosse, Londres, Zurich, Le Liechtenstein, Caracas, Curaçao, Paris, Anvers, Djibouti et Le Caire.
Marc Fievet a rencontrĂ© les plus hauts responsables du SVA espagnol, les responsables des secteurs cannabis et cocaĂŻne du HM Customs Excise anglais, des agents des services allemands et des attachĂ©s du DEA Rome et Paris, toujours prĂ©sentĂ© par la DNRED comme l’agent en place sur la Costa del Sol et Gibraltar. Il a fourni des renseignements directement ou indirectement qui ont permis aux services hollandais, italiens, portugais, espagnols, canadiens et français de saisir plus de 100 tonnes de stupĂ©fiants sans compter les biens saisis.
Marc Fievet est passĂ© dâagent infiltrĂ© en contact rĂ©gulier avec le ministre Michel Charasse, au statut de narcotrafiquant notoire condamnĂ© Ă perpĂ©tuitĂ© au Canada.
Depuis plus de trois décennies, il a vu de ses propres yeux la violence et la corruption provoquées par les cartels de la drogue et la progression constante du narcobusiness.
Aujourd’hui, il tente de fournir un aperçu rare de lâhistoire et de lâĂ©volution des cartels de la drogue dans le monde ainsi que celles des services dĂ©diĂ©s Ă la lutte anti-stups avec « Aviseur International« .
Avec toute cette expérience, il y a peu de choses qui le surprennent.
Depuis plus de 30 ans, il observe le comportement des DG de la Douane française et il est Ă©vident que chez ces gens-lĂ , le courage dâassumer les actions terrains promues parfois, par des responsables politiques courageux et, parfois par des directeurs de la hiĂ©rarchie intermĂ©diaire sur le terrain, ne fait pas partie des paramĂštres inculquĂ©s Ă lâENA.
Prenons lâexemple de Marc Fievet, l’agent infiltrĂ© « NS 55 DNRED », qualificatif et emploi pourtant reconnus par des Directeurs de la DNRED ou autres directeursâŠdĂ©sormais en retraite⊠mais qualificatif et emploi rejetĂ©s par les « énarques conseillers administrateurs » de Bercy et de Montreuil qui sont, comme toute la DNRED opĂ©rationnelle le sait, des gens qui ont la connaissance innĂ©e et absolue des opĂ©rations terrains.
Alors âŠFievet espĂ©rait que Jean Dominique ComolliâŠMais non, lui Ă©tait trop occupĂ© Ă la SEITA pour brader la rĂ©gie (des tabacs) et nâen avait vraiment rien Ă foutre, comme Jean Luc Viala dâailleurs, qui nâavait quâun seul souci, câĂ©tait dâamĂ©liorer son revers au tennis avec son entraĂźneur favori!
Pourtant Jean Dominique Comolli qui lui fut prĂ©sentĂ© dans le bureau du ministre Charasse, quelques jours aprĂšs sa nomination, aurait pu lever le petit doigt pour le sortir de la merde âjuridico-administrativeâ internationale dans laquelle il se trouvait par manque de rĂ©action de son successeur, Jean Luc Viala⊠Mais Jean Paul Garcia lâavait bien dit Ă Fievet au centre de dĂ©tention dâAlhaurin de la Torre en Espagne lors dâune visite quâil lui rendit, quelques semaines aprĂšs son arrestation par Interpol, pour l’assurer du soutien total des autoritĂ©s françaises, en prĂ©cisant toutefois que pour la DG, donc DG, administrateurs et autres conseillers, les opĂ©rations mises en route du temps de Michel Charasse, le ministre et Jean Henri Hoguet, le boss de la DNRED faisaient parties dâun passĂ© rĂ©volu et seulement susceptibles dâĂȘtre reniĂ©es.
Pourtant Ă la DNRED, on aurait dĂ» bouger, mais pas de ‘bol’ pour Fievet, le âtout en rondeurâ Bernard PouyannĂ©, le papa de Patrick, qui nâayant rencontrĂ© Fievet quâune fois en prĂ©sence de Christian Gatard, ne pouvait ĂȘtre dâun grand soutien.
Pierre Mathieu DUHAMEL tenta une approche auprĂšs de Madame Strachan, la DG du Customs excise anglais, sans y mettre le paquet avant de partir pantoufler Ă New York chez LVMH et devenir amnĂ©sique. Restait donc Joseph Le Louarn qui aurait pu et dĂ» intervenir. Mais pas de âbolâ non plus, Le Louarn, successeur de Hoguet Ă la DNRED nâĂ©tait pas un patron au sens noble du terme mais un parasite du systĂšme douanier. Joseph Le Louarn avait dĂ©montrĂ© tout au long de sa carriĂšre, un Ă©go surdimensionnĂ© par rapport Ă ses qualitĂ©s et son seul souci nâĂ©tait que la recherche de postes importants tout en restant totalement soumis aux dĂ©cisions dâabandon dâopĂ©rations engagĂ©es au mĂ©pris des responsabilitĂ©s inhĂ©rentes Ă sa charge comme le soutien des ses agents ou de ceux considĂ©rĂ©s comme tels. C’est lui qui accepta la directive de Nicolas Sarkozy de suspendre toutes les opĂ©rations d’infiltration menĂ©es par la DNRED; il en oublia de prĂ©venir les principaux intĂ©ressĂ©s et alla jusqu’Ă refuser Ă Christian Gatard, le boss de lâĂchelon de Nantes, l’assistance pour couvrir une rĂ©union importante Ă Paris de « narco-nĂ©gociants » pour lâenlĂšvement de 80 tonnes de haschich du cĂŽtĂ© de Djibouti.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Pas de montĂ©e au crĂ©neau pour dĂ©fendre lâagent NS 55 !
NommĂ© Ă la suite de Viala, arrive François AUVIGNE, qui aprĂšs un passage Ă lâInspection des finances Ă sa sortie de lâENA, avait Ă©tĂ© chargĂ© de mission Ă la Direction des relations Ă©conomiques extĂ©rieures (DREE) de 1986 Ă 1988, puis conseiller technique aux cabinets de Jean-Pierre ChevĂšnement, alors ministre de la DĂ©fense (1988-1991) puis de Philippe Marchand, au ministĂšre de lâIntĂ©rieur. Il avait ensuite dirigĂ© le cabinet de Jean-NoĂ«l Jeanneney au secrĂ©tariat dâEtat au Commerce extĂ©rieur puis Ă celui de la Communication entre 1991 et 1993. De retour Ă lâInspection des finances, il en avait Ă©tĂ© chef de service adjoint de 1994 Ă 1997. AprĂšs le retour de la gauche au pouvoir en mai 1997, il avait Ă©tĂ© nommĂ© chargĂ© de mission auprĂšs de Dominique Strauss-Kahn, ministre de lâĂconomie et des Finances, et de Christian Sautter, secrĂ©taire dâEtat au Budget. Câest lĂ que Francois Auvigne gĂšre alors le courrier que Fievet a envoyĂ© Ă DSK par la valise (diplomatique) du fond de sa cellule de Renous au Nouveau Brunswick. Francois Auvigne envoie immĂ©diatement au Canada messieurs Christian Gatard et Bernard Roux, lâattachĂ© douanier de Washington, accompagnĂ© du consul gĂ©nĂ©ral de France Olivier Arribe pour dire Ă Fievet de plaider coupable alors que Bernard PouyannĂ© avait envoyĂ© Philippe Galy, alors attachĂ© Ă Londres, lui dire Ă Bellmarsh (prison Ă Londres) quâil pouvait et devait plaider non coupable au Canada.
Donc François Auvigne connaissait le dossier de Fievet avant de devenir Directeur GĂ©nĂ©ral de la Douane française. Plus Ponce Pilate que Ponce Pilate, il refusera toutes interventions au mĂ©pris de la continuitĂ© du service de lâĂtat.
Câest ce quâon appelle en langage plĂ©bĂ©ien un salaud institutionnel !
âââââââââââââ
Quand Ă Alain CADIOU, ( deuxiĂšme en partant de la droite, accompagnĂ© de Jean-Yves Le Drian, dĂ©putĂ©, (Ă gauche) et de la ministre Florence Parly au Budget Ă lâĂ©poque aprĂšs une virĂ©e dĂ©couverte de la cĂŽte Ă bord dâun des trois Cessna 406 de la base des douanes de Lann-BihouĂ©.). Alain CADIOU ne sâen occupera pas du tout et, maintenant, retirĂ© au Touquet Paris-Plage, il sâen tape que Fievet soit restĂ© 3.888 jours en taule!
âââââââââââââ
Mais comment ne pas relire lâinterview donnĂ© par Jean Henri Hoguet lors dâune Ă©mission le Mardi 17 mai 2005 Ă 15 H 00, sur France Culture, dans lâĂ©mission « Le vif du sujet ».
Le Journaliste: mais vous, justement, vous Ă©tiez un de ses patrons; est-ce que lors de ses recours en grĂące, vous avez Ă©tĂ© consultĂ© par lâĂtat?
Jean Henri Hoguet-Ex-Directeur de la DNRED: Jamais, jamais ! Non, Ce que je sais câest que, quand FiĂ©vet, alors il y a dĂ» avoir, sans doute, une fausse manĆuvre quand on lui a dit de plaider coupable au Canada, donc, il en a pris plein les gencives, perpĂ©tuitĂ©, et lĂ , on a peut-ĂȘtre commis une erreur technique, je nâen sais rien, mais ce dont je suis sĂ»r, câest que, quand FiĂ©vet alors est revenu et quâon lâa, quâil a Ă©tĂ© rejugĂ© Ă Bobigny pour transformer la peine canadienne en peine française dans les geĂŽles françaises, je pense quâĂ ce moment lĂ et avant, il fallait intervenir du ministĂšre des Finances « dont dĂ©pend la douane » Ă la chancellerie, au Garde des sceaux, en lui expliquant quâun type qui est rentrĂ© et que le procureur gĂ©nĂ©ral, peut-ĂȘtre, devrait requĂ©rir une certaine indulgence pour ce type en faisant Ă©tat de ce quâil avait fait pour nous. Hors, au moment oĂč il est rentrĂ©, il y a un nouveau directeur gĂ©nĂ©ral qui est arrivĂ© (CâĂ©tait François Auvigne), qui avait jamais vu la douane, qui ne connaissait rien Ă la Douane, mais enfin, câest pas grave puisquâil est inspecteur des finances, il a dit au chef de la DNRED, et je le tiens du chef de la DNRED de lâĂ©poque (CâĂ©tait Jean Puons) ces informations et je nâai aucune raison de mettre en cause sa parole. Il lui a rĂ©pondu : « Monsieur, je ne suis pas lĂ pour assumer les dĂ©cisions prises par dâautres » et comme le chef de la DNRED de lâĂ©poque insistait en disant, mais Monsieur le directeur gĂ©nĂ©ral, on peut pas laisser une affaire comme ça etc. il lui a rĂ©pondu : » je ne veux plus entendre parler de cette affaire. » Et la conversation sâest arrĂȘtĂ©e lĂ , et moi je trouve inadmissible quâun haut responsable de lâadministration, un haut fonctionnaire tienne ce raisonnement, parce que⊠si il a acceptĂ© dâĂȘtre directeur gĂ©nĂ©ral des douanes, ça veut dire quâil doit assurer la continuitĂ© de la responsabilitĂ© de lâEtat; hors en se lavant les mains, il ressemble Ă Ponce Pilate, mais pas Ă un haut fonctionnaire responsable.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Puis arriva lâonctueux François Mongin de 2002 Ă 2007, comme directeur gĂ©nĂ©ral des Douanes et droits indirects et parallĂšlement secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de Tracfin. Lui aussi sera dâune totale discrĂ©tion sur lâaffaire Fievet.
Ses « sbires administrateurs énarques et autres conseillers », agissant pour le convaincre que Fievet est un narco !
Depuis il officie chez HSBC, les gangsters de la finance !
âââââââââââââ
AprĂšs câest JĂ©rĂŽme Fournel (photo Ă droite), ( Il nous a rĂ©galĂ©s de ses exploits!) qui Ă peine arrivĂ© Ă Montreuil, interdit Ă Fievet lâentrĂ©e de la DG, ukase transmis par Jean Paul Garcia qui Ă©tait alors en charge de lâA2. Reçu longuement dans le hall dâaccueil par Garcia, Fievet ne put rencontrer Corinne CLEOSTRATE qui lâĂ©vitĂąt savamment et refusa mĂȘme le fanzine que Fievet avait prĂ©parĂ© pour tracter devant la DG.
En fin de journĂ©e, Fievet ne put rĂ©ussir Ă rattraper lâadministrateur civil GĂ©rard SCHOEN (photo Ă gauche) qui se sauva Ă sa vue!
JĂ©rĂŽme Fournel quand il apprit de la bouche de Jean Paul Garcia quâun film Ă©tait en prĂ©paration, lui rĂ©torqua; « Ăa aussi, il va falloir que je mâen occupe!«
JĂ©rĂŽme Fournel a pu compter sur Erwan Guilmin, Ă©narque et administrateur civil pour rĂ©pondre par la nĂ©gative Ă toutes demandes dâindemnisation formulĂ©es par Fievet en rĂ©pĂ©tant jusquâĂ lâorgasme que Fievet sâĂ©tait mis Ă son compte. Erwan Guilmin qui est un magouilleur le dĂ©montrera officiellement quelques annĂ©es plus tard lorsquâil sera pris et confondu dâavoir pratiquer le caviardage sur un document classĂ© « SECRET DEFENSE » alors quâil avait rejoint la DNRED comme DOD (Directeur des opĂ©rations douaniĂšres).
âââââââââââââ
Quand Ă HĂ©lĂšne Crocquevielle, il est impossible dâen dire la moindre chose, vue son insignifiance au poste de DG quâelle occupa durant 4 ans, exception faite de sa facilitĂ© Ă jeter l’agent du contribuable par la fenĂȘtre.
âââââââââââââ
Lâespoir restait intact quâenfin un DG assume la responsabilitĂ© de ce lĂąchage et ce DG câĂ©tait Rodolphe Gintz!
Lui nâa rien fait ! Ah, si, il a bloquĂ© Fievet sur Twitter, indiquant qu’il ne voulait ĂȘtre complice de diffamations.
°°°°
![Isabelle Braun-Lemaire (@Dgdouanefrance) / Twitter](https://pbs.twimg.com/profile_images/1346097280848375808/YcCUbNZm_400x400.jpg)
Reste aujourdâhui Isabelle Braun-LemaireâŠ
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
En octobre 2004, Dominique Barella, le prĂ©sident de lâUSM rĂ©Ă©lu Ă ce poste pour deux ans Ă©crivait sur les hiĂ©rarques: « Incapables de conduire une pĂ©dagogie publique, incapables dâassumer la responsabilitĂ© dâactes pris sous leur autoritĂ©, ne rendent service ni Ă nos concitoyens ni aux magistrats ? Leur activitĂ© serait-elle seulement dâĂ©diter des camemberts sur la productivitĂ© ?
Alors, qu’Ă la DEA on se rassure, des lĂąches et des poltrons, des affairistes et des salauds, des attentistes et des opportunistes bien connectĂ©s, et bien…En France aussi, on a notre lot de ce type d’individus !
000000
Ping : FRANCE đ«đ· (OFAST) : doit revoir sa doctrine | AVISEUR INTERNATIONAL